Le blog d'un français non pratiquant

Les cocus de l'histoire

posté le 21-11-2011 à 03:52:49

Le jasmin s'est quelque peu fané...Tunisie – Israël : Comportement scandaleux de la fédération tunisienne d’escrime.

 

 C'est un nouveau syndrome hideux du Printemps Arabe que la Tunisie nous livre aujourd'hui. 

Nouveauté islamiste en Tunisie :

les sportifs interdits d'affronter les Israéliens...

 

C'est pitoyable ! On se croirait en Iran pourtant il s'agit de la Tunisie.

La Tunisie prend le même chemin (sportivement parlant en tout cas), que la République Islamique d'Iran. De quoi avoir peur !

 

L'information est passée inaperçue et pourtant, elle témoigne d'un changement majeur en Tunisie post-révolutionnaire.

 

 

 

Le 10 octobre dernier , lors des championnats du monde d'escrime à Catane en Italie, la sportive tunisienne Sarra Besbes devait se frotter au sabre d'une concurrente israélienne.

 

Mais la fédération tunisienne, directement chapeauté par le Ministère des Sports, a demandé formellement à ses athlètes de ne pas affronter des adversaires israéliens.

 

La sportive tunisienne Sarra Besbes a alors eu l'obligation de se présenter sur la scène et s'est tenue immobile, attendant que son adversaire israélienne gagne la partie par 5 touches à 0.

 

Les journalistes italiens qui décrivent la scène affirment que la jeune sportive tunisienne avait l'air terriblement déçue de ne pas pouvoir pratiquer son sport, peu importe l'adversaire (1). D'ailleurs, cette défaite l'a fait chuter de plusieurs places au classement mondial.

 

C'est la tête basse, honteuse, qu'elle a quitté l'estrade. Refusant de parler aux médias. Puis, en partant aux vestiaires, elle a éclaté en sanglots.

 

 

 

 

Sarra Besbes, 22 ans, escrimeuse qui s'entraîne à Paris dans un club de sport non-musulman, a déjà rencontré son adversaire israélienne l'année dernière lors de la Coupe du Monde. A l'époque, le Printemps Islamiste n'était pas encore passé par là et elle était libre de ses faits et gestes.

 

Des faits très graves et inquiétants d'autant que lors de ces mêmes championnats du monde de Catane, le 10 octobre également, une autre Israélienne a également remporté son match par forfait. Mais cette fois, c'était face à une iranienne :

 Sayyad Ghambari Hamad.

 

Notre ami Jonathan-Simon Sellem (de JSSNews) a estime que « Jusqu'à présent, nous connaissions la Tunisie, ses habitants et ses sportifs comme relativement ouverts et sympathiques.

A partir d'aujourd'hui, les choses changent petit à petit et l'islamisme semble prendre le pas sur la loi du sport et de la convivialité. La Tunisie prend le même chemin (sportivement parlant en tout cas), que la République Islamique d'Iran.

De quoi avoir peur ! »

 

Voilà une belle démonstration de l'intolérance tunisienne .

Quel dommage... Le Jasmin s'est fané et les espoirs d'un printemps tunisien partent en fumer dans cet automne islamique.

 

Refuser de se présenter face à un adversaire pour la seule raison qu'il est juif israélien... C'est de l'antisémitisme pur et simple. Ce n'est pas dans la culture des tunisiens. C'est quelque chose de très grave et un mauvais signe après la révolution du 14 janvier 2011 qui est sensée donner l'exemple.

 

C'est aux tunisiens eux mêmes de dire non à cet antisémitisme islamofasciste. Ce refus catégorique de se frotter à une Israélienne, a montré malheureusement que l'athlète tunisienne était trop lâche et la sportive Israélienne a amplement mérité sa médaille.

Dans le bénéfice du doute, je veux bien croire que l'escrimeuse tunisienne Sarra Besbes l'a fait contre son gré...

enfin, j'espère qu'elle l'a fait de mauvais cœur...

 

Elle a été soumise à la pression de la fédération tunisienne d'escrime qu'il a obligé de rester immobile devant la sportive juive malgré ses conventions, car elle est même n'est pas convaincue par le fait de ne pas pouvoir pratiquer son sport.

 

Les dirigeants de la fédération tunisienne, et les responsables du Ministère des Sports, qui vivent au Moyen Age, n'ont pas une vocation ni pour le sport ni pour l'esprit sportif.

 

Face à des Israéliens qui raflent quasiment tous les prix Nobel ( dix prix Nobel pour un si petit pays si récent, un score insolent), face à un pays qui domine largement le monde de la High Tech (il y a plus d'entreprises israéliennes cotées au Nasdaq que n'importe quel autre pays), et face à des sportifs israéliens bien préparés (et qui se seraient peut-être même mis en tête de gagner ) déclarer forfait peut constituer un aveu d'infériorité équivalant à une reconnaissance de facto de la supériorité israélienne !

 

Ftouh Souhail

(1) Source : http://www3.lastampa.it/sport/sezioni/scherma/lstp/424276/

 


 
 
posté le 18-11-2011 à 06:35:58

Bé non, Camarades...nous sommes en France!

Les notes de frais

de Jean-Marc Pastor

gaspillage argent public

 

De temps en temps des affaires de ce genre remontent à la surface.

Ce genre de pratiques jette un discrédit sur l'ensemble de la classe politique.

Comme cet ensemble ne réagit pas vigoureusement, il donne l'impression d'être complice.

La justice qui est si prompte à réagir lorsqu'il lorsqu'il s'agit d'un simple péquin,

 qu'attend-t-elle pour faire son travail ?

L'estime de la population pour ses élus remonterait sérieusement...

 

Les notes de frais de Jean-Marc Pastor. Jean-Marc Pastor ( PS), questeur du Sénat, s'est fait épingler par Mediapart pour ses grosses notes de frais.

 

Jean-Marc Pastor a transmis 3 factures à la trésorerie du Sénat,

 le 9 décembre 2010, soit quelques jours avant expiration de son crédit annuel.

 Deux  d'entre elles correspondent à des notes de restaurant.

 

Notes de frais de Jean-Marc Pastor

- La première note de frais de Jean-Marc Pastor, datée du 19 novembre,

 correspond à un repas de 51 convives pour un montant total de 1428 euros.

 

- La seconde note de frais de Jean-Marc Pastor, datée du 3 décembre 2010,

 correspond à un repas de 38 convives et un montant de 1064 euros.

 

Ces 2 notes de frais de Jean-Marc Pastor ont été émises par l'Hostellerie Saint-Jacques

de Monestiés, dans le Tarn, département dont Jean-Marc Pastor est sénateur. L'établissement est géré par la fille de Jean-Marc Pastor et il en détient lui-même des parts.

 

Jean-Marc Pastor a déconseillé au rédacteur en chef du Tarn libre de publier ces informations, en lui indiquant que le Sénat "a porté plainte",

 et en se prévalant d'un communiqué de soutien du président du Sénat,

Gérard Larcher.

 

Mais la responsable de la communication de la présidence du Sénat, Nathalie Bahier, affirme que ce communiqué "est un faux".

 "Il n'y a jamais eu de communiqué de presse de Gérard Larcher concernant cette affaire". Une affaire qui crée de fortes tensions au Sénat.

 

En tant que questeur du Sénat,  Jean-Marc Pastor bénéficie déjà de confortables avantages:

 traitement de sénateur, logement de fonction qu'il peut mettre à disposition de ses collègues,

indemnité complémentaire de 5170 euros bruts par mois,

 ainsi qu'une rallonge annuelle de 11 600 euros pour frais de représentation.

 

Dans un communiqué de presse du 5 juillet, le Sénat a fait part de " la décision personnelle " de Jean-Marc Pastor de " procéder au remboursement auprès de la Trésorerie du Sénat des sommes correspondant aux deux factures de restaurant pouvant relever d'une " erreur d'appréciation ".

 

source: lemonde.fr

 

 Népotisme, fausses factures, faux en écritures publiques :

 vous vous dites ça se passait en Tunisie d'avant la révolution jasminisée ou, à la rigueur, au Tadjikistan oriental !

 

 

Bé non, camarades ! Nous sommes en France et ça se passe en ce moment (2011) !
 Le sénateur en question s'appelle Jean-Marc Pastor (PS) et,

tenez-vous bien, il est un des TROIS « questeurs » du Sénat,

c'est-à-dire un des 3 bons garçons chargés de gérer correctement les 350 millions que nous coûte cette « noble » institution et qui ont essayé de s'octroyer dans la plus ou moins grande discrétion 3.500 de « prime »  fin juin 2011.

Bé non, camarades !

Nous sommes en France et ça se passe en ce moment (2011) !

 

 


 
 
posté le 17-11-2011 à 13:33:49

Quand l'Algérie était française...

 Films  sur l'Algérie française 
           
       Document en 10 parties qui se  suivent.             
       
                             1/: http://www.youtube.com/watch?v=AIo52gz6ULQ   

 2/:  http://www.youtube.com/watch?v=uTNLE62AVu8   

 3/:  http://www.youtube.com/watch?v=vjsxNDnCE5E   

 4/:  http://www.youtube.com/watch?v=U7KOYTUHV7c   

 5/:  http://www.youtube.com/watch?v=vr8b1m7Wexg   

 6/:  http://www.youtube.com/watch?v=mhlImoCEeDw   

 7/:  http://www.youtube.com/watch?v=4QIlMAnAbpc    

  8/:  http://www.youtube.com/watch?v=LqmeHcQRR7g    

9/:  http://www.youtube.com/watch?v=mThx2sxiY3I    

10/:  http://www.youtube.com/watch?v=R5rYo5VAd1w    

 

 

 

   

 

 

 


 
 
posté le 17-11-2011 à 06:42:25

La solidarité à la française.


 

 

Oh les radins ! 

Les députés français dont les revenus et autres avantages cumulés avoisinent le 20 à 30000 euros par mois refusent la réduction de 10% des indemnités parlementaires mensuelles de 5200 € net. 

Les députés ont rejeté lundi, après un débat assez bref et dépassionné, la proposition du député UMP Lionnel Luca et d'une trentaine de ses collègues de réduire de 10% leurs indemnités parlementaires pour participer à l'effort de solidarité en ces temps de rigueur budgétaire.

"En ces temps difficiles où un deuxième plan de rigueur va demander des efforts

- et rien ne nous permet d'être assurés qu'il n'y en aura peut-être pas un troisième d'ici la fin de la législature -

il serait invraisemblable que nous nous exonérions d'un effort relatif", a défendu M. Luca.

 

Parmi les signataires de cet amendement, figurent des députés UMP membres du collectif Droite Populaire mais aussi du Nouveau Centre comme Philippe Vigier, le non inscrit Nicolas Dupont-Aignan, le villepiniste Jean-Pierre Grand ou encore le député EELV François de Rugy.

 

Faisant valoir que les députés "font partie de ceux qui sont les moins malheureux dans ce pays", la députée UMP Chantal Brunel a jugé qu'"on doit apporter notre petite pierre à la crise" par souci d'"exemplarité".

 

Elle s'est dite surprise par "le double langage du PS" sur le sujet, soulignant qu'aucun député PS n'avait signé l'amendement.

 

La diminution de 10% des indemnités, actuellement de 5.200 euros net par mois, représenterait sur un an une économie de cinq millions d'euros.

 Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), y était opposé, comme le groupe des députés UMP

 

 

Deux députés solidaires avec les français

 novembre 17th, 2011 

Jean-Patrick Grumberg   Dans un article publié début octobre (1), je posais la question suivante, au sujet de certains aspects du fonctionnement de l'Assemblée Nationale : « sommes-nous encore dans un Etat de droit, ou dans une République bananière, où le respect des valeurs fondamentales, par ceux qui sont supposés en être les garants, est devenu une vaste pantalonnade ? »   Cette question m'avait valu les gros yeux

 

 

 euro brisé

 

Bernard Acoyer (2), Président de l'Assemblée Nationale.   Hier, je mentionnais, dans un autre article (3), le refus catégorique de ces mêmes députés, à qui l'on proposait de montrer leur solidarité vis à vis des français, en réduisant de 10% le montant de leurs indemnités.  

C'est, en réalité, le principe même des indemnités de remboursement de leurs frais, totalement opaque, qui demanderait à être remis en cause. Que les députés et sénateurs soient indemnisés de leurs dépenses est dans l'ordre normal des choses. Mais que cela se fasse sans le moindre justificatif ni contrôle, comme dans toute entreprise, est proprement scandaleux.

En temps de crise, c'est plus qu'un scandale.  

Ainsi ces messieurs peuvent utiliser une partie de l'argent des contribuables pour leurs besoins propres en toute légalité. Cela ne les encourage pas à faire des économies, et témoigne d'un manque de transparence inacceptable dans un Etat démocratique.  

 

 Nous sommes loin de ça puisqu'ils ont tous - sauf deux - refusé de réduire leurs frais de 10%, ou à tout le moins de réduire leur remboursement de 10%.   Tous sauf deux : le premier est Lionnel Lucas, qui est à l'origine de la proposition, et qui, face au refus de ses collègues, a décidé de se l'appliquer à lui-même. Le second est Chantal Brunel.  

L'UMP a voté contre cette réduction, contre ce geste symbolique, ce qui, d'un point de vue moral, est indéfendable.   

 Le PS a fait pire encore : il s'est abstenu, signifiant à la fois sa totale indifférence  aux gros efforts demandés aux français, et son mépris des valeurs humanistes qu'il prétend être l'incarnation.   

 Je n'oublierais pas, aux prochaines législatives, de rappeler aux français ce refus : le buzz, sur internet, fonctionne si bien.   Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous : 

 © Jean-Patrick Grumberg pour

 http://www.dreuz.info/

 

 


 
 
posté le 16-11-2011 à 08:31:37

Honte sur la France.

 

 

UNE HONTE FRANCAISE !

 

La France, grande, belle et généreuse, pays des droits de l'homme, s'il en est un, condamne avec une fermeté exemplaire le terrorisme...

 

Quand il s'agit de dictateurs, anciens amis, certes,

 mais jamais lorsqu'il s'agit de ses propres enfants, lesquels ont été versés dans les charniers du FLN, ou mutilés à vie, juste pour attirer l'attention du monde,

 non pas sur les victimes, mais sur leurs bourreaux !

 

C'est ainsi qu'à l'âge où les fillettes sautent à la corde, Nicole Guiraud s'apprêtait à savourer une douceur, chez le meilleur pâtissier glacier d'Alger, quand son bras fut arraché pour satisfaire aux exigences d'une arithmétique de la terreur !

« Je voyais bien que mon bras gauche, complètement sectionné, ne "répondait plus ", ne m‘appartenait déjà plus... Je jouais avec les doigts de ma main inerte comme avec ceux d'une poupée. Je ne ressentais pas la douleur. Encore sous le choc, j'étais trop "sonnée" pour ça. Mais je sentais que j'allais mourir bientôt ... »...

 

Ainsi, à 10 ans, cette petite fille, blessée à vie dans sa chair, a été immolée, comme tant d'autres, sur l'autel d'un calcul morbide...

 Pour que triomphe le terrorisme sur une terre française, il fallait que des bambins soient amputés, et que d'autres meurent...

 

Ces enfants, leurs bras, leurs jambes, tout leur poids d'entrailles, leur espoir de bonheur, leurs chances de survie,

il fallait que tout cela soit versé, comme un carburant, dans la machine infernal d'un terrorisme aveugle, devenu aujourd'hui mondial !

