Le blog d'un français non pratiquant

Les cocus de l'histoire

posté le 12-07-2012 à 04:48:23

Le silence se brise...

 

 

Les oubliés de l’Histoire : les disparus civils européens de la guerre d’Algérie

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Terrible silence que brise Jean-Jacques Jordi avec cet ouvrage(1)…

 

Est-il possible, 50 ans après  l’indépendance de l’Algérie, de lever le dernier tabou du conflit franco-algérien ? Faute de pouvoir redonner vie à ces disparus d’Algérie, l’auteur veut, au moins, porter ce fait à la connaissance des Français et inscrire dans l’histoire cette vérité :

« il y a eu beaucoup plus d’Européens enlevés et dont nous n’avons aujourd’hui aucune « trace » après  les accords d’Evian et après l’indépendance de l’Algérie qu’en pleine guerre ».

« A la veille du 19 mars 1962, les civils, européens comme musulmans, tués par le FLN et l’ALN (2) ont déjà payé un lourd tribut à la guerre. Les statistiques officielles donnent 2.788 Européens tués  et 375 disparus, et quelques 16.000 musulmans tués et 13.296 disparus ».

Peut-on déjà parler d’un conflit islamisé ? « Quand bien même les personnes( Européennes) avaient été tuées, il fallait faire en sorte que le corps, « non musulman » et la terre « musulmane » ne se rencontrent pas »… Mohamed Larbi (3)écrit : « Le FLN, a intégré la religion à son système d’autorité. Ses conceptions sur la guerre comme le djihad, sa tendance à voir dans l’opposition une déviation et une hérésie, son évaluation de la représentativité à partir du consensus, son approche du problème des minorités, enfin sa pratique de l’épuration comme élimination de l’impur, sont toutes empruntées à la tradition ».

Les enlevés ont quelquefois fini égorgés suivant la plus pure tradition djihadiste.

 

Et l’historien Guy Pervillé de conclure :

« En dépit des dénégations, les faits portent à croire que l’expulsion des «  pieds-noirs » et l’appropriation de leurs biens comme

«  butin de guerre » fut le principal but inavoué de la Révolution algérienne( analysant le propos de Ahmed Ben-Bella reconnaissant qu’il ne pouvait concevoir une Algérie  avec 1.500.000 pieds-noirs et celui de Ben Khedda qui avait réussi à déloger du territoire national, un million d’Européens Seigneurs du pays) ».

Veut-on chasser les infidèles de la terre musulmane, chasser les colons Seigneurs du pays et s’approprier leurs biens ? Pourtant nombre pieds noirs sont des gens de condition modeste, dont la famille d’Albert Camus en est un parfait exemple. On ne semble pas, en tout cas, souhaiter une cohabitation pacifique entre les deux communautés, alors que les accords d’Evian encouragent à la réconciliation.  Le résultat est là : en septembre  1962 il ne reste  plus que 150.000 Européens, les autres ont fui, contraints à ce funeste choix  : la valise ou le cercueil…. !

 

 

 

 

 

Les accords signés à Evian  comprennent deux parties: : « un cessez- le- feu, dont l’application est fixée au lendemain et des déclarations relatives à l’Algérie portant sur une période de transition jusqu’au référendum d’auto-détermination d’une durée  de 3 à 6 mois maximum ». Les accords prévoyaient aussi la libération des prisonniers ( des deux côtés) dans un délai de vingt jours et une mesure d’amnistie générale…. Les deux parties s’engageaient à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle et, toute action clandestine et contraire à l’ordre public devait prendre fin » .

 

Pendant cette période, une commission mixte de cessez-le feu composée de  membres des deux  parties est , alors, chargée    de contrôler le bon déroulement du cessez-le feu, appuyée localement par de petits équipes   ( 2 membres pour chacune des parties). Ces commissions doivent se réunir régulièrement. Or peu de wilayas assument la fréquence de ces réunions. Si globalement la France respecte ses engagements, notamment en continuant de lutter contre le terrorisme résiduel de l’OAS, et en évitant tout geste qui puisse  empiéter sur le pouvoir des autorités algériennes,  les responsables actifs du FLN et de l’ ALN, eux, ne remplissent pas le rôle que leur assignent les accords d’Evian. Non seulement ils n’empêchent pas  les exactions contre les Européens (  atteintes aux personnes et aux biens, enlèvements, meurtres ), mais, au contraire, bien souvent,  s’en rendent largement coupables…. !

J-J Jordi souligne qu’à l’évidence  le  FLN et l’ALN ont été  les principaux acteurs de ces disparitions et attaques aux personnes et qu’à aucun moment, leurs dirigeants n’ont désavoué ces pratiques. Le but de faire partir les Français d’Algérie fut finalement atteint par la terreur instituée par le FLN.

 

L’ouvrage revient sur les raisons de tout ceci. Les oppositions de clans dans  les rangs algériens dont les responsables s’apprêtent à prendre le pouvoir, dans un véritable climat de fitna. Il dénonce la passivité du pouvoir français qui, face aux enlèvements de civils, ordonne de, surtout, ne rien tenter. Peu nombreux sont  les militaires qui désobéissent alors  aux ordres. L’auteur en cite, en exemple, quelques uns qui le font,  sauvant ainsi quelques centaines d’Européens d’un massacre certain les 5, 6 ,7 juillet à Oran notamment. Journées terribles durant lesquelles hommes, femmes, et quelquefois des enfants, Européens, sont  arrêtés sans  que l’armée leur vienne en aide.

Nombreux seront assassinés, des femmes seront violées on a parlé d’un charnier au Petit lac d’Oran. Si la presse métropolitaine fait, à l’époque, état de ces massacres, jamais le Gouvernement de l’époque n’agira,  jamais il ne communiquera  les chiffres des exécutions…

Ce sera le silence d’Etat, la grande muette gardera ses secrets. Même après l’indépendance, le Gouvernement français fera la sourde oreille quant aux disparitions de ressortissants européens qui continueront. Les chiffres seront contestés on renverra les familles plaignantes vers la  Croix Rouge,  véritable alibi.

 

Quelques élus s’inquièteront ensuite des disparus mais J-J Jordi écrit : «  Le but avoué du Gouvernement français était de faire table rase du problème des disparus afin de développer une plus forte coopération avec l’Algérie indépendante ».

Bien plus tard des associations de Pieds Noirs se mobiliseront ensuite pour demander le droit de parler, le droit de savoir, et le droit de disposer d’un lieu de mémoire. Naîtront alors des initiatives controversées.

 

 

 

 

En 2004 le Sénateur Maire de Perpignan  plante un olivier dédié à la mémoire des personnes disparues durant la guerre d’Algérie. Puis, le 25 novembre 2007 le Mémorial National des Disparus en Algérie( 1954 1963) est inauguré dans cette même ville. Il comportait l’inscription de 2670 personnes et quelques erreurs(certaines ayant quittées l’Algérie sans rien dire étaient vivantes). Aux yeux de certains, ce mémorial fit scandale, on y vit  un projet de réhabilitation de l’histoire coloniale, une action des nostalgiques de l’OAS,  et une relance des guerres mémorielles! J-J Jordi écrit : « Reconnaissons toutefois que,  malgré ces erreurs, que les familles des disparus de Perpignan  le  considère comme la seule reconnaissance de leur drame pointant du doigt l’absence d’une politique mémorielle nationale de la part des Gouvernements depuis 62. Il convient de le souligner ».

 

C’est toute cette partie des évènements de la guerre ( notamment ceux post- accords d’Evian) que l’auteur pense juste et indispensable  de mettre en lumière. Son livre s’appuie sur un travail minutieux de recherche documentaire, d’ouvrages parfois contradictoires déjà publiés, de recoupements, des données  de la Croix-Rouge. L’ouvrage dresse la liste des  noms des  1583 personnes disparues présumées décédées, des 171 personnes dont le sort est incertain encore à ce jour, des 123 personnes dont les corps ont été retrouvés et inhumés ( soit en Algérie, soit par rapatriement des corps) chiffres que l’auteur estime communiquer en restant  au plus près de la réalité.

Pourquoi y a-t-il eu ce long silence, cette interdiction de parler de ces tués et disparus ? Ne fallait-il que de bonnes victimes, toutes Algériennes,  pour entrer dans le schéma de l’Histoire officielle ?

Fallait-il taire cette partie des évènements d’Algérie ?  Quelques historiens se sont attelés à la tâche mais peu de médias leur ont vraiment ouvert les portes. L’auteur, lui aussi  historien des migrations de la Méditerranée, pense qu’il est temps de rappeler ces faits,  ils  font aussi, de son point de vue,  partie de l’Histoire et ne doivent pas être occultés. Ce livre intéressera d’abord les pieds-noirs, mais il n’est pas écrit que pour eux bien sûr.

Pour les  autres lecteurs, il permettra de mieux comprendre cette population rapatriée, souvent encore si mal considérée, à laquelle l’ensemble de la société française n’a jamais vraiment montré beaucoup d’empathie face à son drame et à ses blessures. Il nous permettra  surtout  de connaître une vérité que l’on  nous a longtemps cachée, au nom de quoi ? Du besoin de tourner la page ? Du devoir de repentance obligatoire ? Des fautes et de la passivité des pouvoirs en place à l’époque  dont personne ne devait jamais connaître l’ampleur ? De la Raison d’Etat ? ». On comprend bien que ce n’était pas trop du côté algérien qu’il fallait attendre cette vérité là !

La mémoire de l’Histoire  est-elle affaire de vécu, de douleur individuelle,  ou affaire d’historiens patentés?  A-t-elle un  seul visage, est-elle multiple ?  C’est un peu à cette réflexion-là, aussi,  que nous amène ce livre.

 

Chantal Crabère

 

(1) Un silence d’Etat – Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie de Jean-jacques Jordi aux Editions SOTECA

(2) FLN Front de Libération nationale / ALN Armée de Libération Nationale

(3) Extrait de : Le FLN, mirage et réalités, des origines à la prise de pouvoir (1980)

 


 
 
posté le 04-07-2012 à 04:54:01

Leçon d’histoire pour le député PS du 93 Goldberg, qui ose demander à Hollande de s’excuser

Algérie :

 

« L’indépendance de l’Algérie »

« qu’aujourd’hui, la France pourrait saisir cette occasion pour s’exprimer enfin clairement sur certains des événements les plus douloureux de notre passé commun afin que nous progressions dans la voie d’une réconciliation encore inachevée”[…]

 

“Ma démarche ne procède pas d’une recherche de la repentance de notre pays, mais d’une reconnaissance des violences commises par les forces de l’ordre, une reconnaissance qui rende la France plus forte et plus unie, une reconnaissance qui rendra enfin collectivement hommage aux victimes et à leur mémoire et dont notre pays sera finalement grandi”.

 

  

 

 

 Rappelons à ce Goldberg l’ignorant quelques faits ;

 

Quand les Barbaresques se présentaient tout armés devant nos anciens parapets, sur leurs vaisseaux de course ou leurs chevaux arabes, on les repoussait tant bien que mal, en y mettant parfois sept ou huit siècles.

 

Leurs descendants ont trouvé dans notre aberration idéologique le moyen de réussir là où leurs ancêtres avaient échoué.

 

Pourquoi dit-on que la France a occupé l’Algérie alors que c’est elle qui l’a créée ?

 

Sachant que :

— C’est la France qui lui a donné ses frontières,

— C’est la France qui lui a donné son nom,

— C’est la France qui a construit ses infrastructures,

— C’est la France qui a donné une identité à son peuple,

Rappelons donc à Goldberg l’ignorant, quelques faits historiques qui justifierais que ce soit l’Algérie qui se repente des crimes des arabes l’ayant envahis et des crimes des ottomans.

 

Les rachats d’esclaves aux Barbaresques se sont effectués entre le 11e et 19e siècle, ainsi ce sont plus de 3 millions d’esclaves qui ont été durant cette pèriode rachetés par deux congrégations espagnols.

 

 

 

 

 

Par leur recension de divers documents, beaucoup d’Historiens en arrive à chiffrer à quelques dizaines de millions le nombre d’esclaves européens aux mains des barbaresques et ce sur une pèriode de 8 siècle.

 

C’est en 1583 que l’on situe les premiers rachats répertoriés.

En 1585 une mission, sorte de nonciature apostolique, s’installe à Alger, sans parler des religieux esclaves volontaires qui accompagnaient les victimes en partageant leur sort (rappelons-nous St Vincent de Paul maintenant vivace leur foi par la pratique de leur religion).

Les riches pouvaient payer eux-mêmes leur rançon, mais pour les pauvres ce fut l’Église, la Papauté qui la première s’en préoccupa en mettant en place des institutions spécialisées dans les négociations de rachat des esclaves, car le but des pirates était, non seulement de procurer à leurs compatriotes la main-d’œuvre qualifiée dont ils manquait (armuriers, artisans, jardiniers, etc.) et de la » chair fraîche « à bon compte pour les harems, mais aussi d’extorquer le plus d’argent possible aux Européens qu’ils savaient soucieux de ne pas abandonner leurs coreligionnaires dans la souffrance..

