historique disparu : François Miterrand !
"LA TRAGÉDIE DES HARKIS: CRIME CONTRE L'HUMANITÉ"
JEAN JACQUES JORDI ET JEAN MONNERET
1. LOUANCHI le 09-02-2013 à 08:34:54
lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.
Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)
Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net
« A moins de cent jours du premier tour de l'élection présidentielle, les candidats se contentent d'esquisser diverses variations possibles autour du confortable quotidien des Français, se contentant de rafistoler ou simplement de passer une nouvelle couche de peinture sur des aspects bien connus et peu risqués de la vie publique. Cette situation a quelque chose de surréaliste.
Ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande, son rival socialiste et candidat présumé insipide, ne parlent de douloureux changements en perspective. La nécessité de ces changements ne fait pourtant aucun doute.
En 2012, la France est un pays où le taux de chômage atteint 9,8%, la récession est imminente et la note AAA+ n'est plus qu'un souvenir. Toutes les réussites et le caractère unique de la France ne suffisent plus à cacher un sentiment de déclin et de perte d'identité ».
John Vinocur : « Alors que le pays semble confronté à un choix existentiel, les candidats à l'élection présidentielle répliquent par des demi-mesures et des calculs ‘petits bras', hésitant encore quand ils devraient s'engager pleinement. Leurs programmes se contentent d'égrener des généralités et de grandes idées isolées plutôt que de proposer une refonte cohérente à l'échelle nationale. En rejetant toute idée de changement structurel, les deux finalistes probables renforcent l'idée qu'en France toute réforme du système est perçue comme une menace parce que presque tout le monde a intérêt à préserver le statu quo du rôle de l'Etat. La question de la réforme du marché du travail est ainsi la grande absente de cette campagne.
A contrecourant d'une décennie où les pays d'Europe du Nord et l'Allemagne s'efforçaient de créer des cadres plus flexibles pour les employeurs et les salariés, le gouvernement socialiste a instauré la semaine des 35 heures en 2000. Aucun pays n'a suivi l'exemple français mais cette loi, qui décourage en réalité le recrutement, est considérée comme un grand progrès ».
John Vinocur : « Et Nicolas Sarkozy n'a jamais tenté de toucher à ce symbole. Enfin, pour ce qui est de la place de la France dans le monde et du rôle de l'Europe comme caisse de résonance de Paris - un argument récurrent en période de campagne -, la crise de la dette rend pour le moins improbable toute perspective d'un monde multipolaire avec l'Europe parmi ses principaux piliers. Les dirigeants français n'en démordent pourtant pas et ne s'intéressent à aucune alternative raisonnable, comme une aire commerciale transatlantique capable de faire contrepoids à la Chine.
En évitant tout engagement clair, François Hollande croit pouvoir parer les risques spécifiques menaçant de réduire son avance dans les sondages. Pendant ce temps, le président sortant s'efforce d'apparaître aux yeux des Français comme un protecteur combatif et charismatique, plutôt que comme un dirigeant prescrivant des réformes nécessaires. La France, pays d'ordinaire si créatif et si audacieux, ne propose aujourd'hui rien de neuf ou de prometteur et s'apprête à choisir son nouveau président à reculons », conclut John Vinocur.
Reproduis ici l'interview que
Gilles-William Goldnadel a accordé au Figaro.
En réponse à Indignez vous!, Gilles-William Goldnadel a écrit Le vieil homme m'indigne !, où il accuse Stéphane Hessel d'imposture.
Le Figaro.- Pourquoi accusez-vous Stéphane Hessel d'imposture ?
Gilles-William Goldnadel.
- Pour de multiples raisons. Il se présente et se laisse présenter comme le rédacteur de la Déclaration des Droits de l'Homme, alors que, poussé dans ses derniers retranchements, il a fini par concéder un jour - mais un peu tard - qu'il ne l'avait jamais été.
Autre imposture de taille: ses choix dans le registre de sa prétendue indignation. Je vous mets au défi de trouver dans ce livre la moindre indignation en politique étrangère à l'exclusion notable de la Palestine.
Il ne s'indigne pas de la Syrie, du Rwanda, du Tibet, ni du sort des chrétiens d'Orient, les nouveaux esclaves des émirats. Le génocide au Darfour ne lui arrache pas un soupir: la seule chose qui l'intéresse, c'est de fustiger Israël. J'ai tout de même le droit de trouver cela sélectif et disproportionné!
Comment expliquez-vous son succès ?
Par l'incroyable complaisance d'une très grande partie du corps médiatique, pour cause de bienveillance idéologique pour son post-gauchisme.
Le petit livre qui était sur tous les promontoires des grandes librairies, et dont beaucoup d'intellectuels ont fini par reconnaître l'indigence totale, constitue pour pas cher un signe de reconnaissance entre «rebelles résistants».
Posture flatteuse s'il en est et, surtout, sans risque! La plus grande imposture de toute cette histoire, c'est sans doute l'écart phénoménal entre l'inconsistance d'un livre qui ne contient aucune idée et son succès planétaire.
Je ne crois pas être hyperbolique en disant que c'est une première depuis l'invention de l'imprimerie.
Pourquoi François Hollande s'affiche-t-il avec Stéphane Hessel ?
Ce serait faire injure au candidat du PS de penser qu'il est mû par autre chose que l'opportunisme. Celui qui donne du «mon cher Stéphane» à un pseudo intellectuel de gauche, résistant, juif anti-israélien (autrement dit, le portrait-robot du candidat à la béatification laïque), a un objectif précis:
il sait qu'il va enchanter une partie de son électorat naturel, formaté précisément par les médias qui ont fait le succès de ce livre.
Au fond, ce succès est l'une des versions les plus caricaturales de la gauchisation des idées qui s'exprime aujourd'hui, de l'anti-sarkozysme primaire à l'anti-occidentalisme pathologique.
«Le vieil homme m'indigne !* »,
à paraître le 26 janvier (Éd. Jean-Claude Gawsewitch, 54 pages, 4,90 euros).
http://www.lefigaro.fr/pourquoi-hollande-s-affiche-avec-hessel.php
Ahmed Ben Bella, après avoir été hospitalisé en Algérie, a été transféré début janvier par avion spécial dans un hôpital parisien.
L'ancien président de l'Algérie indépendante, terroriste dès 1949, responsable de crimes contre l'humanité, selon le député UMP Thierry Mariani, accueilli en France pour se faire dorloter ... cela laisse rêveur.
Les massacres d'Oran du 5 juillet 1962, « les musulmans, notables, anciens combattants et en général ceux qui avaient participé d'une façon ou d'une autre à l'administration du pays furent rackettés, arrêtés, torturés, forcés de céder leurs biens, le plus souvent tués et leurs filles violées », décrit Mariani, c'est le FLN, et donc Ben Bella.
Les crimes atroces des fellaghas, les assassinats barbares, les tueries de Ben Bella, les attentats du Milk Bar ou de la Corniche, sont donc le tableau de chasse qui explique le silence des médias ?
Les milliers de Harkis assassinés au couteau sur la place publique, Ben Bella.
« Il y a eu, dans l'année suivant le cessez-le-feu, plus d'enlèvements et d'assassinats de musulmans pro-français, de juifs ou civils européens que durant toutes les années de guerre précédentes.
Les spécialistes estiment à cent mille les victimes de ces massacres commis sur des populations désarmées,toutes assassinées dans des circonstances atroces » ajoute t-il. Mariani souligne « le caractère réfléchi et prémédité d'une telle politique d'élimination fondée sur des critères religieux, ethniques et politiques », orchestrée jusqu'à « la disparition complète de la population européenne, de la population juive et des populations berbères ou arabes chrétiennes ».
Et rappelle qu'en quelques semaines, « ce sont plus d'un million de non-musulmans qui fuirent le pays, victimes de la stratégie d'épuration ethnique pratiquée par le FLN » Nous souhaitons à Ben Bella un bon traitement médical, un bon rétablissement et un bon retour chez lui, car l'intérêt supérieur de la nation prime, et la France a encore besoin de lui. François Hollande s'est en effet rendu en Algérie fin 2010, et il a rencontré l'homme aux mains pleines de sang (photo).