 

Et durant toute une vie, l'enfant, la jeune fille, la femme qu'elle est devenue ont du vivre, et revivre sans cesse, l'instant de l'explosion, le bruit assourdissant, les objets fracassés qui volaient de tous les côtés, le brouillard de fumée qui l'aveuglait, et la panique qui ne devait plus quitter Nicole...

 

 On ne se remet pas d'une telle épreuve, le moindre écho la restitue...

Le temps passe sans fermer la blessure, et même si la chair meurtrie cicatrise, l'âme reste estropiée à vie.

Il faut avoir vu les œuvres de Nicole Guiraud, elles traduisent bien l'immense traumatisme auquel elle résiste, jour après jour,

 avec des périodes d'exaspération tellement intenses et insurmontables qu'elles ont failli, à de nombreuses reprises, la pousser aux pires des extrémités...

 

Malgré son courage, sa détermination et sa foi, Nicole a fait plusieurs tentatives de suicide pensant que l'horreur ne la poursuivrait pas au-delà de la vie...

Elle n'était pas au bout de ses peines...

 

 D'autres blessures, comme des jets d'acide, sont venue dans son infortune

 de mutilée à vie, étaler, sur les écrans français, la gloire et les louanges des monstres

 capables de tels forfaits,

c'était une indécence, une honte française, pour notre pays abritant sur son sol ses propres enfants, victimes survivantes du terrorisme FLN aveugle, bestiale, inhumain...

 

Nicole Guiraud ne l'a pas supporté...

 Alors elle s'est tournée vers la Justice pour que cessent de tels tourments...

 Elle a réclamé le droit à la dignité humaine, en tant que femme, même mutilée, même souffrant chaque nuit mille morts dans le cauchemar... Les juges ne l'ont pas entendue.

 

Après tout, au nom de la liberté de la presse, au nom de l'émancipation des peuples,

il était bon, il était juste que des enfants meurent et que d'autres deviennent manchots, unijambistes, culs de jatte, aveugles et sourds...

 

Notre malheureuse victime, emblème de toutes les autres, après avoir été relaxée en première instance, a cru à l'incompréhension des premiers juges...

 

 Elle a porté l'affaire en Cassation...

 

Malheureuse ! Qu'avait-elle commis là ? Un crime de lèse-terrorisme !

 Cela existe encore en France, et peu importe si le Président de la République Française peut bien engager nos troupes et nos hommes, en Lybie où ailleurs pour combattre le terrorisme aux frais des contribuables français, ici, dans ce pays dit des Droits de l'Homme, ce sont les victimes qui sont condamnées lorsqu'elles osent demander un peu de considération sur leur état de victimes civiles innocentes mutilées à vie par un terrorisme aveugle !

Ainsi Nicole Guiraud a été condamnée par l'arrêt rendu par la Cour d'Appel de Paris, le 19 octobre 2011, aux dépens de première instance et d'appel, et comme si ce n'était pas suffisant, à payer 1.000 € à la société France TELEVISION et 1000 € à la société BFC PRODUCTIONS auteur du film élogieux sur « Les porteuses de feu »

 

autrement dit les meurtrières terroristes qui déposaient des bombes dans les lieux publics, les cars scolaires, les arrêts de bus, et autres endroits où les Français d'Algérie fournissaient ainsi, à partir de leurs chairs mutilées le carburant indispensable à l'alimentation de la grande machine anticolonialiste qui détruira l'Occident !

 

Refusant toutes subventions, le Comité VERITAS ne vit et n'agit qu'avec les cotisations de ses adhérents.

 

 Grâce à notre premier Président, généreux mécène, nous avons pu aider Nicole Guiraud face à la Justice dont nous espérions l'équité.

 

Aujourd'hui, notre premier Président a quitté ce monde et nos rangs s'amenuisent d'année en année, cependant, nous avions tenu à aider encore aux premiers frais du procès en appel.

 

 Aujourd'hui, notre situation devient plus difficile, et nous rappelons que, malgré tout, notre vaillante équipe s'est engagée dans la réhabilitation du cimetière de Pujol de Bosc.

 

Le Comité VERITAS ne peut pas prendre à sa charge exclusive les importants frais imposés par l'appel de ce procès sans compromettre son équilibre ...

Mais il n'est pas non plus question de les laisser supporter par la victime de ce terrorisme aveugle !

 

C'est pourquoi nous lançons un appel à l'aide à tous nos adhérents et amis. Aidez-nous à réunir la somme nécessaire pour couvrir les frais du procès Guiraud ! Chacun peut adresser un chèque au Comité VERITAS Boîte Postale 21 - 31620 Fronton avec mention « procès Guiraud ! »

 

MERCI DE VOTRE AIDE !

 

 


 


Commentaires

 

1. PN 9 A  le 11-12-2011 à 13:01:15

Bonjour au blog très intéressant pour une cause qui doit être dites ,branchez-vous sur
http://pieds-noirs-du-triolet.eklablog.com/

 
 
 
posté le 16-11-2011 à 07:37:08

Après tout pourquoi pas !

 

 

 

"Le salon international du monde musulman" qui se tiendra du 23 au 25 décembre 2011 au parc des expositions du Bourget!

http://www.salon-monde-musulman.com/

 

l'organiser pile à la date de Noël, 

il s'agit sans aucun doute d'un hasard de calendrier

 

 

Je vous laisse aussi apprécier le logo du site organisateur:

 

C'est pas joli la Tour Eiffel accolée à un minaret et entourée du croissant islamique ?

 

 

 

 


 
 
posté le 16-11-2011 à 04:11:44

Après la journée de la gentillesse dimanche...

Veut-on vraiment faire de DSK un nouveau Salengro ?

 

 

Après la journée de la gentillesse dimanche, William Goldnadel se penche sur cette France devenue cynique et brutale.

 

Dimanche 13 novembre. "Journée de la gentillesse".

 

Encore que je n'apprécie guère l'inflation de journées symboliques qui dévaluent la valeur de celles retenues institutionnellement et qui font consensus, celle-là me parait, par comparaison, moins dérisoire que celle "du drapeau" suggérée il y a peu par une autoproclamée "droite humaniste".

 

La gentillesse, la bonté, valeurs déprisées par le cynisme dévastateur de la méchanceté promue médiatiquement.

 

 La France des années 60 aura ainsi basculé de Fernand Raynaud à Guy Bedos, de Tintin à un Hara-Kiri "bête et méchant ".

 Les ados ont troqué leurs gentils sourires d'enfants pour un rictus ironique censé être plus futé. L'idéologie dominante des années 70 a raillé la charité trop catholique qui donne bonne conscience mais n'a pas empêché, pour cause de crise, les restos du cœur à gauche. Elle a moqué "le paternalisme patronal" des Michelin et des Boussac, qu'on regrette depuis les traders branchés et sans scrupules et les seigneurs sans morale ni culture du CAC 40.

 Encore et toujours DSK. Puis-je encore dire que la presse n'est pas très gentille envers lui ?

J'ai toujours pensé publiquement, avant ses malheurs, qu'elle le surestimait moralement et intellectuellement pour me le permettre.

 

 Ainsi, je ne suis pas loin de penser que, de même que le psychorigide Alfred Dreyfus aurait fait un excellent antidreyfusard, l'ancien patron du FMI, à l'instar de ses amis politiques qui hurlaient au complot, aurait pris le parti de la femme de chambre pour peu que son violeur putatif ait été un conservateur bon teint.

 

Il n'en demeure pas moins que, pénalement, j'ai tenu, par principe, à soutenir ici et ailleurs que les actions diligentées sans preuves sérieuses par Mlles Diallo et Banon feraient long feu. Je ne pense pas avoir été cruellement démenti par la suite.

 

Il en sera de même, s'agissant de la bouffonnerie graveleuse du Carlton de Lille, où il s'écrit ici et là, qu'en ayant bénéficié, de par son prestige, des improbables charmes de dames tarifées, il se serait rendu coupable de recel d'abus de biens sociaux, et pourquoi pas, ai-je lu, de complicité de proxénétisme !

 

J'ai lu également partout qu'Anne Sinclair était sur le départ et qu'il n'osait plus se montrer en public. Est-on sûr, si la chose est avérée, que le détachement de l'épouse vient de la révélation de faits qu'elle avait bien la licence d'accepter plutôt que du ridicule causé par un harcèlement cette fois peu douteux ?

L'ambulance brinquebalante sur laquelle on ne cesse de tirer commence à ressembler à un corbillard.

 

Après avoir, par sotte complaisance, comparer Dominique Strauss-Kahn à Léon Blum, veut-on vraiment faire de lui un nouveau Salengro ?

 

Lors de mon dernier bloc-notes, j'avais sous-estimé les victimes chrétiennes des

islamistes nigérians. Elles étaient 150. La presse française n'a pas jugé utile de

leur consacrer un article.

 

Des noirs massacrés par des non-occidentaux ne valent pas dix lignes.

 

Il en est de même des civils sud-soudanais bombardés cette semaine par les avions du régime de Khartoum. Aucun intérêt pour des journalistes, humanistes, droits de l'hommistes, certes, mais pas vraiment bons.

 

Au fait, s'agissant des gentilles "assoces" autoproclamées, à quand des manifestations de la République à la Nation, organisées par le MRAP ou la Ligue des Droits de l'Homme contre les massacres en Syrie ? D'évidence, Hama n'est pas Gaza.

 Les pseudo-antiracistes militants ne sont pas non plus très gentils, ni d'ailleurs opposés au racisme.

 

Ils ont simplement troqué un racisme pour un autre. J'ai tenté de l'expliquer dans ma "question Blanche"*.

 Prenez le dernier film de Mathieu Kassovitz, « L'Ordre et la Morale ». J'ai entendu son réalisateur, dans le cadre d'une interview, évidemment non contradictoire, sur France Inter samedi matin, éructer contre le directeur d'un cinéma de Nouméa qui ne voulait pas passer son film sur le drame d'Ouvéa. Il n'y voyait ni plus ni moins que du racisme blanc mâtiné de colonialisme caldoche. Je ne verrai pas son film.

 Ce que je sais d'un homme qui doute du 11 septembre me suffit pour ne pas qu'il m'inspire une crédibilité illimitée.

Je raconte également dans le livre précité l'avoir rencontré, en tant qu'avocat, au Palais de justice, quand je défendais un syndicat de flics partie civile (désolé...) opposé à Ministère Amer. Je fus donc conduit à interroger le réalisateur venu témoigner en faveur de ses amis rappeurs et insultants. Sans surprise, l'artiste s'est contenté de mettre noblement et dramatiquement en avant une liberté d'expression avec laquelle on ne devrait jamais, clamait-il haut et fort, transiger. Lorsque je me suis hasardé à lui demander si la même liberté devrait, par exemple, être accordée à Jean-Marie Le Pen, le témoin, manifestement peu habitué ni au questionnement ni à la contradiction a soudain perdu la voix.

 

Apparemment, il l'a retrouvée pour exécuter l'exploitant de salle néo-calédonien et récalcitrant.

 

Si cela ne me suffisait pas à douter du sérieux de Kassovitz, l'excellent article de Thierry Deransart, rédacteur en chef des Nouvelles Calédoniennes Hebdo à Nouméa au moment du drame et présent dans la grotte d'Ouvéa au lendemain de l'assaut controversé y contribue définitivement (le Fig Mag de cette semaine). De manière très documentée et convaincante,

 il déconstruit un film idéologiquement mensonger qui aurait mérité d'être tourné en noir et blanc.

Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ? Le conformisme xénophile de l'anticonformisme cinématographique formate les esprits depuis 40 ans.

Les explications ne manquent pas : le goût de la mode, le plaisir de paraître, l'esthétisme de la radicalité pépère.

 

Quoi que l'Histoire ait montré, pendant l'occupation et sans trop d'aménité, que les artistes ne se comportaient pas de manière plus gentille que les bouchers charcutiers ou les avocats - et on ne voit pas pourquoi il en aurait été trop autrement - eux-mêmes et leur public semblent continuer à penser le contraire.

 

Mais soyons nous-mêmes plus gentils : le titre du film de Kassovitz est très honnête. L'ordre (et la) Morale. Il ne s'agit que de cela.

© Gilles William GOLDNADEL

L'article original peut être consulté sur le blog de G. William Goldnadel

 


 
 
posté le 14-11-2011 à 14:50:33

Sakoverdose

 

Nous l'aurions aimé comme ça !

Sarkoverdose

La sarkoverdose nous guette tous plus ou moins.....

Le ridicule n'est pas frôlé, il est atteint.

 NICOLAS SARKOZY est peut-être un « homme de convictions »... Mais lesquelles ?

 Ayant promis de reconnaitre la responsabilité de la France dans le massacre des Harkis et des PN après le 19 mars 1962, ce président que nous avons naïvement cru et pour lequel nous avons massivement voté, nous refuse définitivement le visa de "français à part entière" qui aurait permis à de nombreux pieds noirs et Harkis déçus, de revenir dans le giron de la France.

 Nous reléguant définitivement dans le camp des "français non pratiquants", l'électorat Pied Noir et Harkis saura se souvenir en temps voulu de cette dérobade gaulienne, qui confirme la tradition du parjure qui a fait de l'homme du 18 juin, le plus grand fabulateur du siècle.

En attendant 2012, nous allons tenter de faire comme Cécilia...

larguer Sarkozy !

au moins de notre esprit...

Nous l'avons eu comme ça

 


 
 
posté le 13-11-2011 à 08:47:06

Lettre d'un des derniers des mohicans...

 

 

Tribu en voie de disparition,

les dernières générations de témoins encore "génants "de l'Algérie Française avoisinent pour les plus jeunes les 65 ans .

Voici un texte anonyme qui résume bien le ressentiment de la grande majorité d'entre nous.

A mes amis français...

 

A quelques encablures de mes 70 ans, à un âge où les souvenirs se déclinent  plus aisément que les projets et après avoir épuisé mes capacités de  silence, je ressens le besoin d'éclairer un malentendu.

 En 35 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec  vous, partagé quelques succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme.

 

J'ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s'étonner de ses richesses,

 de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j'avais fini par oublier que j'étais né sur une autre rive, de  parents venus d'ailleurs et de grands-parents

à l'accent impossible d'une  Île de la Méditerranée.

 

 Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil

 commun à tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois,

des  maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre  d'Algérie. Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages  et

refait l'Histoire de 134 ans de présence française en Algérie.

 

 Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette  période,

une vision singulièrement sinistre.

J'ai revu l'histoire de ma patrie,l'AlgérieFrançaise, travestie ou défigurée en quelques propositions  caricaturales :
 

 «La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime»
 «Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres»
 «Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays»
 «Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée  française et peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la  libération de l'Algérie»." 


 Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple  s'il n'avait d'abord appris à l'aimer...

et vous n'avez jamais aimé "notre  Algérie" !
 
 Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand

 j'affirmais  mon origine "pied noir" ;

j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif  vous avait touchés

 mais que notre exil vous avait laissés indifférents.

 J'ai  compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France  envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner

ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés,  

étaient traités de putschistes.
 
 J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur  noblesse et pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la  colonisation avait laissé place au colonialisme.
 

 Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit,  

dans la mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" !

 

Sans doute,  même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire,

 est-il plus  facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts pour rien. 

 Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la  France était héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à  défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel...