 

Tabarca, depuis 1540 comptoir génois sur un rocher minuscule ou s’entassèrent jusqu’à 2000 habitants, à proximité du rivage à quelques lieues à l’est de La Calle, fut un centre actif de rachat dès le début du XVIIe siècle.

 

En 1596, se fonde en Sicile » l’Arciconfraternità della ridenzione dei Cattivi qui eut son siège en l’église Santa Maria Nuova à Palerme.

 

 

 

À Gênes en 1597, on voit se constituer le » Magistrato del Riscatto degli Schiavi « qui prenait la succession d’un ancien organisme remontant à 1403, le » Magistratodi ».

 

« Au XVIIe siècle, les corsaires algériens deviennent de plus en plus redoutables. La Méditerranée n’est plus assez vaste pour eux ; ils cherchent un autre théâtre pour leurs déprédations, et s’avancent jusqu’aux îles Canaries, où ils portent la désolation et la mort. Dans l’espace d’une seule année, en 1582, deux mille esclaves chrétiens sont vendus à Alger, et l’on en comptait alors plus de trente mille dans les différentes parties de la régence. Michel Cervantès, qui y était prisonnier à cette époque, nous a laissé des détails curieux sur la manière dont les Algériens traitaient leurs esclaves ; nous allons les rapporter en faisant le récit de la captivité du célèbre romancier espagnol » (J-F Lamarque Cervantès esclave d’Alger) Au XVIIIe siècle à Cagliari, c’est le » bureau de rachat des esclaves sardes » qui participa deux fois, sous l’autorité du Roi de Piémont-Sardaigne et avec la contribution financière de bon nombre de souverains européens y compris le Pape à la libération des esclaves qu’il allait accueillir pour mettre en valeur son île de Sardaigne dont il venait d’hériter, jugée insuffisamment peuplée.

 

Il y eut même des ordres religieux dévolus expressément au rachat des esclaves chrétiens : Les Tinitaires des saints Jean de Matha et Félix de Valois et les Mercédaires des saints Pierre Nolasque et Raymond de Penafort.

 

Trinitaires et Mercédaires s’offraient en échange des esclaves chrétiens quand l’argent ne suffisait pas à leur rachat ; il n’y a que dans le catholicisme que l’on voit cela…

Une fois dans la place, ils soutenaient la foi des chrétiens prisonniers souvent persécutés pour les contraindre à une conversion forcée. Du XIIIe au XVIIIe siècle, les seuls Mercédaires auraient libéré pas moins de 60.000captifs Les conditions générales des esclaves chrétiens à Alger étaient effrayantes.

 

Les malheureux prisonniers faits par les corsaires se divisaient en deux classes : la première comprenait le capitaine, les officiers du bâtiment capturé et les passagers avec leurs femmes et leurs enfants ; cette première classe était soumise à un travail moins dur que les simples matelots qu’on vendait publiquement au plus offrant et dernier enchérisseur ; les enfants étaient presque tous envoyés au palais du dey ou aux maisons des premières familles, et les femmes servaient les dames maures ou entraient dans les harems… Du côté des Espagnols, des organismes de rachat similaires à Alger et à Tunis notamment un hôpital.

 

Les Français étaient représentés par des capucins à Tétouan et des Carmes à Alger, ils agissaient en missionnaires et représentants officieux du Roi de France, se préoccupant du salut des âmes, baptêmes et enterrements, tout en organisant parfois en secret au péril de leur vie, des évasions en groupe par la mer grâce à de hardis navigateurs tel Felipe Romano le Valencien qui déjoua plusieurs fois les contrôles des Janissaires tout en commerçant avec eux.

Le retour des rachetés dans leur pays ou ailleurs, puisqu’on retrouve le cas d’une centaine de familles d’esclaves originaires de Tabarca encore, capturés par les pirates d’Alger en 1756 au cours d’un conflit entre les deux régences, déportées à Alger puis rachetées par le Roi d’Espagne qui seront installés, eux d’origine génoise, sur une petite île à 11 milles au sud d’Alicante nommée de ce fait Nueva Tabarca où ils feront souche et deviendront Espagnols.

 

C’est ainsi que ces gens, certainement nés à Tabarca (comptoir génois du corail), mais issus de familles originaires de Pegli, près de Gênes et parlant un dialecte ligure, se sont retrouvés, vers 1776, sujets du Roi d’Espagne dans une petite île au large du cap de Santa Pola à 11 milles au sud d’Alicante où ils ont fait souche et se sont hispanisés. Les archives ecclésiastiques sont toujours détenues par les représentants de l’Église catholique à Tunis et il toujours possible d’avoir des informations sur des ancêtres esclaves, notamment les noms et adresses des familles musulmanes les ayant détenus et utilisés, ainsi ce document fourni par l’Église catholique de Tunis

 

Au retour des libérés on organise de grandes cérémonies avec actions de grâces et parade du convoi dans les rues sous les acclamations de la foule. Ils portaient, parfois au bout d’un bâton sur l’épaule, un symbole de leur asservissement passé tel que des chaînes symboliques ou un petit pain noir, seule nourriture que leurs geôliers leur consentaient Premier pas vers une relative tranquillité, en 1816 le traité de Tunis mit un terme aux expéditions de pillage commanditées par son Bey à l’encontre du royaume de Piémont-Sardaigne, comme celle de 1798 à San Pietro.

 

Toutefois, Alger et Tripoli n’étant pas parties à cet accord, ce n’est qu’en 1830 avec le débarquement des Français à Sidi Ferruch que la pacification de la méditerranée occidentale sera définitivement acquise, paix qu’elle n’avait pas connue depuis près de 14 siècles.

 

« Ce qui nous amène à dire quelques mots du dernier des esclaves célèbres, le général Youssouf, né en l’île d’Elbe, capturé en mer à 11 ans, esclave puis Mamelouk à Tunis où l’élimination en duel secret d’un congénère jaloux de son idylle avec une fille de leur maître, suivie de la découverte du corps qu’il avait scellé dans un mur, le contraignit à prendre la fuite. Il se présenta alors aux Français arrivés de fraîche date et se mit à leur service comme interprète. Se faisant apprécier de ses supérieurs il deviendra officier, sera l’artisan de la prise de Bône, participera à fonder les corps des Tirailleurs et des Spahis et finira sa vie à Nice avec le grade de général de division après avoir servi dans de nombreuses campagnes hors d’Algérie. »

 

Le souvenir de la libération des « esclaves en terre d’islam » perdure en Méditerranée occidentale de nos jours.

 

Dans l’église de Gairaut, on peut apercevoir une statue dédiée à Notre Dame de la Merci.

Ce vocable rappelle l’ordre institué par S.Pierre Nolasque(+ 1256) à Barcelone pour le rachat des captifs, c’est à dire des chrétiens détenus par les Barbaresques. Les Espagnols durent se battre pendant 400 ans pour chasser les Maures de leur pays (1085-1492). Les chrétiens faits captifs étaient particulièrement à plaindre. Ils étaient vendus comme esclaves aux musulmans d’Afrique. Force était alors de payer rançon pour obtenir leur délivrance.

 

Pierre Noslasque, inspiré par la Vierge Marie, fonda l’ordre de la Merci ou de la Rédemption ou Rachat des captifs. Aux trois vœux habituels : obéissance, pauvreté, chasteté, les mercédaires en ajoutaient un quatrième, celui de se constituer en otage, quand c’était pour eux le seul moyen d’accomplir leur mission. Grâce à l’héroïsme et la générosité des chrétiens, cette mission se poursuivit jusqu’à la disparition de la piraterie.

 

Pourquoi le culte de Notre Dame de la Merci à Gairaut ?

 

Est-ce une dévotion importée par un ancien captif délivré ou par une famille dont un des membres fut mercédaire ?

Est-ce en rapport avec la victoire sur les musulmans en 1543, siège de Nice ? Nul ne peut l’affirmer. En tous cas, la fête de N.D de la Merci fut primitivement instituée pour remercier la Vierge d’avoir rendu la liberté aux prisonniers qui lui criaient » merci « .

 

Mais chaque année, le 24 septembre (ou le dimanche le plus proche), depuis que le Pape Innocent II institua cette fête pour l’Église entière (1696), les Gairautins aiment venir honorer Marie pour la fête de leur quartier.

Au reste, la sollicitude des Pères de la Merci ne se bornait pas à faire des quêtes dans les divers états de la chrétienté pour subvenir au rachat des malheureux esclaves, ils visitaient, ils consolaient dans leur captivité ceux qu’ils n’avaient pu affranchir ; ils entendaient leur confession et les maintenaient dans leur foi ; lorsqu’ils étaient malades, ils les soignaient dans un petit hôpital qu’ils avaient élevé à leurs frais, et les empêchaient de tomber dans les vices honteux où la passion brutale de leurs maîtres ne les entraînait que trop souvent.

 

Telle était la malheureuse condition des chrétiens que le sort de la guerre faisait tomber entre les mains des redoutables corsaires algériens.

 

1/ Comment l’Algérie devint française

Depuis le XVIe siècle, les commerçants français payaient au Dey le droit de faire du négoce dans les « concessions d’Afrique » qui trafiquaient surtout du corail. Ces concessions avaient été renouvelées en 1818.

 

Depuis le Congrès de Vienne, le Dey n’avait plus le droit de réduire les chrétiens à l’esclavage et d’en faire commerce. Il avait dû rendre, en 1816, mille captifs chrétiens sous a menace d’une flotte anglaise. Mais il continuait à pratiquer en Méditerranée des raids de corsaires, la « course », comme on disait.

 

En 1819 un amiral français et un amiral anglais sont allés voir Hussein-Dey pour le sommer, au nom de leurs gouvernements, de renoncer à la course. Le Dey hausse les épaules. Renoncer à la course ? Mais c’est de la course que les gens de la Régence d’Alger tirent depuis des siècles leurs plus grands profits. Il n’écoute pas ces Européens. Mais la France ne peut pas abandonner ses ressortissants, ni laisser bafouer son pavillon par les pirates du Dey.

 

« De petits intérêts de commerce ne peuvent balancer les grands intérêts de l’humanité : il est temps que les peuples civilisés s’affranchissent des honteux tributs qu’ils paient à une poignée de barbares. » (Intervention de M. de Chateaubriand à la Chambre des Pairs rapportée par Raynal)

 

L’histoire du blé vendu à la France

 

1793 n’est pas loin, la révolution, la liberté, l’égalité françaises font trembler les rois du vieux continent.

L’Europe est coalisée contre la France et ses idées subversives. La disette est partout. Il ne reste qu’une alliée : la régence d’Alger et le Dey. Celle-ci par l’entremise de la maison Bacri-Busnach, des commerçants juifs livournais, qui détiennent presque tout le commerce de la régence, livre du blé à la France à la première République en 1792, et ce pendant 7 ans. Le fameux blé de la discorde.

 

Ce blé évalué à 14 millions payés en partie aux héritiers Baccri-Busnach sera réclamé par les neuf Deys qui se sont succédé pendant toute cette période, 1792/1830-ja, mais surtout par le dernier Dey Hussein III. La Restauration évalua la dette en 1819, à 7 millions. En 1827, rien n’est fait. Hussein créditeur de Bacri-Busnach et particulièrement intéressé, réclame le paiement à Louis XVIII. Rien n’est fait.

 

Mais… Talleyrand voulait des territoires pour la France, et de grands territoires à peupler. On ne peut plus s’étaler en Europe, sauf peut-être la Wallonie ? Il regarde du côté de l’Algérie. Il est le maître de ces stratégies. Ensuite, aggraver le différent entre Paris et Alger, les méfaits de la course en Méditerranée suffisaient, enfin traîner la patte pour honorer les véritables réclamations du Dey pour le règlement de la dette, qui s’élèvent à plusieurs millions, millions qui vont fondre au soleil, au fur et à mesure du temps et des régimes qui passent.

 

À cette époque, le congrès de Vienne était réuni ; les plénipotentiaires qui le composaient portèrent leur attention sur l’Algérie, et témoignèrent le désir de s’unir pour opposer une digue aux déprédations des corsaires. L’Angleterre seule, qui craignait que cette répression ne rendît à la France l’influence qu’elle avait précédemment exercée sur les Barbaresques, s’y opposa.

 

Dans ce moment même, une escadre américaine, composée de trois frégates, un sloop, un brick, trois schooners, et commandée par le capitaine Decatur, se dirigeait vers Alger ; elle venait relever l’Union d’un honteux tribut que lui avait imposé le Dey, bien décidée à obtenir une prompte et complète satisfaction.

