VEF Blog

Titre du blog : Le blog d'un français non pratiquant
Auteur : abstentiovotepiednoir
Date de création : 21-03-2011
 
posté le 13-03-2012 à 12:40:25

Accusée "France"! Levez-vous !

Depuis près de 50 ans, je suis hanté,

même la nuit, par la honte de l’abandon des harkis

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Dans neuf jours, maintenant, le triste cinquantenaire du 19 mars 1962, date de l’entrée en vigueur des soi-disant « accords d’Evian ».

 

La France, plus particulièrement le gouvernement de l’époque, s’est conduite d’une manière ignominieuse, laissant martyriser, assassiner des dizaines de milliers de Soldats Français et leurs familles, nos Harkis; laissant martyriser, assassiner des dizaine de milliers de nos Compatriotes et leurs familles.

 

J’avais vingt-deux ans, mais pour moi c’est hier ! Les années qui ont passé n’ont rien fait, je garde au front la marque de l’infamie, et je sais qu’elle sera encore là quand j’aurai atteint la fin de la piste sur laquelle je chemine depuis bientôt soixante-douze ans !

 

Officier français :

- j’ai « accepté » que des Soldats Français soient désarmés, par d’autres Soldats français, pour que les premiers ne puissent plus se défendre… c’est vrai, ils auraient probablement taillé en pièces cette fameuse ALN (Armée de Libération Nationale) dont les chefs les plus courageux faisaient la guerre depuis TUNIS, et les moins courageux faisaient la guerre depuis LE CAIRE ou MOSCOU…

 

- j’ai « accepté » des ordres qui m’interdisaient d’intervenir dans les « règlements de compte », après qu’un ordre écrit nous ait menacé de comparution devant les tribunaux d’exception de la République de l’époque… Alors que les porteurs de valise et autres salopards paradaient, péroraient …

 

Aujourd’hui, encore, il n’est pas rare que je me réveille en sueur, dans mon sommeil, j’ai entendu des Harkis qui m’appelaient au secours …

 

Dans les quelques temps qui ont suivi ce moment « particulièrement glorieux » de l’Histoire de la France, un très grand Soldat de France a écrit :

  

»Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé, l’abandon de l’ALGERIE, ce morceau de FRANCE trahie et livré a l’ennemi, qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’ALGERIE, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et qui ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien ne n’ait été fait pour les protéger, cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes.

La FRANCE est en état de péché mortel.

Elle connaîtra, un jour, le châtiment. »

 

Il se nommait Alphonse JUIN, il était Maréchal de FRANCE.

Très sincèrement, je crois que le jour du châtiment annoncé par le Maréchal JUIN, approche à grands pas.

 

Dans l’Apocalypse de Jean [6, 8], il est question de quatre cavaliers, dont le dernier est de couleur verdâtre « Je regardai, et voici que parut un cheval d’une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. »

 

Quand j’entends les uns, qui se targuent d’être les héritiers de celui qui a autorisé massacres, tortures, viols… Qui prêchent la repentance, la collaboration (au sens négatif du terme, celle de la collaboration avec l’ennemi), qui tolèrent, facilitent, rendent possible la prise de pouvoir souterraine par les islamistes …

 

Quand j’entends les autres, qui se targuent d’être les dignes héritiers de ceux qui ont porté des valises, ont déserté, ont collaboré les armes à la main… qui encouragent, soutiennent, financent, ouvrent les portes à ceux qui veulent faire de notre pays, la France, une république islamique…

 

Pour l’Honneur, au nom de la Fidélité, pour mes petits-enfants, parce que je hais les islamistes et tous leurs séides, et parce que je ne veux plus voir cela, je ne voterai ni pour les uns, ni pour les autres, ceux qui détruisent ou laissent détruire la France.

 

Dans ma tête résonnent les paroles du Maréchal Juin et, porté par le vent du désert qui a bercé ma petite enfance, j’entends le bruit des sabots du quatrième cavalier qui s’approche.

Jean-François Cerisier