 «Vérité en  deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"

 Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée  française

au cours des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques
 sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos  compatriotes européens et musulmans.

 

Vous ne trouvez rien à dire sur l'œuvre  française en Algérie pendant 130 ans.

 Pas un livre, pas une émission de  télévision ou de radio, rien !

Les fictions même s'affligent des mêmes  clichés de Français arrogants et de Musulmans opprimés.

 Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a  marqué

la fin de la période française, c'est que ceux qui en parlent, en  parlent en étrangers comme d'une terre étrangère.

 

Disséquer le cadavre de  l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et  professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.
 

 Personne ne pense qu'un million de femmes et d'hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés.

 Personne n'ose rappeler qu'ils ont été  arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre souvent  inconnue et souvent hostile ...

Quand certains intellectuels français se  prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé les bras  des égorgeurs de Français ...

 

 Cette terre vous brûle la mémoire et le cœur ...

ou plutôt la mauvaise  conscience d'avoir bradé, dans la débâcle et le gâchis l'œuvre de plusieurs  générations de Français vous rend injustes, amnésiques, sélectifs dans vos  évocations ou pire falsificateurs !

 Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français  m'ont appris à aimer comme un morceau de la France.

 Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette terre me  devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.
 
 J'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si  vous refusez qu'elle soit aussi votre Histoire.

Je n'attends de vous aucun complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles,  intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales,  dans la richesse et la diversité de son œuvre et de ses cultures.
 
J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissé là-bas  et dont la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même  d'héroïsme.

 J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égal exigence d'objectivité et de rigueur, un égal souci de vérité et de justice,  l'Histoire de la France d'en deçà et d'au delà de la Méditerranée.
 
 Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y  sentant aussi  UN PEU  chez moi ... enfin !

 

 


 
 
posté le 12-11-2011 à 03:58:20

Comment traiter avec les voyous...

 

 

COMMANDOS MARINE RUSSE / PIRATES SOMALIENS !

> "Comment traiter les pirates somaliens> et sécuriser la navigation...">

Vidéo édifiante de l'intervention courageuse et efficace... des commandos russes ...

à visionner jusqu'à la fin

 Un coup de frein aux prises d'otages !> 


  Je vous recommande fortement de lire cette description avant de regarder la vidéo, de manière à comprendre ce qui se passe :

 

La video ci-dessous montre des commandos  de la Marine russe sur un bateau pirate somalien peu de temps après que les pirates aient capturé un pétrolier russe .

 

La marine de l'Union Européenne qui patrouille dans ces eaux ne désire pas intervenir, car elle craint les pertes humaines.

 

Ainsi les commandos  de la Marine russe ont libéré leurs compatriotes et le pétrolier...  puis ils ont transféré les pirates sur leur propre bateau pirate. 
 

  Les Russes ont cherché des armes et des explosifs sur le bateau pirate ...

 et en ont trouvé beaucoup! Puis ils ont quitté le bateau et l'ont fait exploser avec tous les pirates restants menottés.


  Oui, les commandos ont coulé le bateau pirate avec les pirates et sans aucun procès ni état d'âme.

 Ils ont utilisé les lois anti pirates des 18ème et 19ème siècles où le capitaine du bateau de secours a le droit de décider quoi faire avec les pirates.

D'habitude, ils étaient pendus.> 

 

 Conclusion: Je pense qu'à partir d'aujourd'hui les bateaux russes ne seront plus des cibles pour les pirates somaliens.

Ils se rattraperont sur les navires européens! 
 

 Vidéo:  http://true-turtle.livejournal.com/85315.html

 


 
 
posté le 11-11-2011 à 06:21:10

« Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons… »

Extrait de la conférence de José CASTANO :

 « Les Seigneurs de la Guerre »

 

... 12 Novembre 1960

 

Une nouvelle consternante parvient dans les unités parachutistes. Dans les Aurès, les fells ont surpris un groupe de combat du 1er REP à sa descente d'hélicoptères, faisant 11 morts et 6 blessés graves.

 

15 Novembre 1960

 

Dans la chapelle de l'hôpital Maillot à Alger, eut lieu la cérémonie militaire et religieuse en l'honneur des légionnaires tombés le 12. Ils allaient maintenant reposer comme tant d'autres dans cette terre d'Algérie qu'ils avaient défendue jusqu'à l'ultime sacrifice et qui était la leur désormais.

 

Au cimetière de Zéralda -qui gardera à jamais, dans son « carré légionnaire » les dépouilles mortelles de ces soldats morts pour la France- l'aumônier de la 10ème Division Parachutiste, le Père Delarue, bien qu'habitué à conduire des légionnaires à leur dernière demeure, se sentait, devant tous ces cercueils, bouleversé.

Ce qui le mettait en rage, lui, prêtre, c'était l'absurdité de cette mort si elle ne correspondait plus à un sacrifice exigé par la Nation.

 

Onze cadavres inutiles et scandaleux...

Onze cadavres de plus dans cette longue liste...

 

Et sa détresse, sa lassitude étaient immenses, de cette guerre où des hommes valeureux payaient de ce qu'ils avaient de plus cher pour racheter l'incompétence, la veulerie, les fautes et les palinodies de leurs gouvernants.

 

Tous écoutaient, muets et bouleversés, les dernières prières douloureuses de l'aumônier. Des paroles simples lui venaient aux lèvres. Il disait :

 « Vous étiez venus de tous les pays d'Europe où l'on aime encore la liberté pour donner la liberté à ce pays... La mort vous a frappés en pleine poitrine, en pleine face, comme des hommes, au moment où vous vous réjouissiez d'avoir enfin découvert un ennemi insaisissable jusque-là... »

 

Et, d'une voix forte, il ponctua en criant presque :

 

Colonel DUFOUR

 

« Vous êtes tombés au moment où, s'il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourons ! »

 

Puis le clairon, gonflant ses joues et les veines de son cou, lança vers les airs cette courte sonnerie saccadée : la sonnerie aux morts.

 

« Notre Père, qui êtes aux Cieux... » commença le prêtre, de sa voix qui tremblait et qui n'avait pas son impassibilité habituelle. Et tandis que se continuait le Pater, chez ces grands enfants qui écoutaient, recueillis, se reflétait un immense chagrin au souvenir de leurs camarades de combat.

Chez certains, les yeux devenaient troubles comme sous un voile et, à la gorge, quelque chose s'étranglait.

Sur toutes ces têtes alignées, flottait pour la dernière fois, l'ombre de ceux qui étaient morts, parce que la France, une dernière fois, le leur avait demandé.

 Et quand le prêtre, après un arrêt, et la voix plus grave encore, prononça les derniers mots de l'Ave Maria, d'une simplicité sublime :

 « Sainte Marie mère de Dieu... priez pour nous, pauvres pécheurs... maintenant... et à l'heure de notre mort », tout à coup, sur les joues de ces hommes rudes que l'on qualifiait « d'inhumains », de brusques larmes coulèrent, qui jaillissaient rapides et pressées comme une pluie...

 

L'émotion avait atteint un degré douloureux. La foule pleurait en silence communiant dans la douleur avec « ses soldats », « ses légionnaires ».

 

 

Puis le nouveau chef du 1er REP, le Colonel Dufour,  s'avança à son tour pour dire adieu à ses hommes. Il énuméra les noms de ceux qui ne feraient plus le chemin, tant rêvé, du retour dans leur foyer. Ces noms qui, bientôt ne vivraient plus que dans le cœur des mères, émurent le silence, cognèrent aux poitrines, bâillonnèrent les gorges et mouillèrent de nouveau les yeux. Puis il termina par ces mots :

 

« Il n'est pas possible que votre sacrifice demeure vain. Il n'est pas possible que nos compatriotes de la Métropole n'entendent pas nos cris d'angoisse ».

 

Il salua ; les clairons sonnèrent : « Au drapeau ». Les détachements présentèrent les armes et défilèrent, les yeux tournés vers les tombes.

 Les visages graves, bronzés et maigres, recelaient toutes les tristesses cachées, toutes les tares et tous les deuils qui les avaient amenés là.

« Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons... »

 

 Ces paroles du père Delarue allaient avoir un écho immédiat : il allait, sur le champ, être banni d'Algérie et exclu des unités parachutistes.

« Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, dites-leur : « Parce que nos pères ont menti ! »

s'était écrié Rudyard KIPLING, après que son fils fut tué à la bataille de LOOS en 1915.

 

Trois semaines plus tard, le Colonel Dufour fut relevé de son commandement pour avoir exprimé en public ses sentiments « Algérie française » et fut prié de quitter le sol algérien avant le 9 décembre 1960, date d'arrivée de de Gaulle à Oran.

 Ecarté de la Légion, affecté en Métropole, le Colonel Dufour choisit la clandestinité et rejoindra cinq mois plus tard, en Algérie, les rangs de l'OAS.

 

      8 Janvier 1961

 Un événement tout à fait extraordinaire venait de se dérouler au 1er REP.

Pour la première fois depuis le début des guerres d'Indochine et d'Algérie, des officiers de cette prestigieuse unité refusaient de partir en opération.

 Ils se mettaient en grève ! Unanimement hostiles à la politique algérienne du général de Gaulle, ils n'acceptaient plus de voir mourir leurs légionnaires alors que l'indépendance de l'Algérie semblait inéluctable.

 A quoi pouvaient désormais rimer ces opérations incessantes et meurtrières à l'heure où le chef de l'état clamait qu'il voulait en finir à n'importe quel prix avec le « boulet algérien ».

 L'absurdité dépassait les bornes. Ils avaient donc décidé de faire la « grève de la mort ».

          

  Un vent de panique souffla à tous les échelons de la hiérarchie.

 Quoi ! La « grève de la mort » ? Impensable pour des hommes qui étaient « soldats pour mourir »! (1)

 

Une pluie de sanctions s'abattit sur les révoltés qui furent mis aux arrêts et mutés immédiatement en Métropole.

 L'un d'eux, le Lieutenant Roger Degueldre fut affecté au 4ème Régiment Etranger d'Infanterie mais il refusa de rejoindre son nouveau corps.

 Le 25 janvier 1961, il entra dans la clandestinité. Les dés de son destin étaient jetés. Une légende naissait...

           

A Zéralda, fief du 1er REP, le cœur n'y était plus et les questions que posaient les cadres rescapés de la purge n'obtenaient aucune réponse de la hiérarchie :

le drapeau du FLN va-t-il flotter sur Alger ?

Après avoir été vaincu sur le terrain, le FLN y sortira-t-il vainqueur ?

Que vont devenir les Européens ?

Et les Musulmans ralliés au drapeau français, eux qui ont cru aux promesses de l'armée ?

 

Après l'Indochine, l'Algérie...

 L'armée sera-t-elle donc éternellement vaincue, éternellement parjure ?

 

Et de mains en mains l'on se passait une lettre. C'était une missive vieille de 2000 ans.

Le texte, rapporté par Suétone, était de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta.

Destiné à son cousin Tertullus, il avait été écrit en Numidie, ainsi que s'appelait l'Algérie à l'époque romaine :

« Si nous devions laisser nos os blanchis en vain sur les pistes du désert, alors que l'on prenne garde à la colère des légions ! »

La colère des légions !

Elle se concrétisera le 22 avril 1961 avec le soulèvement des plus belles unités de légion et de parachutistes...

 et se termina par la dissolution du 1er REP.

 

José CASTANO

 


 
 
posté le 11-11-2011 à 06:08:45

L'Iran est le principal sponsor mondial du terrorisme international.

L'Iran intégriste, génocidaire et nucléarisé nous menace tous

    10 novembre  2011  Michel Garroté 

 

 

 

 Or donc, le nouveau rapport de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) confirme que l'Iran développe l'arme nucléaire.

 Ce qui, soit dit en passant, confirme ce que nous avons maintes fois écrit sur ce blog, à savoir que l'ancien Président de l'AIEA, Mohamed El Baradeï, un diplomate égyptien, a volontairement minimisé - et même occulté - pendant des années, des informations, hautement stratégiques sur le nucléaire offensif iranien.

 

 Faut-il frapper préventivement le nucléaire offensif iranien ?

Peut-on faire confiance aux pays occidentaux pour décider des sanctions qui mettraient en péril le régime des ayatollahs et qui empêcheraient l'Iran de se doter, si ce n'est déjà fait, de l'arme nucléaire ?

  L'Iran est-il une menace simplement stratégique ou clairement existentielle ? 

 

Certes, les Occidentaux veulent prendre de nouvelles sanctions contre le régime intégriste iranien, sanctions qui pourraient concerner le pétrole, mais sanctions dont l'efficacité est déjà remise en question par de nombreux experts.

- Exceptés ceux de l'IRIS qui, au nom de l'idéal socialiste qui les habite, préfèrent pratiquer l'autisme, ce qui du reste ne retient nullement les médias français de leur donner de l'importance.

 Alors qu'il existe de véritables experts du nucléaire iranien, tels Orde Kittrie, Larry Haas, Chris Holton, Patrick Clawson, Frank Gaffney, Andrew Grotto, Michael Ledeen, Valerie Lincy, Claire Lopez, Cliff May, Rick Santorum et Emanuele Ottolenghi.

 

L'Iran est le principal sponsor mondial du terrorisme international.

 

L'Iran finance et entraîne des groupes terroristes qui, à l'instar de l'Iran, veulent frapper les pays occidentaux, Israël, l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Emirats du Golfe.

 

 L'Iran soutien des groupes terroristes au Liban, en Irak et en Afghanistan.

 

 L'Iran utilise son réseau terroriste au-delà du Proche et du Moyen Orient, en téléguidant le Hezbollah et les groupes affiliés aux Gardiens de la Révolution iranienne aux USA, au Venezuela, au Brésil et en Europe pour recruter et former des cellules dans les pays étrangers. -

 

L'Iran menace ceux qui négocient la paix israélo-palestinienne et ceux qui ont signé des traités de paix avec Israël.

Le président iranien Ahmadinejad est très explicite : 

« quiconque reconnaît Israël brûlera dans le feu de la fureur de la nation islamique »,

« il faut rayer Israël de la carte » ;

« il faut effacer Israël de la page du temps ».

 

 - A noter qu'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU (difficile étant donné le soutient à l'Iran de la Chine et de la Russie) n'est pas indispensable pour de nouvelles sanctions, les précédents textes onusiens permettant aux USA ainsi qu'à l'Union européenne et ses Etats-membres d'aller, individuellement, plus loin, dans les sanctions.

 

Cela dit, les USA et l'UE pourraient, en parallèle, tenter de convaincre les pays émergents - Inde, Turquie, etc. - de limiter leur commerce avec l'Iran.

 Tout récemment, le ‘Daily Mail' britannique a estimé qu'Israël va lancer une action militaire avant la fin de l'année 2011 pour empêcher l'Iran de continuer de développer des armes nucléaires.

 

  Le ‘Daily Mail' a ajouté que le Secrétaire britannique aux affaires étrangères, William Hague, a déclaré que le nouveau rapport de l'AIEA sur les ambitions nucléaires de l'Iran a complètement discrédité les allégations d'innocence de la République islamique d'Iran. -

 

Le ‘Daily Mail' a affirmé qu'Israël et les USA unissent actuellement leurs forces pour une prochaine frappe contre les sites nucléaires iraniens. Récemment, divers médias anglophones ont évoqué des préparatifs militaires, au Royaume Uni, pour une éventuelle frappe préventive contre le nucléaire offensif iranien.

