« L’indépendance de l’Algérie »
«
qu’aujourd’hui, la France pourrait saisir cette occasion pour
s’exprimer enfin clairement sur certains des événements les plus
douloureux de notre passé commun afin que nous progressions dans la
voie d’une réconciliation encore inachevée”[…]
“Ma démarche ne procède pas d’une recherche de la repentance de
notre pays, mais d’une reconnaissance des violences commises par les
forces de l’ordre, une reconnaissance qui rende la France plus forte et
plus unie, une reconnaissance qui rendra enfin collectivement hommage
aux victimes et à leur mémoire et dont notre pays sera finalement
grandi”.
Rappelons à ce Goldberg l’ignorant quelques faits ;
Quand les
Barbaresques se présentaient tout armés devant nos anciens parapets,
sur leurs vaisseaux de course ou leurs chevaux arabes, on les
repoussait tant bien que mal, en y mettant parfois sept ou huit
siècles.
Leurs descendants ont trouvé dans notre aberration idéologique
le moyen de réussir là où leurs ancêtres avaient échoué.
Pourquoi dit-on que la France a occupé l’Algérie alors que c’est elle qui l’a créée ?
Sachant que :
— C’est la France qui lui a donné ses frontières,
— C’est la France qui lui a donné son nom,
— C’est la France qui a construit ses infrastructures,
— C’est la France qui a donné une identité à son peuple,
Rappelons donc à Goldberg l’ignorant, quelques faits historiques qui
justifierais que ce soit l’Algérie qui se repente des crimes des arabes
l’ayant envahis et des crimes des ottomans.
Les rachats d’esclaves aux Barbaresques se sont effectués entre le
11e et 19e siècle, ainsi ce sont plus de 3 millions d’esclaves qui ont
été durant cette pèriode rachetés par deux congrégations espagnols.
Par leur recension de divers documents, beaucoup d’Historiens en
arrive à chiffrer à quelques dizaines de millions le nombre d’esclaves
européens aux mains des barbaresques et ce sur une pèriode de 8 siècle.
C’est en 1583 que l’on situe les premiers rachats répertoriés.
En
1585 une mission, sorte de nonciature apostolique, s’installe à Alger,
sans parler des religieux esclaves volontaires qui accompagnaient les
victimes en partageant leur sort (rappelons-nous St Vincent de Paul
maintenant vivace leur foi par la pratique de leur religion).
Les
riches pouvaient payer eux-mêmes leur rançon, mais pour les pauvres ce
fut l’Église, la Papauté qui la première s’en préoccupa en mettant en
place des institutions spécialisées dans les négociations de rachat des
esclaves, car le but des pirates était, non seulement de procurer à
leurs compatriotes la main-d’œuvre qualifiée dont ils manquait
(armuriers, artisans, jardiniers, etc.) et de la » chair fraîche « à
bon compte pour les harems, mais aussi d’extorquer le plus d’argent
possible aux Européens qu’ils savaient soucieux de ne pas abandonner
leurs coreligionnaires dans la souffrance..
Tabarca, depuis 1540 comptoir génois sur un rocher minuscule ou
s’entassèrent jusqu’à 2000 habitants, à proximité du rivage à quelques
lieues à l’est de La Calle, fut un centre actif de rachat dès le début
du XVIIe siècle.
En 1596, se fonde en Sicile » l’Arciconfraternità della ridenzione
dei Cattivi qui eut son siège en l’église Santa Maria Nuova à Palerme.
À Gênes en 1597, on voit se constituer le » Magistrato del Riscatto
degli Schiavi « qui prenait la succession d’un ancien organisme
remontant à 1403, le » Magistratodi ».
« Au XVIIe siècle, les corsaires algériens deviennent de plus en
plus redoutables. La Méditerranée n’est plus assez vaste pour eux ; ils
cherchent un autre théâtre pour leurs déprédations, et s’avancent
jusqu’aux îles Canaries, où ils portent la désolation et la mort. Dans
l’espace d’une seule année, en 1582, deux mille esclaves chrétiens sont
vendus à Alger, et l’on en comptait alors plus de trente mille dans les
différentes parties de la régence. Michel Cervantès, qui y était
prisonnier à cette époque, nous a laissé des détails curieux sur la
manière dont les Algériens traitaient leurs esclaves ; nous allons les
rapporter en faisant le récit de la captivité du célèbre romancier
espagnol » (J-F Lamarque Cervantès esclave d’Alger) Au XVIIIe siècle à
Cagliari, c’est le » bureau de rachat des esclaves sardes » qui
participa deux fois, sous l’autorité du Roi de Piémont-Sardaigne et
avec la contribution financière de bon nombre de souverains européens y
compris le Pape à la libération des esclaves qu’il allait accueillir
pour mettre en valeur son île de Sardaigne dont il venait d’hériter,
jugée insuffisamment peuplée.