François Hollande, qui a passé huit mois à l'ambassade de France à Alger à sa sortie de l'Ena, avait expliqué lors de ce déplacement souhaiter restaurer et entretenir les relations de la France avec le FLN. S'il est élu à la présidence de la République, ce sera une de ses tâches importantes.
html ci dessous : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Les français ont une formidable capacité de tolérance....
Vidéo d'une équipe de canal + qui tente de faire un reportage dans une école coranique et qui se fait tabasser Ce reportage a été interdit d'antenne pour ne pas "blesser" les musulmans....
Michel Garroté
La revue de presse LSB signale que, l'universitaire Guy Pervillé, contacté en novembre 2010 par le directeur chargé des Archives de France, afin de rédiger un article, le plus objectif possible, sur la fin de la guerre d'Algérie dans la publication annuelle du Ministère de la culture et de la communication, publication intitulée ‘Commémorations nationales 2012', l'universitaire Guy Pervillé accuse le ministère de l'avoir censuré en amputant son texte des quatre cinquièmes sans avoir été consulté.
C'est, pour l'universitaire, le premier acte de censure subi en plus de quarante ans de carrière.
On peut lire ici le texte publié et ci-dessous des extraits des passages censurés : « Cependant le FLN profita des accords d'Evian pour reconstituer ses forces armées et pour étendre leur autorité sur une grande partie du pays et de sa population. L'armée française s'y opposa jusqu'au 8 mai, puis dut y renoncer.
A partir du 17 avril 1962, le FLN déclencha une vague d'enlèvements contre la population française, supposée complice de l'OAS. Le 14 mai la Zone autonome d'Alger, dirigée par Si Azzedine, rompit ouvertement le cessez-le-feu en déclenchant une série d'attentats.
D'autre part, des enlèvements et des massacres avaient été commis après le 18 mars contre d'anciens harkis, en violation flagrante des clauses d'amnistie des accords d'Evian ; des tracts de l'ALN saisis par l'armée française faisaient craindre qu'une épuration systématique soit déclenchée après le référendum ».
Guy Pervillé : « Le respect de ces accords par le FLN semblait de moins en moins assuré. Le 3 juillet, la France reconnut l'indépendance de l'Algérie sous l'autorité de l'Exécutif provisoire, qui devait organiser au plus vite l'élection dune assemblée constituante souveraine.
En même temps une lutte pour le pouvoir, jusqu'au bord de la guerre civile, se déclencha entre deux coalitions issues du FLN. Les accords d'Evian, voulus par le gouvernement français comme la ‘solution du bon sens', se révélèrent donc une utopie, qui échoua à ramener une vraie paix en Algérie.
Le ‘rapatriement' des Français d'Algérie, et celui de ‘Français musulmans' (que le général de Gaulle ne considérait pas comme de vrais Français) s'imposèrent comme des nécessités », eut-on lire dans les passages censurés de l'article de l'universitaire Guy Pervillé.
C'est sous la présidence de Ben Bella que furent massacrés 150 000 harkis
ainsi que toute l'opposition au FLN
AVEC LA BENEDICTION ET LA COMPLICITE DE LA FRANCE
Avec Flamby, c'est gagné !
A vos babouches ! prêts ! PARTEZ....
1. pieds noirs 9A le 18-01-2012 à 20:12:08 (site)
Bravo pour votre courage ..50 ans que nous souffrons et que eux comme hollande se met a genoux pour se repentir ...
Blog de résistance ...
http://pieds-noirs-du-triolet.eklablog.com/
OMAR KONE
http://youtu.be/JFQTz83M5LU
Je lève mon chapeau à cet homme.
Dommage qu'il n'y ait pas davantage de Musulmans qui soient aussi ouverts d'esprit et tolérants. Aucune personnes de bonne foi n'aurait de problèmes avec l'Islam et les Musulmans
si c'était le cas.
Lors d'une mémorable conférence de presse tenue en novembre 1967,
de Gaulle déterminait que les juifs étaient « un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ».
Raymond Aron, intellectuel du même bord que le Général, fut sidéré et se demanda « pourquoi le général de Gaulle avait solennellement réhabilité l'antisémitisme ».
On a beaucoup glosé depuis sur la singularité de cette frasque gaullienne,
mais il ne fait pas de doute qu'il l'avait préméditée,parce qu'il n'était pas
homme à faire écart de langage sans en avoir évalué les implications.
Il s'agissait en l'occurrence d'argumenter en faveur d'une nouvelle politique arabe de la France au lendemain de la guerre des Six Jours, après que le monde arabe eût échoué dans sa tentative de liquider l'État d'Israël.
Il se servait d'un procédé digne de Vichy pour travestir en exploit patriotique ce qui n'était en réalité qu'unerealpolitik d'un genre douteux.
Une lecture attentive de l'incipit de ses Mémoires suggère que l'idée que de Gaulle se faisait de la France pourrait avoir été calquée de manière subliminale et peut-être inconsciente sur celle qu'il se faisait du peuple juif. Dans son introduction, il dit que Dieu a créé la France pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires.
Que la France n'est elle-même qu'au premier rang.
Que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser sa dispersion.
Que la France doit viser haut.Par ailleurs, « peuple d'élite » (peuple élu ?) est une prérogative que de Gaulle trouvait peut-être plus particulièrement appropriée pour la France, réputée « fille ainée de l'Église ».
C'est ainsi que quand de Gaulle déclare que les juifs lui apparaissent comme un « peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur »,
le fond de sa pensée semble être que ces propriétés ne sont acceptables que si elles sont associées à la France, seule habilitée par la Providence à en faire un usage adéquat.
Aujourd'hui ces propos pourraient tomber sous le coup de la loi.
Celle de 1972 contre le racisme précise en effet que « ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes àraison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de 2 000 à 300 000 F ou de l'une de ces deux peines seulement. »
Le procédé dont s'est servi de Gaulle a marqué le début d'une hostilité durable contre Israël en France et ailleurs en Europe.
Beaucoup de commentateurs politiques ont interprété à cette époque ces propos comme signalant la fin d'une obligation de réserve vis-à-vis des juifs eu égard à la Shoah, et en ont conclu que l'on pouvait renouer sans états d'âme avec l'antisémitisme comme slogan fédérateur.
L'antisionisme que l'on trouve de nos jours en occident en est un avatar.
Related Terms: France Daniel Horowitz France Raymond Aron Vichy
1. LOUANCHI le 09-02-2013 à 08:33:20
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En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.
Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)
Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net
décembre 16th, 2011 Jean-Patrick Grumberg |
Cette question revient en permanence dans le discours journalistique,
et elle mérite d'être posée.
Un leader politique est-il responsable des prises de position de son père, de ses choix politiques, de ses fréquentations ?
Si le père d'un leader politique a évolué dans des milieux considérés aujourd'hui comme abjects, est-ce moralement acceptable si ce leader ne rejette pas publiquement les choix de son père ?
Devient-il de facto complice des choix de son père s'il ne les dénonce pas haut et fort, publiquement, et aussi souvent que cela s'impose ?
Doit-il, s'il lui est clairement demandé de prendre position sur le passé de son père, s'en démarquer avec franchise ? Son silence, ou son refus, sont-ils le signe qu'il approuve, en secret ?
Vous l'aurez compris, le leader politique dont je parle ici est
François Hollande,
dont le père, Georges Hollande, médecin ORL à Rouen, Pétainiste, fût fidèle
à Pétain jusqu'au bout.
En 1965, Georges Hollande est candidat aux élections municipales à la tête d'une liste d'extrême droite « rénovation et expansion », constituée d'anciens de l'OAS et de collabos.
Georges Hollande était par ailleurs favorable à l'Algérie Française, sympathisant de l'OAS,
et proche de Jean-Louis Tixier-Vigancour.
Cet héritage qu'il n'a pas, à ma connaissante, renié, explique-t-il son rapprochement d'un autre « socialiste » au passé qui en envoyèrent plus d'un en prison, François Mitterrand, ainsi que la prudence de ses positions ?
© Jean-Patrick Grumberg pour http://www.dreuz.info/
Toute information mérite qu’on la transmette,
les parents boivent et les enfants trinquent.
