Déficit Bush 2002 = $159 Milliards Déficit Bush 2003
$374 Milliards Déficit Bush 2004 = $412 Milliards Déficit Bush 2005
$319 Milliards Déficit Bush 2006 = $248 Milliards Déficit Bush 2007
$161 Milliards Déficit Bush 2008
$240 Milliards (sur un budget total de 2800 milliards)
Déficit Obama 2009 = $1,400 Milliards (sur un budget total de 3730 milliards)
Déficit Obama 2010 = $1,300 Milliards
Déficit Obama 2011 = $1,500 Milliards
L'analyse détaillée du déficit des années Obama se décompose ainsi :
¾ de dépenses supplémentaires,
1/4 de baisse d'impôts et taxes à cause de la crise.
Il est donc inexact de soutenir que la "dette Obama" est le fait de son prédécesseur,
ou de la crise, ou de la migration hivernale de l'alouette hausse-col.
Prétendre que la dette n'est pas de la responsabilité du Président revient à confesser... que le Président est irresponsable.
Conséquence de la culture économique d'influence socialiste (les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils en créent), Obama vient de faire perdre aux Etats Unis
sa note financière de AAA à AA+, une première dans l'histoire.
C'est l'agence Standard & Poor qui a pris cette décision, car elle considère que l'administration Obama n'est pas à la hauteur, qu'elle n'a pas fait preuve de rigueur dans son plan de réduction des dépenses de l'état, et qu'elle ne montre pas, dans ses actions, sa volonté de résorber ses dette.
S&P prévoit donc que celle-ci va s'aggraver.
Et qu'on ne vienne pas me souffler dans les naseaux qu'Obama n'y est pour rien et que tout est de la faute de Bush ou du Parlement Républicain.
Car d'une part, le Parlement n'est passé républicain qu'en octobre dernier et les casseroles au cul d'Obama remontent à 2009 (voir tableau) et d'autre part, le Sénat est toujours démocrate, et Obama toujours président. On peut trouver des excuses à un enfant qui fait pipi au lit tardivement, mais pas à un Président des Etats Unis en poste depuis trois ans. Ou alors il faut lui faire porter des couches.
D'ailleurs si Bush était vraiment responsable de la grosse ardoise laissée à Obama,
comme le soutiennent, entre autres, les médias français, c'est qu'ils reconnaissent
que le président américain porte la responsabilité de la dette.
C'est donc assez malhonnête de soutenir le contraire, pour Obama.
© Jean-Patrick Grumberg pour http://www.drzz.fr/