Il y eut même des ordres religieux dévolus expressément au rachat
des esclaves chrétiens : Les Tinitaires des saints Jean de Matha et
Félix de Valois et les Mercédaires des saints Pierre Nolasque et
Raymond de Penafort.
Trinitaires et Mercédaires s’offraient en échange des esclaves
chrétiens quand l’argent ne suffisait pas à leur rachat ; il n’y a que
dans le catholicisme que l’on voit cela…
Une fois dans la place, ils
soutenaient la foi des chrétiens prisonniers souvent persécutés pour
les contraindre à une conversion forcée. Du XIIIe au XVIIIe siècle, les
seuls Mercédaires auraient libéré pas moins de 60.000captifs Les
conditions générales des esclaves chrétiens à Alger étaient
effrayantes.
Les malheureux prisonniers faits par les corsaires se
divisaient en deux classes : la première comprenait le capitaine, les
officiers du bâtiment capturé et les passagers avec leurs femmes et
leurs enfants ; cette première classe était soumise à un travail moins
dur que les simples matelots qu’on vendait publiquement au plus offrant
et dernier enchérisseur ; les enfants étaient presque tous envoyés au
palais du dey ou aux maisons des premières familles, et les femmes
servaient les dames maures ou entraient dans les harems… Du côté des
Espagnols, des organismes de rachat similaires à Alger et à Tunis
notamment un hôpital.
Les Français étaient représentés par des capucins à Tétouan et des
Carmes à Alger, ils agissaient en missionnaires et représentants
officieux du Roi de France, se préoccupant du salut des âmes, baptêmes
et enterrements, tout en organisant parfois en secret au péril de leur
vie, des évasions en groupe par la mer grâce à de hardis navigateurs
tel Felipe Romano le Valencien qui déjoua plusieurs fois les contrôles
des Janissaires tout en commerçant avec eux.
Le retour des rachetés dans leur pays ou ailleurs, puisqu’on
retrouve le cas d’une centaine de familles d’esclaves originaires de
Tabarca encore, capturés par les pirates d’Alger en 1756 au cours d’un
conflit entre les deux régences, déportées à Alger puis rachetées par
le Roi d’Espagne qui seront installés, eux d’origine génoise, sur une
petite île à 11 milles au sud d’Alicante nommée de ce fait Nueva
Tabarca où ils feront souche et deviendront Espagnols.
C’est ainsi que ces gens, certainement nés à Tabarca (comptoir
génois du corail), mais issus de familles originaires de Pegli, près de
Gênes et parlant un dialecte ligure, se sont retrouvés, vers 1776,
sujets du Roi d’Espagne dans une petite île au large du cap de Santa
Pola à 11 milles au sud d’Alicante où ils ont fait souche et se sont
hispanisés. Les archives ecclésiastiques sont toujours détenues par les
représentants de l’Église catholique à Tunis et il toujours possible
d’avoir des informations sur des ancêtres esclaves, notamment les noms
et adresses des familles musulmanes les ayant détenus et utilisés,
ainsi ce document fourni par l’Église catholique de Tunis
Au retour des libérés on organise de grandes cérémonies avec actions
de grâces et parade du convoi dans les rues sous les acclamations de la
foule. Ils portaient, parfois au bout d’un bâton sur l’épaule, un
symbole de leur asservissement passé tel que des chaînes symboliques ou
un petit pain noir, seule nourriture que leurs geôliers leur
consentaient Premier pas vers une relative tranquillité, en 1816 le
traité de Tunis mit un terme aux expéditions de pillage commanditées
par son Bey à l’encontre du royaume de Piémont-Sardaigne, comme celle
de 1798 à San Pietro.
Toutefois, Alger et Tripoli n’étant pas parties à cet accord, ce
n’est qu’en 1830 avec le débarquement des Français à Sidi Ferruch que
la pacification de la méditerranée occidentale sera définitivement
acquise, paix qu’elle n’avait pas connue depuis près de 14 siècles.
« Ce qui nous amène à dire quelques mots du dernier des esclaves
célèbres, le général Youssouf, né en l’île d’Elbe, capturé en mer à 11
ans, esclave puis Mamelouk à Tunis où l’élimination en duel secret d’un
congénère jaloux de son idylle avec une fille de leur maître, suivie de
la découverte du corps qu’il avait scellé dans un mur, le contraignit à
prendre la fuite. Il se présenta alors aux Français arrivés de fraîche
date et se mit à leur service comme interprète. Se faisant apprécier de
ses supérieurs il deviendra officier, sera l’artisan de la prise de
Bône, participera à fonder les corps des Tirailleurs et des Spahis et
finira sa vie à Nice avec le grade de général de division après avoir
servi dans de nombreuses campagnes hors d’Algérie. »
Le souvenir de la libération des « esclaves en terre d’islam » perdure en Méditerranée occidentale de nos jours.