L'acharnement à demander à MLP de renier son père devrait trouver son exacte réplique dans un acharnement à exiger la même chose de F.Hollande.
On choisit ses amis, mais on ne choisit pas sa famille .
C’est un peu pour cette raison que nous naviguons sur Dreuz, espace de LIBERTE.
Pour accéder à des informations que nous ne trouvons pas
sur les médias de la Nomenklatura.
Je viens de me faire communiquer l'avis de l'avocat général dans l'affaire al Dura,
où Charles Enderlin et France 2 poursuivent Philippe Karsenty devant la Cour de cassation.
Enderlin et France 2 avaient, rappelons-le, perdu en appel,
raison de ce pourvoi en cassation.
Voici l'avis de l'Avocat Général accompagné de mes commentaires.
Premier considéré de l'avocat Général :
Le caméraman de Charles Enderlin a menti (note de JPG : ça commence fort et ça tape dur aux oreilles d'Enderlin) :
« il apparaît que l'examen, en cause d'appel, des 18 minutes de rushes de Talal ABU RAMAH communiquées par FRANCE 2, ne permet pas d'écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure ou ayant versé leurs contributions aux débats
(not de JPG : il s'agit, entre autres, du « témoignage de Richard LANDES, journaliste, professeur à l'université de Boston, entendu en qualité de témoin par les premiers juges, a déclaré que, selon lui , après avoir étudié les rushes de Reuters et le reportage de Charles ENDERLIN, avec lequel il s'est entretenu, la probabilité que la mort de l'enfant présentée par celui-ci serait une mise en scène était supérieure à 95% »), les attestations produites par les soins du cameraman (offre de contre-preuve, n°5 à 10) ne pouvant pas, en revanche, au vu de leur présentation comme de leur contenu, être tenues pour parfaitement crédibles.
Ensuite, l'avocat Général exonère totalement Israël :
« il convient de relever que les premières déclarations des autorités israéliennes, notamment celle du Général EILAND (note de JPG :
qui avait commencé par présenter les excuses de l'armée), ont été faites au vu des seules images du reportage de FRANCE 2 ».
Puis l'avocat Général, c'est ma partie préférée, accuse Enderlin d'avoir inventé le meurtre de l'enfant al Dura :
« en répondant à Denis JEAMBAR et à Daniel LECOMTE , dans le Figaro du 27 janvier 2005, que "l'image correspondait à la réalité de l a situation non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie", alors que la définition d'un reportage s'entend comme le témoignage de ce que le journaliste a vu et entendu, Charles ENDERLIN a reconnu que le film qui a fait le tour du monde en entraînant des violences sans précédent dans toute la région ne correspondait peut - être pas au commentaire qu'il avait donné, ce qui est également l'avis donné par Daniel DAYAN, directeur de recherches au CNRS et spécialiste des médias, dans son attestation (pièce n°5)
» En toute logique, l'avocat Général salue « le sérieux de l'enquête » de Karsenty, et reconnaît que la cour d'appel a eu raison d' « apprécier le sérieux des investigations menées par le prévenu Philippe Karsenty ».
Mais surtout, surtout, l'avocat Général conclut sur le fond du sujet, sur les dix ans du combat de Karsenty contre le pot de fer France Télévision, et affirme que Karsenty a
« exercé de bonne foi son droit de libre critique »
en dénonçant l'enquête d'Enderlin comme « un faux reportage », une « mise en scène », une « mascarade », une « supercherie » et l' « imposture » d'une « fausse mort », et ne peut être condamné pour diffamation.
Cet avis est la mort médiatique d'un Charles Enderlin à qui la justice à retiré toute légitimité professionnelle, et qui, à l'avenir, entachera la crédibilité des reportages qui porteront sa signature.
C'est aussi la preuve qu'en France, la télévision du Service public, lorsqu'elle se met au service d'un agenda politique, peut mentir aux français.
Jean-Patrick Grumberg pour http://www.dreuz.info/ http://karsenty2012.com/images/stories/ag_cour_de_cassation.pdf
La supression des financements aux assocs est un bon début pour alimenter le prochain plan de rigueur.
L'accès direct au tableur donnant le listing des "organismes" bénéficiaires :
http://www.data.gouv.fr/var/download/ASSO_SUBVENTION_2010.csv-fr.CSV
Hallucinant les dérives du sponsoring. politique.
Un milliard 500 millions d'euros de subventions en 2010
pour les associations
La nouvelle plateforme française d'ouverture des données publiques met en ligne plus de 350 000 documents provenant de 90 services de l'Etat ou d'entreprises publiques.
Vous y trouverez notamment
la liste des milliers d'associations ayant été subventionnées en 2010 par les ministères, pour un montant global de 1.483.995.024 €.
Exemples :
2.280.800 € pour l'AFPA (immigration, intégration,identité nationale et développement solidaire)
125.000 € pour Act-up Paris par le Ministère de la Santé.
42.763 € pour le Planning familial
416.500 € pour la Licra
143.949 € pour les Scouts Musulmans de France
34.280 € pour les Guides et Scouts d'Europe
534.000 € pour SOS Racisme Touche pas à mon pote
245.809 € pour le Grand Orient de France
L'accès direct au tableur donnant le listing des "organismes" bénéficiaires :
http://www.data.gouv.fr/var/download/ASSO_SUBVENTION_2010.csv-fr.CSV
Hallucinant les dérives du sponsoring. politique.
La supression des financements aux assocs est un bon début
pour alimenter le prochain plan de rigueur.
Les dix stratégies de manipulation de masses
Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes.
La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.
« Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».
On crée d'abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter.
Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.
Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans.
C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990.
Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme
« douloureuse mais nécessaire »,
en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur.
Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat.
D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.
Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S'adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental.
Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.
Pourquoi ? « Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans ».
Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
6/ Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus.
De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...
7/ Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.
« La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.
Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.
Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action.
Et sans action, pas de révolution!...
10/ Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.
Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.
Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même.
Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
L'Histoire (de France) ne jugera pas, elle rigolera...
Amis Lecteurs,
Voici quelques évidences, si évidentes qu'on n'a pas besoin de les dire.
Mais cela va encore mieux en les disant.
Et donc je vais les dire.
En quelques lignes, car le sieur que nous avons choisi avec tant d'enthousiasme et d'espoir pour nous représenter au sommet de l'Etat, ou de ce qu'il en reste,
est maître es-manipulations.
Il faudrait un gros livre pour les raconter.
Echantillons...
Vous voulez de la sécurité, puisqu'on vous dit que c'est bon pour vous, eh bien vous allez être servi.
De la Haute sécurité !
Les 200 femmes portant voile intégral vont se dévoiler, vous verrez leur frimousse, au moins.
Vous saurez donc si vous avez affaire à une terroriste, puisque c'est bien connu, en chaque Musulman se cache un, ou une, terroriste.
C'est le CRIF qui va être content !
Et comme vous avez besoin de déverser votre colère sur quelqu'un pour votre niveau de vie qui s'amenuise tous les jours un peu plus, voilà, prenez un Musulman, encore lui, le CRIF va à nouveau se réjouir, faites-en un terroriste, un poseur de bombes même à la Tour Eiffel, et le gouvernement sera épargné.
Après les Juifs et les
communistes, voilà les nouveaux boucs-émissaires !
Un gouvernement, justement, qui insiste bien, comme avec le sieur Bertrand, sur le mot "populaire" pour l'UMP, afin de faire oublier qu'il est anti-populaire. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, les jeunes UMP
ont choisi de s'appeler les "jeunes populaires", au moment où ils le sont de moins en moins. Mais ça fait peuple !
Souriez, vous êtes roulés.
Ah, le bon peuple ! Terrorisé par les Roms et par trois tueurs de gendarmes.
Affamé de sécurité.
Voilà, créée spécialement pour lui, la Haute securité !
Dehors, les Roms, les voleurs de poules
(quand il en reste, car les volailles sont surtout en taule, aujourd'hui, dans les élevages industriels. Jusqu'où se niche le progrès !),
et hors de nos frontières, le délinquant immigré, tueur de forces de l'ordre.
Il paraît que cela fera 3 ou 4 bonhommes par an !
