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Ceux que nous appelions les fellagas...

« Aucune cause ne justifie la mort de l'innocent.
Si je peux comprendre le combattant d'une libération,
je n'ai que dégoût devant le tueur d'enfants »
(Albert Camus)

L'Algérie depuis 50 ans maintenant se cherche et  se construit une histoire officielle

 pas toujours  très fidèle à la réalité.

Dans les rangs de ses combattants, nombre de militants partisans de la terreur, employèrent des méthodes terroristes innacceptables à l'encontre de populations civiles, ralliant par la force et la peur la grande majorité des indécis.

Même si l'Algérie n'était pas un modele idéal de société, s'en prendre aux pieds noirs, dont 90%  n'étaient pas des colons, était bien plus facile que de s'attaquer aux véritables "pourrisseurs de l'Algérie" qui s'enrichissaient ignomineusement.

 L'Algérie est-il un pays qui n'a pas de chance? »

Cette interrogation était de Ferhat Abbas.

Il a ajouté plus loin ...

«En effet, ses enfants se jalousent, manquent d'esprit de discipline et de solidarité.

Ils se plaisent dans l'intrigue.

 Ils oublient l'essentiel pour le futile.

Quelle liberté, quelle légalité pouvons attendre de telles mœurs »

 La France a commis un crime : Elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins ! »
(Ferhat Abbas (ex-leader du FLN

« Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents
et dont l'Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens »
(Hocine Aït Ahmed - chef historique du FLN)

Malheur à ceux qui refusaient d'obéir au FLN !

Un sadisme et une cruauté sans pareil à l'égard de ceux qui aimaient la France...Et ils étaient nombreux.

De nombreuses photos disponibles sur le net attestent de ces atrocités.

Les massacres collectifs furent innombrables...

 El-Halia, Ain-Manaa, Wagram, Melouza, entre autres, où plus de 300 personnes furent exécutées le 28 Mai 1957. Villages entiers rayés de la carte. D'où l'enrôlement de nombreux harkis dont les familles avaient été décimées.

Abane Ramdane

Il était en avance, sur le plan intellectuel, sur sa génération.

Sans Abane et Ben Mhidi

la révolution n'aurait jamais eu une organisation

définissant toutes les étapes jusqu'à la victoire finale.

    Partisan de la primauté du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur.

a été assassiné par ses pairs. 

Larbi Ben Midhi

                                        Ses dernières paroles avant de mourir :

 "Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque. Vous voulez l'Algérie française et moi je vous annonce la France algérienne."

Le grand espoir de l''Algérie.

Le président BOUDIAF.

Assassiné le 29 juin 1992

L'un des six chefs de la révolution

Debout: 

  Rabah BITAT ( le seul qui n'est pas eu une fin tragique)

Mostepha Ben Boulaïd mort au combat,

Didouche Mourad. mort au combat.

 Mohamed Boudiaf. Assassiné.

Assis:

Krim Belkacem (assassiné après l'indépendance)

Larbi Ben M'hidi  (exécuté par Aussares)

Le terme de fellaga ou fellagha pluriel de fellag (فلاق),  

est utilisé pour désigner traditionnellement au Maghreb

un « bandit de grand chemin ».

Il correspond au mot de l'arabe littéral signifiant

« pourfendeur » ou « casseur de têtes ».

Le mot, qui a un sens péjoratif en arabe, désigne plus précisément, dans le contexte de la guerre d'Algérie, les partisans de l'indépendance de l'Algérie ; soit, de manière globale, les combattants liés au FLN .

 Le mot était également remplacé, dans l'argot militaire ou colonial, par celui de fellouze, ou abrégé en fel.

Ahmed BENBELLA

J'ai pu lire d'un bout à l'autre le numéro spécial du Moudjahid. J'ai été navré d'y retrouver, pompeusement idiot, le style d'un certain hebdomadaire régional. Il y a dans ces trente pages beaucoup de foi et de désintéressement mais aussi beaucoup de démagogie, de prétention, de naïveté et d'inquiétude. Si c'est là la crème du FLN, je ne me fais pas d'illusions, ils tireront les marrons du feu pour quelques gros bourgeois, quelques gros politiciens tapis mystérieusement dans leur courageux mutisme et qui attendent l'heure de la curée. Pauvres montagnards, pauvres étudiants, pauvres jeunes gens, vos ennemis de demain seront pires que ceux d'hier.

Mouloud Feraoun. Journal 1955 - 1962

victime de l'OAS.

à suivre...