La France peut-elle encore commémorer le De Gaulle du 18 juin 1940 et fermer les yeux
sur le De Gaulle responsable du crime d'Etat du 19 mars 1962 ?
« Je vous ai compris : De Gaulle 1958-1962"
de Serge MOATI. »
De nombreux Français ont découvert effarés le cynisme de De Gaulle en 1958.
Ses mensonges et son parjure vont le conduire à "sacrifier" les Français d'Algérie et de livrer aux égorgeurs plus de 100 000 harkis.
Il aura fallu plus de quarante ans pour que les intellectuels français partisans de l'indépendance de l'Algérie se rendent compte,qu'ils ne pouvaient plus être les complices passifs de ce "crime d'Etat".
De Gaulle porte l'entière
responsabilité de l'abandon et du massacre de plus de 100.000 Harkis, de Pieds-noirs et de soldats français après la date du 19 mars.
Un crime dénoncé dès la signature des "Accords d'Evian"
par le professeur Maurice Allais, prix Nobel d'Economie (auteur de "L'Algérie d'Evian,
Georges Bidault,
Jacques Soustelle,
Bachaga Boualam, député et vice-président de l'Assemblée nationale (1958-62) et ...
Depuis quelques années par de nombreuses personnalités de toutes
sensibilités de Dominique Schnapper (fille de Raymond Aron), André Santini, Michel Tubiana, Germaine Tillion, Jacques Julliard, Georges-Marc Benamou, Jean Daniel, Jean Lacouture , Jean-Pierre Dubois (président de la Ligue des Droits de l'Homme), qui, dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy le 12 avril 2010, lui demandait de tenir son engagement du 31 mars 2007.
« Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître
la responsabilité de la France dans le massacre et l'abandon
des harkis et de milliers d'autres « musulmans français »
qui lui avait fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine
pas une nouvelle fois ».
L'accumulation de preuves officielles et de témoignages démontre de façon si évidente la responsabilité du crime contre l'humanité commis par le général De Gaulle.
Georges-Marc BENAMOU a pu déclarer dès 2003, sans être poursuivi par la famille du général De Gaulle ou être inquiété par la Justice :
« La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l'Histoire.
Il y a eu 80.000 morts.
Paris a systématiquement entravé leur sauvetage.
De Gaulle est bel et bien complice d'un crime contre l'humanité. »
(Paris-Match - N°2841 - 30/10- 5/11/2003).
Alors est-il encore possible au Président de la République de commémorer "l'homme" du vrai-faux appel du 18 juin 1940 ?
(entendu selon les archives personnelles du général par moins d'un millier de Français sur 40 millions)
et fermer les yeux sur le "crime d'Etat" du 19 mars 1962,
Trois millions de Français rapatriés, leurs descendants et amis attendent depuis plus de 4 ans que le Chef de l'Etat Nicolas Sarkozy tienne cet engagement du candidat Nicolas Sarkozy.
Pour toute réponse, à moins d'un an de l'élection présidentielle de 2012, en ce 18 juin 2011, Sarkozy se pavane devant la croix de Lorraine pendant que sieur Estrosi envisage l'érection d'une statue de nottre sinistre héros.
Dans ce contexte, Christian ESTROSI, député-maire de Nice, en voulant rendre hommage à l'homme du 18 juin 1940 en oubliant celui du 19 mars 1962, ne devient-il pas lui-même, par naïveté ou inconscience, le complice d'un « crime contre l'Humanité »
Source: Jeune Pieds Noirs