Dans l’église de Gairaut, on peut apercevoir une statue dédiée à Notre Dame de la Merci.
Ce vocable rappelle l’ordre institué par S.Pierre Nolasque(+ 1256) à
Barcelone pour le rachat des captifs, c’est à dire des chrétiens
détenus par les Barbaresques. Les Espagnols durent se battre pendant
400 ans pour chasser les Maures de leur pays (1085-1492). Les chrétiens
faits captifs étaient particulièrement à plaindre. Ils étaient vendus
comme esclaves aux musulmans d’Afrique. Force était alors de payer
rançon pour obtenir leur délivrance.
Pierre Noslasque, inspiré par la Vierge Marie, fonda l’ordre de la
Merci ou de la Rédemption ou Rachat des captifs. Aux trois vœux
habituels : obéissance, pauvreté, chasteté, les mercédaires en
ajoutaient un quatrième, celui de se constituer en otage, quand c’était
pour eux le seul moyen d’accomplir leur mission. Grâce à l’héroïsme et
la générosité des chrétiens, cette mission se poursuivit jusqu’à la
disparition de la piraterie.
Pourquoi le culte de Notre Dame de la Merci à Gairaut ?
Est-ce une dévotion importée par un ancien captif délivré ou par une
famille dont un des membres fut mercédaire ?
Est-ce en rapport avec la
victoire sur les musulmans en 1543, siège de Nice ? Nul ne peut
l’affirmer. En tous cas, la fête de N.D de la Merci fut primitivement
instituée pour remercier la Vierge d’avoir rendu la liberté aux
prisonniers qui lui criaient » merci « .
Mais chaque année, le 24 septembre (ou le dimanche le plus proche),
depuis que le Pape Innocent II institua cette fête pour l’Église
entière (1696), les Gairautins aiment venir honorer Marie pour la fête
de leur quartier.
Au reste, la sollicitude des Pères de la Merci ne se bornait pas à
faire des quêtes dans les divers états de la chrétienté pour subvenir
au rachat des malheureux esclaves, ils visitaient, ils consolaient dans
leur captivité ceux qu’ils n’avaient pu affranchir ; ils entendaient
leur confession et les maintenaient dans leur foi ; lorsqu’ils étaient
malades, ils les soignaient dans un petit hôpital qu’ils avaient élevé
à leurs frais, et les empêchaient de tomber dans les vices honteux où
la passion brutale de leurs maîtres ne les entraînait que trop souvent.
Telle était la malheureuse condition des chrétiens que le sort de la
guerre faisait tomber entre les mains des redoutables corsaires
algériens.
1/ Comment l’Algérie devint française
Depuis le XVIe siècle, les commerçants français payaient au Dey le
droit de faire du négoce dans les « concessions d’Afrique » qui
trafiquaient surtout du corail. Ces concessions avaient été renouvelées
en 1818.
Depuis le Congrès de Vienne, le Dey n’avait plus le droit de réduire
les chrétiens à l’esclavage et d’en faire commerce. Il avait dû rendre,
en 1816, mille captifs chrétiens sous a menace d’une flotte anglaise.
Mais il continuait à pratiquer en Méditerranée des raids de corsaires,
la « course », comme on disait.
En 1819 un amiral français et un amiral anglais sont allés voir
Hussein-Dey pour le sommer, au nom de leurs gouvernements, de renoncer
à la course. Le Dey hausse les épaules. Renoncer à la course ? Mais
c’est de la course que les gens de la Régence d’Alger tirent depuis des
siècles leurs plus grands profits. Il n’écoute pas ces Européens. Mais
la France ne peut pas abandonner ses ressortissants, ni laisser bafouer
son pavillon par les pirates du Dey.
« De petits intérêts de commerce ne peuvent balancer les grands
intérêts de l’humanité : il est temps que les peuples civilisés
s’affranchissent des honteux tributs qu’ils paient à une poignée de
barbares. » (Intervention de M. de Chateaubriand à la Chambre des Pairs
rapportée par Raynal)
L’histoire du blé vendu à la France
1793 n’est pas loin, la révolution, la liberté, l’égalité françaises font trembler les rois du vieux continent.
L’Europe est coalisée contre la France et ses idées subversives. La
disette est partout. Il ne reste qu’une alliée : la régence d’Alger et
le Dey. Celle-ci par l’entremise de la maison Bacri-Busnach, des
commerçants juifs livournais, qui détiennent presque tout le commerce
de la régence, livre du blé à la France à la première République en
1792, et ce pendant 7 ans. Le fameux blé de la discorde.
Ce blé évalué à 14 millions payés en partie aux héritiers
Baccri-Busnach sera réclamé par les neuf Deys qui se sont succédé
pendant toute cette période, 1792/1830-ja, mais surtout par le dernier
Dey Hussein III. La Restauration évalua la dette en 1819, à 7 millions.
