Deux journalistes de France 3,
Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier,
sont otages en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009.
Ils ont été enlevés avec leurs trois accompagnateurs afghans dans la province de Kapisadans des conditions qu'il resre à définir.
Les talibans nient d’abord toute implication, mais, en avril, une vidéo diffusée sur Internet montre les deux journalistes, filmés par leurs ravisseurs, lisant un texte dans lequel ils demandent aux autorités françaises de satisfaire les exigences des talibans.
Les deux journalistes français, qui étaient partis pour réaliser un reportage pour France 3, ont été enlevés avec leurs trois accompagnateurs afghans il y a plus de 400 jours, dans la province de Kapisa où est engagée une partie des forces françaises avec les troupes de l'Otan, par des rebelles talibans.
Après la mort quasi simultanée, de deux jeunes français otages au Niger et du 53ème militaire français tombé en Afghanistan, le Général ROUDEILLAC (2S) a voulu "poster", sur le Blog du Figaro, le message dont le texte est rapporté ci-dessous.
Ce message a été refusé "au nom des dispositions de la charte d'éthique du journal".
Cet incident est à rapprocher du matraquage médiatique quotidien à propos des deux journalistes otages en Afghanistan, alors que la détention d'autres otages français, en Somalie
et à Gaza notamment ou au Niger sombre dans l'indifférence...
Le Général Roudeillac pousse un coup de gueule et dénonce la différence de traitement faite par les médias entre cette affaire et celle des otages lâchement assassinés au Niger, ou encore le sacrifice de nos militaires français qui se font tuer en service commandé en Afghanistan.
Ce coup de gueule rejoint d'ailleurs la pétition qui commence à circuler et qui demande à ce que la mort au champ d'honneur de nos soldats ne soit plus traitée comme une banalité dans nos médias.
Pour en revenir à nos deux otages Taponier et Ghesquière,il semblerait que les professionnels sur place leur avaient vivement conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes.
Une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable, puisque prise après leur reportage pour la télévision réalisé et non dans l'exercice de leur travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de FR3 et des JT, journaux télévisés des principales grandes chaînes TV, en toute désinformation délibérée.
Une excursion personnelle au lieu de reprendre leur avion prévu, en préférant prendre de pseudo-guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux plus éprouvés et sûrs que leur avait fourni l'armée.
Excursion politique et non journalistique puisqu' au seul motif idéologique gauchiste qu'ils avaient manifesté :
"Vouloir naïvement assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte".
Une irresponsabilité qui a déjà coûté fort cher en recherches sur place avec la mise en danger de militaires et équipages d'aéronefs ayant effectué des recherches en zone à risque les jours qui ont suivi leur disparition !
Comme déjà rapporté par des éléments de l'armée de l'air sur place ayant dû participer aux recherches de ces imbéciles irresponsables !
« LES DEUX JOURNALISTES DE FR3 N'ÉTAIENT PAS EN REPORTAGE
QUAND ILS ONT ÉTÉ ENLEVÉS.
LEUR AVION LES ATTENDAIT, LE REPORTAGE ÉTAIT TERMINÉ ! »
hurle le général dont le témoignage a été censuré par l'AFP et par l'ensemble des médias.
Les deux « touristes » farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l'armée terminé !!! » ajoute Gérard Liebenguth,
Président Amicale Nationale du 22.BCA et des Troupes de Montagne.
On en parle jamais....
Pas de posters géants sur les façades de bâtiments publics
Et pourtant il est français !