- L'Iran intégriste, génocidaire et nucléarisé -

 avec ses cellules terroristes et avec l'usage éventuel de bombes sales - 

nous menace tous.

 

Michel Garrroté

 


 
 
posté le 07-11-2011 à 03:31:53

Attachez vos ceintures, on navigue en eaux troubles...

 

De Gaulle

falsificateur et idéologue de l'antisionisme

 

De Gaulle falsificateur et idéologue de l'antisionisme

 

Beaucoup connaissent la petite phrase du Général De Gaulle à propos du peuple juif

 « un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ».

 

 Peu se souviennent du contexte au cours duquel il la prononça.

Il me semblait important de rappeler le détail des arguments iniques développés par

De Gaulle lors de cette conférence de novembre 1967.

 

 

 Attachez vos ceintures, on navigue en eaux troubles.

Vous trouverez en rouge le texte intégral et original dit par De Gaulle, et en noir mes commentaires.

 

Charles De Gaulle le 27 Novembre 1967 :

L'établissement entre les deux guerres mondiales, car il faut remonter jusque là, l'établissement d'un foyer sioniste en Palestine, et puis après la deuxième guerre mondiale, l'établissement d'un Etat d'Israël soulevait à l'époque un certain nombre d'appréhensions.

Il fait une erreur sémantique en parlant de l'établissement d'un foyer sioniste alors que la déclaration Balfour comme le délibéré de la conférence de San Rémo parlent d'un « foyer national juif ».

Le sionisme est un mouvement politique et non pas l'essence d'un Etat. Cette essence est juive et rien d'autre. Confusion sans doute volontaire de la part de De Gaulle. Le petit Sarkozy en Gaulliste qu'il est, explique aujourd'hui qu'il est ridicule de parler d'Etat Juif.

On pouvait se demander, en effet, et on se demandait, même chez beaucoup de juifs, si l'implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu des peuples arabes qui lui sont foncièrement hostiles, n'allaient pas entraîner d'incessants, d'interminables frictions et conflits.

Le mot implantation utilisé marque l'instauration de quelque chose de nouveau. Comme si à cet endroit, sur cette Terre, les juifs n'avaient rien à faire.

Pour confirmer ce manque de légitimité, De Gaulle prend soin de dire que ces Terres furent non pas achetées, mais acquises, et rajoute que les conditions étaient douteuses.

 En une phrase, il vient de donner le premier argument de l'anti sionisme. Cette Terre n'appartient pas aux juifs. On verra plus bas pourquoi.

Et certain même redoutait que les juifs, jusqu'alors dispersés, et qui étaient restés ce qu'ils avaient été de tout temps, c'est-à-dire un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur, n'en viennent une fois qu'ils seraient rassemblés dans les sites de son ancienne grandeur, n'en viennent à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu'ils formaient depuis 19 siècles : " l'an prochain à Jérusalem".

 

".De Gaulle se livre à une définition toute personnelle des caractéristiques des Juifs. Des centaines de commentaires ont été donnés au sujet de cette désignation.

 L'important de ce passage est la reconnaissance de l'ancienne grandeur des Juifs précisément en Palestine. Mais cette phrase est absolument incohérente puisqu'elle définit comme dominateurs les juifs en Exil.

Il veut ainsi démontrer que si en Exil les juifs sont surs d'eux et dominateurs, alors nul doute qu'en retrouvant leur destin national, ils en deviennent en plus des conquérants. CQFD. Le nouvel argument des antisionistes est défini. 

 

En dépit du flot, tantôt montant, tantôt descendant, des malveillances qu'ils provoquaient, qu'ils suscitaient plus exactement, dans certains pays à certaines époques, un capital considérable d'intérêt et même de sympathie s'était formé en leur faveur et surtout il faut bien le dire dans la chrétienté.

 

Il est bien entendu que ce passage est le plus antisémite de la conférence.

 Dire que les juifs provoquent ou suscitent des malveillances, c'est simplement de la pure judéophobie.

 Il ne dira pas que ces malveillances sont infondées et condamnables, ce qui revient précisément à les justifier. Non Monsieur De Gaulle, la solution finale n'est pas une « malveillance ».

 Parler de malveillance c'est pareil que d'expliquer comme JM Le Pen que ce fut un détail. Quand au capital de sympathie de la chrétienté engendré par la mort de 6 millions des nôtres justement parce que pendant 17 siècles, l'Eglise enseigna la haine absolue du Peuple Juif, c'est au moins de la provocation.

 

Un capital qui était issu de l'immense souvenir du testament, nourri à toutes les sources d'une magnifique liturgie, entretenu par la commisération qu'inspirait leur antique valeur et que poétisait chez nous la légende du juif errant, accru par les abominables persécutions qu'ils avaient subi pendant la deuxième guerre mondiale et grossi depuis qu'il avait retrouvé une patrie, par les travaux, leurs travaux constructifs et le courage de leurs soldats. 

 

Ici encore De Gaulle falsifie l'Histoire. Le fondement de la catéchèse, est que le Verus Israël est le peuple qui reconnut Jésus comme Messie.

Il ne dira pas que l'Ancien Testament a été accaparé par la chrétienté qui n'eut cesse de l'instrumentaliser justement contre les Juifs.

 De Gaulle fait ici œuvre de révisionnisme concernant l'immense responsabilité de la chrétienté concernant la haine et le massacre des juifs pendant 19 siècles.

 Le Juif errant puni parce qu'ayant refusé de se convertir à la chrétienté.

 

C'est pourquoi indépendamment des vastes concours en argent, en influence, en propagande que les Israéliens recevaient des milieux juifs, d'Amérique et d'Europe, beaucoup de pays, dont la France, voyaient avec satisfaction l'établissement de leur Etat sur le territoire que leur avaient reconnu les puissances, que lui avaient reconnu les puissances, tout en désirant qu'ils parviennent en usant d'un peu de modestie à trouver avec ses voisins un modus vivendi pacifique.

 

Continuant dans son entreprise de dénigrement, De Gaulle tire toutes les ficelles de l'antisémite. On retrouve ainsi les Juifs et l'Argent, les Juifs et l'influence, et enfin les Juifs et l'impossible modestie.

Alors que les arabes sont depuis 1920 les vrais agresseurs qui refusent le retour des juifs sur leur terre, ce serait donc aux juifs de faire preuve de modestie pour composer avec des voisins dont on comprend qu'ils seraient des pacifistes.Ignoble mensonge.

 

Il faut dire que ces données psychologiques avaient quelque peu changé depuis 1956.

A la faveur de l'expédition franco-britannique de Suez, on avait vu apparaître en effet, un état d'Israël Guerrier et résolu à s'agrandir, et ensuite l'action qu'il menait pour doubler sa population par l'immigration de nouveaux éléments donnait à penser que le territoire qu'il avait acquis ne lui suffirait pas longtemps et qu'il serait porté pour l'agrandir à utiliser toute occasion qui se présenterait.

On croit rêver, le grand Général qu'est De Gaulle sait parfaitement que l'opération de 1956 est intervenue du fait de la France et de la Grande Bretagne qui refusaient d'accepter la nationalisation du canal de Suez.

 Israël subissait non seulement les attaques incessantes des Fedayins en provenance de Gaza, mais aussi de Jordanie des deux côtés du Jourdain.

 Le colonialisme guerrier des Français n'est pas évoqué, mais l'apparition d'un Israël qualifié de guerrier est un nouveau mensonge Gaullien.

 Habitude pour ce Général qui n'en est pas à sa première incartade avec la Justice et la Vérité.

 Il est incroyable que ce Général puisse salir l'action de l'armée française en 1956. Mais il est mensonger d'étiqueter Israël comme Etat Guerrier, alors que son armée depuis 1948 a été contrainte de lutter pour sa survie.

 

C'est pourquoi d'ailleurs, la cinquième république s'était dégagée, vis-à-vis d'Israël, des liens spéciaux et très étroits que le régime précédent avait noués avec cet Etat et la cinquième république s'était appliquée, au contraire, à favoriser la détente dans le Moyen-Orient.

Pour ceux qui n'avaient pas compris « la cinquième république » est à traduire par De Gaulle lui-même. Lui seul est à l'initiative de la rupture des liens privilégiés tissés entre la France et Israël.

 

Bien sûr, nous conservions avec le gouvernement israélien des rapports cordiaux et même lui fournissions pour sa défense éventuelle les armements qu'il demandait d'acheter mais en même temps nous lui prodiguions des avis de modération.

 

En termes diplomatiques, les relations cordiales sont des relations froides et distantes. Dans sa grandeur infinie, De Gaulle acceptait de vendre contre argent des armes à l'Etat Juif.

De sa grande mansuétude, il aurait sans doute voulu de plats remerciements.

 

Notamment à propos des litiges qui concernait les eaux du Jourdain, des escarmouches qui opposaient périodiquement les forces des deux côtés.

 

Nouveaux mensonges de la « Vème République ».

 Concernant les Eaux du Jourdain dont parle De Gaulle, elles furent détournées par les arabes et non par les israéliens.

De Gaulle aurait aimé que les israéliens laissent faire sans réagir, ou plutôt qu'il demande conseil auprès du Général.

Mensonge sur les escarmouches qui sont le fait des Fedayins palestiniens qui attaquent des Kibboutzim le long de la vallée du Jourdain quasi quotidiennement. 

 

Enfin nous ne donnions pas notre aval, à son installation dans un quartier de Jérusalem dont il s'était emparé, et nous maintenions notre ambassade à Tel-Aviv.

 

Le Général quiest toujours prompt à critiquerles Juifs et Israël est resté muet lorsque les jordaniens organisèrent en 1948 le nettoyage ethnique des Juifs de Jérusalem.

Pas de De Gaulle non plus pour critiquer l'occupation de la vieille Ville de Jérusalem par les troupes jordaniennes entre 1948 et 1967.

 

D'autre part, une fois mis un terme à l'affaire algérienne, nous avions repris avec les peuples arabes d'Orient, la même politique d'amitié et de coopération qui avait été pendant des siècles celle de la France dans cette partie du monde et dont la raison et le sentiment font qu'elle doit être aujourd'hui une des bases fondamentales de notre action extérieure.

 

De Gaulle donne ici les meilleurs gages de l'allégeance de la France au monde arabe.

Il choisit de valider les pires mensonges et de sacrifier le Droit des Juifs à la cause arabe.

 

Bien entendu, nous ne laissions pas ignorer aux arabes que pour nous l'Etat d'Israël était un fait accompli et que nous n'admettrions pas qu'il fut détruit.

 

On atteint des sommets de dénigrement.

 Israël n'est pas légitime, il n'est pas le fruit du Droit inaliénable des Juifs à reconstruire leur Nation.

 Pour De Gaulle c'est un « fait accompli ». Heureusement dans sa mansuétude envers les Juifs, il n'admet pas la destruction du « fait accompli ».

Merci De Gaulle !

 

De sorte que tout compris, on pourrait imaginer qu'un jour viendrait où notre pays pourrait aider directement, à ce qu'une paix réelle fut conclue et garantie en Orient pourvu qu'aucun drame nouveau ne vint à la déchirer.

Hélas ! le drame est venu, il avait été préparé par une tension très grave et constante qui résultait du sort scandaleux des réfugiés en Jordanie, et aussi d'une menace de destruction prodiguée contre Israël. Le 22 mai, l'affaire d'Aqaba, fâcheusement créée par l'Egypte, allait offrir un prétexte à ceux qui rêvaient d'en découdre.

 

De Gaulle qui ne laisse rien au hasard insinue que l'origine du conflit serait « le sort scandaleux des réfugiés » alors que les réfugiés sont justement le résultat de la volonté des arabes à détruire l'Etat Juif.

 Et De Gaulle crache à nouveau son venin contre Israël en décrivant son peuple comme des voyous : « ceux qui voulaient en découdre ».

 

Pour éviter les hostilités, la France avait dès le 24 mai, proposé aux trois autres grandes puissances, d'interdire conjointement avec elle, à chacune des deux parties, d'entamer le combat. Le 2 juin, le gouvernement français avait officiellement déclaré, qu'éventuellement il donnerait tort à quiconque entamerait le premier, l'action des armes. Et c'est ce qu'il répétait en toute clarté à tous les Etats en cause. C'est ce que j'avais moi-même, le 24 mai déclaré à Monsieur Ebban, Ministre des affaires étrangères d'Israël que je voyais à Paris. Si Israël est attaqué, lui dis-je alors en substance, nous ne le laisserons pas détruire, mais si vous attaquez, nous condamnerons votre initiative.

 

Selon le brave Général, Israël aurait dû remettre son existence dans les mains du « Grand Général ».

Celui là même qui voue unetelle inimitié aux juifs, à ce qu'ils sont.

Celui -là même qui depuis son accession au pouvoir n'eût cesse que de couper les liens solides qui avaient été tissés entre la France et Israël.

Celui là qui n'aime les juifs que comme « vassaux ».

 

Certes, malgré l'infériorité numérique de votre population, étant donné que vous êtes beaucoup mieux organisés, beaucoup plus rassemblés, beaucoup mieux armés que les arabes, je ne doute pas que le cas échéant, vous remporteriez des succès militaires.

Mais ensuite, vous vous trouveriez engagés sur le terrain, et au point de vue international dans des difficultés grandissantes d'autant plus que la guerre en Orient ne peut pas manquer d'augmenter dans le monde une tension déplorable et d'avoir des conséquences très malencontreuses pour beaucoup de pays. Si bien que c'est à vous, devenu des conquérants, qu'on en attribuerait peu à peu les inconvénients.

 

Mais Monsieur de Gaulle, c'est normal, vous savez bien, les juifs, ils sont conquérants, c'est dans leur nature.

 Vraiment ces juifs ne respectent donc pas la tranquillité du Monde.

On sait que la voix de la France n'a pas été entendue, Israël ayant attaqué, s'est emparéen six jours de combat des objectifs qu'il voulait atteindre.

Maintenant il organise, sur les territoires qu'il a pris l'occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsion et s'il manifeste contre lui la résistance qu'à son tour il qualifie de terrorisme, il est vrai que les deux belligérants observent pour le moment d'une manière plus ou moins précaire et irrégulière le cessez-le-feu prescrit par les Nations Unies mais il est bien évident que le conflit n'est que suspendu et qu'il ne peut pas avoir de solution sauf par la voie internationale.

Mais un règlement dans cette voie, à moins que les Nations Unis ne déchirent que, elles-mêmes, leur propre charte, un règlement doit avoir pour base, l'évacuation des territoires qui ont été pris par la force, la fin de toute belligérance, et la reconnaissance de chacun des Etats en cause par tous les autres.

Après quoi, par des décisions des Nations Unies avec la présence et la garantie de leur force, il serait probablement possible d'arrêter le tracé précis des frontières, les conditions de la vie et de la sécurité des deux côtés, le sort des réfugiés et des minorités et les modalités de la libre navigation pour tous dans le golfe d'Aqaba et dans le canal de Suez. Pour qu'un règlement quelconque, et notamment celui là, puisse voir le jour, règlement auquel du reste, suivant la France, devrait s'ajouter un statut international pour Jérusalem. Pour qu'un tel règlement puisse être mis en œuvre, il faut naturellement, il faudrait qu'il eût l'accord des grandes puissances qui entraînerait ipso facto, celui des Nations Unies. Et si un tel accord voyait le jour, la France est d'avance disposée à prêter son concours politique, économique et militaire, pour que cet accord soit effectivement appliqué. Mais on ne voit pas comment un accord quelconque pourrait naître tant que l'un des plus grands des quatre ne se sera pas dégagé de la guerre odieuse qu'il mène ailleurs. Car tout se tient dans le monde d'aujourd'hui. Sans le drame du Vietnam, le conflit entre Israël et les arabes ne serait pas devenu ce qu'il est. Et si l'Asie du sud est, voyait renaître la paix, l'Orient l'aurait bientôt retrouvé, à la faveur de la détente générale qui suivrait un pareil événement.