En 1827, rien n’est fait. Hussein créditeur de Bacri-Busnach et
particulièrement intéressé, réclame le paiement à Louis XVIII. Rien
n’est fait.
Mais… Talleyrand voulait des territoires pour la France, et de
grands territoires à peupler. On ne peut plus s’étaler en Europe, sauf
peut-être la Wallonie ? Il regarde du côté de l’Algérie. Il est le
maître de ces stratégies. Ensuite, aggraver le différent entre Paris et
Alger, les méfaits de la course en Méditerranée suffisaient, enfin
traîner la patte pour honorer les véritables réclamations du Dey pour
le règlement de la dette, qui s’élèvent à plusieurs millions, millions
qui vont fondre au soleil, au fur et à mesure du temps et des régimes
qui passent.
À cette époque, le congrès de Vienne était réuni ; les
plénipotentiaires qui le composaient portèrent leur attention sur
l’Algérie, et témoignèrent le désir de s’unir pour opposer une digue
aux déprédations des corsaires. L’Angleterre seule, qui craignait que
cette répression ne rendît à la France l’influence qu’elle avait
précédemment exercée sur les Barbaresques, s’y opposa.
Dans ce moment même, une escadre américaine, composée de trois
frégates, un sloop, un brick, trois schooners, et commandée par le
capitaine Decatur, se dirigeait vers Alger ; elle venait relever
l’Union d’un honteux tribut que lui avait imposé le Dey, bien décidée à
obtenir une prompte et complète satisfaction.
Avant même de se montrer
devant la ville, les Américains capturèrent trois navires algériens.
Une attitude si énergique déconcerta le divan, qui souscrivit presque
sans réclamations à tout ce qu’exigeaient des ennemis si déterminés à
faire triompher leur bon droit. Le succès de cette expédition ramena
l’attention des puissances européennes sur Alger, et, dès ce moment,
elles résolurent d’abolir l’esclavage des chrétiens dans les États
barbaresques.
« Décidément, l’Algérie tout le monde la voulait, mais pas pour les
mêmes raisons. Allez dire aujourd’hui à quelques pieds noirs encore
meurtris que l’Algérie et la Belgique furent l’enjeu d’un marchandage
entre plusieurs pays européens.
Ils n’en croiraient pas leurs oreilles
et pourtant. Et si on vous disait que l’affaire était prévue, et voulue
depuis longtemps ! Qu’elle était en quelque sorte dans le sac. » « Lors
donc, Talleyrand nomme en 1815, le sieur Pierre Deval, consul de France
à Alger le consul multiplie les provocations et les rodomontades.
Etait-ce dans son caractère, son éducation ou bien plus sûrement
sous ordre de son Ministre ? Comment Deval, connu comme un homme tout
en courbettes, a-t-il brusquement trouvé l’audace de contrer en public
le Dey ?
On peut supposer que celui-ci a au cours de l’audience du 29 avril
1827 au cours de la réception officielle du Baïram (fête de l’Aïd en
turc).
27 avril 1827 où fut porté le fameux “coup d’éventail” par le
souverain d’Alger au consul français, et qui a été le prétexte de la
rupture et de l’agression française, trois ans plus tard, soit tombé
simplement dans un piège, depuis longtemps mis en place. À partir de
cet incident, le consul Deval va utiliser tous les moyens pour
envenimer les choses.
Le gouvernement français enverra au Dey un
ultimatum insultant, dont on n’ignore pas au bord de la Seine qu’il
sera rejeté par Alger. Et c’est la rupture voulue et minutieusement
préparée, depuis de longues années par Paris. La vérité est qu’il fut
frappé de trois coups de chasse-mouches. Une douleur symbolique !
Quelle manœuvre diabolique ! Mais Talleyrand l’est-il moins ? »
Le blocus des côtes algériennes décidé par le gouvernement français
n’ayant pas été efficace, les actes de piraterie se multipliaient, les
autres nations se plaignaient de plus en plus de l’insécurité en
Méditerranée, le Conseil des ministres français songea à une expédition
contre Alger.
D’autres incidents survenus en pleine mer, et sur la côte algérienne
ajoutaient des motifs au conflit. Le 30 juillet 1829, l’amiral De la
Bretonniêre, monté sur le vaisseau « La Provence » et accompagné du
brick « l’Alerte » se présentèrent devant Alger, pour demander, une
fois de plus, réparation du dey.
« Le 31 juillet 1929, il fut reçu par le dey, après avoir refusé de
déposer son épée comme il était exigé à tous les visiteurs.
C’était un
autre acte irrespectueux à l’égard non seulement du dey mais aussi des
coutumes protocolaires à la Cour d’Alger. Au bout de deux heures de
conférence, le dey remit au surlendemain sa réponse définitive.