Avant même de se montrer devant la ville, les Américains capturèrent trois navires algériens. Une attitude si énergique déconcerta le divan, qui souscrivit presque sans réclamations à tout ce qu’exigeaient des ennemis si déterminés à faire triompher leur bon droit. Le succès de cette expédition ramena l’attention des puissances européennes sur Alger, et, dès ce moment, elles résolurent d’abolir l’esclavage des chrétiens dans les États barbaresques.

 

 

 

 

 

« Décidément, l’Algérie tout le monde la voulait, mais pas pour les mêmes raisons. Allez dire aujourd’hui à quelques pieds noirs encore meurtris que l’Algérie et la Belgique furent l’enjeu d’un marchandage entre plusieurs pays européens.

Ils n’en croiraient pas leurs oreilles et pourtant. Et si on vous disait que l’affaire était prévue, et voulue depuis longtemps ! Qu’elle était en quelque sorte dans le sac. » « Lors donc, Talleyrand nomme en 1815, le sieur Pierre Deval, consul de France à Alger le consul multiplie les provocations et les rodomontades.

 

Etait-ce dans son caractère, son éducation ou bien plus sûrement sous ordre de son Ministre ? Comment Deval, connu comme un homme tout en courbettes, a-t-il brusquement trouvé l’audace de contrer en public le Dey ?

On peut supposer que celui-ci a au cours de l’audience du 29 avril 1827 au cours de la réception officielle du Baïram (fête de l’Aïd en turc).

 

27 avril 1827 où fut porté le fameux “coup d’éventail” par le souverain d’Alger au consul français, et qui a été le prétexte de la rupture et de l’agression française, trois ans plus tard, soit tombé simplement dans un piège, depuis longtemps mis en place. À partir de cet incident, le consul Deval va utiliser tous les moyens pour envenimer les choses.

Le gouvernement français enverra au Dey un ultimatum insultant, dont on n’ignore pas au bord de la Seine qu’il sera rejeté par Alger. Et c’est la rupture voulue et minutieusement préparée, depuis de longues années par Paris. La vérité est qu’il fut frappé de trois coups de chasse-mouches. Une douleur symbolique ! Quelle manœuvre diabolique ! Mais Talleyrand l’est-il moins ? »

 

Le blocus des côtes algériennes décidé par le gouvernement français n’ayant pas été efficace, les actes de piraterie se multipliaient, les autres nations se plaignaient de plus en plus de l’insécurité en Méditerranée, le Conseil des ministres français songea à une expédition contre Alger.

 

D’autres incidents survenus en pleine mer, et sur la côte algérienne ajoutaient des motifs au conflit. Le 30 juillet 1829, l’amiral De la Bretonniêre, monté sur le vaisseau « La Provence » et accompagné du brick « l’Alerte » se présentèrent devant Alger, pour demander, une fois de plus, réparation du dey.

 

« Le 31 juillet 1929, il fut reçu par le dey, après avoir refusé de déposer son épée comme il était exigé à tous les visiteurs.

C’était un autre acte irrespectueux à l’égard non seulement du dey mais aussi des coutumes protocolaires à la Cour d’Alger. Au bout de deux heures de conférence, le dey remit au surlendemain sa réponse définitive.

 

Le 2 août 1929, nouvelle entrevue qui n’aboutit à aucun résultat attendu par la délégation française, De la Bretonniêre regagna son bord, après avoir prévenu l’oukil el hardj qui l’accompagnait, qu’il appareillerait le lendemain à midi. » Le lendemain « La Provence » appareilla vers le large. Trois coups de canon, à blanc, donnèrent le signal d’un tir en direction du navire Celui ci fut touché, mais sans gravité puisqu’il poursuivit sa route.

Le 8 août 1829, le Conseil des ministres chargeait le général de Bourmont et d’Haussez de préparer l’expédition.

Les préparatifs militaires et diplomatiques s’accélèrent au début de l’année 1830 ; tout doit être mis en place et terminé au début du mois de mai, car, selon les « spécialistes », c’est la période la plus favorable pour un débarquement sur les côtes algériennes.

On est allé chercher au ministère de la Guerre un plan réalisé par un espion français, le commandant du génie Boutin, fait en 1801. Ce plan précisait que le meilleur endroit pour accoster sans trop de danger était la presqu’île de Sidi-Fredj.

 

Le 31 janvier 1830, le Conseil des ministres français fixa le point de débarquement à Sidi Ferruch. Tous les chefs devant diriger l’opération furent désignés.

 

Des garanties internationales de neutralité furent prises auprès de toutes les puissances européennes. Chacune consentit à déléguer un observateur qui accompagnera l’expédition.

 

De son côté, Hussein Dey prévenu des dispositions prises par la France, et les forces qu’elle s’apprêtait à mettre en action, fit de son mieux pour se préparer à la résistance. Il fit, entre autres, élever de nouvelles batteries pour mieux protéger la baie d’Alger. Il acquit de nouveaux canons et accumulés de grandes quantités de munitions.

 

En même temps, il donnait l’ordre aux beys de Constantine, de Titteri et d’Oran de réunir toutes les forces que leur beylik pourrait fournir, et de venir, eux-mêmes, à la tète de ces contingents, prendre part à la défense d’Alger.

 

Le 2 mai, les opérations de l’embarquement des troupes françaises furent commencées.

Le 25 mai, la flotte mit voile sur Mayorque. Le 13 juin la flotte française arriva à l’entrée de la baie d’Alger… .

 

Que se passe-t-il pour les grandes puissances pendant ce temps ? Si elles sont favorables à l‘attaque française contre la piraterie menée depuis Alger ; elles craignent que la France ne devienne trop puissante.

 

Le 4 novembre 1830, s’ouvre à point nommé, la conférence de Londres.

Talleyrand est nommé ambassadeur à Londres par Louis Philippe pour participer aux négociations qui allaient sceller le sort du territoire compris entre la Hollande et la France. Allait-on scinder en deux ce territoire ? Une partie à la France, l’autre aux Pays-Bas, ou bien allait-on créer un État indépendant, la Belgique ?

 

Talleyrand très habilement se range à la majorité, il abandonne les prétentions du trône de France sur cette partie du territoire et obtient par accord tacite la souveraineté française en Algérie. L’Algérie contre la Wallonie fut-ce une bonne diplomatie ?

 

Car, comme s’interroge si intelligemment Jean Isnard : « Avec le recul de l’Histoire, Talleyrand a-t-il eu tort ? Ou bien est-ce nos chefs politiques qui n’ont pas été à la hauteur des rêves d’un homme qui a consacré sa vie à la grandeur de la France ? »

L’Histoire a tenu à un fil. Que se serait-il passé si Waterloo avait connu une autre fin ? que se serait-il passé si la Wallonie avait été scindée en deux ? que se serait-il passé sans Talleyrand qui fidèle à sa légende obtint l’Algérie contre la Wallonie ?

 

L’esclavage perdure en terre d’islam

 

Un esclavage discret et à peine atténué se perpétue aujourd’hui. Il y a des zones de non-droit absolu en Arabie Saoudite et dans certains pays du Golfe, par exemple. Au Niger ou au Mali, vous pouvez acheter – à l’unité – un enfant de 10 ans dont vous ferez ce que vous voudrez. Alors que les autorités religieuses en Occident ont fini par basculer dans le camp des abolitionnistes au XIXe siècle et aujourd’hui encore battent leur coulpe pour les crimes passés, je n’entends aucun prédicateur d’Al-Jazira condamner ces pratiques. »

 

J’espère que les Africains et les descendants des esclaves vont oser bientôt demander des excuses et des réparations aux arabo-musulmans. Il est plus que temps. On ne peut éternellement accuser les Occidentaux…

 

Premières traites négrières, l’exploitation de captifs noirs par les peuples du bassin méditerranéen n’est pas une nouveauté moderne. On en relève de premières traces dans l’Égypte pharaonique d’il y a 4000 ans puis plus tard chez les Grecs et les Romains.

 

Elle va être relancée par l’islam pour une raison en premier lieu religieuse : « en pays d’Islam, seuls sont esclaves les enfants d’esclaves et les personnes capturées à la guerre Des personnes libres ne peuvent être asservies, pas plus que les enfants abandonnés, selon une politique courante dans les civilisations antiques» (Olivier Pétré-Grenouilleau.) D’où le recours au gisement subsaharien.

 

Cela commence avec un fameux traité conclu en 652 entre des Nubiens et l’émir d’Assouan, pour la livraison chaque année d’un quota de 360 captifs à ce dernier en échange de marchandises diverses. Rapidement, les habitants du monde islamique en arrivent à assimiler les Noirs à des esclaves et, pour justifier le rapprochement entre l’infériorité juridique et la couleur de peau, ils font appel à la fameuse malédiction de Cham.

 

L’anthropologue Malek Chebel montre dans l’esclavage en terre d’islam comment une culture esclavagiste s’est greffée sur l’islam. Il a justement sous-titré son ouvrage un tabou bien gardé. Il s’agit non d’un livre d’histoire, mais d’un récit de voyage ethnographique émaillé de références littéraires. Spécialiste du monde musulman, l’anthropologue Malek Chebel s’est penché sur un sujet rarement abordé : l’esclavage en terre d’islam, sans se limiter aux traites négrières.

 

Il évoque les anciens trafics d’esclaves blancs, mais aussi les trafics humains qui perdurent dans maints pays sous des formes plus ou moins édulcorées. Le Coran, livre fondateur de l’islam, évoque l’esclavage dans pas moins de 25 versets sans le condamner formellement.

 

« Le Coran n’étant pas contraignant, l’abolition relève de la seule initiative personnelle du maître. Cette ambiguïté est constitutive de l’approche coranique : encourager ceux qui font le bien, mais ne pas alourdir la peine de ceux qui ne font rien », écrit Malek Chebel. « Plusieurs versets entérinent au demeurant l’infériorité de l’esclave par rapport à son maître ».

Le calife Omar (581-644) est à l’origine d’une législation qui interdit de mettre en servitude un musulman. Dans les faits, c’est cette prescription, qui encourage les musulmans à chercher des esclaves hors de leurs terres, c’est-à-dire en Afrique noire et en Europe orientale, (les barbaresques) À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s’épuise du fait de la christianisation de l’Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias sur les villages côtiers des rivages européens.

Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans… la tête de prisonnier maure qui sert d’emblème à la Corse.

 

On évalue à plus d’un million le nombre d’habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères, les chantiers,… d’Afrique du Nord. Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d’énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.

 

En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d’esclaves. Mais l’expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.

 

Rapidement, l’esclavage devient un fait musulman, comme il l’a été grec ou romain. « Nulle part on ne trouve contre lui d’opposition ou de réprobation », note l’auteur. Ainsi montre-t-il que les plus grandes figures intellectuelles de l’islam ont été comme les autres de grands propriétaires d’esclaves.

 

 

 

 

 

Malek Chebel rapporte trois codes régissant l’esclavage en terre d’islam.

À travers des références littéraires, en premier lieu les Mille et une Nuits, ainsi que de nombreux récits de voyageurs, il dépeint aussi le statut des esclaves, leur déshumanisation par la privation de nom et leur exploitation à des fins sexuelles, qu’il s’agisse des concubines destinées à assouvir les plaisirs de leur maître ou des eunuques chargés de les garder !

 

Inventée et développée à grande échelle par la Chine impériale, exportée dans les pays musulmans et jusqu’en Italie (les castrats), l’exploitation des eunuques est l’une des formes d’esclavage les plus inhumaines qui soient. Cela commence avec l’ablation des parties génitales, généralement pratiquée sur de jeunes adolescents : elle se solde par une mortalité effroyable… Dans beaucoup de régions perdure l’esclavage « de traîne » :

il affecte les descendants d’esclaves qui portent le fardeau de leur hérédité ; ainsi ne peuvent-ils par exemple épouser une femme de classe supérieure.

 

Sur la côte sud de l’Iran subsiste une communauté issue des anciens esclaves noirs qui parle arabe, pratique le sunnisme et entretient des coutumes d’origine africaine. En Arabie, malgré la répétition des édits abolitionnistes, l’esclavage perdure de fait, avec une relative discrétion. Il concerne des ressortissants africains, sans parler des travailleurs asiatiques dont le sort est proche de la servitude.

 

L’esclavage demeure présent aussi dans les régions sahariennes (Libye, Niger, Tchad, Mali…) sans qu’on puisse en chiffrer l’importance.

Cédant à la pression des ONG, un chef targui du Niger, Amrissal Ag Amdague, a accepté le 10 mars 2005 de libérer 7.000 esclaves coutumiers contre espèces sonnantes et trébuchantes !