 

 Cours de géopolitique de bistrot ou l'ONU, le « machin » joue un rôle central. L'Histoire a donné tort à De Gaulle.

Heureusement pour ceux qui sont à la recherche de la justice et de la vérité. Heureusement pour l'Etat Juif.

 

Cette conférence est le pire évènement qui soit arrivé à Israël depuis sa création. Le Général de Gaulle avec sont autorité morale et sa rigueur, a fait preuve d'une incroyable mauvaise foi. Manipulation et mensonges sont les maîtres mots pour qualifier ce déballage inepte. Il a martelé tous les clichés qui serviront de bases aux théories antisionistes, ainsi qu'à l'antisémitisme moderne. Rien ne manque dans la bouche du Général, jusqu'à la nature des Juifs à vouloir dominer et conquérir. On est proche des théories du protocole.

Ce jour là, Charles de Gaulle a crucifié Israël.

Bernard Darmon

http://www.lepost.fr/article/2011/11/03/2629709_de-gaulle-falsificateur-et-ideologue-de-l-antisionisme.html

 


Commentaires

 

1. yosoy  le 07-11-2011 à 11:17:58

Pour nous, qui sommes de Là bas, degaulle est une grosse M. que le Diable l'emporte!!!

 
 
 
posté le 06-11-2011 à 11:09:34

Je ne porterai jamais la trace du collier...

« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable.
 Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables.
 Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant.
 Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »

JF COLLIN

Président de l'ADIMAD

 

Le président de l'Adimad vient d'obtenir cette distinction

Déjà détenteur de la croix de la valeur militaire avec palme, il a obtenu le grade de chevalier de la légion d'honneur, avec traitement, à titre militaire, en tant que mutilé de guerre en Algérie.

Il n'est pas marignanais. Mais il a été si souvent question de lui à Marignane, avec la fameuse stèle de l'Adimad (Association de défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l'Algérie française) dont il est le président, qu'il pourrait presque prétendre l'être.

 

Jean-François Collin a été décoré de la légion d'honneur, par décret du Président de la République en date du 5 mai 2011, pris sur le rapport du Premier ministre et du ministre de la défense et des anciens combattants.

"J'ai cru qu'on se fichait de moi"

 

Déjà détenteur de la croix de la valeur militaire avec palme, il a obtenu le grade de chevalier de la légion d'honneur, avec traitement, à titre militaire, en tant que mutilé de guerre en Algérie. "Au début, j'ai cru qu'on se fichait de moi. On la donne à des artistes, mais là c'est à titre militaire. C'est un ami, le président de l'union des parachutistes de Hyères, Jean-Pierre Carrio qui l'a demandée pour moi. Je ne pensais pas que je l'obtiendrais. Et pour tout vous dire, j'ai pensé à la refuser, mais il m'a dit que ça embêterait plein de monde, de la Licra, ou Gavoury (le fils du commissaire central d'Alger, assassiné par l'OAS, l'un des principaux opposants à la stèle, NDLR), alors j'ai accepté", s'amuse-t-il.

 

Si cet ancien conseiller municipal FN de la ville de Hyères, dans le Var, a été décoré, c'est donc pour son engagement militaire: "Je remplissais les conditions.

J'ai été appelé à l'armée le 1ernovembre 1959. Et j'ai été blessé au combat en Algérie, dans l'Ouarsenis, en 1960, contre les fellagas, par un élément rebelle du Front de libération nationale, j'ai tué mon ennemi qui m'a grièvement blessé, mon biceps droit a été arraché et je suis devenu invalide de guerre .

 Puis il y a eu le putsch des généraux, j'étais content. Et après avoir été soigné, je suis parti à Paris. J'ai alors pris contact avec l'Organisation de l'armée secrète et j'ai intégré l'OAS métropolitainavec le lieutenantGodot.

 J'ai été arrêté le 5 février 1962 puis condamné à cinq années de prison que j'ai effectuées à la Santé, à Fresnes, et à l'île de Ré. Puis, le 14juillet 1968, De Gaulle a amnistié l'ensemble de l'OAS, mais la véritable amnistie avec réintégration des grades et des retraites, a eu lieu sous Mitterrand".

 

"Sarkozy, c'est un Gaulliste"

 

Cette légion d'honneur, il la recevra dans quelques mois, "dans le département des Bouches-du-Rhône", annonce-t-il.

Mais il refuse catégoriquement de dire des mains de qui:

"La chancellerie m'a demandé qui je voulais. J'ai choisi et c'était important que ce soit lui, mais je le dirai le jour où on me la remettra. Ce n'est pas quelqu'un de connu du grand public", lâche-t-il, avec un air mystérieux, qui semble bien lui plaire.

 

 Cette distinction est tout de même un peu paradoxale,

dans la mesure où Jean-François Collin n'est parfois pas tendre, dans ses discours, avec l'État ou ses représentants.

 

 Il en convient d'ailleurs et l'affirme: "Je continuerai, on ne m'achète pas. Sarkozy, je ne l'aime pas, c'est un Gaulliste.

 Il est allé se recueillir sur sa tombe.


J'avais jeté mes décorations à mes juges et la légion d'honneur, je ne la porterai jamais, tant qu'il y aura des Gaullistes au pouvoir".

 

Emmanuelle ELBAZ (eelbaz@laprovence-presse.fr )

 


 
 
posté le 05-11-2011 à 08:20:45

Notre Dame de Paris...priez pour nous! Et VLAN ! Monsieur le Maire de Paris!

 

 

 

 

Il parait que Bertrand n'a pas répondu, à mon avis il n'a pas aimé le Postscriptum qui dit bien ce que tout le monde sait déjà.

N'oubliez pas d'écouter Di Falco, c'est pas mal non plus.

 

 Et V'lan, Mr le maire de Paris !!!

 bien écrit, Mr le Curé
 
   A la suite de la manifestation organisée par
  le maire de Paris pour la fin du ramadan, un abbé en
  tant que citoyen, demande une manifestation identique
  pour la fin du carême. Sa lettre ci-dessous
 

 

  A l'attention de M. Bertrand Delanoë
  
  Monsieur le Maire de Paris,
 

 Vous avez défendu auprès de M. le Préfet d'Île de France la fête de rupture du jeûne du ramadan organisée par vos soins le 24 août en lui disant qu''elle n'était « pas une manifestation cultuelle (...) ne correspondant à aucune fête religieuse musulmane (...)
  n'avait pas de caractère rituel (...) ne comportait aucune  prière ou prêche religieux (...), s'agissant d'une  manifestation à caractère artistique et festif » 

 (d'après le journal Le Monde du 24 août).

 Eh bien, au nom du principe de l'égalité  républicaine, je suis heureux de vous demander en tant que citoyen, la tenue par vos soins d'une semblable fête
  dans la semaine du 9 au 14 avril prochains pour fêter la  fin du Carême.

Vous pourrez pareillement alors vous défendre de fêter ce qui n'est « pas une manifestation  cultuelle (...) ne correspond à aucune fête religieuse  chrétienne (...)

 n'a pas de caractère rituel (...) et peut ne comporter aucune prière ou

prêche religieux (...) s'agissant d'une manifestation à caractère artistique et  festif ».
 
  Confiant que vous saurez allouer une somme  équivalente à celle que vous avez su débourser pour  fêter la fin du ramadan, promouvoir cet événement par  une soirée télévisée au même titre que le programme « La nuit du ramadan » diffusé le 24 août 2011 sur France 2 à  23 heures 35, et vous n'oublierez plus désormais de
  souhaiter un joyeux carême aux Parisiens sur les  panneaux lumineux de leur ville comme vous le faites  pour leur souhaiter un joyeux ramadan, de sorte que je
 n'ai pas à saisir l'Autorité compétente de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, par avance, je  vous remercie.
 
  Signé : D'autres citoyens français.
 
 PS : Peut-être ne le savez-vous pas, mais
  l'islam sanctionne jusqu''à la peine de mort (Arabie
  Saoudite, Iran...) les pratiques homosexuelles condamnées
  par le Coran (26.165-166 ; 29.28-30)...
   Auteur : Abbé Pagès abbepages@gmail.com

 

 

 

 


 
 
posté le 04-11-2011 à 03:10:03

Guerre d’Algérie : les derniers secrets;

 

 

 

Dans son livre choc, "Un silence d'État" (Soteca-Belin),

l'historien Jean-Jacques Jordi dévoile des centaines d'archives interdites d'accès. Cinquante ans après, celles-ci remettent en question la vision à sens unique propagée jusque-là sur la guerre d'Algérie.

 

C'est un historien réputé, plutôt classé à gauche, qui a eu la lourde tâche de "fouiller" les archives inédites de la guerre d'Al­gérie.

 Docteur en his­toire, enseignant, no­tamment à l'École des hautes études en sciences sociales, auteur d'une dizaine d'ouvrages et de plusieurs documentaires télévisés consacrés à ce conflit (France 2, France 3, M6), Jean-Jacques Jordi, 56 ans, n'a rien d'un "extrémiste" - d'une cause ou d'une autre.

« Mon travail est scientifique, dit-il. 

Je ne suis ni un juge qui décide "c'est juste ou injuste" ni un religieux qui décrète "c'est bon ou mauvais". »

Raison pour laquelle Re­naud Bachy, président de la Mission in­terministérielle aux rapatriés, l'a ex­ceptionnellement autorisé il y a quatre ans, au nom du gouvernement, à plonger dans ces archives, normalement interdites d'accès pour une période allant de soixante à cent ans.

 

Centre historique des Archives nationales, Service historique de la Défense, Service central des rapatriés, Archives nationales d'outre-mer, Centre des archives contemporaines, Centre des archives diplomatiques, Comité international de la Croix-Rouge: en tout, ce sont près de 120000 documents administratifs classés "très secret", "secret" et "secret confidentiel" que Jean-Jacques Jordi a pu consulter et photographier.

 

 Ras­sem­blés (pour partie) dans son livre, Un si­lence d'État, dont Va­leurs ac­tuelles pu­blie des ex­traits en ex­clusivité, le résultat de son en­quête et les documents qu'il porte au­jourd'hui à la connaissance du public sont absolument stupéfiants.

 

 Pourtant spécialiste de la question, lui-même le reconnaît:

« Jamais, confie-t-il, je n'aurais imaginé découvrir de tels faits. »

 

Depuis près de cinquante ans, l'histoire de la guerre d'Algérie s'écrit en noir et blanc:

d'un côté, les "gentils" (le FLN et les partisans de l'indépendance), de l'autre, les "méchants" (les pieds-noirs et les défenseurs de l'Algérie française).

 Les travaux de Jean-Jacques Jordi remettent totalement en question ce manichéisme mémoriel.

Non pour ré­habiliter une violence par rapport à une autre, mais pour rétablir une vérité autrement plus complexe que celle propagée de­puis 1962.

« Jusque-là, la thèse officielle était que l'OAS, refusant les accords d'Évian, avait plongé l'Algérie dans la terreur, légitimant la riposte du FLN, rap­pelle l'auteur.

 Cela n'est qu'en partie vrai. D'abord parce que le terrorisme FLN a précédé celui de l'OAS, mais aussi parce qu'il a été beaucoup plus meurtrier.

 Ensuite, sous pré­texte de lutte anti-OAS, le FLN et l'ALN (Armée de libération nationale) se sont essentiellement livrés à des exactions dirigées non contre les activistes, mais de manière aveugle contre l'ensemble de la population -

l'instauration de ce climat de terreur ayant pour but avoué de précipiter le départ des Français, y com­pris après le 19 mars (cessez-le-feu) et le 5 juillet (indépendance). »

 

Documents parfois terribles à l'appui, Jean-Jacques Jordi révèle une "autre" guerre d'Algérie, où les "héros de l'indépendance" - tout du moins une par­tie d'entre eux - livrent la face obscure de leurs méthodes: enlèvements, viols, tortures, actes de barbarie...

 Jusqu'à ces « quarante Européens séquestrés » jus­qu'à ce que mort s'ensuive pour servir de « donneurs de sang » aux combattants FLN.

 

 Ces faits, démontre l'ouvrage, étaient connus, et même soutenus, par les dirigeants algériens de l'époque. Aussi incroyable que cela puisse paraître, écrit-il,

« il n'y eut aucune poursuite judiciaire de la part de la justice algérienne contre ceux qui s'étaient rendus coupables d'exactions ou de meurtres ».

 

Mais les archives secrètes  n'épargnent pas non plus les autorités françaises et le rôle des "barbouzes" envoyés sur place:

 oui, des Français ont torturé d'autres Français;

oui, des listes de militants supposés de l'OAS ont été transmises aux insurgés;

 oui, des ordres ont été donnés afin de ne pas intervenir, con­damnant à mort des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants...

 Au-delà de la passivité, une véritable complicité.

 Comment qualifier autrement l'attitude - révélée par un rap­port - de ces gendarmes mobiles ren­dant à ses bourreaux FLN un ressortissant français « torturé à l'électricité et battu » qui était parvenu à s'enfuir et  à se réfugier dans leur cantonnement ?

 

« Que la raison d'État - des deux côtés de la Méditerranée - l'ait emporté sur quelques milliers de vie, cela n'est pas propre à la guerre d'Algérie, au moins faut-il le reconnaître », écrit Jean-Jacques Jordi.

 

 

Pas plus que les événements ne le furent, la repentance ne peut pas, et ne doit pas, être à sens unique.

Cinquante ans après, le moment est sans doute venu pour l'Algérie, comme pour la France, de reconnaître ce que fut - aussi - ce conflit:

le martyre des pieds-noirs et des harkis.

Nicolas Sarkozy s'y était engagé en 2007 à Toulon lors de sa campagne électorale.

Osera-t-il, à l'occasion des cérémonies du cinquantenaire, braver le "politiquement correct", aujourd'hui clairement désavoué, et tenir sa promesse ?

 Arnaud Folch

À lire également dans "Valeurs actuelles" :
Document. Ces vérités occultées par les archives 

À lire également sur valeursactuelles.com :
Pieds-noirs : une blessure française, par Arnaud Folch
Pieds-noirs : la blessure toujours ouverte, par Arnaud Folch
Thierry Mariani : le FLN coupable de crime contre l'humanité, par Josée Pochat

 

 

J.J Jordi

 

Les Pieds Noirs, histoires d'une blessure

DUREE: 3x52 (2x80) minutes ANNÉE: 2006 AUTEUR(S): Gilles Perez RÉALISATEUR(S): Gilles Perez, Karine Bonjour MONTAGE: Laurence Generet, Sylvie Laugier, Elisabeth Sacier CREATION MUSICALE: Barrio Chino  

SYNOPSIS

Les Pieds Noirs, histoires d'une blessure est composé dans sa majeure partie de témoignages et d'archives familiales. C'est un film qui relit l'histoire de l'intérieur, dans une polyphonie sensible et intime.