Olé ! Ils font du bruit, au moins, c'est ça la communication moderne.
Et ils permettent de monopoliser les infos au détriment de ce qui se détricote au Parlement.
Patatra ! Le bon peuple n'est pas dupe.
On a beau lui dire que la tour Eiffel est en danger, beau lui dire que
la France sera préservée de ses pires délinquants, la courbe de popularité du Président ne cesse de descendre.
Raté ! Ce qu'on gagne côté FN, on le perd du côté grenouille de bénitier.
Fichtre !
Même le Pape n'est pas d'accord avec la politique de super Bling-Bling.
Quand le Vatican s'en mêle, les brebis de Dieu obtempèrent.
Dehors, Sarkozy !
Cachez-moi tout ça, et servez nous Fillon, vite fait ! Il a bonne mine, lui....
Français, oyez bonnes gens, on ne touche pas à vos impôts, promis, juré !
Mais revoici la redevance télé, et puis vos médicaments sont déremboursés,
les niches fiscales des plus modestes sont traquées, l'électricité devient compétitive
à votre détriment, le forfait hospitalier va augmenter, etc etc.
Pas touche mon impôt... bouclier fiscal !
Et touche au bouclier social....
Et comme l'Etat se désengage des collectivités territoriales, les contribuables,
les classespopulaires vont payer.
Attention à vos impôts locaux !
Mais le chômage régresse.
Dans les statistiques, du moins.
On fait tout pour ça, d'ailleurs.
Vous n'arrrivez pas à vous entendre avec votre boîte vocale ?
Vous avez 5 mn de retard ?
Radié. Demain, cocorico, les médias vont annoncer les bons chiffres du chomâge.
Et la crise !
Bravo la crise, on prend dans les poches des citoyens pour donner aux banquiers
qui s'en mettent plein les coffre-forts;
700 milliards sur notre dos ?
Bien plus, chut !
Et la dette, alors ? On va payer, aussi.
L'austérité, la rigueur, les coupes dans les budgets sociaux et les services publics,
c'est pour nous.
Le chefd'orchestre de ces politiques, c'est Strauss-Kahn.
Vous savez, le joli-joli "socialiste" chou-chou des Médias.
Souvenez-vous:
"Un homme nommé désir", sur C dans l'Air, l'émission de faux débats entre libéraux et ultra-libéraux.
Désir de DSK ! Pfff, dehors l'imposteur !
On n'en veut pas, de votre "socialiste" qui brûle de prendre la Présidence de la France pour l'offrir à Israël.
Et pour mieux retirer tout ce qui restait de social dans le PS, il s'y est glissé, il est devenu le conseiller économique de Jospin;
la suite, vous la connaissez...
Le Trotskyste est devenu champion du libéralisme bruxellois.
Bien joué, Dominique ! Mais on t'a vu une fois, on a compris.
Et l'Afghanistan !
Fichtre, nos soldats vont défendre la liberté, là-bas, puisqu'on nous le dit.
Et surtout la sécurité !
Si on se bat en Afghanistan, juré, promis, les barbudos islamistes ne viendront pas en France semer la terreur, c'est simple.
Fallait y penser ! Et ils y ont pensé.
On nous prend pour des gogos, ou quoi ?
26 % de popularité, le grand Président !
Quand même, se donner tant de mal pour en arriver là, payer des hordes de communiquants et des brillants cerveaux sortis de Polytechnique pour imaginer comment toujours mieux berner les Français, et être toujours plus impopulaire, faut l'faire !
Les Français sontimprévisibles....
Au fait, quand il n'aura même pas 10 % de popularité, il sera toujours le Président de tous les Français, qu'il aura d'ailleurs soigneusement dressés les uns contre les autres au préalable ? Hé hé....
Choisissant la discipline, j'ai également choisi de partager
avec la Nation française la honte d'un abandon !
Et pour ceux, qui, n'ayant pu supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l'Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !''
Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc.
prononcé le 28 Novembre 2011 par Général de Corps d'Armée Bruno DARY,
Gouverneur Militaire de Paris et aux Invalides lors de la cérémonie qui a suivi la remise des insignes de
grand-croix de la Légion d'honneur par le Président de la République.
Mon ancien, mon commandant,
et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel, mon cher Hélie !
Nous vivons à la fois une journée exceptionnelle et un moment paradoxal :
qui d'entre nous en effet n'a pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée, un goût amer dans la gorge ?
La guerre est toujours une tragédie et vos livres nous rappellent que l'histoire est souvent une tragédie ;
ils m'ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait à ses hommes qui sont morts :
Quant à savoir, si tout s'est passé de la sorte, Si vous n'êtes pas restés pour rien là-bas,
Si vous n'êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas !
Et pourtant, aujourd'hui, il n'est pas besoin d'interroger tous les présents,
pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre ici ce moment exceptionnel ; ils sont heureux pour notre pays, incarné par sa République et son Président qui vient de vous décorer ; ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd'hui qu'elle sait à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites ;
ils sont heureux pour vous, pour l'honneur qui vous échoit,
pour le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous avez soulevés,
pour le courage que vous avez toujours montré !
Alors, permettez-moi d'être leur porte-parole et d'essayer d'exprimer tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement.
Je parlerai au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé être là ;
je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé,
ceux qui sont partis, au hasard d'un clair matin, dans les camps de concentration,
dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant d'Afrique du Nord.
Comme je ne peux les citer tous, j'évoquerai simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment, le commandant Roger Faulques, héros de la RC4,
le major Otto Wilhelm, qui eut l'honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan.
Parmi ceux qui se réjouissent aujourd'hui avec vous, je veux citer en premier lieu,
les légionnaires, vos légionnaires, ceux d'hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d'aujourd'hui qui étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie.
Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les heures les plus fulgurantes de votre vie !
Eh bien, ils sont tous là, les petits, les sans-grade, les sans-nom, les oubliés de l'histoire !
Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts !
Ceux qui montent à l'assaut sans hésitation, ceux qui se battent la peur au ventre,
mais le courage dans le cœur, et ceux qui sont tombés sans un cri !
Ils ont bâti la gloire de la Légion et de notre armée avec leur peine,
leur sueur et leur sang.
Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l'histoire, ceux qui, une nuit d'avril 1961, vous ont suivi d'un bloc parce que vous étiez leur chef !
Quand j'exerçai le commandement de la Légion étrangère, nous avons évoqué plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine à l'égard de la Légion d'avoir entraîné des soldats étrangers dans une affaire française ;
car la Légion, elle aussi, a payé le prix fort !
Avec les légionnaires, figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d'armes,
ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre, et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation.
Ils ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses, vos désillusions et vos espérances.
Sont heureux aujourd'hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération du feu,
ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de Varsovie,
puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide gagnée,
sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations extérieures,
imprégnés de vos écrits, de votre expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de vos messages d'espoir ;
ils sont repartis dans des circonstances bien différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!
Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour dans leur vie, ont dit ‘‘non'', fatigués des scènes d'horreur, des années d'occupation et des humiliations répétées.
Contre toute logique, contre l'air du temps, contre l'attrait du confort et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin, d'autres ont suivi et habitent encore ici, dans l'aile opposée des Invalides, celle d'Occident ;
ce sont les Compagnons de la Libération, vos frères d'armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France envahie.
Se réjouit aujourd'hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cœur ou leur âme ;
il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile qui unit ceux qui ont souffert. La marque de la douleur vous confère cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser les échecs, même importants, de rester conscients que tout bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples de la vie, le regard d'un enfant ou d'un petit-enfant, le sourire d'une femme, la fraternité d'armes des camarades, l'union des âmes des compagnons.
Vous rejoignent aujourd'hui dans l'honneur qui vous est rendu, ceux qui, comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté, et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit l'être dans le plus profond de son intimité ;
comment ne pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier anonyme et qui vous a sauvé la vie ?
Entre eux aussi, il existe un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995, lorsque je vous ai accueilli au 2eREP à Calvi, je vous ai présenté le piquet d'honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé, avec beaucoup de respect et de pudeur, à l'un d'eux :
« Mais, si ce n'est pas indiscret, vous n'auriez pas connu la prison? » Et, malgré son anonymat, il vous répondit que c'était bien le cas...
Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n'y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu l'horreur ;
ceux qui ont douté qu'il pût exister un Dieu d'amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu'il pût exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner un village tonkinois, qui avait cru à votre parole, ou qu'il pût exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime de parjures.
Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé que rien n'est inutile et que tout est donné, que si le passé est tragique, l'avenir est plein d'espoir, que si l'oubli peut envahir notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cœur ;
c'est ce que vous avez appelé : ‘‘l'Aventure et l'Espérance''
M'en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en ce jour, je parle aussi des femmes ?
Celles que l'on évoque souvent dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika ; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière dans votre vie de combattant et d'homme de lettres ;
celles dont la beauté et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent.
Je me permettrais d'évoquer la première d'entre elles, Manette, qui comme elle s'y était engagée devant Dieu et les hommes, vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre filles furent à la peine ;
il est bien normal qu'aujourd'hui elles soient à la joie !
Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes d'honneur !
Car l'étoile qui vous a guidé dans toute votre vie, restera celle de l'honneur,
puisque vous lui avez tout sacrifié, votre carrière, votre famille,
votre renommée, votre avenir et vos lendemains !
Et aujourd'hui, cet honneur vous est officiellement reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela, elle a reconnu votre sens de l'honneur.
Avant de conclure, vous me permettrez de citer ce général, qui, au cours d'un des procès qui suivit la tragédie algérienne, déclara :
‘‘ Choisissant la discipline, j'ai également choisi de partager avec la Nation française la honte d'un abandon ! Et pour ceux, qui, n'ayant pu supporter cette honte,
se sont révoltés contre elle, l'Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !''.
Aujourd'hui, 50 ans plus tard, à travers l'honneur qui vous est fait, il semble que l'Histoire soit sur le point de rendre son verdict !
Mon ancien, vous arrivez aujourd'hui au sommet de votre carrière, militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent, vous êtes aussi au soir de votre vie,
à l'heure où l'on voit les ombres s'allonger.
Tous ceux qui sont là sont heureux d'être auprès de vous sur ce sommet ;
et ce sommet n'est pas qu'une allégorie !
Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi de l'imaginer en Corse :
toutes vos sentinelles du soir sont là, autour de vous, admirant le soleil couchant ;
comme partout en Corse, le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s'est répandue dans la vallée, le soir monte, et l'on voit s'éclairer peu à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux tintent dans le lointain, et l'on admire le soleil qui disparaît lentement derrière l'horizon dans le calme et la paix du soir.
Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine, désormais entrée dans l'histoire :
‘‘Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien !''
voici un extrait :
Déclaration d'Hélie Denoix de Saint Marc
devant le haut tribunal militaire, le 5 juin 1961.
« Monsieur le président, j'ai sacrifié vingt années de ma vie à
la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion.
Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j'ai vu
mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par
le sang reçu, mais français par le sang versé.
« C'est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à
mes légionnaires tombés au champ d'honneur, que le 21 avril,
à treize heure trente, devant le général Challe, j'ai fait mon
libre choix.
« Terminé, Monsieur le président. »
http://paras.forumsactifs.net/t591-commandant-helie-denoix-de-st-marc
| ||
Fallait-il élever Hélie Denoix de Saint Marc
à la dignité de Grand Croix de la Légion d'honneur ?
Que les putschistes d'Alger, dont Saint Marc était le porte-parole, aient été amnistiés par de Gaulle, c'était déjà limite, mais qu'on en fasse décorer un "Grand Croix », décidément, tout fout le camp, dans la République de Sarkozy.
Et tout ça pourquoi ?
Pour récupérer les voix des Pieds Noirs, dont chacun sait que sinon, ils voteront comme un seul homme pour le Front National. Beurk !
Les Pieds Noirs, il n'aurait jamais fallu les laisser rentrer en France...
D'ailleurs, c'est eux et leur malveillance qui empêchent la République d'intégrer nos arabes, c'est vous dire s'ils sont nuisibles, même cinquante ans après.
Il faut reconnaître aussi qu'il a eu tout faux tout au long de sa vie,
ce monsieur de Saint Marc.
D'abord, résistant quand la France était plus pétainiste que Pétain, ça autorise à douter de ses capacités mentales, non ?
Et puis, si on veut chercher la petite bête, avoir été enfermé à Buchenwald dénoterait de sa part un certain manque de tact vis-à-vis des victimes autorisées des déportations de la Seconde Guerre Mondiale, mais bon, là-dessus, glissons, c'est un sujet trop sensible.
Mais après, alors là !
Se porter volontaire pour l'Indochine, sauter sur Suez avec les paras de la légion étrangère, et, le comble, participer et gagner, parce qu'ils l'ont gagnée, les paras, la bataille d'Alger, ça, dans la France d'aujourd'hui, résignée à toutes les lâchetés et toutes les veuleries, c'est, plus qu'une faute morale, une faute de goût. Impardonnable !
Je ne vais pas reproduire ici un florilège de toutes les réactions indignées
qu'a suscitées cette décoration, mais il se trouve que j'écoutais, comme souvent
le soir en voiture, « On refait le Monde », sur RTL, et que c'est une journaliste du nom d'Anne Sophie Mercier qui m'a fait entrevoir l'énormité du scandale.
Cette dame s'indignait, il est vrai avec modération, soyons objectif, qu'on ait pu accorder une aussi haute distinction à l'homme dont j'ai décrit
ci-dessus brièvement les errances ;
et, ce qui ne manque pas de sel quand on y pense, elle s'interrogeait avec
le plus grand sérieux sur l'exemple (déplorable) que constitue pour notre jeunesse,
déjà si fragile, ce qui pourrait s'apparenter à un hommage à la désobéissance et à la rébellion contre les autorités constituées.
Sans oublier que derrière tout parachutiste de la guerre d'Algérie se cache un affreux tortionnaire... re-beurk !
Pourquoi ai-je choisi Anne Sophie Mercier plutôt que n'importe quel ténor
socialiste qui en a dit de bien pires ?
Hé bien figurez-vous qu'elle est la fille du général Philippe Mercier, ancien chef d'Etat Major de l'Armée de Terre, le type même de « brillant officier de carrière », plus familier des couloirs ministériels que des champs de bataille...
Il n'y a pas de hasard.
Et voilà comment se fait le monde :
d'un côté, les califes et les vizirs qui veulent devenir califes, parfaitement à l'aise dans l'eau sale du marigot, toujours dans le sens du vent, médiocres et fiers de l'être, de l'autre les idéalistes, qui croient en des mots aussi désuets
que "devoir", "respect de la parole donnée",
"honneur", "France"...,
pour tout dire des types un peu bas de plafond, pour résumer...
Hé oui, Mme Mercier, Hélie de Saint Marc n'a pas fait la carrière de votre père.
A l'obéissance facile et à tous les avantages qui allaient avec,
il a préféré sa conscience, et l'idée qu'il se faisait de la France,
quitte à tout perdre...
L'histoire officielle, sans doute, lui a donné tort. Mais malgré tout, vous pourrez lui reconnaître au moins une circonstance atténuante :
Si la France a perdu depuis longtemps le AAA de l'honneur, lui, au moins,
n'y est pour rien.
Jean Robin, qui dirige les éditions Tatamis, vient de faire œuvre très utile en publiant un recueil de textes qui devraient être lus par le plus grand nombre.
Ces textes sont la retranscription d'émissions de radio et de télévision diffusées dans le monde musulman.
Les émissions en question sont diffusées dans le monde arabe, en Iran, en Turquie, mais grâce aux antennes satellites, elles sont reçues dans tous les pays du monde occidental.
Elles contribuent à façonner l'esprit de millions de membres des communautés musulmanes d'Europe et d'Amérique du Nord, comme elles façonnent l'esprit de leurs principaux destinataires :
les populations vivant dans ce qui s'appelle le dar el Islam - le territoire de l'islam, par rapport auquel nous sommes, nous qui vivons hors du dar el Islam, dans le dar el Harb - le territoire de la guerre.