Le 2 août 1929, nouvelle entrevue qui n’aboutit à aucun résultat
attendu par la délégation française, De la Bretonniêre regagna son
bord, après avoir prévenu l’oukil el hardj qui l’accompagnait, qu’il
appareillerait le lendemain à midi. » Le lendemain « La Provence »
appareilla vers le large. Trois coups de canon, à blanc, donnèrent le
signal d’un tir en direction du navire Celui ci fut touché, mais sans
gravité puisqu’il poursuivit sa route.
Le 8 août 1829, le Conseil des ministres chargeait le général de Bourmont et d’Haussez de préparer l’expédition.
Les préparatifs militaires et diplomatiques s’accélèrent au début de
l’année 1830 ; tout doit être mis en place et terminé au début du mois
de mai, car, selon les « spécialistes », c’est la période la plus
favorable pour un débarquement sur les côtes algériennes.
On est allé chercher au ministère de la Guerre un plan réalisé par
un espion français, le commandant du génie Boutin, fait en 1801. Ce
plan précisait que le meilleur endroit pour accoster sans trop de
danger était la presqu’île de Sidi-Fredj.
Le 31 janvier 1830, le Conseil des ministres français fixa le point
de débarquement à Sidi Ferruch. Tous les chefs devant diriger
l’opération furent désignés.
Des garanties internationales de neutralité furent prises auprès de
toutes les puissances européennes. Chacune consentit à déléguer un
observateur qui accompagnera l’expédition.
De son côté, Hussein Dey prévenu des dispositions prises par la
France, et les forces qu’elle s’apprêtait à mettre en action, fit de
son mieux pour se préparer à la résistance. Il fit, entre autres,
élever de nouvelles batteries pour mieux protéger la baie d’Alger. Il
acquit de nouveaux canons et accumulés de grandes quantités de
munitions.
En même temps, il donnait l’ordre aux beys de Constantine, de
Titteri et d’Oran de réunir toutes les forces que leur beylik pourrait
fournir, et de venir, eux-mêmes, à la tète de ces contingents, prendre
part à la défense d’Alger.
Le 2 mai, les opérations de l’embarquement des troupes françaises furent commencées.
Le 25 mai, la flotte mit voile sur Mayorque. Le 13 juin la flotte française arriva à l’entrée de la baie d’Alger… .
Que se passe-t-il pour les grandes puissances pendant ce temps ? Si
elles sont favorables à l‘attaque française contre la piraterie menée
depuis Alger ; elles craignent que la France ne devienne trop puissante.
Le 4 novembre 1830, s’ouvre à point nommé, la conférence de Londres.
Talleyrand est nommé ambassadeur à Londres par Louis Philippe pour
participer aux négociations qui allaient sceller le sort du territoire
compris entre la Hollande et la France. Allait-on scinder en deux ce
territoire ? Une partie à la France, l’autre aux Pays-Bas, ou bien
allait-on créer un État indépendant, la Belgique ?
Talleyrand très habilement se range à la majorité, il abandonne les
prétentions du trône de France sur cette partie du territoire et
obtient par accord tacite la souveraineté française en Algérie.
L’Algérie contre la Wallonie fut-ce une bonne diplomatie ?
Car, comme s’interroge si intelligemment Jean Isnard : « Avec le
recul de l’Histoire, Talleyrand a-t-il eu tort ? Ou bien est-ce nos
chefs politiques qui n’ont pas été à la hauteur des rêves d’un homme
qui a consacré sa vie à la grandeur de la France ? »
L’Histoire a tenu à un fil. Que se serait-il passé si Waterloo avait
connu une autre fin ? que se serait-il passé si la Wallonie avait été
scindée en deux ? que se serait-il passé sans Talleyrand qui fidèle à
sa légende obtint l’Algérie contre la Wallonie ?
L’esclavage perdure en terre d’islam
Un esclavage discret et à peine atténué se perpétue aujourd’hui. Il
y a des zones de non-droit absolu en Arabie Saoudite et dans certains
pays du Golfe, par exemple. Au Niger ou au Mali, vous pouvez acheter –
à l’unité – un enfant de 10 ans dont vous ferez ce que vous voudrez.
Alors que les autorités religieuses en Occident ont fini par basculer
dans le camp des abolitionnistes au XIXe siècle et aujourd’hui encore
battent leur coulpe pour les crimes passés, je n’entends aucun
prédicateur d’Al-Jazira condamner ces pratiques. »
J’espère que les Africains et les descendants des esclaves vont oser
bientôt demander des excuses et des réparations aux arabo-musulmans. Il
est plus que temps. On ne peut éternellement accuser les Occidentaux…
Premières traites négrières, l’exploitation de captifs noirs par les
peuples du bassin méditerranéen n’est pas une nouveauté moderne. On en
relève de premières traces dans l’Égypte pharaonique d’il y a 4000 ans
puis plus tard chez les Grecs et les Romains.
