Deux attentats viennent d'avoir lieu en Norvège qui semblent particulièrement ignobles.
Au lieu de prendre le taureau par les cornes et de se déclarer en état de siège et de guerre civile, le monde entier se contente de compter les morts, ( 99 au moins cette fois ci,) et de qualifier ces attentats « d'odieux » .
Comme toujours une flambée de conclusions aussi provisoires que hâtives a été formulée par les observateurs de service...
Et les spéculations en tout genre vont bon train.
Dans un élan général les médias ne manquent pas quelques lourdes insinuations sur le fait que « le présumé terroriste » Anders Behring Breivik n'est ni petit, ni basané, ni barbu...( pour une fois...tiens donc !)
Il semblerait que seulement quelques heures après l'attentat, la thèse fondamentaliste chrétienne commence déjà à s'effriter.
Wait and see !
Face au silence complice des uns et à la peur des autres d'émettre une quelconque opinion, nous risquons, cinquante après, de retomber dans le scénarii de la bataille d'Alger où des populations terrorisées risquent une fois de plus, de payer les pots cassés pour des résultats probants.
N'est il pas temps une fois pour toute de rétablir la peine de mort pour toute personne prise les armes à la main, seule et véritable manière d'éradiquer et de combattre ce fléau barbare et sauvage et de décourager tous ces apprentis kamikazes qu'il faut cesser de faire glorifier.
Les états trop complaisants doivent réaliser l'ampleur des dégâts et des situations catastrophiques de toutes les démocraties.
Prendre des mesures draconiennes à l'encontre de ces assassins et de tous les branquignoles aux salaires exorbitants, qui tortillent du cul devant les talibans et les printemps arabes sans se soucier des hivers plutôt rudes qui attendent les peuples européens.
Seules des méthodes répressives pourront rétablir l'ordre républicain. Sinon préparons nous à faire nos valises...mais pour aller où ?
En me baladant dans Alger où l'atmosphère, malgré quelques attentats, est nettement plus respirable que dans le XVIIIème arrondissement ou dans les banlieues, j'ai pu constater que finalement ces populations plutôt sympathiques, n'ayant rien de commun avec les turbulents barbus que « les français de souche » supportent de moins en moins, manifestent ouvertement et de plus en plus le désir de nous (les pieds noirs) voir revenir.
Peut être que certains d'entre nous, devant l'état de déconfiture et de décomposition pourtant prévisible de cette France que nous avons appris à connaître, ne verront pas d'un mauvais œil de se retrouver dans un pays où existe encore, grâce à une discipline imposée dont les français devraient s'inspirer, un minimum de respect et où les gens sont encore heureux de se retrouver et même de vivre.
Alors ! Quand l'exode dans l'autre sens ?
Il se trouve que l'auteur des actes terroristes commis à Oslo est blond, grand et a les yeux bleus. Nul ne peut l'ignorer :
Cela figure dans tous les articles publiés sur le sujet, et dans tous les reportages et commentaires télévisuels qui y ont été consacrés.
Ils se trouve aussi que le terroriste a été chrétien et qu'il est franc maçon.
Comme l'a noté ici Michel Garroté, si nul n'ignore qu'il a été chrétien et si tout le monde pense qu'il l'est toujours, nul ne connaît son appartenance à la franc maçonnerie, car nul journaliste n'a cru bon de rapporter ce point.
Nul journaliste n'a cru bon non plus de rappeler que le terroriste a appartenu dans le passé à des mouvements de gauche, et nul journaliste n'a cru bon de dire qu'il n'appartenait à aucun mouvement politique répertorié : l'étiquette infâmante lui a été immédiatement collée sur le front, « extrême droite ».
Il se peut que ce terroriste blond, grand et aux yeux bleus soit d'extrême droite, mais je trouve très suspecte la précipitation unanime ainsi manifestée à le qualifier de membre de l'extrême droite.
Je trouve très suspecte aussi la précipitation unanime à le décrire d'emblée comme il l'a été.
Il semblerait que, pour la gent journalistique, pouvoir espérer trouver un terroriste d'« extrême droit », chrétien (même s'il ne l'est plus), grand, blond et aux yeux bleus ressemble à une aubaine extraordinaire qui leur permet d'un seul coup d'incriminer ce qu'ils diabolisent et exècrent, et d'exonérer du même coup ce qu'ils aiment passionnément au nom des imbécillités politiquement correctes qui leur tiennent lieu d'intelligence.
Au nom de la lutte contre la xénophobie, ces gens pratiquent une xénophilie effrénée qui les rend xénophobes vis-à-vis de tout ce qui ressemble à un Européen, dont le grand blond aux yeux bleus serait la quintessence.
Au nom de la lutte contre le racisme, ces gens pratiquent une forme de racisme inversé : ils n'aiment fondamentalement pas les Européens, particulièrement s'ils sont blonds, grands et ont les yeux bleus.
Au nom de la tolérance et du refus de la discrimination, ils pratiquent une tolérance très sélective qui s'arrête à la porte de toutes les idées qui ne leur semblent pas assez à gauche et à celle du christianisme et, de plus en plus souvent, du judaïsme. Et cette tolérance très sélective les conduit à une intolérance aux accents totalitaires face à tout ce qu'ils laissent à la porte.