Et les émissions montrent qu'il s'agit effectivement de guerre :
les appels au meurtre et aux assassinats de masse abondent, tout comme les propos antisémites, la haine du monde occidental suinte de chaque syllabe.
Les émissions, comme l'écrit Jean Robin en introduction, ne sont pas le fait de « djihadistes marginaux », elles sont le fait de « personnalités en place qui s'expriment à des heures de grande écoute ».
Après avoir lu les textes, on ne s'étonne plus de l'état de violence chaotique qui règne dans une bonne partie du monde musulman, on discerne mieux la dimension antisémite et religieuse de la haine d'Israël qui rend toute paix négociée impossible.
On comprend aussi très clairement le danger qui couve dans les banlieues de nombreuses villes et les émeutes qui éclatent sporadiquement, en banlieue de Paris, de Londres, d'Anvers ou d'autres villes.
On comprend que les dirigeants présents du monde occidental, à la notable exception de Stephen Harper au Canada, pratiquent un aveuglement volontaire consternant qui aura sans aucun doute de très lourdes conséquences.
On enrage en se disant que le livre ne sera pas effectivement lu par le plus grand nombre et fasse l'objet, comme toutes les publications porteuses de lucidité, d'un silence complet de la part des grands médias.
Pour ne pas laisser le lecteur dans un état d'angoisse trop puissant, Jean Robin a inclus dans le livre d'autres textes qui sont aussi des retranscriptions d'émissions, et ces autres textes montrent que des intellectuels et des journalistes musulmans se posent des questions, rejettent le discours hégémonique dans le dar el Islam, et tentent de déchiffrer les impasses dans lesquelles la religion musulmane et ses adeptes se sont fourvoyés depuis des siècles.
Ces autres textes viennent illustrer la formule de mon ami Daniel Pipes, que je reprends aisément à mon compte :
« l'islam radical est le problème, l'islam modéré est la solution ».
Mais quand bien même ils occupent une place notable dans le livre, ces textes n'en représentent pas moins des positions très minoritaires aujourd'hui.
L'islam radical est le problème, dirai-je. Et, le livre le montre de manière très explicite, quasiment tout l'horizon de l'islam aujourd'hui est occupé par l'islam radical.
L'islam modéré est sans doute la solution, mais il est pour l'heure tellement minuscule et tellement embryonnaire qu'il est difficile d'imaginer que la solution est en vue. Jean Robin a fait œuvre très utile en publiant ces textes, disais-je.
Il faut l'en remercier, et ajouter que le livre devrait être d'ores et déjà entre toutes les mains.
Ce que disent les médias arabes et iraniens et dont personne n'a jamais osé vous parler *
, Editions Tatamis, 2011, 256 p., 20€ Article publié sur les4verites.com
© Guy Millière
Quelques réactions...
Il est vrai que ses propos sur l'économie, sur l'héritage, sur la fiscalité,
sur l'assistanat... peuvent déranger le microcosme des bienpensants :
Espérons que ceux qui sont enfermés dans une sorte « d'autisme intellectuel » se réveilleront à la raison.
Enfin, Il est dommage, que G. Millière ne soit pas plus invité dans les médias :
ses arguments, ses analyses méritent d'être entendues par tous.
Pas souvent évidemment qu'on entend ce genre de discours sur nos médias.
En tant que téléspectateur, je me permets d'attirer votre attention sur le piège que représente une telle invitation sur « strapontin ».
Votre temps de parole réduit par rapport à des gens comme cette philosophe récitant le « bien-penser » et ce Hessel indigent , vous a obligé à densifier à l'extrême votre message, à accélérer votre rythme verbal.
Il en ressortait un déséquilibre dans la forme : Hessel a profité de son fauteuil de premier rang ainsi que de ses temps d'apparition et de parole plus longs, pour poser sa voix, garder un débit tranquille, et a pu apparaître ainsi comme pondéré, en retrait, sûr de son fait, ne sortant jamais de son retranchement, alors qu'il n'a prononcé que des inepties proches du zéro absolu de la pensée.
Sans votre présence, cette émission n'eut été que « positives platitudes ».
« Il n'y a pas de situations désespérées, il n'y a que des gens qui désespèrent des situations ! » ......Talleyrand Périgord
Un scandale pour les Suédois mais pas pour nous, contribuables français...
En pleine réforme des retraites dont un des arguments du gouvernement est de réduire la dette, regardez ce clip, cela laisse pour le moins dubitatif...
Un scandale pour les Suédois, mais surement méconnu par un grand nombre de citoyens français
1. KAFF le 27-11-2011 à 10:53:56 (site)
On le savait mais c'est intéressant d'avoir un avis extérieur. Si encore l'Europe pouvait changer les choses ! ^^
Je note "République bananière" mouarff !
Récemment, j'ai fait un rêve épouvantable,
un cauchemar devrais-je dire.
C'était un 14 Juillet sur les Champs Elysées. Madame Eva Joly,
Présidente de la République
présidait aux cérémonies de la Fête
Nationale avec son gouvernement au grand complet :
Cécile Duflot,Premier Ministre,
Noël Mamère, Ministre des Affaires Etrangères,
Daniel Cohn Bendit, Ministre de l'Intérieur et de la Pensée Orthodoxe,
Bernard Thibaud, Ministre du Travail et des Grèves,
Hervé Ghesquière, Ministre des Otages,
Jean-Luc Mélenchon, Ministre de la Joie deVivre,
Jamel Debbouze, Ministre de la Culture,
Olivier Besancenot, Ministre de la Fonction Publique,
Dominique de Villepin,sous-sous-Secrétaire d'Etat aux Affaires Judiciaires,
etc...etc....
Le traditionnel défilé commence avec l'imposante brigade desFaucheurs Volontaires
en combinaison verte, la faux sur l'épaule,précédés par Nicolas Hulot
portant pieusement sur un coussin develours vert
la pipe de José Bové, mort au champ (de maïs OGM)d'honneur, et dont les cendres reposent au Panthéon.
Il a été fauchéinvolontairement par un Faucheur Volontaire lors
d'une opérationguerrière.
Viennent ensuite une centaine d'enfants des écoles, unbouquet de fleurs à la main,
puis de nombreuses autres délégations,
entre autres : les gays et lesbiennes, les producteurs de cannabis,
les trieurs de déchets poussant fièrement devant eux leurs poubelles
vertes, bleues, jaunes,
les différents syndicats arborant leurs
pancartes traditionnelles, etc.....
Suivent alors pour ,dans ce nouvel enthousiasme national, remplacer
les engins blindés de l'ancienne époque: les cyclo-pousse et les
calèches, nouvellement affectés aux transports urbains non polluants,
suivis des employés municipaux chargés de récupérer le crottin des
chevaux pour enrichir les espaces verts de la ville.
Tout cela au son du nouvel hymne national
"A la claire fontaine"
joué par la Garde Républicaine en chemises à fleurs,
pendant queflotte mollement sous l'Arc de Triomphe le nouvel emblème national,
un étendard vert prairie frappé en son centre d'un épi de maïs et d'une
coccinelle.
Pour parachever la cérémonie, le défilé aérien:
YannArthus Bertrand en ULM à pédales,
encadré d'une escouade d'oies
dressées, suivi d'une escadrille de montgolfières.....
Dans la foule, quelques éléments perturbateurs, nostalgiques de
l'ancien régime tentent bien de se faire entendre en chantant la
Marseillaise et en brandissant des drapeaux tricolores, mais ils sont
vite interceptés et placés en garde à vue par les forces de l'ordre,
les fameuses Brigades Vertes...
Curieusement, je me trouvai à côté de la Présidente qui soudain me
prit dans ses bras pour m'embrasser fougueusement.
C'est là que je mesuis réveillé en hurlant...
C'est décidé, dorénavant je mangerai léger le soir, je ne veux
plus faire de tels cauchemars....
Article anonyme
Petite info sur la misère à la Française :
Oui...Mais...
Une retraite de ministre est transmissible aux héritiers
par une conversion en rente viagère.
Pas sûr que beaucoup de gouvernements parmi les plus pourris de notre planète aient pensé à ça !
Petite info croustillante :
On s'en doutait mais la Direction des Services Fiscaux vient de le confirmer !