Elle va être relancée par l’islam pour une raison en premier lieu
religieuse : « en pays d’Islam, seuls sont esclaves les enfants
d’esclaves et les personnes capturées à la guerre Des personnes libres
ne peuvent être asservies, pas plus que les enfants abandonnés, selon
une politique courante dans les civilisations antiques» (Olivier
Pétré-Grenouilleau.) D’où le recours au gisement subsaharien.
Cela commence avec un fameux traité conclu en 652 entre des Nubiens
et l’émir d’Assouan, pour la livraison chaque année d’un quota de 360
captifs à ce dernier en échange de marchandises diverses. Rapidement,
les habitants du monde islamique en arrivent à assimiler les Noirs à
des esclaves et, pour justifier le rapprochement entre l’infériorité
juridique et la couleur de peau, ils font appel à la fameuse
malédiction de Cham.
L’anthropologue Malek Chebel montre dans l’esclavage en terre
d’islam comment une culture esclavagiste s’est greffée sur l’islam. Il
a justement sous-titré son ouvrage un tabou bien gardé. Il s’agit non
d’un livre d’histoire, mais d’un récit de voyage ethnographique émaillé
de références littéraires. Spécialiste du monde musulman,
l’anthropologue Malek Chebel s’est penché sur un sujet rarement abordé
: l’esclavage en terre d’islam, sans se limiter aux traites négrières.
Il évoque les anciens trafics d’esclaves blancs, mais aussi les
trafics humains qui perdurent dans maints pays sous des formes plus ou
moins édulcorées. Le Coran, livre fondateur de l’islam, évoque
l’esclavage dans pas moins de 25 versets sans le condamner formellement.
« Le Coran n’étant pas contraignant, l’abolition relève de la seule
initiative personnelle du maître. Cette ambiguïté est constitutive de
l’approche coranique : encourager ceux qui font le bien, mais ne pas
alourdir la peine de ceux qui ne font rien », écrit Malek Chebel. «
Plusieurs versets entérinent au demeurant l’infériorité de l’esclave
par rapport à son maître ».
Le calife Omar (581-644) est à l’origine
d’une législation qui interdit de mettre en servitude un musulman. Dans
les faits, c’est cette prescription, qui encourage les musulmans à
chercher des esclaves hors de leurs terres, c’est-à-dire en Afrique
noire et en Europe orientale, (les barbaresques) À la fin du Moyen Âge,
comme le vivier slave s’épuise du fait de la christianisation de
l’Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui
écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias sur les
villages côtiers des rivages européens.
Le souvenir des combats livrés
par les habitants à ces pirates perdure dans… la tête de prisonnier
maure qui sert d’emblème à la Corse.
On évalue à plus d’un million le nombre d’habitants enlevés en
Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de
François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes,
sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les
carrières de pierres, les galères, les chantiers,… d’Afrique du Nord.
Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d’énergie dans le
rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.
En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période,
les Ottomans prélèvent environ trois millions d’esclaves. Mais
l’expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à
ces razzias.
Rapidement, l’esclavage devient un fait musulman, comme il l’a été
grec ou romain. « Nulle part on ne trouve contre lui d’opposition ou de
réprobation », note l’auteur. Ainsi montre-t-il que les plus grandes
figures intellectuelles de l’islam ont été comme les autres de grands
propriétaires d’esclaves.
Malek Chebel rapporte trois codes régissant l’esclavage en terre
d’islam.
À travers des références littéraires, en premier lieu les
Mille et une Nuits, ainsi que de nombreux récits de voyageurs, il
dépeint aussi le statut des esclaves, leur déshumanisation par la
privation de nom et leur exploitation à des fins sexuelles, qu’il
s’agisse des concubines destinées à assouvir les plaisirs de leur
maître ou des eunuques chargés de les garder !
Inventée et développée à grande échelle par la Chine impériale,
exportée dans les pays musulmans et jusqu’en Italie (les castrats),
l’exploitation des eunuques est l’une des formes d’esclavage les plus
inhumaines qui soient. Cela commence avec l’ablation des parties
génitales, généralement pratiquée sur de jeunes adolescents : elle se
solde par une mortalité effroyable… Dans beaucoup de régions perdure
l’esclavage « de traîne » :
il affecte les descendants d’esclaves qui
portent le fardeau de leur hérédité ; ainsi ne peuvent-ils par exemple
épouser une femme de classe supérieure.
Sur la côte sud de l’Iran subsiste une communauté issue des anciens
esclaves noirs qui parle arabe, pratique le sunnisme et entretient des
coutumes d’origine africaine. En Arabie, malgré la répétition des édits
abolitionnistes, l’esclavage perdure de fait, avec une relative
discrétion. Il concerne des ressortissants africains, sans parler des
travailleurs asiatiques dont le sort est proche de la servitude.