 

 

 

 

En Mauritanie, l’esclavage des Noirs (Harratine) par les Bédouins est une réalité prégnante dont l’auteur a lui-même pris la mesure lors de ses voyages… Autant dire que la lutte contre l’esclavage demeure d’actualité et cet ouvrage permet de s’en convaincre. Malek Chebel le rappelle avec justesse : « l’esclavage est la pratique la mieux partagée de la planète, c’est un fait humain universel ».

 

L’esclavage dans le monde musulman, trois fois plus étalé dans le temps qu’en Occident, a aussi touché deux fois plus d’individus, soit 20 millions de personnes sur 10 siècles.

« Autres époques, autres politiques. Maintenant, tout est rentré dans l’ordre ou presque. La Belgique existe (pour combien de temps ?), l’Algérie est indépendante et la France est… éternelle. »

 

 

 

 

 

Nous mettons ici une interview de Daniel Lefeuvre, historien de la colonisation par Quention Ariès préparateur à l’IEP de Grenoble à propos de

« Pour en finir avec la repentance coloniale de Daniel LEFEUVRE »

 

Quentin Ariès : Pourquoi avoir écrit pour en finir avec la repentance coloniale ? Est-ce pour imposer plus de frontières entre l’Histoire et le politique ?

 

Daniel Lefeuvre : Il ne s’agissait pas d’établir une frontière entre l’histoire et le politique, à proprement parler. Mais d’abord de rappeler les fondements essentiels de la discipline historique, face à la déferlante de productions, à caractère prétendument historique, visant à « condamner » la colonisation et établissant une continuité artificielle entre le passé colonial et la situation, dans la France d’aujourd’hui, des populations immigrées ou issues des immigrations.

 

D’autre part, je souhaitais rappeler, à grands traits, quelques acquis de l’historiographie des colonisations et démonter quelques mythes – dans le prolongement des travaux précurseurs de Paul Bairoch, d’Henri Brunschwig et de Jacques Marseille — notamment sur :

— les méthodes et le bilan des guerres coloniales, sur le rôle de la colonisation dans le développement économique de la France, sur le poids relatif de l’immigration maghrébine dans les reconstructions du pays aux lendemains des guerres mondiales, sur les manifestations de xénophobie et de racisme dont les immigrés ont été les victimes, en interrogeant l’éventuelle spécificité quant à l’ampleur et aux formes affectant les populations magrébines et noires, etc.

 

Le tout ouvrant à une réflexion sur l’avenir de la France, qui a trouvé son prolongement dans le livre, écrit avec Michel Renard, faut-il avoir honte de l’identité nationale ? (Larousse, 2008).

 

Quentin Ariès : Vous faites référence à la « loi Taubira » sur la traite négrière et le commerce triangulaire comme un abus du politique dans l’Histoire. Selon vous la loi venant d’être votée sur le génocide arménien est-elle du même calibre ?

 

Daniel Lefeuvre : Oui. Indiscutablement.

Je suis convaincu qu’il faut laisser aux historiens le soin d’écrire l’histoire.

Sur ce sujet – qui reste l’objet de controverse, des historiens anglo-saxons discutant de la pertinence de l’accusation de génocide – comme pour tous ceux qui ont fait l’objet de lois « mémorielles », je renvoie les candidats à l’article que Madeleine Rebérioux — historienne spécialiste de Jean Jaurès et du socialisme français —, alors présidente de la Ligue des Droits de l’Homme, avait publié dans la revue L’Histoire (n° 138, novembre 1990, pp. 92-94) pour s’opposer à la loi Gayssot :

« Le Génocide, le juge et l’historien ». Au passage, ils relèveront en quoi, selon M. Rebérioux les historiens sont-ils des « révisionnistes par métier ».

 

Quentin Ariès : Avez-vous été contacté par Sciences Po Grenoble pour le choix de cet ouvrage pour leurs concours ?

 

Daniel Lefeuvre : Non, à aucun moment, et il n’y avait aucune raison pour que je le sois. Les jurys sont et doivent rester totalement libres de leur choix. En revanche, compte tenu des critiques soulevées par ce choix, j’ai proposé à la direction de l’école l’organisation d’un débat dont le principe a été accepté, ce dont je suis reconnaissant à la direction de l’école. Je ne doute pas que Sarah Mekdjian qui a vigoureusement contesté ce choix acceptera cette discussion publique.

 

Elle aura ainsi la possibilité de présenter en détail les « provocations et les erreurs » que contiendrait mon livre — ce « pamphlet politique réactionnaire » comme elle se plait à le qualifier — et j’aurais plaisir à lui répondre. Ce livre s’inscrit dans une réflexion sur l’histoire coloniale. Il souhaite rappeler l’importance des connaissances produites dans ce domaine qui dessinent une « histoire ambiguë », pour reprendre le titre particulièrement opportun du livre de Pierre Brocheux et Daniel Hémery, Indochine, la colonisation ambiguë (La Découverte, 2001, 451 pages).

 

Au plan politique, le contexte était – et reste – celui d’une instrumentalisation de l’histoire, d’une histoire-réquisitoire, dont l’objectif n’est pas de révéler un passé honteux, oublié ou occulté, comme on tente de le faire croire, mais de remettre en cause les fondements de la République, au profit d’une conception communautariste et multiculturelle de la société.

 

Quentin Ariès : Cet ouvrage est détaillé, plein de références peu étudiées lors des classes de terminales ou de premières dans les lycées, avez-vous des références complémentaires à donner ?

 

Daniel Lefeuvre : L’historiographie coloniale est très abondante.

 

Quelques références complémentaires :

— Dictionnaire de la France coloniale, sous la direction de Jean-Pierre Rioux (Flammarion, 2007).

— Dictionnaire des esclavages, sous la direction d’Oliver Pétré-Grenouilleau (Larousse, 2010).

Daniel Lefeuvre ; Chère Algérie, la France et sa colonie, Paris, Flammarion, 2005 Daniel Lefeuvre ; pour en finir avec la repentance coloniale, Paris, Flammarion, 2008 Jacques Marseille ; Empire colonial et capitalisme français : Histoire d’un divorce Paris, Flammarion2005)

1/Sources Jean-Bernard LEMAIRE St Germain-en-Laye le 25 novembre2002 Les cahiers de la Méditerranée Sources bibliographiques :

— Fernand BRAUDEL » la méditerranée au temps de Philippe II » 2 t., (Armand colin, 1985) — Giuseppe VALLEBONA ” Storia di una colonizzazione “ — Capitaine de Frégate Cavelier de Cuverville » Pêche du corail sur les cotes de l’Algérie « (Nancy, Berger-Levraud 1880)

2/ sources : ‘Olivier Pétré-Grenouilleau : Traites négrières, Malek chebel L’esclavage en terre d’Islam

3/D’après l’essai de Jean Pierre Badia — Lacoste et Nouschi : Algérie, passé et présent. Jean Isnard

Par respect pour l’histoire, il serait à l’évidence plus juste et plus honnête de parler de construction et non d’occupation.

 

Je joins à cette longue compilation, ce petit texte de Renaud Camus qui mieux que personne en quelques phrases décrit ce qu’il en est aujourd’hui.

 

« Le flux actuel des immigrés clandestins — au demeurant fort peu clandestins : on ne voit qu’eux — aurait tous les caractères de la farce s’il n’était si lourd de menaces pour notre civilisation, ou ce qu’il en reste.

Nous avons eu pendant trente ans les réfugiés de la dictature (nous disait-on), voici les réfugiés de la liberté (la plupart viennent de Tunisie, ces temps-ci).

Toute référence au droit d’asile est à peu près abandonnée, comme un vieux prétexte devenu inutile.

Les nouveaux arrivants quittent leur pays à la faveur des progrès démocratiques qui y ont cours, ils profitent du désordre entraîné par l’effondrement des anciens pouvoirs pour gagner des terres plus rémunératrices, et voilà tout. […]

Les bénéficiaires d’un si surprenant accueil savent qu’ils ne doivent surtout pas remercier, ni se montrer étonnés même s’ils le sont, et reconnaissants encore bien moins : cela pourrait réveiller le dormeur, faire naître la suspicion dans l’esprit du colonisé ravi. […] Après le fantastique succès de leurs revendications de miséreux il sera toujours temps pour eux, plus tard, un peu plus tard, bien vite, lorsqu’ils seront les maîtres, de présenter des exigences de maîtres ».

 

 

 

 

 

J’ai pu réaliser cette compilation en m’appuyant sur un site « La Gazette de Là-Bas (dit) site, qui sur la présence française en Algérie nous donne les meilleures informations, qu’il me pardonne mon « pillage » qui en échange me permet et de les cités et de recommander aux lecteurs de riposte laïque, qui veulent connaître la vérité au-delà de celle que l’on nous impose, d’y aller voir.

 

Michel Ciardi

 


Commentaires

 

1. LOUANCHI  le 13-01-2013 à 12:32:52

HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE :

lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.

35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.

Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net ARKIS LES CAMPS DE LA HONTE :

 
 
 
posté le 23-06-2012 à 04:36:08

Robert Ménard :"Vive l'Algérie française"

 

 
 
Vive l’Algérie française !
 
Assez ! Assez, à l’heure où nous commémorons le 50e anniversaire de la fin de la guerre
l’Algérie, de ces contrevérités sur les pieds-noirs, qui n’étaient pas tous des colons
roulant en décapotables américaines.
Assez des mensonges sur le bilan de la colonisation, largementpositif en termes d’infrastructures, de santé, d’agriculture ou d’éducation, n’en déplaise à nos directeurs
de conscience. Assez de ces historiens qui ne parlent que des membres du FLN
torturés mais si peu de ceux qui ont été torturés par le FLN, des victimes de l’OAS 
mais jamais des milliers de pieds-noirs disparus.
 
Assez de ces pétitionnaires professionnels toujours prêts à se 
mobiliser pour des sans-papiers mais avares de leur signature dès qu’il s’agit des harkis. Assez de cette presse qui continue de faire l’éloge des porteurs de valises mais 
s’offusque du transfert des cendres du général Bigeard 
aux Invalides.
Bref, assez de cette perpétuelle repentance. 
Alors, oui, vive l’Algérie française 
 
http://youtu.be/dXceHSvAAVg
 
http://www.mp32u.net/ 
 
 Les auteurs :
 
Robert Ménard
 
Né en Algérie le 6 juillet 1953, Robert Ménard a quitté Oran en juin 1962.
Sa famille, originaire de Touraine, a été déportée en Algérie en 1850, au moment du coup d’Etat de LouisNapoléon Bonaparte.
Il est le fondateur de l’organisation Reporters sans frontières qu’il a dirigée durant plus de 
20 ans. Il est aujourd’hui journaliste sur i>TÉLÉ et Sud Radio, 
et anime un blog www.robertmenard.fr Thierry Rolando
Petit-fils et arrière petit-fils de journalistes et de photographes algérois,
 
Thierry Rolando
est né à Alger le 28 mai 1959 d’une famille pied-noir installée en Algérie depuis 
cinq générations.
Ses parents lui font quitter son pays natal à l’âge de trois ans, au lendemain de la
fusillade de la rue d’Isly, à Alger, avant de partir d’Algérie à leur tour fin 1962.
Il préside, depuis 2002, le Cercle Algérianiste, la plus 
importante association culturelle et mémorielle de Français 
d'Algérie.
 
 
 
 
 

 


Commentaires

 

1. lunéa  le 06-07-2012 à 12:00:49  (site)

Bravo pour vote franchise monsieur Robert Ménard ...

 
 
 
posté le 07-06-2012 à 12:02:14

Manuel Valls, un conseiller municipal très bien payé...


 

 

Devenu simple conseiller municipal d'Evry, l'ex-maire conserve cependant une indemnité de 1.700 euros. Légal certes, mais vraiment exemplaire ?

Manuel Valls, ministre de l’Intérieur (Sipa/Chesnot)

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur (Sipa/Chesnot)

Il n'est plus maire d'Evry.

Mais il n'est pas pour autant devenu un conseiller municipal comme les autres.

Nommé ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a cédé son fauteuil à celui qui était son premier adjoint, Francis Chouat.

 

Un conseil municipal extraordinaire a eu lieu ce dimanche pour la passation des pouvoirs.

Mais Manuel Valls s'est aussi fait voter une confortable indemnité pour son nouveau poste de "conseiller municipal délégué": 1.700 euros net par mois, quand les autres conseillers municipaux doivent se contenter d'une centaine d'euros environ. Un traitement presque identique à celui du nouveau maire et de son premier adjoint.

Une pratique légale

Révélé mercredi 6 juin par "Le Canard enchaîné", ce montant est confirmé au "Nouvel Observateur" par le cabinet du ministre, qui se veut "transparent" et souligne qu'il n'y a là rien d'illégal. Francis Chouat, qui cumule désormais son indemnité de maire avec celle de vice-président du conseil général de l'Essonne, a atteint le plafond légal et a donc choisi "d'écrêter" le surplus : cette pratique lui a permis de répartir son indemnité entre ses adjoints et Manuel Valls.

