VEF Blog

Titre du blog : Le blog d'un français non pratiquant
Auteur : abstentiovotepiednoir
Date de création : 21-03-2011
 
posté le 08-06-2011 à 14:36:23

La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale.

 

Quand l'impunité des rappeurs français devient insupportable

 

Des insultes et des appels au meurtre contre les flics
 au « contrat » sur la tête du journaliste Eric Zemmour, en passant
 par les incitations à la violence,au viol et au meurtre,
une « certaine branche » du rap français multiplie
les graves provocations délictueuses.
En toute impunité.

 

Le journaliste et polémiste Eric Zemmour  a déposé  plainte pour

« menaces de crimes » et « injures publiques »

contre le rappeur Youssoupha.

Dans sa chanson mise en ligne sur internet, le rappeur scande :

 « A force de juger nos gueules, les gens le savent, qu'à la télé souvent les

chroniqueurs diabolisent les banlieues, chaque fois que ça pète on dit que c'est nous.

 Je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d'Eric Zemmour ».

Dans une tribune du Monde daté de dimanche, Youssoupha, 29 ans, s'est défendu

de toute menace et a dénoncé « le fantasme d'un rappeur-gangster-tueur » :

le faire taire ?

Il faut l'entendre dans le sens le plus élémentaire : le remettre à sa place.

Et Youssoupha de s'indigner : « Il me traite moi, rappeur, d'analphabète ».

Il y a longtemps en effet que les journaux de gauche, la télévision et les ministres

de la Culturenous expliquent que les rappeurs sont

la fine fleur de la poésie contemporaine

et leur éructations un art à part entière. 

 

La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale.

 

Bien courageux sont ceux qui comme Eric Zemmour ou Laurent Gerra osent

émettre un autre avis, sainement caustique.

« Pour moi ce sont des menaces », déclare Eric Zemmour.

« Les mots ont un sens. mettez-vous à ma place :

si on disait cela de vous dans une chanson ? ».

La défense de Youssoupha est un classique de la lâcheté notoire de ces rappeurs

« grandes gueules » dans les concerts, qui appellent au meurtre, au viol,

à « foutre le feu », mais qui pleurnichent devant les tribunaux plaidant que ce

sont des « images » et des « symboles ». Ils ajoutent que les « jeunes »

des cités qui entendent ces appels à buter les flics, à les écraser en voiture,

à les caillasser ou ces incitations à tout brûler, aux violences contre les femmes,

aux tournantes, savent très bien « faire la part des choses...»

que ces paroles écoutées en boucle n'ont « aucune influence » sur eux.

C'est ce que l'on peut entendre régulièrement dans les procès intentés

 aux rappeurs.

C'est ce que plaide aussi le rappeur Orelsan, invité actuellement

du Printemps de Bourges, dont les deux morceaux Sale Pute et

J'aime pas la Saint-Valentin aux paroles d'une violence inouïe, appellent

au meurtre, au viol et à l'incitation à la haine et aux sévices contre les femmes.

les décisions de justice sont le plus souvent clémentes et indulgentes pour ces « artistes » qui ont, aux yeux de nombreux magistrats, l'excuse de la « liberté artistique »

ou de « l'ironie ».

Sans parler de talent ....

 



Caroline  Parmentier