C'est le totalitarisme d'une idéologie qui ne veut pas seulement réclamer de prétendus "droits" inexistants, qui ne veut pas seulement réclamer ce qui jamais, en aucun temps ni aucun lieu n'a existé (en effet, il faut faire la distinction entre l'homosexualité, plus ou moins répandue partout et en tout temps, et l'homosexualisme, c'est-à-dire la requête de droits civils et sociaux simplement parce qu'on est homosexuel :
ce qui se passe seulement en nos jours devenus fous), mais qui veut imposer à la société son propre "style de vie" comme le meilleur, et qui sait, peut-être un jour, comme le seul. Nous exagérons ? C'est la réponse habituelle des apeurés soumis, qui nient la réalité devant leurs yeux afin d'éviter de l'affronter pour ce qu'elle est.
Si on avait dit - je ne dis pas à un homme du Moyen Age, ou à un homme du XVIe siècle, je ne dis pas à un homme du XIXe siècle - à nos grands-parents qu'un jour, nous aurions des défilés de la "gay pride" dans le monde entier, y compris à Rome, qu'on y aurait d'abord profané le Colisée, puis occupé le Circus Maximus, et que cela se passerait avec le consentement des politiciens, y compris ceux de "droite", y compris ceux qui se disent "catholiques", et dans le silence de la hiérarchie de l'Eglise, et peut-être avec le consentement de certains "prêtre de frontière"...pensez-vous qu'ils l'auraient cru ? Ou ils auraient dit : "Tu exagères,"..."cela n'arrivera jamais"..."Les homosexuels veulent juste faire leurs affaires, et rien d'autre, comme toujours". C'est certainement ce qu'auraient répondu nos grands-parents, et il était juste de penser ainsi à l'époque (càd encore dans les années soixante).
Mais aujourd'hui, comment peut-on continuer à fermer les yeux, sans culpabilité ni complicité ? Comment peut-on penser que le lobby homosexuel veut juste avoir plus de "droits" ? Mais quels "droits", au juste ? Ils voulaient le "mariage" ? Ils l'obtiennent presque partout. Ils voulaient adopter des enfants? Ils peuvent le faire presque partout. Vous croyez qu'ils s'arrêteront là ? Vous vous trompez. D'autres "Gay Pride" suivront, d'autres exigences, sans trêve. Et plus ils obtiendront, plus ils verront de politiques complices et disponibles, plus ils verront la hiérarchie de l'Eglise silencieuse et disposée, et nous, laïcs consternés mais inoffensif - au fil du temps, "habitués" à ce qui était impensable il y a 50 ans -, plus ils avanceront de revendications. Je le répète pour les sourds et les muets: plus ils avanceront des revendications.
Si le problème était seulement les homosexuels et leurs folles revendications, ce serait (et c'est déjà) une grande tragédie, le signe de la fin fangeuse de notre civilisation. Mais il y a pire, bien pire. Il y a des politiciens complices et sponsorisés, et pas seulement à gauche, mais d'abord à droite (ministres de combat, maires «catholique», laïques de toutes sortes). Il y a les mauvais maîtres de la tolérance à tout prix, répandus dans les écoles, les universités, la télévision, les journaux, les familles, partout. Il y a le silence de ceux qui sont plus préoccupés de donner des mosquées aux musulmans, de défendre les criminels et les anti-mondialistes, de dénoncer la dévaluation de la BOT (Banque centrale d'Italie, ndt) que de crier à tue-tête, jusqu'à la mort si nécessaire, "NON LICET" (ce n'est pas permis). Il y a le silence de ceux qui ne perdent jamais une occasion de s'indigner du Bunga Bunga de "certain", mais se taisent devant l'homosexualisation de toute la société, devant les enfants confiés à des couples de même sexe.
Massimo Viglione
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