L’esclavage demeure présent aussi dans les régions sahariennes
(Libye, Niger, Tchad, Mali…) sans qu’on puisse en chiffrer
l’importance.
Cédant à la pression des ONG, un chef targui du Niger,
Amrissal Ag Amdague, a accepté le 10 mars 2005 de libérer 7.000
esclaves coutumiers contre espèces sonnantes et trébuchantes !
En
Mauritanie, l’esclavage des Noirs (Harratine) par les Bédouins est une
réalité prégnante dont l’auteur a lui-même pris la mesure lors de ses
voyages… Autant dire que la lutte contre l’esclavage demeure
d’actualité et cet ouvrage permet de s’en convaincre. Malek Chebel le
rappelle avec justesse : « l’esclavage est la pratique la mieux
partagée de la planète, c’est un fait humain universel ».
L’esclavage dans le monde musulman, trois fois plus étalé dans le
temps qu’en Occident, a aussi touché deux fois plus d’individus, soit
20 millions de personnes sur 10 siècles.
« Autres époques, autres politiques. Maintenant, tout est rentré
dans l’ordre ou presque. La Belgique existe (pour combien de temps ?),
l’Algérie est indépendante et la France est… éternelle. »
Nous mettons ici une interview de Daniel Lefeuvre, historien de la
colonisation par Quention Ariès préparateur à l’IEP de Grenoble à
propos de
« Pour en finir avec la repentance coloniale de Daniel
LEFEUVRE »
Quentin Ariès : Pourquoi avoir écrit pour en finir avec la
repentance coloniale ? Est-ce pour imposer plus de frontières entre
l’Histoire et le politique ?
Daniel Lefeuvre : Il ne s’agissait pas d’établir une frontière entre
l’histoire et le politique, à proprement parler. Mais d’abord de
rappeler les fondements essentiels de la discipline historique, face à
la déferlante de productions, à caractère prétendument historique,
visant à « condamner » la colonisation et établissant une continuité
artificielle entre le passé colonial et la situation, dans la France
d’aujourd’hui, des populations immigrées ou issues des immigrations.
D’autre part, je souhaitais rappeler, à grands traits, quelques
acquis de l’historiographie des colonisations et démonter quelques
mythes – dans le prolongement des travaux précurseurs de Paul Bairoch,
d’Henri Brunschwig et de Jacques Marseille — notamment sur :
— les méthodes et le bilan des guerres coloniales, sur le rôle de la
colonisation dans le développement économique de la France, sur le
poids relatif de l’immigration maghrébine dans les reconstructions du
pays aux lendemains des guerres mondiales, sur les manifestations de
xénophobie et de racisme dont les immigrés ont été les victimes, en
interrogeant l’éventuelle spécificité quant à l’ampleur et aux formes
affectant les populations magrébines et noires, etc.
Le tout ouvrant à une réflexion sur l’avenir de la France, qui a
trouvé son prolongement dans le livre, écrit avec Michel Renard,
faut-il avoir honte de l’identité nationale ? (Larousse, 2008).
Quentin Ariès : Vous faites référence à la « loi Taubira » sur la
traite négrière et le commerce triangulaire comme un abus du politique
dans l’Histoire. Selon vous la loi venant d’être votée sur le génocide
arménien est-elle du même calibre ?
Daniel Lefeuvre : Oui. Indiscutablement.
Je suis convaincu qu’il
faut laisser aux historiens le soin d’écrire l’histoire.
Sur ce sujet –
qui reste l’objet de controverse, des historiens anglo-saxons discutant
de la pertinence de l’accusation de génocide – comme pour tous ceux qui
ont fait l’objet de lois « mémorielles », je renvoie les candidats à
l’article que Madeleine Rebérioux — historienne spécialiste de Jean
Jaurès et du socialisme français —, alors présidente de la Ligue des
Droits de l’Homme, avait publié dans la revue L’Histoire (n° 138,
novembre 1990, pp. 92-94) pour s’opposer à la loi Gayssot :
« Le
Génocide, le juge et l’historien ». Au passage, ils relèveront en quoi,
selon M. Rebérioux les historiens sont-ils des « révisionnistes par
métier ».
Quentin Ariès : Avez-vous été contacté par Sciences Po Grenoble pour le choix de cet ouvrage pour leurs concours ?
Daniel Lefeuvre : Non, à aucun moment, et il n’y avait aucune raison
pour que je le sois. Les jurys sont et doivent rester totalement libres
de leur choix. En revanche, compte tenu des critiques soulevées par ce
choix, j’ai proposé à la direction de l’école l’organisation d’un débat
dont le principe a été accepté, ce dont je suis reconnaissant à la
direction de l’école. Je ne doute pas que Sarah Mekdjian qui a
vigoureusement contesté ce choix acceptera cette discussion publique.
