VEF Blog

Titre du blog : Le blog d'un français non pratiquant
Auteur : abstentiovotepiednoir
Date de création : 21-03-2011
 
posté le 17-04-2011 à 12:51:37

Avec la bénédiction de la France

  Pour info.

Nous pensions avoir atteint les sommets de l'imposture historique avec le film « Hors la loi », nous nous trompions.


Caroline Huppert réalise un film sur « l'héroïne de la résistance algérienne » que fut Djamila Boupacha. Cette poseuse de bombe du FLN âgée de 21 ans, arrêtée le 10 février 1960 après avoir, en compagnie de Djamila Bouhired, posé une bombe au « Milk Bar » rue d'Isly en plein centre d'Alger.

 

 Action proposée par le Cercle algérianiste qui a publié info et adresses.

                           INFO : Terrorisme FLN

Un film sur la terroriste Djamila Boupacha serait en préparation... Pour lui rendre hommage et évoquer les tortures subies d'après son témoignage.

Réalisatrice : Caroline Huppert (soeur d'Isabelle Huppert).

Projet ? Téléfilm de 90 minutes. Titre "Djamila" (Adaptation du récit de Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir).

Poseuse de bombes de la bataille d'Alger* (co-responsable de l'attentat du Milk Bar** à Alger, avec Djamila Bouhired.

Elle fut arrêtée le 10 février 1960 à Alger, défendue par l'avocate Gisèle Halimi, condamnée à mort à Caen le 28 juin 1961, puis amnistiée.

Le synopsis du film semble ne pas vouloir évoquer les crimes et les victimes (comme Nicole Guiraud, qui avait dix ans).

* En 14 mois 751 attentats (114 morts et 900 blessés). ** Le 11 septembre 1956 (11 morts, 105 blessés)

.............................

ACTION. Ecrire massivement à la production pour exiger le retrait de ce film, qui fait l'apologie du terrorisme.

E-mail : maryse.witte@gmail.com et info@telfrance.fr

Tél : Laurence Bachman

Barjac productions

Groupe Tel France / TEL : 01 53 78 24 00

L'ancienne felouze Djamila Bouhired se soigne à Paris et loge au George-V

Posté par Olivier de Granville 19 janvier 2010
Djamila Bouhired

 Djamila Bouhired, l'ancienne fellagha, poseuse de bombes pour tuer les Français pendant la guerre d'Algérie, se soigne à Paris dans un palace.

 

L'ancienne fellagha Djamila Bouhired se trouve actuellement dans la capitale française pour y suivre des soins. Elle loge à hôtel George-V, un établissement digne de sa stature et bénéficie d'une voiture pour les besoins de ses déplacements. Selon notre source, Djamila Bouhired a bénéficié d'une prise en charge pour se faire soigner à Paris.

 

 

Née dans une famille de classe moyenne, elle est scolarisée à l'école française. Elle rejoint le FLN durant ses années étudiantes. Elle travaillera plus tard comme officier de liaison, membre du « réseau bombes » et assistante personnelle de Yacef Saadi chef de la Zone Autonome d'Alger pendant la bataille d'Alger, elle avait déposé, le 30 septembre 1956, une bombe qui n'explosa pas dans le hall du Maurétania. Elle recruta Djamila Bouazza, qui elle, déposa le 26 janvier suivant une bombe très meurtrière au Coq Hardi

 

En avril 1957, elle est blessée dans une fusillade et capturée par les parachutistes. Elle est soupçonnée d'être une poseuse de bombe, inculpée pour ses actes elle est condamnée à mort. Son exécution est stoppée par une campagne médiatique menée par Jacques Vergès et Georges Arnaud.  Elle est finalement graciée et libérée en 1962.

 

Après sa libération, elle travaille avec Jacques Vergès - qu'elle épousera en 1965 - sur Révolution africaine, un magazine centré sur les révolutions nationalistes africaines. Elle a eu deux enfants, Meriem et Liess Vergès, de ce mariage.