 

Une opération neutre pour les finances de la Ville… mais qui fait tousser l'opposition, tout particulièrement dans une période où le gouvernement se veut "exemplaire" en la matière.

"Il est dit que Manuel Valls est un simple conseiller municipal, mais ce n'est pas vrai de ses indemnités", constate Francis Couvidat, élu du NPA, qui souligne aussi que le nouveau ministre a manqué deux réunions du conseil municipal lors de la campagne présidentielle. "Ses nouvelles fonctions ne devraient pas lui laisser davantage de temps pour Evry", estime-t-il.

 

Au cabinet de Manuel Valls, on affirme au contraire que le ministre a bien l'intention de rester impliqué dans l'avenir d'une ville dont il a été le maire pendant onze ans, et où ses quatre enfants restent scolarisés.

Le montant exceptionnel de ses indemnités de "conseiller municipal délégué", chargé du Projet de territoire, sanctionnerait ainsi "son expérience, sa connaissance des dossiers et sa vision stratégique de l'avenir de la ville".

Le cabinet rappelle aussi que Manuel Valls est conseiller communautaire à l'agglomération, et à ce titre ne touche pas d'indemnité. Sa rémunération de ministre a baissé de 30%, comme l'a demandé François Hollande, pour atteindre 9.940 euros bruts.

 

 

 


 
 
posté le 02-06-2012 à 04:24:58

Et pourtant nous devrons y penser pour après le 1er juillet 2012, paraît-il !!!


 

Il faut bien que ça rapporte à quelqu'un !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 


 

Cher(e) ami(e),

 

 

   
  Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de Français, 
  ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...

 

 

Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret 
  qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest – 
  enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter 
  aux gendarmes en cas de contrôle.
 
  Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout 
  le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, 
  c'est incontestable. Mais je vais vous montrer qu'il s'agit de bien autre 
  chose ici...
  
  L'affaire est tellement scandaleuse qu'il fallait absolument que je vous 
  envoie un mail pour vous informer !
   
  Alors, voilà ce qui se passe :

En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur 
  d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le 
  Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le 
  décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 
  euros à la clef.
  Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce 
 soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette 
  rapidité !
  
 Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons 
 depuis plus de trois ans sur la répression routière – il ne nous a pas 
 fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !
  
 Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait 
  pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la 
  route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?
   
  Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'éthylotests ! 
  Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le 
  plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").
   
  Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un 
  marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
  Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1€ 
  pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en 
 juillet prochain.
    

 

 

Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les 
  éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !
  Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à 
  une grosse entreprise...
  ... Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si 
  l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait 
  tellement grave qu'on devrait payer une amende ?
  Franchement, de qui se moque-t-on ?
    
  M'aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de
  Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos 
  proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la 
  propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme 
  un alibi pour engraisser un business juteux.
  
 

 

 

Je vous remercie.
  Bien cordialement,

 


 Christiane Bayard
  Secrétaire Générale
  Ligue de Défense des Conducteurs

 

 

LIGUE DE DÉFENSE DES CONDUCTEURS
  116, rue de Charenton 75012 PARIS

 

 


 
 
posté le 22-05-2012 à 16:24:32

LOÏC LIBER


 

 

Montauban. Le nouveau combat de Loïc Liber, paralysé après la tuerie

ce soldat du 17e RGP a été grièvement blessé par le tueur toulousain

 


Deux mois après la tuerie de Montauban qui a vu deux soldats du 17e RGP abattus et un troisième grièvement blessé par balles, ce dernier se bat pour retrouver la vraie vie avec le soutien de ses frères d'armes.

 

 Loïc Liber, 1er classe du 17e RGP âgé de 28 ans, touché par les balles de Mohamed Merah le 15 mars dernier, a quitté il y a trois semaines, le CHU de Toulouse où il faisait l'objet de soins intensifs.

Ce soldat montalbanais est aujourd'hui entre les mains de rééducateurs dans un centre spécialisé du sud de la France.

Pour l'heure tétraplégique, il est conscient et bien déterminé à se battre.

À l'issue d'un long coma, les médecins lui ont appris la mort de ses frères d'armes tombés à ses côtés de 15 mars. Le coup fut rude. Peu à peu, le funeste scénario de ce 15 mars 2012 reprend forme dans l'esprit du soldat miraculé dont la moelle épinière fut touchée par une balle. Loïc Liber va devoir se reconstruire, physiquement et moralement .

Emilienne, sa mère est à ses côtés

Aujourd'hui, le soldat Liber est très entouré sur son lit d'hôpital. Sa mère, Émilienne qui a quitté la Guadeloupe et son travail immédiatement après le drame, s'est installée près de son fils.
Cette femme « au cœur d'or », décrite comme « extrêmement généreuse », est aujourd'hui la lumière qui guide son fils, le fil qui le raccroche à la vraie vie.
Personne ne sait quelle sera l'évolution de Loïc, mais ceux qui le connaissent, ont foi en lui : « On nourrit de grands espoirs de le revoir debout sous l'uniforme. Loïc était un 1er classe prometteur », confie son avocate.
Un officier du régiment assure que « c'est un garçon qui la force du dragon »…
« Il pourrait bien nous surprendre », estiment ceux qui le connaissent …
Parmi ceux-là, ses collègues du « 17 » qui régulièrement organisent des convois pour lui rendre visite sur son lit d'hôpital.

 

 Saint-Michel veille sur lui

 

Ses frères d'armes qui, aux côtés des organismes militaires patentés, ont collecté des fonds pour financer le voyage de sa famille vers la métropole et permettre aujourd'hui à sa mère de rester près de son fils, si loin de Trois Rivières dans leur Guadeloupe natale, n'oublient pas.
 
Au-dessus de son lit d'hôpital, ils ont accroché au bout d'un ruban une statuette de l'archange Saint-Michel, patron des parachutistes. Un autre symbole qui le relie à cette communauté militaire qu'il avait rejointe il y a 5 ans.
« Il est tombé pour la France. Il faut penser à Loïc », confiait après le drame la hiérarchie militaire.
 
Un peu plus de deux mois plus tard, Loïc poursuit son combat avec courage… et avec le soutien de ses collègues du régiment montalbanais dont la cohésion se nourrit aussi des drames qu'il subis.

 

 

 


 
 
posté le 19-05-2012 à 04:50:12

Nous sommes revenu comme sous la 3 ème ; « la République des copains et des coquins «

La marque de ce gouvernement socialiste est bien  » se servir d’abord  » et non servir dans l’oubli de soi .

Outre le trait marquant de ces personnes l’incompétence , les Ayrault , Fabius , Taubira se singularisent par leur passé judiciaire .

 

La République holandrique du Flambystan

 

 

 

 Michel Garroté 

 

Or donc, le nouveau gouvernement français est désormais opérationnel.

Je me suis bien marré en voyant ces nouveaux bouffons de la République, pas si nouveaux que ça pour certains d’entre eux d’ailleurs, prendre leurs fonctions.

Oui, je me suis bien marré en les voyant, toutes et tous. Nage Va l’eau Belkacem, la bouche sèche, les yeux rivés sur ses fiches, l’élocution laborieuse, a de la peine à tenir son rôle de perroquette du gouvernement.

Christiane Taubira Taubiras Pas se demande toujours, si c’est vraiment vrai, qu’elle est ministre, ou, si on s’est – encore une fois – foutu de sa gueule.

Cécité Du Flot – vous savez, la nana tellement dévorée par l’ambition que ça se voit sur sa tronche – se demande maintenant comment elle va faire pour ne pas, sans arrêt, se couvrir de ridicule.  

Valéry Fabius d’Estaing, après un long exil intérieur, est aux affaires extérieures, et, je sens, que pour lui, ça va être du gâteau aux amendes amères. Ballot Monte-charge se retrouve au Redressement productif, et, vu sa vacuité mentale, cela se soldera par un abaissement progressif, puis, destructif.

Du reste, le poste qu’on lui a confié me fait penser à une gigantesque peau de banane. Cerise sur le cake, l’écologie est confiée à une brique, de quoi finir la tête dans le mur. Et le travail à un sapin, va y avoir du bouleau. La composition de ce gouvernement commence d’ailleurs à susciter quelques salutaires railleries.

 

Ainsi, ce texte, à la fois lucide et humoristique, paru sur le site Contrepoints (extraits adaptés ; lien vers la source en bas de page) :

« Le mardi 15 mai 2012 fut une rude journée pour Hollande qui nous dévoilait, après un suspens au moins aussi intense que pendant toute la campagne présidentielle, le nom de son premier ministre. Et c’est donc sans surprise que Jean-Marc Ayrault devient le premier Premier Ministre de Hollande, et même un Premier Ministre Irréprochable Car Il N’a Jamais Été Condamné Et Il A Même Été Réhabilité.

Et dans la foulée, le mercredi 16, ce Premier Ministre Irréprochable nous a présenté un gouvernement <del>flanby</del> flambant <del>neuf</del> normal, très peu servi à tout point de vue, qui va offrir au Changement ses lettres de noblesses.

 

Avant de passer en revue la brochette de <del>bras cassés</del> personnalités qui le composent, on se réjouira de l’absence de la tartine de Lille, à deux titres : d’une part, comme Hollande et elle ne peuvent pas s’encaisser, l’hypocritomètre aurait explosé si elle avait fait partie de la fine équipe.

D’autre part, son absence nous permet d’échapper aux rodomontades moralisatrices qu’elle n’aurait pas manqué de nous asséner du haut de son ministère, quel qu’il fut, et de ses lumineuses idées dont la France subit encore les effets catastrophiques directs et indirects ».

Contrepoints : « À présent, et sans passer en revue tous les 34 ministres d’un gouvernement pas resserré du tout, concentrons-nous sur ses quelques particularités dont la durée de vie est étroitement liée d’une part à la conjoncture économique et d’autre part aux prochaines législatives.

Car en effet, Ayrault l’a clairement expliqué, un ministre qui n’aura pas été élu en juin prochain sera viré : voilà qui, au moins, donne une puissante motivation à gauche pour que les ministres soit élus, et à droite pour choper leur circonscription. Parallèlement, il est amusant de constater la coïncidence des prochaines élections grecques des prochaines élections françaises. Le dimanche 17 juin au soir, on aura peut-être le droit à un feu d’artifice politique comme l’histoire en connaîtra peu. Bref ».

 

Contrepoints : « Première constatation : la fraise des bois a réussi à camoufler les éléphants puisque dans ce gouvernement, on n’en voit qu’un, Fabius. Ce qui monte donc à deux le nombre de ministres qui sont passés devant la justice, dont le Premier Qui N’A Jamais Été Condamné et A Même Été Réhabilité.

Il aurait été amusant de nommer l’un ou l’autre à la justice, au passage, mais finalement on aura préféré lui adjoindre Taubira, dont tout le monde s’accordera à dire qu’il n’y a rien à en dire : parfaite politicienne voyageant de Balladur à Tapie puis Royal, propulsant à l’occasion une loi de complaisance complètement accessoire, elle aura été chaudement récompensée par Hollande pour avoir réussi à fusiller la candidature de Jospin en 2002 dans un joli pschitt abracadabrantesque dont les socialistes se souviennent encore ».

 

Contrepoints : « Fabius, quant à lui, se retrouve aux Affaires Étrangères. La diplomatie française passe donc de Juppé, un ministre condamné, à Fabius, un ministre responsable mais pas coupable qui a du sang contaminé sur les mains (Note de Michel Garroté : Fabius était en effet Premier ministre, non seulement lors de l’affaire du sang contaminé ; mais aussi lors de l’affaire du Rainbow Warrior de Greenpeace coulé par la DGSE de l’époque). Le changement, c’est mollo. On va me trouver lourd d’insister, mais je tiens à noter que dans un cas normal, la fonction publique d’État est rigoureusement fermée à tout citoyen lambda qui a un extrait de casier judiciaire non vierge. Dans un cas normal, donc, qui irait avec un président normal et un premier ministre normal ».

 

Contrepoints : « On notera aussi la présence de Moscovici à l’Économie, ce qui permet de brosser les strausskhaniens dans le sens du poil.

Ce poste est aussi la récompense du temps passé à gérer la pénible campagne présidentielle de Hollande depuis le mois de juin 2011. On assiste ici à un renvoi d’ascenseur d’une banalité consternante. Avec ce qui va lui arriver dans les gencives au niveau économique mondial, le petit Pierre aura bien besoin de son gentil DEA de sciences économiques décroché il y a trente ans, mais, à tout prendre, il aura probablement plus besoin de son autre DEA, celui de philosophie, pour rester zen et savoir faire la part des choses dans l’averse de catastrophes dans laquelle il va, aidé des autres socialistes, propulser la France ».

