VEF Blog

Titre du blog : Le blog d'un français non pratiquant
Auteur : abstentiovotepiednoir
Date de création : 21-03-2011
 
posté le 22-06-2011 à 18:50:17

Emeutes en banlieues...que fait l'Etat Français ?

 

EMEUTES: QUE FAIT L'ETAT FRANCAIS ?

 C'est la question que se pose sans doute la plupart des français face à l'incroyable silence et à l'inaction du gouvernement  après des jours et des nuits d'émeutes dans les banlieues françaises.

Dans d'autres pays tout aussi démocratiques que le notre, au lieu « d'étudier les mesures à prendre » lors de séminaires gouvernementaux à l'ambiance feutrée, des réponses musclées auraient déjà été apportées aux émeutiers.

 

 

 

Des milliers de véhicules carbonisés, des quartiers entiers dévastés, des habitants terrorisés, des policiers, des pompiers, des citoyens agressés, l'autorité de l'Etat bafouée, et des millions d'euros de biens publics et privés partis en fumée.

 

Sans parler de l'image de la France, ou de ce qu'il en reste, consumée elle aussi à travers les journaux télévisés et les forums Internet du monde entier.

 

Voilà  le beau tableau de chasse obtenu en quelques nuits par quelques centaines de voyous livrés à eux-mêmes, sûrs d'agir en toute impunité tant les moyens répressifs qui leurs sont opposés par l'Etat français sont dérisoires et insuffisants. 

Que doit-il se passer de plus pour que le gouvernement et le chef de l'Etat se décident à frapper du poing sur la table et à prendre les mesures adaptées qui s'imposent ?

 

Qu'ont-ils l'intention de faire concrètement pour ramener rapidement un semblant de calme républicain dans notre pays ?

Les français aimeraient bien le savoir. 

L'heure n'est plus à tergiverser.

 

Décider si oui ou non Nicolas Sarkozy a eu raison d'utiliser tel ou tel terme pour désigner des malfaiteurs avérés est une conversation de salon qui n'intéresse que les gauchistes mondains et leurs amis, lesquels n'ont de toute façon de leçon à  donner à personne vu leur incapacité passée à régler les problèmes de nos banlieues. 

 

L'heure est à l'urgence. Par son silence et son inaction, l'Etat témoigne à l'évidence de son malaise et de son hésitation d'Etat démocratique à prendre les seules mesures, clairement répressives, qui s'imposent pourtant dans un tel climat de violence et d'anarchie.


Pour l'heure, pour que l'Etat retrouve son autorité et ait une chance d'endiguer la flambée de cette violence urbaine qui menace désormais tout le territoire, le seul dialogue social est dérisoire et vain.

 

 

Il faut avoir le courage de regarder certaines réalités en face, et le réveil doit être dur pour certains. Oui, le modèle intégrationniste français est un échec.

Oui, la gauche comme la droite - mais surtout la gauche mitterrandienne si pleine de bons sentiments et de généreuses intentions - supportent l'écrasante responsabilité d'avoir étés incapables de gérer la poudrière des banlieues et de prévoir leur explosion.

 

Oui, il y a chez nous un grand nombre de voyous - qu'on les appelle racailles ou autre, peu importe - qui ne souhaitent pas respecter le modèle de société français, ni s'intégrer dans la démocratie qui a accueilli leurs parents quelques décennies plus tôt.

 

Oui, il y a une menace croissante de l'intégrisme islamique dans notre pays, dont quelques activistes profitent sans doute opportunément de l'anarchie actuelle pour piloter certains groupes d'émeutiers en leur apportant un soutien logistique inespéré, et contribuer ainsi à la déstabilisation du pays. 

L'Etat doit arrêter de se raconter des histoires, et réagir vite de la façon dont la plupart des français le souhaitent à l'évidence.

 

Avec fermeté, en déployant un arsenal répressif de grande ampleur, délivrant un message fort et clair à l'intention des émeutiers comme de la population: accroissement considérable des forces policières sur le terrain, interpellations massives, voire recours à l'armée et même couvre-feu... 

Sinon, en 2012, un autre gouvernement se fera un plaisir de les prendre, ces mesures. Mais la France aura fini d'être un Etat démocratique. Sans coup d'Etat, simplement par le bulletin de vote.

 

W.P