Elle aura ainsi la possibilité de présenter en détail les «
provocations et les erreurs » que contiendrait mon livre — ce «
pamphlet politique réactionnaire » comme elle se plait à le qualifier —
et j’aurais plaisir à lui répondre. Ce livre s’inscrit dans une
réflexion sur l’histoire coloniale. Il souhaite rappeler l’importance
des connaissances produites dans ce domaine qui dessinent une «
histoire ambiguë », pour reprendre le titre particulièrement opportun
du livre de Pierre Brocheux et Daniel Hémery, Indochine, la
colonisation ambiguë (La Découverte, 2001, 451 pages).
Au plan politique, le contexte était – et reste – celui d’une
instrumentalisation de l’histoire, d’une histoire-réquisitoire, dont
l’objectif n’est pas de révéler un passé honteux, oublié ou occulté,
comme on tente de le faire croire, mais de remettre en cause les
fondements de la République, au profit d’une conception communautariste
et multiculturelle de la société.
Quentin Ariès : Cet ouvrage est détaillé, plein de références peu
étudiées lors des classes de terminales ou de premières dans les
lycées, avez-vous des références complémentaires à donner ?
Daniel Lefeuvre : L’historiographie coloniale est très abondante.
Quelques références complémentaires :
— Dictionnaire de la France coloniale, sous la direction de Jean-Pierre Rioux (Flammarion, 2007).
— Dictionnaire des esclavages, sous la direction d’Oliver Pétré-Grenouilleau (Larousse, 2010).
Daniel Lefeuvre ; Chère Algérie, la France et sa colonie, Paris,
Flammarion, 2005 Daniel Lefeuvre ; pour en finir avec la repentance
coloniale, Paris, Flammarion, 2008 Jacques Marseille ; Empire colonial
et capitalisme français : Histoire d’un divorce Paris, Flammarion2005)
1/Sources Jean-Bernard LEMAIRE St Germain-en-Laye le 25 novembre2002 Les cahiers de la Méditerranée Sources bibliographiques :
— Fernand BRAUDEL » la méditerranée au temps de Philippe II » 2 t.,
(Armand colin, 1985) — Giuseppe VALLEBONA ” Storia di una
colonizzazione “ — Capitaine de Frégate Cavelier de Cuverville » Pêche
du corail sur les cotes de l’Algérie « (Nancy, Berger-Levraud 1880)
2/ sources : ‘Olivier Pétré-Grenouilleau : Traites négrières, Malek chebel L’esclavage en terre d’Islam
3/D’après l’essai de Jean Pierre Badia — Lacoste et Nouschi : Algérie, passé et présent. Jean Isnard
Par respect pour l’histoire, il serait à l’évidence plus juste et plus honnête de parler de construction et non d’occupation.
Je joins à cette longue compilation, ce petit texte de Renaud Camus
qui mieux que personne en quelques phrases décrit ce qu’il en est
aujourd’hui.
« Le flux actuel des immigrés clandestins — au demeurant fort
peu clandestins : on ne voit qu’eux — aurait tous les caractères de la
farce s’il n’était si lourd de menaces pour notre civilisation, ou ce
qu’il en reste.
Nous avons eu pendant trente ans les réfugiés de la
dictature (nous disait-on), voici les réfugiés de la liberté (la
plupart viennent de Tunisie, ces temps-ci).
Toute référence au droit
d’asile est à peu près abandonnée, comme un vieux prétexte devenu
inutile.
Les nouveaux arrivants quittent leur pays à la faveur des
progrès démocratiques qui y ont cours, ils profitent du désordre
entraîné par l’effondrement des anciens pouvoirs pour gagner des terres
plus rémunératrices, et voilà tout. […]
Les bénéficiaires d’un si
surprenant accueil savent qu’ils ne doivent surtout pas remercier, ni
se montrer étonnés même s’ils le sont, et reconnaissants encore bien
moins : cela pourrait réveiller le dormeur, faire naître la suspicion
dans l’esprit du colonisé ravi. […] Après le fantastique succès de
leurs revendications de miséreux il sera toujours temps pour eux, plus
tard, un peu plus tard, bien vite, lorsqu’ils seront les maîtres, de
présenter des exigences de maîtres ».
J’ai pu réaliser cette compilation en m’appuyant sur un site « La
Gazette de Là-Bas (dit) site, qui sur la présence française en Algérie
nous donne les meilleures informations, qu’il me pardonne mon « pillage
» qui en échange me permet et de les cités et de recommander aux
lecteurs de riposte laïque, qui veulent connaître la vérité au-delà de
celle que l’on nous impose, d’y aller voir.
Michel Ciardi
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