posté le 16-04-2012 à 04:25:24
Avec cet hommage, François Hollande a montré qu'il sait être le président du non-changement en politique étrangère
La gauche ne se
trompe jamais :
elle choisit toujours de soutenir nos ennemis .
Nous allons bientôt goûter les fruits empoisonnés de l’alliance gauche-islamisme .
Les dérapages de François...
Un homme politique arabe qui a du sang sur les mains…
Pardon mais c’est un pléonasme
Le
candidat socialiste à l'élection présidentielle a salué jeudi la
mémoire de l'ex-président dictateur arabe algérien Ahmed Ben Bella,
décédé mercredi.
Ahmed
Ben Bella restera selon lui "l'un des symboles" de l'indépendance de
l'Algérie, "étape historique décisive".
Dans un communiqué, François
Hollande a également tenu à "saluer la mémoire de Ben Bella qui fut en
1962 le premier président de la République algérienne et dont nous
venons d'apprendre la disparition".
Qui était vraiment Ahmed Ben Bella ?
C’est
aller un peu vite en besogne que de dire qu'Ahmed Ben Bella ne fut que
le "président de la République algérienne" et l'homme d'une "étape
historique".
Car Ben Bella fut bien plus que cela. Il fut avant tout un
des neuf « chefs historiques » du CRUA, futur FLN, parti
indépendantiste arabe algérien.
A ce titre il avait du sang sur les
mains, et beaucoup de sang français.
A
la tête du FLN, il devient le premier chef d'Etat de la première
"République arabe algérienne" le 15 septembre 1963, une République très
autoritaire et qui n'était pas plus démocratique qu'aujourd'hui.
Ben
Bella cumule également le poste de premier ministre.
Dans sa jeunesse,
il s'engagea au PPA-MTLD de Messali Hadj, avant d'être arrêté en 1950.
Ben Bella avait pour objectif de construire un socialisme – c'est sans
doute ce qui plaît à Hollande – propre à son pays, mais avec des liens
avec la France, tout comme avec Cuba.
Devenu
chef de l'Etat, Ben Bella est à la tête de la République arabe
algérienne, et dans un élan raciste ignoble, il écrase les mouvements
d'insurrections kabyles et les oppositions politiques.
En 1963, son
dauphin désigné est le colonel Boumediene, et soutenu par l'Égypte et
Cuba, il s'engage dans la guerre des sables contre le Maroc. Il se
rapproche alors des puissances communistes, Chine et U.R.S.S..
Par
ailleurs, Ben Bella fut un partisan du panarabisme. Il entreprend une
politique d'arabisation de l'enseignement, et fait appel à des
instituteurs égyptiens, et devient un admirateur du dictateur fascisant
Nasser, le héros de la "nation arabe" dans les années 50 et 60.
Ben Bella et Hollande
Le
19 juin 1965, Ben Bella est destitué par un coup d'État militaire mené
par son vice-Premier ministre, le colonel Houari Boumedienne.
Tous les
crimes et le sang versé par Ben Bella n'ont pas empêché François
Hollande de ne voir en lui qu'un grand homme, et de le rencontrer en
décembre 2010.
Pour Hollande, Ben Bella "restera, pour les Français et
pour les Algériens, l'un des symboles d'une étape historique décisive
de nos deux pays".
Avec cet hommage, François Hollande a montré qu'il sait être le président du non-changement en politique étrangère,
poursuivant la même ligne immorale d’alliance avec les pires
dictateurs.
Hollande sera donc, s’il est élu, le servile successeur
d’une politique sans doctrine et sans intelligence, qui soutient des
Assad ou des Ben Bella jusqu'à ce qu'on ne puisse plus cacher qui ils
sont vraiment.
Ben Bella semble avoir mieux réussi qu'Assad en se
faisant destituer.
Il ne fut pourtant pas bien meilleur.