La première partie, « Les années romantiques », raconte l'épopée de l'installation en Algérie. Elle décrit les conditions parfois extrêmement dramatiques dans lesquelles les familles ont abordé cette terre inhospitalière pour en faire leur nouveau sol natal, fuyant un régime politique ou une situation économique difficile. Elle raconte le mixage de ces populations venues de toute l'Europe, qui vont finir par constituer la culture et l'identité Pied-Noir. Elle en montre la vie quotidienne, les aspirations, les luttes, les joies et les difficultés. Au‑delà du folklore Pied-Noir, elle permet de saisir comment une culture naît et se développe. C'est à la fois une étude sociologique, politique, culturelle et profondément humaine de la vie en Algérie, mais aussi de la France, de l'Europe et d'une époque.

La deuxième partie, « Les années dramatiques », retrace les dernières heures des Pieds-Noirs en Algérie, les drames ultimes qui vont amener à la décision du départ et à l'arrachement vers un nouvel exil : familles victimes d'assassinats ciblés ou d'attentats aveugles, fusillade du 26 mars 1962 (l'Armée française tire sur les civils qui manifestent rue d'Isly à Alger), enlèvements d'Européens, chasse à l'homme du 5 juillet 1962 (dans l'euphorie des fêtes de l'Indépendance, quelques uns règlent leur compte aux Européens d'Oran), disparitions d'Européens (plus de 3000 enlevés ou tués, dont la famille ne saura jamais ce qu'ils sont devenus). Les autres événements qui jalonnent la guerre sont volontairement éludés pour se concentrer sur les Pieds-Noirs. Puis l'on y suit les familles rassemblant quelques effets à la hâte et quittant l'Algérie à bord de bateaux trop rares et bondés.

La troisième partie, « Les années mélancoliques », raconte le départ, le voyage et l'arrivée en Métropole. En France, rien n'est prévu. Au lieu d'être accueillis par la Mère patrie, les Français d'Algérie se heurtent à l'hostilité de la population française et à la suspicion de l'État. Pour beaucoup, les conditions d'hébergement des premiers mois vont être terribles. L'éparpillement des familles en Métropole, la mauvaise image des Pieds Noirs et le racisme dont ils sont victimes provoquent ensuite dépressions et silence. Convaincus de ne pas revenir, les Pieds-Noirs chercheront alors à s'intégrer à tout prix et laisseront, pendant des années, les rumeurs, les idées fausses et les moqueries se multiplier.

Un documentaire coproduit par France 3 Aquitaine, Corse, Limousin Poitou-Charentes, Méditerranée, Normandie, Sud et France 3 national - Avec l'aide du Département des Bouches du Rhônes, de la Région PACA et la participation du CNC.

Prix du Jury Lycéen au Festival International du Film d'Histoire de PESSAC 2007
Nominé au Festival International des Programmes Audiovisuels (FIPA) 2007

Pour plus d'information sur le film (l'édition DVD, les bonus, les photos...), rendez-vous sur le site : www.lespiedsnoirs-lefilm.com.

 

 


 
 
posté le 03-11-2011 à 12:38:57

L'attentat contre Charlie Hebdo est une agression contre la France, par Y. Rioufol

TOUT EST DIT...

 

L'incendie criminel, tôt ce mercredi, des locaux de Charlie Hebdo est une violence faite aux Français, à la démocratie, à la laïcité, à la liberté d'expression.

 Cet acte intervient alors que l'hebdomadaire satirique fait paraître, ce même jour, un numéro titré "Charia Hebdo". Il propose en Une un dessin de Mahomet qui déclare, hilare : "100 coups de fouet, si vous n'êtes pas morts de rire".

 

 Les pages intérieures déclinent, avec l'habituel mauvais goût du journal et un sarcasme qui était alors réservé à Jésus, au Pape, aux curés et aux rabbins, les aberrations misogynes de la charia, la loi islamique qui sera appliquée en Libye, en Tunisie et en Egypte, à l'issue du "Printemps arabe", si précocement hivernal.

 

L'impertinence dont l'islam radical est ici la cible vient rompre avec son statut de religion intouchable, imposé par les intimidations des islamistes et par une dialectique assimilant la critique à du racisme anti-arabe ou à de l'islamophobie. L'ensemble du numéro de Charlie Hebdo, gentiment potache, reste cependant très en deçà de ce que le christianisme endure, avec miséricorde le plus souvent, comme insultes et moqueries depuis Voltaire et les bouffeurs du curé.



Charlie Hebdo n'est pas ma lecture préférée.

Mais dès mardi soir, sur RTL, je lui avais tiré mon chapeau pour avoir eu le courage de rétablir un premier équilibre dans l'approche critique des religions, en renouant avec notre culture frondeuse et gouailleuse.

 

C'est pourquoi l'attentat qui a détruit, quelques heures plus tard, les locaux de mon confrère est, aussi, une agression contre la France et son bien le plus précieux :

la liberté de dire.

 Or c'est bel et bien la survie de cette liberté qui est en jeu, avec la montée de l'islamisme dans certaines cités et le recul parallèle de la sécularisation qui s'observe chez les enfants d'immigrés de culture musulmane.

 

C'est en France qu'un philosophe, Robert Redecker, vit encore sous protection policière pour avoir critiqué Mahomet en 2006, dans Le Figaro.

 

Dans Le Monde du 14 octobre, la démographe Michèle Tribalat remarque:

"Si l'islam est encore une religion minoritaire, il a pourtant déjà changé nos vies dans un domaine vital à la démocratie :

la liberté d'expression".

 L'islam politique a fait ressurgir la question religieuse, en tentant d'imposer un délit de blasphème dont Charlie se serait rendu coupable.

C'est inacceptable.

Cet acte de censure est gravissime car il est celui d'un nouveau fascisme.

 

Il déshonore l'islam et doit évidemment être condamné sans ambiguïté par les autorités musulmanes.

Jean-Luc Mélenchon, qui flatte électoralement le communautarisme musulman, attribue cet attentat à "une poignée d'imbéciles, d'abrutis" qu'il ne veut pas confondre avec "la masse de nos compatriotes musulmans qui pratiquent leur foi en toute tranquillité". Il a sûrement raison.

 

Mais il revient aux musulmans eux-mêmes de le dire et de se désolidariser clairement de cette régression obscurantiste, en démontrant ainsi qu'ils acceptent les règles, certes désagréables pour tous les croyants, d'une démocratie laïque se méfiant, depuis les Lumières, du fanatisme religieux et des intégrismes.

 

Je rêve d'une grande manifestation unitaire des Français de toutes confessions pour défendre Charlie Hebdo et, à travers lui, la démocratie en danger.

Je rêve, ai-je bien dit...

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/

 

 

 


 
 
posté le 01-11-2011 à 05:00:21

La grande trahison des juifs de France

INTERNATIONAL - DIPLOMATIE

Avec  des retombées sur la campagne électorale.

Sarkozy  n'aura pas les voix des harkis, des pieds noirs  et  maintenant 

des juifs de France.

 

 

Sarkozy et Israël : la grande trahison des Juifs de France
 


 

Les Etats-Unis jugent l'adhésion des Palestiniens à l'Unesco « prématurée » et « contre-productive », a déclaré lundi l'ambassadeur américain auprès de l'agence onusienne, David Killion. Les Etats-Unis ont déjà indiqué qu'en cas de vote positif, ils suspendraient leur financement aux activités de l'Unesco.

 

La France a finalement décidé de voter en faveur de l'adhésion des Palestiniens à l'UNESCO. Cette décision surprise illustre un changement profond dans l'attitude de Nicolas Sarkozy envers Israël. Celui qui se targuait d'être un ami d'Israël a, au fil des années, revu son discours pour adopter une posture bien plus critique de l'Etat juif. Retour sur ces années vécues comme une véritable trahison par les Juifs de France.


En 2000,lorsque les Palestiniens déclenchent la seconde intifada, commence une page sombre de l'histoire.

En France, le démon antisémite se réveille avec un nouveau visage : celui de l'antisionisme, de la haine d'Israël.

En quelques mois, le nombre d'agressions antisémites, d'incendies de synagogues et de manifestations anti-israéliennes explose.

Les Juifs de France auront à subir deux ans de silence quasi-total de la part des médias, deux ans d'ignorance de la part des professeurs et directeurs des établissements scolaires.

Deux ans avant d'être écoutés, avant d'être pris au sérieux.

Deux ans durant lesquels seule la voix en colère du président du CRIF Roger Cukierman tentera de se faire entendre

Deux ans : c'est également le temps qu'il aura fallu pour que Nicolas Sarkozy accède au poste de ministre de l'Intérieur.

Le printemps 2002 marque en effet un changement de taille dans la conscience collective juive française.

 

Enfin quelqu'un semble vouloir lutter avec fermeté contre l'antisémitisme.

 

Nicolas Sarkozy n'hésite pas à se déplacer presque systématiquement lorsqu'un qu'un rabbin est agressé ou qu'une attaque est commise. La sur-médiatisation dont il fait l'objet grâce à ses ambitions présidentielles affichées permet de donner à ses visites une autre dimension. Du jour au lendemain et au rythme de ses déclarations, la question de l'antisémitisme fait enfin la Une des journaux et l'ouverture des JT.

Sarkozy le super-ministre à la rescousse des Juifs oubliés du débat politique.

 

 L'alliance fusionnelle entre la communauté juive et le futur président est officialisée le dimanche 22 juin 2003 à Paris. 50.000 personnes sont réunies à la porte de Versailles pour les « 12 heures pour Israël ». L'assemblée hue copieusement François Hollande, alors Secrétaire générale du parti socialiste, pour avoir tardé à réagir contre l'antisémitisme, et acclame Nicolas Sarkozy en « criant Sarko président », allant jusqu'à hurler à l'hystérie lorsque celui-ci se jette dans les bras de son ami Benyamin Netanyahou qui le qualifie de « véritable ami d'Israël ».

  

« Nul n'a le droit de vous  reprocher votre attachement à Israël, racine et espérance pour tous les Juifs, qu'il soit un lieu de paix. La France n'est pas antisémite, mais l'antisémitisme y existe, malheureusement. Minimiser cette sinistre réalité, c'est refuser de se donner les moyens de la combattre. Toute attaque contre un Juif français est une tache sur le drapeau français. L'antisémitisme est l'affaire de la République. Je connais mes responsabilités et les assume à vos côtés pour que les Juifs aient droit à la sécurité dans ce pays qui est le leur ». 

 

De là la communauté juive lui est presque totalement acquise.

 

 En mai 2007, il est élu par les Français vivant en Israël avec plus de 80% des suffrages exprimés qui se souviennent avec émotion de sa visite à Jérusalem, à peine élu à la tête de l'UMP, et de sa rencontre avec Ariel Sharon alors que celui-ci est condamné par toute la classe politique française. L'année suivante, Nicolas Sarkozy fait couvrir les Champs-Elysées de drapeaux israéliens pour célébrer la venue du président Shimon Pérès et se rend à la Knesset en juin 2008 où il déclare : « celui qui appelle à la destruction d'Israël trouvera toujours la France pour lui barrer le chemin ».

 

Le même jour, le journal Libération fait sa Une avec une photo de Nicolas Sarkozy à l'aéroport de Tel Aviv accompagnée du titre : « Sarkozy, nouveau meilleur ami d'Israël ». Nul ne s'imagine alors que cette lune de miel va s'arrêter peu de temps après.

 

Celui qui déclarait à l'été 2006, en pleine guerre du Liban, « je ne connais qu'un seul responsable de la situation, c'est le Hezbollah », fera en janvier 2009 pression sur Israël (allant jusqu'à se rendre à Jérusalem en deux reprises en trois semaines) pour qu'il cesse son opération anti-terroriste Plomb durci lancée dans le but de mettre fin aux tirs de roquettes du Hamas.

 Pendant ce temps, à Berlin, Angela Merkel se montrait bien plus claire : « la responsabilité de l'évolution de la situation dans la région incombe clairement et exclusivement au Hamas », déclarait alors le porte-parole de son gouvernement.

 

Dès lors, un tournant est amorcé. Nicolas Sarkozy n'est plus le grand ami d'Israël qu'il affirmait être. Le ton de ses discours devient bien plus critique et moralisateur.

Le changement s'illustre une nouvelle fois lors de l'épisode de la flottille organisée par les islamistes de l'IHH turc en mai 2010. Au lendemain de l'opération israélienne, le président français déclare : « La communauté internationale s'est exprimée très clairement sur l'opération israélienne de la nuit passée. Tout le monde a été choqué par le nombre de morts, et par la violence des évènements ».

« À titre personnel (...) j'ai condamné l'usage disproportionné de la force par les Israéliens », ajoutait-il encore avant de se lancer dans un pamphlet contre le blocus maritime imposé à la bande de Gaza pour y éviter l'introduction d'armes à destination du Hamas. Mouvement censé d'ailleurs être considéré comme terroriste par la France, donc mis en quarantaine par Paris. Or, à plusieurs reprises, le ministre des Affaires étrangères français de l'époque, Bernard Kouchner, a ouvertement confié des journalistes (dont ceux de Guysen) que si « officiellement la France n'a pas de contact avec le Hamas, officieusement, c'est une autre histoire ».

 

La liste des exemples attestant du changement d'attitude de Nicolas Sarkozy envers Israël est encore longue.

Après les révélations du Canard Enchainé du 6 octobre dernier selon lesquelles le président Sarkozy estime que parler d'Etat juif pour désigner Israël est « stupide », sa décision de voter en faveur de l'adhésion des Palestiniens à l'UNESCO ce 31 octobre est probablement le plus choquant pour la communauté juive car le plus symbolique.

 

Alors que Paris restait jusqu'à présent muette sur la question de la reconnaissance de l'Etat palestinien par l'ONU en affirmant vouloir favoriser les négociations de paix israélo-palestiniennes, ce brutal revirement de situation envoie un message fort : la France prend ouvertement partie pour les Palestiniens dans le conflit qui les oppose à Israël.

Les Juifs de France se sentent aujourd'hui trompés et humiliés par Sarkozy.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français a déclaré au sujet du vote de l'UNESCO : « La France prend ses responsabilités ».

 

Dans 172 jours aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle.

Nul doute que les Juifs de France prendront eux aussi leurs responsabilités.  

Photo : visite de Nicolas Sarkozy à Ariel Sharon, Jérusalem, 2004.

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 31-10-2011 à 03:57:38

"Tout va très bien madame la marquise..."

Où va Frédéric Encel ?

 

   L'émission de Frédéric Taddei ‘Ce soir ou jamais', désormais hebdomadaire, continue à être l'émission de débat la plus intéressante du paysage audiovisuel français. Mais je dois le dire, j'enrage parfois devant les lacunes, les non dits. Frédéric Taddei est un homme que j'apprécie, et dont je connais l'honnêteté et le courage. Il n'est pas en cause.

Non : ce qui est en cause est la tonalité intellectuelle qui imprègne génériquement ce pays, et qui empêche le plus souvent d'y appeler un chat un chat et de sortir des demi-teintes ou des biais idéologiques.

 

 L'un des débats abordé dans la dernière émission a retenu mon attention :

 il s'agissait de la Libye.

Y participaient, entre autres, Michel Collon, un gauchiste belge souvent bien documenté mais qui, en raison de ses orientations, tire des faits qu'il énonce, des interprétations abracadabrantes, et Frédéric Encel, que je connais bien, mais dont j'ai du mal à suivre la trajectoire ces dernières années.