 

Aujourd'hui, malade, c'est vers la France dont elle a assassiné des enfants qu'elle se tourne. Presque naturellement. Aucune honte. Aucune vergogne.

 Et cette ancienne felouze a malgré tout des goûts de luxe puisqu'elle ne loge pas n'importe où.

Et pendant que son peuple crève de faim, elle a choisi un palace parisien et non des moindres :

 le George-V !

 

Pour ceux qui ont la mémoire courte...

 

La bombe du Mil-Bar d'Alger

Par Jean-Claude KISSLER


Témoignage recueilli par Hervé CUESTA dans le dernier numéro d'Aux Echos d'Alger<!--color-->

je veux raconter…



Quelques mois plus tard j’ai reçu une nouvelle affectation qui m’a conduit dans la casbah d’Alger et avec mon unité nous étions charges de maintenir l’ordre et la sécurité dans cette ville où le terrorisme faisait de nombreuses victimes innocentes.

De gardes en patrouille et de patrouille en intervention, le temps s’écoulait rythmé par le bruit des explosions et le hurlement des sirènes jusqu’à cette terrible journée du 30 septembre.

Ce jour là avec ma patrouille je devais assurer le maintien de l’ordre dans le secteur de la rue d’Isly.(ALGER)

Vers 18h 30 nous avons entendu une terrible explosion qui a ébranlé le sol. Nous nous sommes rendus immédiatement sur les lieux : une bombe de forte puissance avait explosée place Bugeaud au Milk-Bar. Comme son nom l’indique on y servait que des boissons non alcoolisées, c’était donc un lieu privilégié par les mamans et leurs jeunes enfants.

En moins de quatre minutes nous sommes arrivés sur les lieux. Une fumée épaisse sortait par la porte éventrée et nous avons été les premiers à y pénétrer.

Quel massacre !

Il y avait des petits corps partout, que l’on distinguait mal à cause de la fumée.
il nous fallait enjamber ces débris humains et puis toujours ce sang, du sang partout, même au plafond. J’avais envie de hurler devant ces corps d’enfants disloqués, des cris et des gémissements emplissaient la salle. Il fallait faire vite pour les évacuer avant qu’ils ne soient vidés de leur sang tant leurs blessures étaient graves. Je me suis baissé pour ramasser le corps qui se trouvait tout contre ma botte, c’était une petite fille de sept ou huit ans dont je distinguais mal ses traits tant la fumée était dense. J’avais passé un bras sous la nuque et l’autre sous les fesses. J’étais surpris de sa légèreté mais j’ai compris en arrivant sur le trottoir où la fumée commençait à se dissiper que la fillette que je tenais contre moi n’avait plus de jambes. Quelques lambeaux de chair adhéraient à mon avant-bras , sa jambe gauche, celle qui n’était pas contre moi avait été arrachée laissant apparaître un trou d’où sortaient des viscères.

Cet enfant ne souffrait plus. Elle était morte mais je n’arrivais pas à détacher mon regard de ce petit corps meurtri à tout jamais. Avait-elle souffert longtemps ? A quoi avait-elle pensé quelques instants avant que la mort ne la prenne ? A t-elle compris ce qui lui arrivait ?<!--color-->

Pourquoi toutes ses questions me harcelaient ?

Encore aujourd’hui je ne saurais le dire… Mais il fallait que je rentre à nouveau dans le Milk-Bar, d’autres blessés attendaient du secours.

Durant plus d’une heure, mes hommes et moi avons vécu un cauchemar au contact de tout ce sang, de tous ces corps mutilés.

Ces voyous avaient pris la vie à sept enfants et mutilé presque cinquante autres ce jour-là.

Parmi toutes les horreurs que j’avais côtoyées durant ces dernières semaines, le carnage du Mil-Bar m’aura profondément traumatisé, car on s’en était pris à des enfants et à leur mère. C’est pour cette raison que je ne pourrai jamais leur pardonner.


Jean-Claude KESSLER
34430,
St.Jean-de-Védas