En avril 2010, la Fnac décide de primer la photo d'un homme en train de se torcher avec le drapeau français, qui symbolise donc du P.Q.
Le garde des sceaux ne put réagir, faute de texte, aussi prit-il, pour l'avenir, un décret en juillet 2010 qui punit d'une amende l'outrage au drapeau français.
En septembre 2010, la Ligue des Droits de l'Homme déposait un recours devant le conseil d'état contre ce décret n°2010-835 du 21 juillet 2010, considérant qu'il est « en violation de la Constitution et du principe de liberté d'expression ».
Dans son arrêt du 19 juillet, le Conseil d'Etat annule le décret et indique que le pouvoir règlementaire doit "concilier la garantie de cette liberté (il s'agit de la liberté d'expression qui résulte des articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789) avec les exigences de l'ordre public", lorsqu'il décide "d'édicter des limites à la liberté d'expression".
Autrement dit, pour limiter le droit à la liberté d'expression d'autrui, il faut, dans la France de la police de la pensée, menacer l'ordre public. Le voyou excité prêt à mettre le feu aux cités en bande organisée voit donc sa liberté d'expression mieux protégée que le paisible citoyen outré qu'on ait pris son drapeau pour essuyer un cul merdeux.
Le maintien de l'ordre public doit, et c'est bien heureux, être la jauge qui permet de raccourcir le droit à la liberté d'expression.
Son application dans un contexte de révolte grondante de la part de nombreux jeunes musulmans issus de l'immigration, en rejet de la France et des français, et de la négation de cette révolte et de ce nouveau racisme anti-blancs par l'élite dirigeante et bien pensante, pose le problème de la protection des valeurs de ceux qui ne sont pas décidés à attaquer les commissariats pour faire entendre leur colère.
Si la paisible marmite monte trop en température, il sera trop tard lorsque le pompier moralisateur, enfermé dans son carcan idéologique, pointera du doigt les saints d'esprit qu'il appelle "populistes". Personne, alors, n'oubliera que la LDJ est restée bien silencieuse (sauf erreur) pour défendre l'internaute poursuivi pour avoir brûlé des pages du coran.
Lot de consolation,
Calimero c'est son nom, a été relaxé par la justice.
© Jean-Patrick Grumberg pour http://www.drzz.fr/
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022509096&fastPos=2&fastReqId=666945565&categorieLien=id&oldAction=rechTexte http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4572 http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4093 http://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2011/07/343430.pdf http://www.rmc.fr/editorial/160836/relaxe-pour-linternaute-qui-avait-brule-le-coran/