PARIS
Fête « nationale »
plus de 300 arrestations et 50 voitures incendiées,
affrontements de racailles contre les CRS...
mais il ne faut pas en parler
« Une nuit plutôt calme » ont déclaré, sans rire ni honte, les autorités sarkozystes pour qualifier la nuit du 13 au 14 juillet.
Un « calme » tout relatif car le bilan de la nuit est pourtant une nouvelle fois très lourd.
En effet, la préfecture de police de Paris a livré hier un premier bilan des incidents survenus en région parisienne:
328 interpellations et 220 mises en garde à vue.
Un chiffre qui montre bien l'ampleur des « violences urbaines » qui ont encore une fois émaillé cette nuit sensée être « festive ».
À Paris, des affrontements avec des pétards et des feux d'artifice type mortier ont été signalés dans les XIème, XIIème, XIXème et XXème arrondissements notamment.
Dans le XIXème, à proximité de la cité sensible Curial, des groupes de jeunes se sont affrontés violemment durant près de trois heures aux CRS qu'ils ont caillassés.
(un policier blessé).
Dans le Val-de-Marne, plus de 50 voitures ont été incendiées et des tirs de feu d'artifice ont été faits en direction de divers commissariats.
Dans les Yvelines, c'est l'interpellation d'un des auteurs présumés d'incendies de voitures qui a tourné à l'émeute. À Limay, des policiers ont été visés par une bouteille d'acide tandis qu'en Seine-et-Marne, un véhicule de police était la cible de jets de divers projectiles.