SARKOZY ne paye aucun impôt depuis plus de 12 ans.
* Alors ...que depuis son élection ses revenus se décomposent ainsi :
- Indemnité mensuelle du Président de la République: 24.874, 55 Euros
- Retraite de député ( à vie ):
9.298,21 Euros
- Retraite de ministre ( à vie et convertible après son décès en rente viagère pour ses héritiers tranquilles): 8.776,34 Euros
- Retraite de maire de Neuilly ( à vie ): 6.241, 92 Euros
*soit un total mensuel de : 49.191,02 Euros
Une grande misère...misère, aurait chanté Coluche.
* Même si, tout à fait légalement, 30 % de ces revenus ne sont pas imposables,
il reste tout de même à notre agité de l'Elysée un revenu imposable mensuel de :
34.435,71 Euros
Mais sur ces petites rentes, Sarko ne paye plus aucun impôt,
malgré les réclamations qui lui sont faites depuis 1995 !!!
Et ce n'est pas tout !
Sarko a déclaré pour l'ISF un patrimoine de 1.576.394 Euros,
juste avant l'élection présidentielle.
Or il est propriétaire, outre de trois assurances-vie totalisant 897.654 Euros,
de
- 1 appartement de 340 m² à Neuilly,
-3 studios de rapport dans le 6ème,
- 1 résidence d'été de 11 pièces et 13.000 m² de terrain à côté d'Ajaccio
(son intérêt pour la Corse n'est pas que désintéressé...),
- 1 appartement pour les sports d'hiver au-dessus de Chamonix ( 120 m² )
Sans compter quelques jolies collections de tableaux non assujetties à l'I.S.F..
Inutile de valoriser ces babioles !
Le tout ne dépasse sûrement pas 1.576.394 Euros.
(*) Vous qui peinez sous le labeur et les charges, diffusez largement ces VÉRITÉS autour de vous !!!
* France qui travaille et de la France qui empoche ...
(*) Toutes ces informations sont vérifiables sur
le site de la Recette Principale de Neuilly.
Sources
Olivier FOURIER
Gestionnaire FinancieAfficher la suite
Depuis peu, des emprunts toxiques contractés par un grand nombre de collectivités ont fait irruption dans le paysage médiatique.
Pour favoriser leurs projets, souvent douteux, les élus se sont laissés aller à contracter ces emprunts très dangereux car à taux variable.
Ils furent appâtés par des taux de départ anormalement bas, ce qui offrait l'occasion de faire passer des projets difficiles.
Rien dans la finance n'étant gratuit, ces emprunts étaient indexés sur des indices parfois complexes et volatils : par exemple sur la parité dollar-yen ou même sur le franc suisse !
La sanction devait bien venir un jour ou l'autre par la majoration insupportable des remboursements et des charges d'intérêts.
Cette triste affaire ne reflète pas seulement l'incompétence et la légèreté des élus.
La négligence des autorités de tutelle, fort nombreuses dans un pays sur-administré, a aussi sa part ;
comme à l'habitude tout le monde est responsable et personne n'est coupable !
L'une des raisons de cette situation détestable est la possibilité et le désir de s'endetter. La banque DEXIA, aujourd'hui en quasi-faillite, a joué un rôle majeur dans ce désastre, en poussant les collectivités à s'endetter par son intermédiaire ;
ses dirigeants ont ainsi pu tirer profit du piège tendu aux collectivités locales.
L'endettement de ces collectivités est passé de 93 milliards d'euros en 2005 à 138 milliards en 2010, sans que l'on sache si le chiffre cité dans les journaux est exact : en fait d'endettement les dettes cachées sont toujours à craindre.
Quelque soit le vrai chiffre, il forme une partie importante de l'endettement global de la nation lui-même destructeur de richesse.
Nous nous trouvons devant un nouveau et dramatique scandale d'État qui touche des milliers de collectivités.
Dans cette période où nous recevons les feuilles d'impôts locaux, voici l'occasion de remettre à plat le problème majeur des gaspillages de ces collectivités locales.
UNE PYRAMIDE D'ELUS
La France compte à peu près 600 000 élus.
Ils reflètent la pyramide abusive des collectivités locales elles-mêmes.
Il existe en effet 36 000 communes.
Mais, par-dessus les communes, s'empile une foule de collectivités :
cantons, départements, régions et d'autres.
S'ajoutent, en particulier, un nombre inconnu de collectivités supplémentaires sous forme par exemple des intercommunalités de formes diverses ou encore les « agglos ».
Parmi les 600 000, se trouvent de 5 à 10 000 super-privilégiés.
Leur poids insupportable se traduit d'abord par des salaires accompagnés d'avantages informels excédants parfois largement les rémunérations et se renforçant par des cumuls indécents.
Ces privilégiés du système exploitent le butin public en parfaite légalité ;
ce sont eux ou leurs amis qui fabriquent les lois leur permettant de bénéficier de cette situation ; Mais, en plus, l'effet négatif est amplifié par l'activité de ces élus qui veulent montrer qu'ils existent en prétendant rendre service.
Dans ce contexte, les gaspillages sont innombrables.
Tout le monde a en ligne de mire les palais somptueux, chaque organisme rêvant de son palais, mais il y en a bien d'autres.
A Clermont-Ferrand, un tramway a été mis en route pour une facture en accroissement constant et il n'a pas fonctionné.
A Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, un cube de béton a coûté plus de 15 millions d'euros et devait devenir un complexe sportif et culturel démesuré pour une ville de 28 000 habitants : il a finalement été fermé..
A signaler aussi les « ambassades » : des régions créent des « ambassades » à l'étranger ; La ville de Lyon entretient des ambassades notamment à New York et à Tokyo. Des grandes mairies ont des collaborateurs de cabinet et des Vice Présidents.
Ce ne sont que des exemples ponctuels mais tous les citoyens en connaissent d'autres dans toutes les régions. Le plus grave est qu'il existe des mécanismes automatiques de gaspillage ; Par exemple les aides aux industries, grandement inutiles par ailleurs, et auxquelles les collectivités locales participent largement aux côtés de l'État ; faire la fête est courant : nous connaissons un conseil général dont le président reçoit tous les jours à sa table une vingtaine de personnes. Quant aux dépenses de communication, dénoncées régulièrement, c'est l'explosion. Ne pas omettre la valse des subventions la plupart inutiles et souvent scandaleuses ; la ville de Lyon, pour sa part, subventionne la Casbah d'Alger !
L'État se vante de supprimer un fonctionnaire sur deux. Si c'est vrai cela devrait se traduire par la mutation des ces fonctionnaires dans les régions. Bien au contraire, le résultat des deux décentralisations fut de renforcer les compétences des régions avec un accroissement de leurs effectifs. Il s'est ajouté un double emploi avec les services des préfectures. N'oublions pas l'absentéisme du personnel composé parfois d'amis des élus et qui dépasse largement les niveaux du privé !
Enfin au titre des pertes d'argent il faut souligner le freinage des activités des entreprises, pénalisées par des formalités absolument insupportables pour obtenir telle ou telle subvention : l'habitude détestable des financements croisés est un obstacle redoutable à la vitesse de réaction des entreprises censées en être les bénéficiaires.
Quel est le comportement du gouvernement face à cette situation ? Il agit dans un sens tout à fait opposé à l'intérêt national. Il prétend d'abord réduire le millefeuille administratif et se lance à cet effet dans une opération complexe et longue. Simultanément il agit dans l'autre sens en créant de nouvelles collectivités ; la plus désolante est le Grand Paris, rêve pharaonique dont les parisiens et d'autres n'ont nul besoin : l'effet de ruine est déjà en route par la création de nouvelles administrations et de postes prestigieux. S'ajoute l'idée de « métropoles », nouvelles collectivités autour de certaines grandes villes.
Compter sur l'élection de 2012, serait illusoire.
Les hommes politiques les plus visibles ont, peu ou prou, le même programme, qui poursuivra les gaspillages et la ruine qui en découle.
Ne soyons pas, toutefois, pessimistes car toute situation historique est réversible.
Nous avions proposé, dans un flash précédent, d'organiser des référendums privés qui pourraient arrêter les projets ruineux de certains maires.
