Loin de louer le gaullisme et d'omettre de mettre en exergue sa part d'ombre, il convient de ressortir quelques citations du grand homme au petit oeil rancunier de pachiderme qui n'aimait pas plus les arabes que les pieds noirs.
De Gaulle :
« Et puis, Delbecque, vous nous voyez mélangés avec des Musulmans ?
Ce sont des gens différents de nous.
Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes ? »
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Éditions Plon, 1967).
A Mostaganem
Pour endormir les Pieds Noirs et les militaires
"Vive l'Algérie Française"
De Gaulle :
« Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille.
Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau.
Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? »
(Cité par A. Peyrefitte. C'était de Gaulle. Éditions Gallimard, 2000. Propos tenus le 5 mars 1959).
De Gaulle :
« L'intégration, c'est une entourloupe pour permettre que les musulmans qui sont majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq. C'est un tour de passe-passe puéril !
(Cité par A. Peyrefitte)
Dernier dictateur du XXème siècle, avec Franco,
à avoir assassiner des opposants au régime.
De Gaulle :
« Qu'est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n'ont jamais réussi à constituer un État...
Avez-vous vu une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n'existe pas.
Les Arabes disent qu'ils ont inventé l'algèbre et construit d'énormes mosquées.
Mais ce fut entièrement l'œuvre des esclaves chrétiens qu'ils avaient capturés...
Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes... Ils ne peuvent rien faire seuls. »
(Cité par Cyrus Sulzberger, Les derniers des géants, Éditions Albin Michel, 1972)
De Gaulle :
Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ?
Il Y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ?
Vous voyez un président arabe à l'Élysée ? »
(Cité par A. Peyrefitte)