 

 Sur la Libye, Collon a dit des choses exactes : qu'on avait mis au pouvoir des gens d'al Qaida et des islamistes, et que Kadhafi était, par rapport à eux, un modéré qui finançait en outre des projets de développement en Afrique subsaharienne, refusait de soutenir le mouvement palestinien, et contribuait à financer des études aux élites de son pays, tout en combattant l'islamisme.   

 

Puis il a expliqué le renversement de Kadhafi comme un acte impérialiste destiné, pour la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis, à s'assurer les revenus du pétrole en s'appuyant sur al Qaida et les islamistes.

 

 La question qui aurait dû lui être posée aurait pu être celle-ci :

C'est vrai que les tenants du pouvoir en Libye aujourd'hui sont pire que Kadhafi, mais dites-nous pourquoi « l'impérialisme américain » (et français et britannique) les a portés au pouvoir, dès lors que Kadhafi vendait le pétrole libyen à qui l'achetait et coopérait avec « l'impérialisme américain » (et français et britannique) ?  

 

  Pourquoi renverser un dictateur devenu un allié pour mettre à sa place des ennemis des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni ?   

 

 Le Frédéric Encel que j'ai connu voici quelques années aurait posé la question, je pense.   

 Le Frédéric Encel d'aujourd'hui est un homme différent, et (laissons Collon de côté) c'est cette différence qui m'intrigue.  

 

  Le Frédéric Encel d'aujourd'hui est un homme qui continue obstinément à parler de printemps arabe, et à passer allègrement sur la victoire d'Ennahda en Tunisie, sur la chasse aux Coptes, et la montée des Frères musulmans en Egypte.  

  C'est un homme qui situe explicitement la guerre civile libyenne dans un printemps arabe qui n'aurait pas cessé, et qui semble penser qu'avoir installé au pouvoir des gens comme Rachid Ghannouchi n'a aucune importance, que le fait que les armes tombées en Libye aux mains d'al Qaida, et acheminées vers Gaza ne comptent pas, et que les massacres de noirs d'Afrique subsaharienne, à Tripoli et ailleurs, sont des détails insignifiants.   

 

 Tout cela me semble être du niveau d'un discours d'Alain Juppé, et quand je note cela, ce n'est pas un compliment.   

 J'ai entendu ensuite Frédéric Encel dire que le modèle de régime islamique modéré pour la région était le régime turc d'Erdogan, et en entendant ces mots, j'ai compris qu'il y avait décidément quelque chose qui n'allait pas du tout.

 

 Le régime Erdogan serait un modèle, avec son antisémitisme féroce et sa haine affichée envers Israël ?    Ou Frédéric Encel se trompe, ou il ne dit pas ce qu'il pense.

Je ne sais ce qu'il en est. Mais dans un cas comme dans l'autre, cela me navre.   

 Je ne parlerais pas de Frédéric Encel et je m'intéresserais moins à ses positions si je ne l'avais vu devenir, graduellement, l'anesthésiant de choix dans des réunions de défense d'Israël. Il parle sur le ton de la vieille chanson

« tout va très bien madame la marquise ».  

 

  La Turquie devient islamiste ? Tout va très bien, rassurez-vous.

  L'Iran s'approche de l'arme atomique ? Ne soyez pas inquiets.

L'Egypte est tenue toujours plus par les Frères musulmans ? Ce n'est pas grave.

Ennahda gagne en Tunisie ? Quelle victoire pour la démocratie !

En Libye ? Cachez ces cadavres, ces marques de racisme et d'antisémitisme que je ne saurais voir, et parlons de démocratie encore.

 Quant à la politique d'Obama au Proche-Orient, Encel persiste à dire qu'elle est tout aussi favorable à Israël que la politique de Bush !

Qu'il persiste à dire cela aujourd'hui me consterne.

Je l'écris d'autant plus volontiers que Frédéric Encel se permet de me critiquer publiquement si mon nom est évoqué.  

 

Je ne suis pas hostile à un débat contradictoire.

 Et je fais donc ici une proposition. Enquêtes et Débats est prêt à organiser ce débat contradictoire. Celui-ci permettrait de lever toute ambiguïté.

(Note de JPG : Dreuz.info est également prêt à publier un échange de questions/ réponses entre Guy Millière et Fréderic Encel)  

 Et puis, cela m'intéresserait vraiment de savoir si Frédéric Encel que, par ailleurs, j'aime bien, est du même côté que moi, celui de la défense d'Israël, ou s'il est passé dans un autre camp, plus confus et, dès lors, davantage vecteur de confusions.    Je pense ne pas être le seul à être intéressé.    Pour ce qui me concerne, je ne me déroberai pas.    

 © Guy Millière pour http://www.dreuz.info/

 

 

 

 


 
 
posté le 30-10-2011 à 05:09:35

VOILA POURQUOI, L’EUROPE NE POURRA JAMAIS ÊTRE EFFICACE………………….

les-deputes-europeens-qui-viennent-juste-pour-pointer

 A l'heure où on nous promet des baisses tout azimut, voilà qui va ravir ceux qui galèrent...
 
 ...en 2009, une équipe de télé allemande filme l'enregistrement le vendredi matin des députés européens. En gros, ils viennent signer leur présence (« pointer ») afin de toucher 284 euros pour la journée, avant de repartir illico. Ils ont déjà les valises à la main. Malaise profond quand on les filme... A ne pas rater : la député verte allemande qui essaye désespérément de se planquer dans l'ascenseur (à 3′45).
 

 
 
 Vidéo:
 
 http://dotsub.com/view/01ad2718-073c-474a-ac40-c7a72e199d55

 


 
 
posté le 29-10-2011 à 14:00:49

On comprend mieux en voyant ce scandale que le mot « proxénète » soit d’origine grecque.

Scandale :
la Grèce dépense plus d'un milliard d'euros pour acheter des chars

Alors que la Grèce, en faillite potentielle, bénéficie d'une manne d 'aides financières (UE, FMI...), elle s'apprête par ailleurs à acheter pour plus d'un milliard d'euros de chars aux Etats-Unis

 

Depuis des mois, il ne se passe pas une journée sans que les médias nous abreuvent d'informations concernant la probable faillite de la Grèce avec son cortège de conséquences en série, des risques de faillite des banques au risque de faillite des États (dont la France).

 Depuis le début les Grecs manifestent pour protester contre les plans d'austérité qui succèdent aux plans d'austérité dans un pays ruiné du fait de la lâcheté et de l'incompétence crasse de sa classe politique et d'une fraude fiscale massive contre laquelle les dirigeants du pays n'ont jamais rien fait.

 Le total des aides apportées à la Grèce par l'Europe et le FMI ont atteint la somme extravagante de 160 milliards d'euros pour un pays de 11 millions d'habitants.

On pouvait dès lors imaginer que la Grèce ferait les efforts nécessaires pour rétablir ses comptes publics alors qu'elle ne boucle ses fins de mois que grâce aux contribuables européens dont nous et que, en cas de besoins impératifs d'achats pour l'État grec, celui-ci se tournerait en priorité vers ses prêteurs, c'est-à-dire vers les pays de l'Union Européenne.

Patatras, l'information vient d'être divulguée par le quotidien espagnol « la Razon »,

 

 la Grèce va acheter 400 chars lourds M1 Abrams d'occasion ainsi que 20 véhicules amphibie « AA7VA1 » aux États-Unis pour un montant estimé à 1,28 milliards d'euros.

 

Ainsi les contribuables européens aident la Grèce pour que celle-ci fasse tourner l'industrie d'armement US. Les Polonais l'avaient inventé avec les avions de chasse en achetant en 2003 des F-16 avec les subventions européennes, les Grecs nous refont le coup en 2011 avec les chars d'assaut.

 Rappelons simplement que l'Armée française a en tout et pour tout 400 chars Leclerc pour 65 millions d'habitants, c'est dire si les grecs n'y vont pas avec le dos de la cuillère en terme de dépense pour leur budget militaire alors que la même semaine, comme le dit « la razon », le gouvernement grec se réunissait pour trouver 7 milliards d'économies dans les dépenses publiques.

 

Dès lors une seule question se pose :

« De qui les dirigeants grecs se moquent ils ? ».

Ils s'étaient engagés à privatiser leurs entreprises publiques et depuis rien. Ils s'étaient engagés à lutter contre la fraude fiscale et depuis rien et, pour nous remercier de nous serrer la ceinture pour eux (et nous n'avons encore rien vu), ils achètent des armes en quantité astronomique aux USA.

 On comprend mieux en voyant ce scandale que le mot « proxénète » soit d'origine grecque.

 

On attend de la part de nos dirigeants le blocage de toute nouvelle aide et l'annulation pure et simple de ce contrat par l'État grec car ce n'est pas aux contribuables européens de payer les impôts que les Grecs refusent de payer pour aider l'industrie d'armement américaine.

 J'ai pourtant malheureusement peur qu'aucun d'entre eux n'ait le courage d'élever la voix.

 


 
 
posté le 26-10-2011 à 14:55:16

Encore un ami des pauvres...

SACRE MELUCHE

Monsieur JEAN LUC MELANCHON

Homme politique «à gauche toute» mérite d'être regardé de plus près :

En effet on pourrait penser qu'un homme de gauche devrait se

comporter un peu ......mieux

Hélas il se pourrait que ce ne soitpas tout à fait ......le prolo que l'on croit !!!!!

 

 

DEPUTE EUROPEEN

(depuis 2009 représentant du Sud Ouest) : Indemnité

parlementaire 7665 euros + indemnité de frais 4202 euros + indemnité de

«subsistance » 298 euros par jour + frais divers téléphone , avion , SNCF

etc etc.....

TOTAL ESTIME EUROPEEN mensuel : 20 000 euros

 

 

SENATEUR de L'ESSONNE :

Indemnité parlementaire 7065 euros + indemnité de frais de mandat 6100 euros + indemnité de frais de subsistance 100 euros par jour + frais divers telephone , avion , sncf etc

 

TOTAL ESTIME SENAT mensuel : 17 000 euros.

TOTAL ESTIME SENAT + EUROPEEN mensuel : 37 000 euros

Soit 444 000 euros par an ( 370 fois le SMIC)

 

Ceci sans compter quelques autres bricoles , retraites en effet ce gauchiste

misérable a été conseiller , puis adjoint à MASSY, conseiller Général puis vice

président du CG de l'Essonne , et qui sait si ce monsieur a un jour travaillé, (c'est-àdire

travailler vraiment .....

 

 Embaucher le matin et débaucher le soir ..... Pour avoir un salaire dans une entreprise, il faut l'expliquer car nos parlementaires ne savent pas de quoi il s'agit) et dans ce cas, il doit bien avoir une petite retraite qui traîne..... ???!!

 

 Et les revenus de tous les bouquins, qu'il a soi-disant écrits...

 

Autre particularité de ce prolétaire « homme du peuple » : Il est sénateur de

l'Essonne et député européen du SUD OUEST ..... , lui le grand écart il connaît :

Grand écart géographique et grand écart idéologique entre ses idées de prolo et ses

revenus ... !!!!!!

 

La prochaine fois que vous le verrez à la Télé, dégueuler sur les Français qui

ont de gros salaires ou ceux qui ont réussi , rappelez vous que ce monsieur est une

imposture , pire que la droite qui nous baise , lui il fait ça discrètement sans en avoir

l'air , avec jovialité ....

 

 


Commentaires

 

1. pieds noirs 9A  le 18-01-2012 à 21:24:10  (site)

Il s’en fout de la basse classe ouvrière ,il fait le dîner des pauvres tous les dernier mercredi du mois a l’automobile club de la truelle ainsi que madame Aubry ..avec tous les grands journalistes et syndicaliste bobo sauce caviar .....et font caquée les ouvriers de basse classe qui meurt en silence ..

 
 
 
posté le 26-10-2011 à 05:00:35

Visionnaire...vous avez dit visionnaire!

L'affiche UMP initialement prévue pour la campagne de Sarkozy en 2012 a été annulée

 

L'affiche UMP initialement prévue pour la campagne de Sarkozy

 en 2012 a été annulée.

 


Commentaires

 

1. PN 9A  le 08-07-2012 à 07:28:39

La honte de la France

 
 
 
posté le 24-10-2011 à 10:03:49

Bravo Sarko !

 « La France est fière »  

(A.Juppé)

La France aurait dépensée 300 millions d'euros pour ça.

Le parfum du "Jasmin" prend de plus en plus l'odeur de la bouse en attendant peut-être pire.

Tout ça pour déboucher sur une dictature Islamique avec en fer de lançe la charia... .

 Bravo la France, les occidentaux , BHL avec ses raisonnements intéllo à 2 balles... .

 Pensez envers et contre tout que la démocratie s'exporte dans les pays arabo-musulmans relève d'un manque d'intelligence évident de la part de nos dirigeants .

 la Libye galope déjà vers la démocratie

Sarkozy-Cameron-in-Libya-300x200.jpg

scoop

 

La République Islamique de Libye est officiellement proclamée

(merci l'OTAN)

Jalil Abdel

Mustafa Abdul Jalil

 

  Une gifle, un camouflet, une terrible humiliation pour les hommes politiques occidentaux, Sarkozy et Juppé en tête, qui devront rapidement, pour ne pas se couvrir de ridicule, faire disparaître du site du Ministère des affaires étrangères ceci : « Les Libyens peuvent désormais œuvrer ensemble et sereinement à la construction d'un Etat démocratique et respectueux des droits de l'Homme dans un esprit d'unité et de réconciliation nationale. »  

Car aujourd'hui dimanche 23 octobre, comme je le mentionnais plus tôt dans une brève, le leader du CNT Mustafa Abdul Jalil, vient de déclarer officiellement au peuple Libyen dans son discours de « libération », que « la Libye sera un Etat islamique, et la Sharia la source fondamentale de la législation ». Puis il est entré dans le détail pour affirmer que non seulement la polygamie était réinstallée, mais également que les prêts avec intérêts sont maintenant interdits.   L'éditorialiste Sultan Al Qassemi (1), qui le premier révèle ces informations, ajoute que « personnellement, je n'ai aucun problème si les libyens veulent appliquer la Sharia, mais il est choquant que l'idée d'élections libres n'a pas même été évoquée dans son discours. »   Abdul Hamid Ahmad, journaliste à GulfNews, vient de déclarer que « Mustafa Abdul Jalil vient d'apporter la preuve que tous les printemps arabes vont se terminer en Etats islamiques »   Les lecteurs de Drzz s'y attendaient. Les autres « s'informent » avec le Monde...   

 © Jean-Patrick Grumberg pour http://www.drzz.fr/  

 

(1) http://twitter.com/#!/SultanAlQassemi http://blog.foreignpolicy.com/posts/2011/10/23/libyas_new_leader_declares_an_islamic_state


    Alain Juppé, vient de déclarer au Parisien, le 21 octobre que « la France (...) était prête à accompagner le Conseil national de transition (CNT), la Libye ayant ‘besoin d'aide' sans pour autant se faire imposer une vision occidentale. »   Après avoir déclaré, le 22 août : « il appartient aux Libyens et aux Libyens seuls de choisir cet avenir et de construire la Libye nouvelle qui sera une Libye démocratique. » Et plus loin : « c'est un pays qui peut construire un avenir démocratique et de prospérité pour l'ensemble du peuple libyen et c'est maintenant à cela qu'il faut que nous nous consacrions avec la même énergie. »
    ( drzz)

     

    Les juifs qui ont perdu dans des circonstances horribles, 6 millions des leurs, ont capturé et traduit en justice le bourreau Eichmann. Ainsi les Israéliens ont prouvé leur sens de la dignité, malgré la sauvagerie de ce tordu.

