L'abstention
elle relativise la légitimité des nouveaux représentants du peuple et révèle un fort déficit démocratique...
L'abstention est un mot tout à fait explicite adressé à l'intention de l'ensemble de la classe politique française.
Quelque chose comme le mot de Cambrone sans aucun doute.
La démocratie
C'est le pouvoir du peuple pour le peuple avec des représentants issus du peuple qui le représentent et le servent dignement !
Ne donnons plus nos voix à des politiciens qui de toute façon ne pensent qu’à prendre le pouvoir et tous les avantages personnels qu’ils peuvent en tirer.
Au contraire, n’économisons pas nos voix pour dénoncer cette supercherie, en rappellant que ce se sont pas les élections qui ont fait progresser l’Humanité, mais l’engagement personnel et collectif, au qotidien pour une autre société.
Les raisons de l'abstention sont multiples et variées. Lorsqu'elle est importante, l'abstention peut poser des problèmes de légitimité des décisions ou des résultats d'élection.
Élections partout : démocratie nulle part
La droite continuera ses attaques et la gauche déclamera ses grands principes abstraits.
Nous constatons que les gouvernements successifs,
de droite et de gauche en passant par les coalitions,
font tous des choix identiques, tant ces nantis n'ont qu'un but :
sauver leurs privilèges.
Juste un exemple :
les indemnités des ministres et des élus et parlementaires :
un maire jusqu'à 5165 euros,
le premier adjoint jusqu'à 2582 euros,
un conseillé régional jusqu'à à 3615 euros,
un ministre plus de 10 000 euros.
Et ce sans compter les petits avantages en nature...
En fait, les élus ne font pas œuvres d'intérêt public parce qu'ils se rattachent à la technostructure auprès de qui ils monnaient chèrement leur présence.
La république, dont l'étymologie nous renvoie à la chose publique, a été dénaturée par les politiciens : ils l'ont privatisée.
Il en va de même avec l'idée de « Démocratie », « pouvoir pour et par le peuple », que ces technocrates, dans de fictifs et pédants débats, ont rendu incompréhensible pour le « citoyen électeur ».
Sénat, chambre des députés, collectivités territoriales en tout genre (conseil régional, conseil général, municipalités),
Comité d'entreprise ou économique et social, conseils en tout genre...
Ces structures dans lesquelles les élus et les représentants siégent, afin d'élaborer les choix politiques et l'administration de la société, sont autant de parlements qui tirent leur légitimité d'élections qu'on nous fait passer pour de la démocratie.
Pourtant son absence est flagrante :
On n'y retrouve sociologiquement que les PETITS COPAINS et les chefferies issues des partis et MAFIAS LOCALES.
Tout ce beau monde ne vise qu'à protéger ses intérêts et à perpétuer ce système inégalitaire, hiérarchisé, exploiteur...
D'où une corruption latente et des mises en examen.
L'espoir n'est pas dans l'isoloir mais dans l'abstention :
désertons
Ils aiment tous dénigrer les abstentionnistes qu'ils considèrent comme des beaufs, des incultes et des décérébrés.
La logique du parlementarisme fait qu'élire, déléguer son engagement puis ne rien faire pour être ensuite silencieux et amorphe devient la quintessence de la citoyenneté.
La réalité contredit cela puisque beaucoup d'abstentionnistes s'activent dans l'associatif, le syndicalisme de lutte et les conflits sociaux.
L'abstentionnisme actif exprime clairement un désaveu et un rejet de la machinerie institutionnelle.
Cet acte politique recueille un écho grandissant y compris chez l'électeur désappointé et sans illusion sur le vote.
Commentaires
Les partis qui se repassent le pouvoir ont tout vérouillé par le cautionnement et la loi électorale( scrutin uninominal majo à 2 tours ) ce qui est antidémocratique. Le seul pays démocratique est la Suisse scrutin proportionnel et référendum d'initiative populaire. Avec leur loi électorale un élu en France ne l'est qu'avec au maximum 30 % des inscrits. Le traité de Lisbonne a été rejeté démocratiquement par référendum mai le Sarko l'a fait approuver antidémocratiquent par la chambre d'enregistrement I' l'A.N.
Il faut quitter d'urgence l'Europe politique.