 

Contrepoints : « Du côté du ministère du travail, de l’emploi et du dialogue social, ça sent le Michel Sapin. Au moins, c’est normal.C’est même lucide.

Quant à Montebourg à l’Industrie, pardon, au fier Redressement Productif, on est là dans la continuité du froufroutage volubile et de l’habillage cossu et embourgeoisé des foutaises rigolotes et populistes de sa campagne de primaires dans lesquelles le pédant nous avait bassiné de ses approximations douteuses sur la mondialisation et navré sur ses solutions improvisées à la mode socialistoïde. Ici, l’avantage évident de cette nomination réside avant tout dans la mise au placard d’Audrey Pulvar, qui est au moins autant un problème pour son compagnon que le fut Hollande pour Royal en 2007. Si le placard est capitonné, cela offrira un sain repos à des millions de Français qui n’attendaient que ça ».

 

Contrepoints : « On pourra pouffer sur l’attribution des écolos : à défaut d’envoyer Duflot dans le décor, on s’attendait à ce qu’elle aille à l’Environnement. Que nenni. Ce sera dans le ministère de l’égalité des territoires et du logement, ce qui ne veut à peu près rien dire. Je serais tenté d’y voir, ici, une facilité offerte à la dirigeante des Verts pour des éventuelles besoins personnels (ou de son parti) : après tout, tout le monde a besoin d’un logement pas cher. L’avenir nous le dira, mais on espère qu’elle n’utilisera pas son DEA de géographie pour se localiser correctement, ce dernier ne l’ayant pas mis à l’abri de situer le Japon dans l’hémisphère sud (et zut) ».

 

Contrepoints : « Signalons enfin qu’aucun ami communiste, stalinien, trotskyste ou seulement alter-comprenant de Jean-Luc Mélenchon n’aura trouvé de place dans ce gouvernement (et ça, c’est vraiment normal). J’adresserai un petit « coucou » amusé à tous ses électeurs maintenant parfaitement cocus, et qui ont montré encore une fois ce que « idiots utiles » veut dire. Les petits amis de Hollande se retrouvent donc bien placés. Comme on pouvait s’y attendre, on ne trouve finalement que des politiciens avides de pouvoir et d’honneurs, c’est bien un gouvernement normal, c’est à dire une belle équipe de clowns, comme la précédente, au fond : la couleur de la sciure et des confettis n’est pas la même, mais la piste, elle, ne varie pas, et les numéros promettent déjà d’être une longue resucée de ce qu’on a déjà vu » (fin des extraits adaptés ; ci-dessous le lien vers la source).

http://www.contrepoints.org/2012/05/17/83464-un-nouveau-gouvernement-flambant-normal-tres-peu-servi

 

Michel Garroté

Reproduction autorisée avec mention www.dreuz.info

 

 

 

 

 


 
 
posté le 16-05-2012 à 04:58:01

 

 

 

 

 

Cécile Duflot, c’est la secrétaire générale des Verts.

Son mec, c’est Xavier Cantat.

Cantat est militant des Verts et maire adjoint de Villeneuve St Georges, et la France, il s’en bat les roupettes. Tellement qu’on pourrait se demander pourquoi il milite pour sa sauvegarde, si l’on ne savait pas que derrière Europe-Ecologie se cachent l’ultra-gauche totalitaire et anti démocratique.

 

Xavier Cantat, donc, au cours de l’émission « les Grandes Gueules » sur RMC info, a déclaré : « Je me fiche pas mal de la France. La France est un hasard historique (…) je ne me sens pas plus Français que Sénégalais » !

 

François Hollande nous a promis un changement, on est gâté.

A Bastille, le 6 mai au soir, des Français de-je-ne-sais-trop-où-qui-ont-voté-pour-Hollande affichaient leur nationalisme et leur drapeau turc, algérien, syrien, égyptien, et palestinien, et les médias trouvent ça normal.

Le 14 mai, un Français de souche se fiche de la France, et les médias trouvent ça normal. Finalement, ils ont tellement perdu tout repère, ces médias girouettes, qu’ils trouvent tout bien, pourvu que ça vienne de la gauche.

 

 


 
 
posté le 16-05-2012 à 04:50:30

Dans toutes ces histoires, au final, il ne reste qu’un cocu… C’est le peuple de France.

 

 

Français..!  Bon courage car vous tomberez de haut … 

 

Excusez-moi, il faut bien rire de quelque chose pour ne pas pleurer !!!!!  

 

 

 

Le divorce de Denis et Valérie Trierweiler n’a pas encore été prononcé.

La première concubine, qui a déclaré qu’elle ne serait pas une potiche et qu’elle aura un rôle politique, est donc mariée, mais avec un autre homme que le Président de la France.

 

François Hollande, de son coté, a eu une fille en 1988 avec Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris, alors que François était en coupe avec Ségolène Royal.

 

Jean-Marc Ayrault a eu une histoire de cul avec Ségolène Royal quand François Hollande était avec Anne Hidalgo.

 

Avec ces triangulaires de la gauche hautement morale, il se passe donc ceci :

 Anne Hidalgo pousse François Hollande à prendre Delanoé comme Ministre car elle veut récupérer la Mairie de Paris.

Ce qui rend Rotweiller hystérique.

Ségolène Royal veut le perchoir à l’Assemblée Nationale, et les enfants du couple insistent auprès de papa Hollande pour ne pas laisser Maman Ségolène de coté.

Ce qui rend Rotweiller hystérique.

 

 François Hollande a déjà plus ou moins promis ce poste à François Bayrou (et là, sauf information de dernière heure, il n’y aurait pas d’histoire de cul entre les deux François)

 

 Jean-Marc Ayrault voudrait être premier ministre, mais il a déjà été condamné en justice, et ses proches se demandent si ce n’est pas Ayrault – que François Hollande a gardé en travers de la gorge pour l’avoir cocufié avec Ségolène – avait dans le collimateur lorsqu’il déclarait qu’il ne s’entourerait pas de repris de justice.

 

Et bien entendu, je laisse DSK de coté…

 

 

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
 

 

 

Photo : La Gauche et le Sexe, Anna Alter et Perrine Cherchève, journalistes à Marianne. Editions Danger Public (2007)

 

On va se regaler  pendant pas de temps ! ! ça commence fort  !

 

Diantre ! moi qui pensait que la gauche était détentrice de la morale, de l’irréprochabilité, de la vertu, des valeurs… Je « suis étonné »… 

 

Ah mais c’est vrai ils sont d’un angélisme hors du communs à gauche…..

des bouffons à la tête de l’Etat, des tartuffe de première….

d’une incompétence jamais égalé ah si sauf ceux qui déjà à l’époque ont contribué à vider les caisses de l’état …. 

 

 Heureusement que FH est un président « NORMAL », … imaginons qu’il ne le soit pas !

 

Tiens, tiens...l'ami Djack était au abonnés absents... 

  

 

 


 
 
posté le 15-05-2012 à 06:03:43

Réponse du berger à la bergère...

 Reçu d'Algérielibre ce message qui reflète l'état d'ignorance dans laquelle se trouve
la jeunesse algérienne qui se contente de la version officielle de son histoire.
Avec internet qui connait un succès fulgurant en Algérie, il n'est pourtant pas
difficile de s'informer et de se faire une idée assez précise de notre histoire.
 
Cette réponse à "Algérie libre " n'a rien de partisane bien au contraire et je suis persuadé
qu'en fin de discussion nous nous accorderons mutuellement des circonstances atténuantes,
car notre dénominateur commun est cet amour, certe différent,
que nous portons à notre magnifique pays .
 
 Voici le texte reçu avec mes commentaires en jaune
 
 Algérielibre : Sauf qu' Israël ne devrait même pas exister! 
Ce pays s'appelle la PALESTINE!!!

Cela s'appelle de la COLONISATION! 
Encore une fois, vous avez l'esprit trop fermer pour comprendre cela!

J'espère qu'un jour vos yeux s’ouvriront et vous vous rendrez compte de vos idioties!
 Savez vous combien il y avait de palestiniens en 1946 ?
12-05-2012 à 16:44:53
 
Algérielibre : Je vous trouve bien blagueur!! 
 
La France n'a donc rien a se faire pardonner?
Un bien vaste sujet.
La France durant 132 ans n'a jamais su adapter une politique
cohérente au problème Algérien. Voir les écrits prémonitoires de Bugeaud,
Violette, de Foucault, Crémieux restés sans suite.
SE REPENTIR DE QUOI ?
D'avoir sorti un pays des ténèbres pour en faire
un pays riche. Riche de ses hommes, de ses ressources agricoles, de son pétrole ?
D'avoir éradiqué de nombreuses maladies, d'avoir construit des routes,
des chemins de fer,des hôpitaux, des écoles...
 
Pas même le fait d'être débarqué délibérément et sans aucun droit sur une terre
dont les habitants n'ont rien demandé ?
Est il besoin de refaire l'état des lieux de la Régence d'Alger à cette époque,
course en mer, piraterie, esclavagisme... 
 
à suivre 
 
Les militaires et les Européens en Algérie n'ont donc pas torturé, violé, tué
des algériensqui n'avaient pour la plupart du temps RIEN fait...
à part défendre leur propre pays.
Qu'en est-ils de tous ces enfants algériens tués alors qu'ils n'étaient même pas
en age de comprendre la situation dans laquelle ils vivaient?
 

Les militaires Français n'ont-ils pas tué le bétail des algériens par méprise de ce peuple pour les voir mourir de faim par la suite?

Dire que la France a "aidé" l'Algérie c'est FAUX! C'est poursuivre un mode de pensé archaïque et sauvage! 
Que diriez vous à l'heure actuelle si les chinois venaient apporter à la France une certaine "civilisation"...

Vous n'avez aucune cohérence dans vos propos! 

En lisant votre blog je m’aperçois que vous êtes épris de l'Algérie mais que vous méprisez la culture et les traditions de ce pays....lorsqu'elles s'expriment en FRANCE!!

Mais vous oubliez une chose :
Comment ont vécu les harkis en arrivant en France?
Ils n'ont pas été accueillis les bras ouverts loin de là! Certains se faisaient jeter dans la Seine....par leurs soit disant "frères" d'armes Français pendant que d'autres se faisaient désarmer par les soldats Français eux-mêmes lorsqu'ils choisissaient de rester en Algérie.

Comment expliquez vous le fait que des soldats français coupaient l'index des algériens....sachant pertinemment qu'ils seraient handicapés pour prier?

Comment expliquer le fait que si un algérien choisissait de rester "neutre" et de ne pas rejoindre la France et son armée, il se faisait abattre d'une balle dans la tête, sa famille été tuée et sa maison brulée?

Comment expliquer que des soldats entraient dans les maisons des algériens chercher les filles et les femmes pour les violer?

Comment expliquer que les algériens n'avaient pas le droit de profiter des mêmes loisirs que les Européens alors qu'ils étaient dans leurs propre pays.... Ou est la logique?

Ou est la logique quand on sait que lors des votes, la voix d'un européen comptait double...par rapport à un algérien de souche....

Il s'est passé bien plus de violences qu'il n'est possible de retranscrire dans le pavé "Commentaires"...

Alors OUI la France qui se prend pour le pays des droits de l'homme et des lumières ferait mieux de reconnaitre son GÉNOCIDE envers l'Algérie et toutes ses tortures. Car oui il s'agit d'un Génocide lorsque l'on tient à décimer une population et que l'on haï un peuple à ce point.

Ce qui est choquant c'est de voir que vous haïssez les algériens venus s'installer en France et leur reprochez d'avoir construit des mosquées, de pratiquer leur religion... Bref, vous poursuivez votre mentalité colonialiste... A ce que je sache les européens ont construit énormément d’Églises dans les pays du Maghreb et au delà, personne ne leurs à reprocher de vivre à la Française, mais d'imposer leurs soit disant civilisation aux autres par la violence et la barbarie.
Les musulmans de France n'imposent rien, ils conservent juste quelques traditions/ cultures et leur religion en France. 

Et merci de ne pas associer les Harkis à vos idées limitées et infondées, nous ne cautionnons pas vos idées.

Vous rendez vous compte qu'en venant prêcher votre "civilisation" et vos modes de vies à l'occidentale vous avez changé la vie de millions de personnes?

Vous rendez vous comptes que les jeunes Français d'origines magrébine que l'on considère comme "pas intégrés" ne pourrons jamais l'être à cause de cette maudite colonisation?

Comment se construire en France lorsque l'on est petit fils d' Harkis, que l'on n'est ni considéré comme français (puisque perçu comme ARABE et MUSULMAN avant tout, et surtout parce que la France se fiche complètement de cette population) ni considéré comme Algérien (parce que "traitre dans l'esprit des algériens encore aujourd'hui)?