Il suffirait d'un succès quelque part, même dans une petite commune, pour que la méthode se répande.
Une autre formule serait de prendre en cible les luxueux voyages collectifs que font, sous un prétexte ou un autre, les conseils généraux en général vers de prestigieuses destinations.
Des citoyens victimes pourraient par des moyens appropriés empêcher le départ.
Une seule victoire dans un département serait significative.
S'il y a d'autres moyens, merci à nos lecteurs ne nous les signaler.
Michel de PONCINS
SCAN DA LEUX
Les députés européens ont ignoré les appels à l'austérité imposée par la crise et viennent de s'allouer une augmentation de 1 500 euros par mois de leurs budgets de frais d'assistants.
Les députés européens ont une rémunération mensuelle de 7 956,87 euros avant impôts et bénéficient d'une enveloppe mensuelle de 19 709 euros pour rémunérer leurs assistants.
C'est cette enveloppe qu'ils viennent d'augmenter à 21 209 euros.
Avec ce vote, les dépenses du Parlement européen augmenteront de 13,2 millions par an.
Ce vote, dénoncé par les Verts qui le jugent « irresponsable » va à l'encontre de l'appel lancé par la Commission européenne, invitant les institutions à réduire leurs dépenses de fonctionnement.
« Voter une augmentation du budget pour les assistants des députés européens en période d'austérité et de coupes budgétaires partout en Europe est tout simplement insensé », a déploré l'eurodéputée verte allemande Helga Trüpel, membre de la commission des Budgets.
L'augmentation a été votée par les élus conservateurs, avec le soutien des socialistes, a-t-elle souligné. Pour elle, « Le vote des socialistes en faveur de cette augmentation montre clairement une déconnexion avec les réalités ».
Les députés européens ont une rémunération mensuelle de 7 956,87 euros avant impôts et bénéficient d'une enveloppe mensuelle de 19 709 euros pour rémunérer leurs assistants.
C'est cette enveloppe qu'ils viennent d'augmenter à 21 209 euros.
Avec ce vote, les dépenses du Parlement européen augmenteront de 13,2 millions par an.
Bonjour à chacun,
Je ne suis pas du genre à suivre les chaines, mais là je crois que cette fois-ci, il s'agit d'un sujet TRES grave et TRES important.
J'ai donc signé.
Vous aussi vous pouvez le faire, si vous êtes comme moi horrifié et scandalisé par "L'INJUSTICE FRANÇAISE" au nom de laquelle on relâche les criminels au lieu de les condamner.
Le témoignage de ce père de famille dont l'enfant a été lynché de façon barbare par dix "jeunes", et qui est diffusé par l'Institut pour la Justice, est proprement édifiant.
Je pense qu'il est vital de soutenir l'action de ce père de Famille et de l'Institut pour la Justice.
La pétition et la vidéo-témoignage sont disponibles sur :
http://pacte2012.fr/video.html
Amitiés, Alexandre del Valle
© Alexandre del Valle pour http://www.dreuz.info/
Effectivement, cela mérite réflexion !!!!!
Quelques propositions de bon sens.....
A l'heure où la situation financière est telle que l'on cherche en hauts lieux désespérément de l'argent et que l'on va encore s'acharner sur le peuple pour le faire payer et en trouver
Sachant en plus ce qui suit :
- Etats-Unis : 300 millions d'habitants, 100 sénateurs et 435 représentants.
- France : 60 millions d'habitants, 350 sénateurs et 577 députés.
Cherchez l'erreur....
Ne pensez vous pas, que nous pourrions carrément supprimer,
sans être méchant et perturber en quoi que ce soit le "bon" fonctionnement
de notre beau pays, la bagatelle de 250 sénateurs et 142 députés.
Je vous laisse le soin de calculer au plus juste,
mais il me semble qu'à la louche cela ferait :
6000€ x 342 = 2.052.000 par mois et donc 24.624.000 € par an
Sans commentaire !!! ( en réalité chaque parlementaire encaisse mensuellement
entre 15 et 30 000 €, avantages compris)
Ne rigolez pas, c'est votre pognon !!
À défaut on pourrait au moins envisager de baisser leur salaire, non ??
577 députes, 343 sénateurs, 30 ministres et secrétaires d'état, si on leur baissait leur salaire de 1 000 €, on ferait 950 000 € d'économie chaque mois.
950 000 € X 12 = 11 400 000 €
Après tout nous devrions pouvoir décider de ce que nous payons avec notre argent.... C'est une demande légitime et simplement logique
Les uns sont juifs, les autres musulmans.
Ensemble, ils remettent en état un cimetière juif abandonné d'Amsterdam dans le cadre d'une initiative destinée à rapprocher leurs deux communautés après des incidents antisémites.
"Allez venez, on y va!", lance Alfie de Vries à ses copains Jonas Poolman et Max Zegerius.
Les garçons, âgés de 13 ans, empoignent pelles et râteaux et rejoignent, par un frais dimanche matin d'automne, la trentaine de jeunes déjà à l'oeuvre dans le terrain vague en friche.
Sous la houlette d'Ahmed Bularoez, 21 ans, ils arrachent broussailles et herbes folles pour mettre à jour une pierre tombale grise gravée d'une étoile de David et d'une inscription en hébreu.
"Encore une tombe", s'exclame l'un des garçons.
Alfie de De Vries et ses copains sont juifs, Ahmed Bularoez est le fils d'un travailleur immigré marocain venu vivre aux Pays-Bas dans les années 70.
"L'idée de faire nettoyer un vieux cimetière juif abandonné par des jeunes juifs et musulmans nous est venue l'an dernier, après avoir filmé en caméra cachée des comportements antisémites", raconte à l'AFP le rabbin Lody van de Kamp.
La diffusion à la télévision d'images montrant des jeunes Marocains harcelant des adolescents juifs portant une kippa ou faisant le salut hitlérien dans leur direction, avait suscité une vive émotion aux Pays-Bas, inquiets d'une montée de l'antisémitisme.
Un député d'origine marocaine avait été jusqu'à proposer que des policiers en civil se fassent passer pour des juifs en arborant une kippa et puissent arrêter ainsi en flagrant délit les auteurs d'agressions antisémites.
Mais ces images avaient aussi heurté la communauté marocaine et amené Said Bensellam, l'un de ses chefs de file, à contacter le rabbin Lody van de Kamp.
Ils ont monté ensemble un projet de remise en état du cimetière juif désaffecté de Zeeburg, un quartier populaire de l'est d'Amsterdam, à forte communauté étrangère.
"Nous voulons montrer que cette mauvaise réputation est due seulement à une petite minorité", explique M. Bensellam avant d'ajouter :
"nous voulons montrer notre solidarité avec la communauté juive".
"Quand vous faites quelque chose de bien, on vous appelle un Néerlandais d'origine marocaine, quand vous faites quelque chose de mal, vous êtes juste un Marocain", déplore Ahmed Bularoez.
"Ensemble, on peut faire beaucoup, et en plus on aime bien ces types", dit de son cô té Jonas Poolman. Autour de lui, les adolescents rigolent.
Ils se ressemblent tous dans leur combinaison de travail bleue, seule une kippa différencie certains.
"C'est un projet fantastique ici, il y a beaucoup d'Histoire", s'enthousiasme Ahmed Bularoez.
Ouvert en 1714, le cimetière de Zeeburg, avec ses milliers de tombes aujourd'hui enfouies sous les mauvaises herbes et les arbres, est l'un des plus anciens d'Amsterdam et l'un des plus grands cimetières juifs d'Europe, selon le rabbin Lody van de Kamp.
Il a été entretenu jusqu'en 1944, jusqu'à ce que la plupart des juifs d'Amsterdam partent pour les camps de la mort.
"Ils ne sont pas revenus, et il n'y a eu plus personne pour prendre soin des tombes", raconte-t-il.
Cinq dimanches durant, les jeunes vont travailler ensemble pour redonner un peu de vie au cimetière abandonné. "D'une certaine façon, ce sont les morts du passé qui montrent aujourd'hui le chemin de l'avenir', dit le rabbin Van de Kamp.
Par Jan HENNOP
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