Des insultes et des appels au meurtre contre les flics
Le journaliste et polémiste Eric Zemmour a déposé plainte pour « menaces de crimes » et « injures publiques » contre le rappeur Youssoupha. « A force de juger nos gueules, les gens le savent, qu'à la télé souvent les chroniqueurs diabolisent les banlieues, chaque fois que ça pète on dit que c'est nous. Je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d'Eric Zemmour ». de toute menace et a dénoncé « le fantasme d'un rappeur-gangster-tueur » : Il faut l'entendre dans le sens le plus élémentaire : le remettre à sa place. de la Culturenous expliquent que les rappeurs sont la fine fleur de la poésie contemporaine et leur éructations un art à part entière.
La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale.
Bien courageux sont ceux qui comme Eric Zemmour ou Laurent Gerra osent émettre un autre avis, sainement caustique. « Les mots ont un sens. mettez-vous à ma place : si on disait cela de vous dans une chanson ? ». « grandes gueules » dans les concerts, qui appellent au meurtre, au viol, à « foutre le feu », mais qui pleurnichent devant les tribunaux plaidant que ce sont des « images » et des « symboles ». Ils ajoutent que les « jeunes » des cités qui entendent ces appels à buter les flics, à les écraser en voiture, à les caillasser ou ces incitations à tout brûler, aux violences contre les femmes, aux tournantes, savent très bien « faire la part des choses...» que ces paroles écoutées en boucle n'ont « aucune influence » sur eux. C'est ce que l'on peut entendre régulièrement dans les procès intentés aux rappeurs. C'est ce que plaide aussi le rappeur Orelsan, invité actuellement du Printemps de Bourges, dont les deux morceaux Sale Pute et J'aime pas la Saint-Valentin aux paroles d'une violence inouïe, appellent au meurtre, au viol et à l'incitation à la haine et aux sévices contre les femmes. ou de « l'ironie ». Sans parler de talent ....
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