Au nom de l'information (car ces gens prétendent informer), ils désinforment de manière douce et subtile.
Ils trouvent un terroriste qui est blond, grand et a les yeux bleus. Ils insistent sur ces caractéristiques, tout comme sur son rapport supposé au christianisme et à l'« extrême droite ». Et ils insistent, pour mieux jeter au visage de ceux qui auraient pu penser que le terroriste était, peut-être un petit brun aux yeux marrons, musulman, lié à l'extrême gauche, que ceux qui auraient eu un seul instant de telles idées sont imprégnés de préjugés ignobles et détestables.
Ils n'auraient jamais décrit un terroriste qui serait un petit brun aux yeux marrons, musulman, lié à l'extrême gauche, en utilisant ces termes, non : strictement jamais. Ils n'auraient donné aucune description. Il n'est pas même certain qu'ils auraient employé le mot « terrorisme ».
Ils se garderont bien de décrire la situation présente en Norvège, que ce soit l'existence en ce pays de zones de non droit peuplées de manière quasi exclusive de musulmans, ou que ce soit la montée d'un antisémitisme virulent : ce type de sujet n'intéresse pas ces gens.
Si des Norvégiens, lassés de subir une insécurité croissante, votaient pour un mouvement conservateur, ils parleraient, bien sûr, d'une « montée inquiétante de l'extrême droite », sans procéder à la moindre analyse de cause à effet, voire, en inversant les causes et les effets, et en disant qu'une « psychose islamophobe » naîtrait qui inquiète la communauté musulmane.
Pour l'heure, un travail de journaliste honnête et scrupuleux impliquerait de dire qu'une action terroriste abominable a eu lieu à Oslo, qu'un homme de nationalité norvégienne a été arrêté et est le principal auteur des deux attentats, qu'on ignore ses motifs et son équilibre mental, et que l'enquête se poursuit.
Un travail de journaliste honnête et scrupuleux impliquerait d'ajouter que des menaces d'attentats islamistes ont marqué le passé récent de la Norvège, et que la société norvégienne a connu, ces dernières années, des mutations inquiétantes et sources de tensions, telles celles créées par le « mollah Krekar », fondateur du mouvement Ansar al-Islam, « réfugié » à Oslo d'où il lançait régulièrement des appels au djihad qui lui ont valu une mise en examen pour menaces de mort le 12 juillet dernier.
Un travail de journaliste honnête et scrupuleux impliquerait de rappeler en arrière fond que plus de quatre vingt dix pour cent des actes terroristes commis depuis plusieurs décennies l'ont été par des islamistes ou par des mouvements d'extrême gauche.
Un travail de journaliste honnête et scrupuleux impliquerait aussi de se poser quelques questions : est-il vraiment possible q'un homme seul ait pu tout à la fois organiser un attentat à la voiture piégée au centre d'une grande ville et, presque simultanément, organiser une tuerie faisant quatre vingt dix victimes ? N'y a-t-il eu aucune complicité, aucun soutien logistique ? Vraiment ? Ne serait-il pas utile d'attendre les résultats ultérieurs d'une enquête avant de se prononcer ?
Le travail de journaliste honnête et scrupuleux se fait de moins en moins dans les grands médias. Aux Etats-Unis, ce travail renaît grâce aux blogs et à la presse en ligne, qui rétablit la liberté de la presse.
En France et dans le monde francophone, ce travail renaît aussi, grâce aux mêmes moyens, mais cette renaissance est encore trop embryonnaire pour peser. Il serait impératif que cela change.
Drzz peut être l'un des outils de ce changement.
Il ne le sera que si drzz peut se développer.
Il est des jours où l'urgence de ce développement se fait plus flagrante encore.
© Guy Millière pour Drzz.fr Par Guy Millière - Publié dans : Guerre contre la Terreur
Commentaires
Avant de proférer des âneries, on ferait mieux d'attendre les résultats de l'enquête et arrêter de fantasmer sur des bribes de pseudo-informations!
Mais c'est peut-être trop vous demander, à vous les journaleux avides de "scoop" et autres "buzz".
Il est parfaitement possible que cet attentat ne soit que les prémices de futurs autres.
En effet, les Chrétiens sont de plus en plus ulcérés par l’envahissement physique et culturel des musulmans ainsi que de l’attitude complice de leurs gouvernements et voyant que seuls ceux qui font des attentats sont pris en considération passent à l’acte eux aussi.
Nous avons la mémoire courte : la guerre de Bosnie n’était rien d’autre que le « ras-le-bol » des Chrétiens contre l’envahissement musulman, d’où l’épuration ethnique. Nous en sommes encore loin avec Oslo, mais nous nous en rapprochons petit à petit. Ceux qui vomissent contre les « extrémistes Chrétiens » feraient bien de réflechir.
Est-ce que, chez les journalistes de la presse écrite ou parlée, quelqu’un se pose seulement la question de savoir si ce n’est pas là une réponse isolée à l’impossibilité absolue d’aborder toute discussion sur le changement de société que les gouvernements européens imposent à leurs populations indigènes sans se soucier de leur avis ?
Mon propos n’est pas de dire que c’est là une réponse « acceptable » mais de savoir si ce n’est pas une réponse « explicable » !