     

    Sondage Europe1:

     Redoutez-vous la montée de l'islamisme en Libye et en Tunisie?

    Screen-Shot-2011-10-25-at-09.56.07.png

     

    Europe1.fr a mis en ligne ce sondage.

    Regardez le résultat !

     Europe1 touche le grand public, et pas uniquement les informés pointus qui lisent Drzz.   

     J'en tire une conclusion ou deux.  

     Bien que les médias rabâchent comme des robots décérébrés leur délire d'un Printemps Arabe qui doit forcément accoucher de la démocratie,  

     Bien que le gouvernement s'auto-congratule d'avoir pris les bonnes décisions au bon moment et d'avoir ramené ces pauvres musulmans, incapables de se prendre en charge, vers le chemin de la liberté,  

     Bien que la télévision, média le plus influent, matraque le nouveau mot d'ordre opportuniste d'Alain Juppé d'un islamisme « modéré »,    

     Les populistes, les beaufs, le petit peuple si méprisé par les élites de gauche, BHL cul en tête, ne s'en laisse pas tant compter, et garde son bon sens bien vissé.  

     Ce qui prouve hélas, que si les pays arabes bénéficieraient grandement de la démocratie, les français aussi.  

     Auraient-ils approuvé, lors d'un référendum, cette guerre rebaptisée, et le massacre de trente à cinquante mille civils dont la France, quelle que soit la façon de regarder les choses, s'est rendue coupable et complice, au prétexte d'éliminer ce tyran là et pas les autres, même pour du pétrole libyen ?  

     La réponse est dans le sondage, et la France ne sera pas un modèle de démocratie. Les médias vont devoir retourner leur veste, et traiter le sujet en faisant montre d'un peu plus d'honnêteté.  

     A quand un sondage Europe1 pour savoir si les Français redoutent la montée de l'islamisme en France ?  

     

    Jean-Patrick Grumberg pour http://www.drzz.fr/

     

    Ce sondage prouve que le peuple est bien plus éclairé, plus réaliste, plus intelligent que ces « élites » qui nous gouvernent.

     

    Vu  le malaise suscité par les images répugnantes de la mort du Colonel et la proclamation de la charia, le CNT, association de criminels islamistes, essaye d'apaiser la légère inquiétude qui envahit ses mécènes.

     Résultats de cette ingérence militaire « humanitaire » : des dizaines de milliers de morts civils, chasse et massacre des travailleurs africains (racisme arabe à l'œuvre) armes dangereuses entre les mains des trafiquants et islamistes radicaux aux intentions pas très pacifiques...

     

    A part ces petits dégâts collatéraux, tout va bien, mission accomplie et la Libye peut maintenant construire un état démocratique, respectueux des droits de l'homme.

     Mais voilà : un petit grain de sable vient troubler cette belle perspective. Le chef du CNT, à la tête de fouine, et au front portant l'empreinte de sa grande piété et obéissance à allah, dont le petit sourire, à la fois cruel et cynique, reflète la duplicité de son âme, annonce le plus sérieusement du monde que la Libye sera un état islamique régi par la charia.

     

     Et la première décision » chariatique » est ... le rétablissement des droits de l'homme, mais non, voyons, il y a plus important : la restauration de la polygamie. 

     

      Messieurs Cameron, Obama, Sarkozy et le conseiller humanitaire de ce dernier, le « grand philosophe » BHL ! Beau travail !

     

    Il est trop tard pour s'inquiéter. La machine diabolique est en marche, la Tunisie et l'Egypte suivront, la roi de Jordanie, par crainte d'une révolution automnale, tend la main, que dis-je, les deux mains, aux Frères musulmans, il reste encore l'Algérie et le Maroc, où le roi fait aussi des concessions aux islamistes. 

     

 


 
 
posté le 22-10-2011 à 19:30:36

Nominations...

 

 


 


 

Dans une période où beaucoup ont du mal à joindre les 2 bouts, certains ont trouvé un bon moyen de s'en sortir :

faire bosser leur femme !

 Le groupe LVMH dirigé par Bernard Arnaud, grand ami de notre président, accueille dès à présent

 2 petites nouvelles au sein de son conseil d'administration  :

 Mme Bernadette Chirac, jeune espoir de la finance française, grande spécialiste du luxe à travers le monde

 est nommée au conseil d'administration de LVMH.

 Mme Florence Woerth, femme de notre ministre du budget est nommée au conseil de surveillance de la sté Hermès, filiale de LVMH.

Gageons que cette nomination assurera à son mari une partie de sa retraite et ne l'obligera pas à travailler jusqu'à 63 ans.

Mme Woerth était déjà en charge de la gestion du patrimoine de Liliane Bettancourt, 1ère fortune de France  !!!

 Petit détail : la participation au conseil d'administration d'une entreprise donne droit à des "jetons de présence"

 venant rémunérer ce pénible travail.

Ainsi, Mme chirac recevra 650 000 € par an en juste retour de son dévouement à la cause du luxe français et Mme Woerth 400 000 € !

 C'est rassurant de voir que l'on s'occupe de l'emploi des seniors !!!

Comme quoi notre monde n'est pas si pourri.

 

 

 


 
 
posté le 22-10-2011 à 19:07:14

Libération Guilad Shalit : Alain Juppé souhaite que « ce soit le prélude à d'autres avancées »

 

Cher Alain Juppé,

 vous ne croyez pas si bien dire, en souhaitant que la libération de Shalit - un otage contre mille prisonniers arabes - soit le prélude à d'autres avancées.  

 D'ailleurs sans tarder, je vous en propose une, d'avancée :

pourquoi ne pas faire comme les israéliens, et échanger nos huit ou neuf otages français, détenus par des islamistes, contre huit ou neuf mille prisonniers musulmans qui croupissent dans nos prisons ?

 Et comme nous sommes bien plus intelligents que les israéliens, n'attendons pas, comme eux, cinq ans avant de passer à l'acte.  

 Je suis sûr que l'Egypte se fera un plaisir de servir d'intermédiaire.  

Alors, chiche Monsieur Juppé, pour sauver nos otages, et montrer que vous êtes encore plus attaché au sort de nos compatriotes que les israéliens ?  

Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :

 © Jean-Patrick Grumberg pour http://www.drzz.fr/

 

 


 
 
posté le 18-10-2011 à 12:36:07

Réjouissons nous...

 

 

 

Plus de 1000 prisonniers ultra dangereux contre un seul homme, un agneau, de quoi rester dubitatif.

Un innocent enlevé contre mille criminels arrêtés et jugés.


 

Ce qui me choque encore plus dans le communiqué d'Amnesty International, c'est de mettre en parallèle la détention d'un militaire enlevé par des terroristes et celle de terroristes, emprisonnés pour leur participation à des actes de terrorisme.

 

Réjouissons nous pour Gilad et ayons aussi une pensée pour la famille Fogel assassinées à Itamar : père, mère, enfants, bébé, égorgés durant leur sommeil.

Ayons une pensée pour toutes les victimes innocentes des terroristes

 


 
 
posté le 18-10-2011 à 04:54:25

17 octobre 1961, une manifestation ennemie en territoire français.

 

 

 

 Pour sa première apparition publique depuis sa victoireà la primaire socialiste, François HOLLANDEa rendu hommage aux victimes, jetant quelques roses dans la Seine, du pont de Clichy.

«Je voulais être là, fidèle à la promesse que j'avais faite. Je suis venu témoigner de ma solidarité aux enfants, petits-enfants de ces familles endeuillées par ce drame»,

 a expliqué le candidat à l'Elysée. «Trop longtemps cet événement a été occulté des récits historiques. Il est important de rappeler ces faits», a-t-il plaidé.

 

 

 

François Hollande, premier dérapage,  s'est rendu sur le pont de Clichy,

 d'où des manifestants avaient été jetés à la Seine.

 

 

Plusieurs associations et élus de l'opposition souhaitent que l'État reconnaisse sa responsabilité dans la répression de cette manifestation d'Algériens.

 

lA VERSION DE 2011

 

Le 17 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le mouvement indépendantiste du Front de libération nationale (FLN) exhorte à manifester pacifiquement contre le couvre-feu imposé aux travailleurs algériens par le préfet de Paris, Maurice Papon.

Contre ce qu'il qualifiait de mesure «à caractère raciste» mais qui entravait surtout ses activités, le FLN demande aux travailleurs de sortir en famille et de se débarrasser de tout ce qui peut être assimilé à une arme.

Cet appel se déroule dans un climat tendu : une série d'attentats contre des policiers a fait 11 morts entre fin août et début octobre.

Entre 20.000 et 30.000 personnes convergent vers Paris et font face à une répression policière sanglante. D'après plusieurs témoins, les forces de l'ordre tirent à balles réelles et jettent des hommes dans la Seine.

Environ 12.000 manifestants sont interpellés et regroupés. Certains torturés. Le bilan officiel est de trois morts et 64 blessés. Mais les historiens estiment que le décompte réel se situe probablement autour de 200 morts, voire «plusieurs centaines».

 

 

La realité

Le FLN décidéele 28 août 1958 de transporter la guerre en territoire français, et ordonné à ses commandos de combattre furieusement l'ennemi.

Cette décision s'est traduite par le massacre en métropole d'au moins 3.957 nord-africains, 150 Européens, 16 militaires et 53 policiers (le Monde du 20 mars 1962), auxquels s'ajoutent 48 harkis.

 

Quant à la décision de réagir, par une manifestation pacifique, au couvre-feu imposé le 6 octobre par la Préfecture de Police, elle n'a pas été approuvée par toutes les instances du GPRA.

Mohamed Harbi écrit dans le Monde du 5 février 1999 : « ce qui a joué dans le déclenchement  de la manifestation du 17 octobre, ce sont plutôt des enjeux internes, voire des ambitions personnelles...On était proche de la fin...

Ce sont déjà des luttes pour le pouvoir dans l'Algérie indépendante ».

 

 

Cette manifestation ne peut être détachée du contexte, la guerre d'Algérie en 1961.

En mars 1961, l'ouverture de négociations avec le FLN à Évian, a été annoncée, négociations suspendues le 13 juin 1961.

 En avril 1961, le putsch d'Alger, qui a échoué, a permis au général de Gaulle d'appliquer l'article 16 de la Constitution, d'offrir au FLN un cessez-le-feu de trois mois, qui fut refusé.

 La guerre se poursuit toujours en France.

 Le FLN et le MNA se battent pour contrôler une population d'environ 300 000 Algériens émigrés. À l'hôpital de Montfermeil, cité à forte population favorable au MNA, un commando du FLN avait tué 40 personnes.

Enfin, les saisies d'armes et d'argent - 500 millions de francs en novembre 1961 - montraient que le FLN n'était pas liquidé.

 

La presse avait rapporté l'attaque, le 8 juin 1961, de plusieurs postes de police parisiens par 33 combattants du FLN en tenue militaire. Huit policiers avaient été blessés, et les attaquants furent tous arrêtés.

 Du 1er juillet au 30 septembre 1961, 14 policiers et gendarmes sont tués, sans compter des civils. Aussi, M. Brunet insiste-t-il avec raison sur l'état psychologique des policiers, victimes d'attentats presque quotidiens, ayant perdu en quelques mois 47 camarades, dont 15 supplétifs musulmans, sans compter les 140 blessés.

 

Attentats, combats entre Algériens, crimes de droit commun ne cessaient pas.

 Entre le 1er et le 15 octobre 1961, l'Institut médico-légal avait reçu 50 cadavres.

 Cette situation poussa le préfet de police, M. Papon, à imposer le couvre-feu aux Algériens et à leurs lieux de rencontre, les cafés.

L'objectif en aurait été double :

freiner les représailles que certains policiers seraient tentés d'exercer pour venger leurs camarades, et paralyser l'action des agents du FLN dans les bidonvilles de la banlieue. C'était une opération de reprise en mains alors que « le FLN avait besoin de résultats pour assurer son autorité.

 

Quel était le but recherché ?

 Affaiblir la police ? Déstabiliser les autorités françaises ? Briser l'obstacle du couvre-feu, selon M. Haroun : « Défendre aux Algériens de sortir le soir, c'est pratiquement arrêter toutes les activités organiques, les éléments du FLN étant pratiquement tous des travailleurs qui ne peuvent militer qu'après les heures d'usine. »

Ali Haroun, op. cit. , p. 364. ...

 

 

LA SITUATION

Le FLN et la communauté algérienne

 

le FLN qui se distingue par une stratégie insurrectionnelle, se trouve en conflit frontal avec le Mouvement national algérien (MNA) et décide de passer à l'assassinat des responsables messalistes en France.

Cette guerre civile entre Algériens a sans doute coûté la vie à quelque 4 000 victimes.

 Un des enjeux de cette lutte fratricide que se sont livrées les deux organisations nationalistes sur le territoire français, était l'encaissement de "l'impôt révolutionnaire", c'est à dire de l'extorsion de fonds ou racket, prélevé sur les travailleurs algériens en métropole.

L'imposition prélevée sur la communauté algérienne en France représente près de 80 % des ressources du FLN, le restant provenant des aides de la Ligue arabe.

 

Au total, depuis 1957, les services de la police ont dénombré 2124 attentats

 imputés au FLN.

 Dans la plupart des cas, il s'agit d'attentats visant des Algériens qui contreviennent d'une façon ou d'une autre à la loi du FLN.

1252 morts dont 75 policiers et 1291 blessés ont été enregistrés.

 

La participation à la manifestation revêt un caractère obligatoire pour les populations contrôlées par le FLN, ce qui n'empêche pas que par sympathie la majorité des manifestants penche du côté du FLN

Aux journées des 17 et 18 octobre vont succéder d'autres tueries, elles aussi liés à la guerre d'Algérie . lE 26 MARS, DeGaulle fera tirer sur les pieds noirs rue d'Isly, il permettra l'extermination de plus de 3000 pieds noirs enlevés à Oran et  lachera sur les grandes villes d'Algérie une cohorte de barbouzes qui réprimeront sauvagement la résistance pied noir.

Seulement aucun des massacres de français en Algérie ne retiendra l'attention de toutes les bonnes âmes de gauche et catholiques de France.

Peu de français se soucieront des 150000 harkis génocidés que De Gaulle abandonnera aux mains de ses vainqueurs.

 

 

 


 
 
posté le 17-10-2011 à 11:55:29

Ce que pensent les Algériens des Pieds Noirs...

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 15-10-2011 à 14:01:55

LA VALISE ou LE CERCUEIL...un film pédagogique.

 

Ce film sur l'Algérie de 1830 à nos jours est d'une très grande authenticité et criant de vérité. Il relate l'histoire de l'Algérie Française.

Il a été réalisé avec des témoignages, le soutien de nombreux pieds noirs et harkis et le concours de nombreux historiens, retraçant  durant deux heures émouvantes et palpitantes, la vie de ce peuple, injustement méconnu et humilié qui demande depuis un demi siècle, que la chape de plomb du silence et du non dit soit levée afin qu'éclate enfin la vérité sur les évènements qui ont abouti à cet exode sans précédent dans l'histoire de France.

 

A SUIVRE

 

 


 
 
 

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