Bref ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres parce que même en tentant de s'intégrer il y a toujours un blocage dans le regard de l'autre et cet autre c'est le Français et donc LA FRANCE!

Quand la France reconnaitra ses erreurs ENFIN les algériens de France pourrons êtres tranquilles ! Car pour l'instant les pieds noirs comme les Harkis ne sont "Rien" ni français, ni algériens (et pour les pieds noirs encore moins puisque ce sont des colons)...


« La France na pas colonisé l' Algérie. Elle l'a emmenée vers un gouffre de violences sans fin. »

 


 
 
posté le 15-05-2012 à 05:05:42

Motifs du lynchage... Pourquoi les journalistes ont tout fait pour qu’HOLLANDE soit vainqueur ?

 

 

 

 

 

POURQUOI LES JOURNALISTES ONT TOUT FAIT POUR

                           QUE  HOLLANDE  DEVIENNE    PRESIDENT !                                                                        

 

         C'est bon a savoir  

 

 

En effet 85% des journalistes sont de gaucheet ils ont fait une

 propagande pro-Hollande et une propagande Anti –Sarkozyste.

Les différents débats nous ont démontré avec une grande évidence qu’ils souhaitaient l’élection de Hollande.

 

En voici la raison : L'avantage fiscal créée en 1934, pour les journalistes, supprimé par Juppé et rétabli par Jospin, pose question à l'heure où les niches fiscales ont mauvaise presse.

 

 La chasse aux niches fiscales est à la mode.

Le projet socialiste pour 2012 propose d'annuler50 milliards sur les

70 milliards de «dépenses fiscales inutiles» créées depuis 2002.

 

Au chapitre des «dépenses fiscales inutiles» ou au moins injustes, le PS pourrait également citer une mesure prise par le gouvernement Jospin, l'allocation pour frais d'emploi des journalistes, une niche fiscale qu'avait fait sauter Alain Juppé et que la gauche a rétabli quelques années plus tard sous une forme légèrement allégée.

 

Depuis 1999, les journalistes sont autorisés à retrancher 7.650 euros 

de leur salaire imposable, au nom des frais professionnels non remboursés par leurs employeurs.

Un avantage fiscal conséquent. Prenons l'exemple d'un journaliste célibataire gagnant 2.500 euros par mois. Sans cet avantage fiscal, il payerait 2.534 euros d'impôt sur le revenu. Avec, il ne paye que 1.477 euros. Cette niche fiscale a été créée en 1934. Le journalisme faisait partie d'une liste délicieusement surannée de 110 professions qui étaient supposées avoir des frais professionnels (transport, nourriture, matériel...) plus importants que la moyenne.

En France, tous les salariés sont exonérés de 10% de leur revenu au nom de ces frais professionnels. Pour 30.000 euros gagnés, on n'en déclare en fait que 27.000.

 

Ces 110 professions bénéficiaient d'un coup de pouce supplémentaire, 

de 5% pour les ouvriers du cartonnage de la région de Nantua à 40% pour les tisseurs non propriétaires de leur métier de l'Ain, de l'Ardèche, de la Drôme, du Gard, de la Haute-Loire, de la Haute-Savoie, de l'Isère, de la Loire, du Puy-de-Dôme, du Rhône, de la Savoie, de la Saône-et-Loire et du Vaucluse. Au milieu de cet inventaire à la Pernaut, les journalistes bénéficiaient d'une déduction supplémentaire de 30%.

 

En 1996, au nom d'une vaste réforme sur l'impôt sur le revenu, le 

gouvernement Juppé tire un trait sur toutes ces niches fiscales, «devenues sans rapport avec la réalité des frais professionnels supportés par les intéressés et qui ont donc perdu toute justification». Une profession va particulièrement se plaindre, les journalistes.

Une manifestation réunissant 2.000 personnes parcourt alors les rues de Paris. Une dizaine de titres de la presse quotidienne régionale lancent une opération «homme invisible», un boycott photographique des parlementaires favorables à la suppression de la niche.

 

On découvre à cette occasion que les journalistes ont nettement plus 

de moyens de pression que les ouvriers du cartonnage de la région de Nantua. «Le souvenir que j'en conserve est moins la hargne des journalistes que la trouille des politiques», raconte Alain Lambert, ex-rapporteur du budget au Sénat.Juppé tient bon face à la fronde, mais offre une première concession à la profession, la création d'un fonds budgétaire pour compenser la hausse d'impôts que subiront les journalistes.

Parallèlement, des négociations sont engagées avec les syndicats.Elles aboutiront sous Jospin. Il est décidé de rétablir l'avantage fiscal, mais sous une forme un peu plus juste. Au lieu des 30%, les journalistes pourront dorénavant retirer 50.000 F (soit 7.650 €) de leurs revenus, une mesure qui favorise les bas salaires et limite l'avantage pour les plus riches. Il n'empêche que les journalistes sont les seuls à bénéficier de la mesure. Michel Diard, ancien secrétaire général du SNJ-CGT (Syndicat national des journalistes) qui a participé à la négociation, ne voit qu'une explication: «La profession s'est mobilisée, les autres ne l'ont pas fait suffisamment».

 

Comment justifier cette différence de traitement face à l'impôt? «On 

considère que le travail du journaliste ne s'arrête jamais, répond Michel Diard. Même en vacances, le journaliste doit se tenir au courant, acheter les journaux, regarder le JT de 20h, consulter les infos sur Internet, ce qui a des coûts non pris en compte par l'entreprise de presse».

Les journalistes seront ravis d'apprendre que leur Macbook est financé par l'Etat. Les polisseurs de pipe de Saint-Claude, qui ont perdu l'avantage fiscal, un peu moins.

 

 Avant les primaires les syndicats de journalistes notamment de 

l’humanité ont demandé à Mr François Hollande de rétablir l’abattement de 30% pour les journalistes, de plus, chose étrange une certaine Valérie Massonneau (plus connu sous le nom de Valérie Trierweiler, future Madame Hollande) fut la porte-parole des journalistes accompagnée bien sûr d’Audrey Pulvar.

 

A savoir qu’en 2008 cette demande de rétablir les 30% fut demandée 

par les journalistes àNicolas Sarkozy qui refusa, ce qui lui attira les foudres du monde journalistique, depuis ce jour la campagne anti-sarkozy commença.

 

Donc un journaliste célibataire gagnant 2500 € par mois pourrait à 

partir de 2012 déduire 9000€ au lieu de 7650€.

 

 Imaginez: Audrey Pulvar et David Pujadas gagnent aux environs de 

12000€ par mois ils peuvent donc déduire 54000€; Laurence Ferrari gagne 400000€ annuel, cela lui fait une déduction de 120000€. Jean-Michel Apathie 40000€ par mois soit une déduction de 144000€. Alain Duhamel 56000€ par mois déduction de 207600€.

De plus les journalistes de l’audiovisuel lui ont demandé un abattement supplémentaire de 10% pour les frais dit: « frais esthétique » du fait qu’ils doivent en permanence faire des soins esthétiques pour être présentables devant les caméras. Soit 40% d’abattement.

 

 Mr Hollande leur a promis qu’il leur rétablirai ce droit dès 

septembre 2012 si il est élu. Et il est certain que Valérie Trierweiler et Audrey Pulvar sauront lui rappeler.

 

Comme quoi tous ces journalistes qui crachent sur les riches, et qui 

n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer le Sarko bling bling se gardent bien de parler de leurs avantages fiscaux. A savoir que Valérie Trierweiler est petite-fille et arrière petite fille de Banquier? Elle n’est pas issue d’un milieu modeste comme elle essaie de le faire croire. Elle a un gros patrimoine immobilier, comme François Hollande avec sa SCI « La Sapinière » et son agence à Londres

 

Ils veulent bien taxer les riches mais pas eux, car avec leur salaire 

de smicard ils ne pourraient plus vivre, on les comprend d’ailleurs fort bien.

 

 Une grande Injustice

 

42500 journalistes bénéficieront de cet avantage, mais on peut aussi 

se déclarer journaliste fiscalement sans carte de presse. Et des proches de journalistes, qui ne sont pas journalistes se déclarent journalistes sans carte de presse, sport très prisé chez les amis de l’Humanité et du Canard Enchainé.

 

Il n'empêche que cette niche fiscale laisse un sale goût dans la 

bouche des journalistes. Tout le monde comprend bien l'injustice de la mesure et le souci éthique qui se pose. Dans ce débat, les journalistes sont juges et parties puisqu'ils ont le pouvoir de mobiliser ou non l'opinion publique. Mais ces derniers ne veulent aucunement que l’on touche à leurs avantages et désirent les accroître.

Ce n'est pas plus glorieux que les parlementaires qui votent eux-mêmes leur rémunération.

 

Une suppression de cet avantage fiscal serait néanmoins compliquée à 

mettre en œuvre. Les syndicats demanderaient immédiatement une augmentation de salaire correspondant à la perte subie, ce qui au vu de la situation financière des journaux s'annonce bien délicat (à moins que le gouvernement rende l'argent de l'autre côté par des aides à la presse).

 

N’en doutons pas cette loi sera votée, et vous pouvez être sûr, que 

cela ne fera pas la une du journal de 20h00 ni la première page du journal l’Humanité, ni du Canard Enchaîné.

 

 Avantages sur les congés maladies

 

Au-delà de trois mois de présences les journalistes ont le droit à la 

totalité de sa rémunération mensuelle pendant 3 mois, ils ont demandé à François hollande de porter la durée à 6 mois. Et au-delà au 2/3 de la rémunération mensuelle plus le supplément familial dans son intégralité. Les journalistes ont la prise en charge intégrale de leur cure thermale par la sécurité sociale et ouvrent droit aux mêmes conditions d'indemnisation que celles prévues pour la maladie simple et sont prises en compte dans la durée de celle-ci.

 

Les journalistes en service, victimes d'accidents du travail ou de 

trajet, ou atteints de maladie professionnelle contractée à l'occasion de leur travail, conservent, pour tous les arrêts reconnus par la sécurité sociale comme directement liés à l'accident du travail ou à la maladie professionnelle, l'intégralité de leur rémunération dans la limite de deux ans, Ils ont demandé à François Hollande de passer cette durée à 4 ans.

 

En cas d'incapacité permanente partielle telle qu'elle est reconnue 

par la sécurité sociale, le journaliste a droit à une priorité de reclassement dans une fonction compatible avec son état physique, avec maintien de tous ses droits (y compris la déduction fiscale), notamment en matière de salaire.

 

A compter de la date de leur engagement, les journalistes atteints 

d'une affection de longue durée reconnue par la sécurité sociale entraînant momentanément une incapacité totale d'exercer leur fonction conservent pendant les trois premières années l'intégralité de leur salaire et les avantages fiscaux. Ils ont demandé à François Hollande que la durée soit portée à 5 ans. Ils ont eu la promesse que cela serait fait en Septembre

 

 Quels avantages pour François Hollande?

 

 Pour François Hollande, il est important d’avoir la majorité des 

journalistes à ses côtés afin de nous faire avaler tous les mensonges de sa future politique. Pour un chef d’état il est très important d’avoir le pouvoir médiatique de son côté, même si cela doit passer par l’attribution de niche fiscale, afin d’avoir une emprise sur les médias. Ce qu’avait parfaitement compris François Mitterrand.

 

De ce fait il pourra dire et faire croire aux français ce qu’il veut. 

Après le département le plus endetté de France, la Corrèze, nous aurons le pays le plus endetté d’Europe, la France.

 

Les Français vont encore jouer les cigales, pendant qu’une minorité 

de fourmis va devoir travailler comme des dingues pour engraisser tout ce petit monde.

 

Merci messieurs et mesdames les journalistes ....

 

 http://www.tiresias.info/2012/04/de-la-mauvaise-foi-des-journalistes/

 

 


 
 
posté le 15-05-2012 à 04:58:35

MICHEL DE MAULE.DES TÉMOIGNAGES ÉMOUVANTS OU DRÔLES DE FIGURES DE LA CULTURE PIEDS-NOIRS

 
 

 
 
 
L’EXODE DES PIEDS-NOIRS
R. Bacri, J. Benguigui, p. Donnersberg,
s. Garel, E. giuily, e. macias,
d. saint-hamont, m. villalonga
entretiens réalisés par f. cardinali
Collection «Je me souviens»
Rayon: Littérature française/ Récit
Mise en vente: 8 mars 2012
Code article: 7891966
ISBN13 et EAN: 978-2-87623-450-5
Format: 9,5 x 18 cm — Pages: 148 p. — Prix: 10 euros
 
 L’OUVRAGE
 
18 mars 1962 :
les accords d’Évian sont signés entre le gouvernement français et le FLN.
Ils mettent fin à plus d’un siècle de colonie française et huit années de guerre.
Des centaines de milliers de Français d’Algérie sont rapatriés en métropole, principalement entreles mois d’avril et de juillet 1962.
 
Ce livre se veut un témoignage sensible et non politique sur cet événement
déchirant, sur cet arrachementà la terre natale.
 
Qui sont ces « rapatriés d’Algérie », ces « pieds-noirs »?
Rappelons que ce terme désigne les «Français
d’origine européenne installés en Afrique du Nord jusqu’à l’époque de l'indépendance » (Larousse).
 
Ils proviennent de trois communautés : une communauté européenne
(pieds-noirs catholiques, protestants et juifs ashkénazes), une petite communauté juive séfarade et une communauté musulmane
minoritaire (dont les harkis, supplétifs de l'armée française).
Ils s’installeront principalement à Marseille,
à Nice et à Port-Vendres (Languedoc-Roussillon).
 
LES AUTEURS
 
Pour évoquer cet « exode des pieds-noirs », expression consacrée,
nous avons sollicité des personnalitéspopulaires et très représentatives :
 
Marthe Villagonga, Enrico Macias,Roland Bacri, Jean Benguigui,
Sophie Garel, Daniel Saint-Hamont, Pierre Donnersberg qui s’entretiennent avec François
Cardinali .
 
Journaliste, François Cardinali est rédacteur en chef de TV-Hebdo jusqu’à sa fusion avec TV-Magen janvier 2009, puis rédacteur en chef adjoint de Télé 7 Jours et de Première.
Il travaille actuellement
à La Provence sur les nouveaux médias.
LA COLLECTION « JE ME SOUVIENS »
Créée à l’occasion des 25 ans des Éditions Michel de Maule, la collection
« Je me souviens » propose
aux lecteurs de courts récits à la première personne, vifs, émus et insolites, dont l’axe éditorial pourrait
se résumer ainsi : « Ils passaient par là, l’Histoire aussi…»
 
Contact presse: Frédéric Foucaud
01 42 97 93 56 — 06 07 16 68 60
Mail: frederic.foucaud@micheldemaule.com
 


 
 
posté le 13-05-2012 à 05:16:26

França Dar el Islam...

France : la nuit des morts vivants

 
 

 

Je n’aime pas les films d’horreur.

Je n’en ai pas moins assisté le 6 mai dernier au soir à la réalisation d’un film d’horreur. En direct. Une semaine s’est écoulée depuis. Les images vues ce soir-là ne s’effacent pas.

Elles ne constituent sans doute que le prologue à bien pire.

 

Ces images ont été, bien sûr, celles de la place de la Bastille, cet endroit où la gauche se plait à célébrer ses victoires électorales, sans doute parce que s’y sont enclenchés en 1789, les engrenages qui allaient mener, un peu plus de trois années plus tard à la Terreur et à la loi des suspects.

Elles ont été celles de la noce barbare où se sont mêlées les couleurs de tout le dar el islam et celles des léninistes, des simples marxistes, des homosexuels et des brouteurs d’herbe bleue. J’en ai déjà traité en renvoyant à mon livre, Face à l’islam radical

J’aurai l’occasion d’y revenir.

 

Ces images ont été celles des dirigeants socialistes venant parler aux participants à la noce et débiter des discours ineptes ou odieux, parfois les deux à la fois : parler de redressement du pays après le désastre, comme cela s’est fait, montrait que ces gens n’avaient aucune honte ou avaient perdu tout contact avec la réalité.

 

Ces images ont été aussi celles venues de Grèce. Les partis qui ont remporté les élections en Grèce se situent à l’extrême gauche et à l’extrême droite. Un parti ouvertement national socialiste a même fait son entrée au parlement. Aucun de ceux qui ont reçu les suffrages de la population grecque n’est en mesure de former un gouvernement.

 

Aucun ne propose la moindre réponse viable à une situation déjà catastrophique. Voir un peuple entrer dans la spirale de la destruction collective a une dimension pathétique et cauchemardesque. Les Grecs sont, sur ce plan, plus avancés que les Français.

La France néanmoins est engagée dans un chemin destiné à s’achever dans des impasses identiques, car le programme économique de François Hollande est absolument irréalisable.

 

Il n’y a pas eu, le 6 mai, d’image venue d’autres pays d’Europe, mais si des images étaient venues d’Espagne, d’Italie ou du Portugal, elles n’auraient pas été plus encourageantes.

En France, on voyait des gens faire la fête. En Grèce, on voyait des gens le surlendemain des fêtes, lorsque l’ivresse est effacée et que reste la dévastation.

On aurait pu voir des gens ressemblant aux Grecs par leur tristesse et leur désarroi en Espagne, en Italie, au Portugal. On verra bientôt des gens de ce type en France : on pourrait d’ailleurs déjà les voir si on montrait quelques uns des dix millions de pauvres que compte le pays.

Ceux qui faisaient la fête place de la Bastille ne pensaient pas aux dix millions de pauvres. Ils ne pensaient pas aux lendemains, lorsqu’ils rejoindraient aux aussi la cohorte des pauvres.

Certains d’entre eux citaient Mohamed Merah comme leur héros. On sait dans quelle direction ce type de héros peut conduire.

La réalité est que l’Europe se rapproche de l’abîme.

 

Une population musulmane frustrée et gagnée par le ressentiment y coexiste avec des populations de souche européenne en désarroi, proches du désespoir, d’autres Européens qui s’imaginent avoir encore le luxe de pouvoir s’offrir des fantasmes de « justice sociale », et d’autres Européens qui cherchent la porte de sortie et quittent l’asile d’aliénés.

 

Des gens porteurs de capital humain et intellectuel s’en vont, des gens sans capital humain et intellectuel arrivent et attendent la rente qu’il n’est plus possible de payer.

Les Etats providence sont en train de s’effondrer parce que ceux qui payaient, contraints et forcés, s’évadent vers d’autres cieux ou travaillent moins et paient moins tandis que ceux qui reçoivent sont de plus en plus nombreux.

 

La zone euro a mis ensemble des pays qui n’avaient ni le même fonctionnement économique, ni les mêmes structures politiques, ni les mêmes cultures. Il n’existe aucune variable d’ajustement permettant de prendre en compte les différences qui séparent l’Allemagne ou les Pays Bas des pays d’Europe du Sud.

La Grèce, sauf miracle, va bientôt quitter la zone euro et déposer son bilan, dans le bruit et la fureur. L’Espagne et le Portugal vont continuer à se noyer.

 

La France va entrer dans une zone de fortes turbulences.

 

François Hollande veut de la croissance ? Et il pense que l’Allemagne va payer par l’européanisation et la mutualisation des dettes ? Angela Merkel sait qu’au vu du vieillissement de la population, elle a besoin de l’épargne allemande pour les jours difficiles qui s’annoncent en Allemagne à moyen terme.

Elle sait aussi que laisser la France faire faillite aurait des conséquences dramatiques pour le continent. Alors ? Je ne pense pas qu’Angela Merkel cédera au chantage.

Ce n’est pas celui qui vient la sébile à la main qui dicte ses conditions. Pour des motifs diplomatiques, des concessions verbales verront peut-être le jour ; c’est ce que François Hollande pourra obtenir de mieux : des concessions verbales.

 

François Hollande propose que la Banque Centrale Européenne aie recours à de l’inflation, ce qui dévaluerait l’euro, et ne remédierait pas aux problèmes structurels de la zone euro (toute augmentation de la masse monétaire est un processus inflationniste). Or, les Allemands ont horreur de l’inflation et les dirigeants allemands savent que l’inflation n’est jamais un remède.

Les Allemands surmonteront-ils leur horreur de l’inflation et accepteront-ils un dévaluation de l’euro ? J’en doute. Peut-être accepteront-ils tout au plus la création de « project bonds », titres de projets, censés financer des projets européens qui ne verront pas le jour.

 

François Hollande veut emprunter davantage et recourir à une relance par la demande ? Les financiers, qu’il a prétendu avec arrogance mettre au pas, vont assez vite le rappeler à l’ordre et lui dire qu’on ne peut continuer indéfiniment à maintenir des systèmes de dépense à base d’emprunts sans devoir songer à rembourser un jour, ou sans avoir à déposer le bilan.

 

François Hollande veut faire payer les riches et les grandes entreprises pour rééquilibrer les comptes. Et comment compte-t-il s’y prendre pour empêcher les entreprises et les riches de s’installer ailleurs ?

 

François Hollande ne pourra tenir aucune de ses promesses économiques, sinon de manière très provisoire (il lui restera ses promesses sociétales, telles le mariage gay, j’y reviendrai). Il va permettre à Jacques Attali de rééditer un de ses livres : ce ne sera pas « Tous ruinés dans dix ans », mais, version revue, « Tous ruinés dans deux ans ». Ce sera intéressant.

Y aura-t-il un retour au franc ? Ce n’est plus impossible. Surtout si la Grèce quitte l’euro.

Une alternance est-elle envisageable ? Dans l’état actuel des choses, je ne pense pas, non. L’UMP a le même maître à penser que Hollande, John Maynard Keynes. Le Front National a un programme économique écrit par des disciples de Jean-Pierre Chevénement, ce qui n’est vraiment pas un atout.

 

Qui propose un retour à l’esprit d’entreprise et une adaptation aux grands flux féconds de la globalisation ? Personne.

 

Le futur du monde ne s’écrira pas en Europe. L’Europe est en train de mourir.

On a assisté le 6 mai à la nuit des morts vivants : tous ces gens semblaient vivre. Ils étaient déjà mort dans leur tête sans lucidité ni pensée. Ils seront plus morts encore demain.

Y a-t-il quelqu’un pour sauver le continent européen ? Je ne vois rien venir.

 

 © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

 

Michel Garroté 

Selon un sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL, la gauche est créditée de 45,5% des voix pour le premier tour des législatives, contre 49,5% pour les droites, dont 32,5% pour l’UMP, et, 16% pour le Front National.

 

L’UMP vient donc théoriquement en tête des intentions de vote avec 32,5%, suivie du PS et du PRG, à 30% les deux ensemble. Avec EELV (4,5%), le PS et le PRG totalisent 34,5% des intentions de vote. Le Front de gauche est crédité de 10,5% ; le MoDem de 5% ; 1% pour Debout la République ; 0,5% pour le NPA ; et 3% de sans opinions.

 

Cela dit, il n’y a pas d’accords ente l’UMP (32,5%) et le FN (16%).

En clair, l’ensemble des partis de gauche sont crédités de bien plus de voix, avec 45,5%, que la droite limitée à l’UMP, avec un peu plus de 32%. L’UMP, sans le FN, devrait ainsi, selon le sondage BVA, représenter, au Parlement, à peine un tiers des électeurs.

 

A ce propos, mon ami Ivan Rioufol fait cette remarque (extraits adaptés) :

« Faudra-t-il à la droite une autre défaite aux législatives de juin pour qu’elle se demande pourquoi une partie de son électorat lui tourne le dos ? Si la plupart des leaders de l’UMP persistent, Alain Juppé en tête, à entretenir des pudeurs de chaisière dès que les mots immigration et communautarisme sont prononcés, ils peuvent être assurés de faire une croix sur l’électorat sensible à ces réalités »,

conclut Ivan Rioufol.

Quant à moi, avec les enjeux européens et mondiaux qui se préparent, je me demande si la gauche française va parvenir à s’imposer sur la scène internationale…

 
Michel Garroté 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 12-05-2012 à 10:29:43

Un "remake" du Titanic...

 

Le New York Times poursuit en précisant que le bilan politique d'Hollande est affligeant, qu'il a un charisme d’andouillette,

et ajoute qu'il n'y a pas un seul journaliste français pour soulever les évidences qui sautent à l’esprit du premier observateur objectif. 

 

 

Reprenant la phrase de Martine Aubry, 

l’article explique qu’au sein même de son camp politique,

Hollande est considéré comme une « couille molle ».

 

Le très sérieux New York Times revient ensuite sur le bilan politique ridicule de Hollande.

 

Présent à l’élection grâce au prétendu viol de DSK,  Hollande s’était même fait doubler par sa propre femme pour la course à la candidature de 2007.

 

Homme politique depuis des décennies,  Hollande « n’a jamais était responsable du moindre portefeuille ministériel »,ce qui en fait un amateur.

 

 

Pour le journaliste américain,  il a uniquement ses chances grâce à la sarkophobie française.

  

 


 
 
posté le 12-05-2012 à 05:37:50

Le goulag médiatico-social est proche...Pour ceux qui ont vécu 81, ça n’a rien d’étonnant. Ca (re)commence…

 

 

 

 

L'emmerdant, c'est la rose, l'em... 

 

Pour avoir tweeté, en parlant de Valérie Trierweiler, journaliste à Paris Match et copine de François Hollande :

A toutes mes consœurs je dis: « baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France » ;-)

le chroniqueur de RTL et de l’Equipe TV s’est fait viré sur le champ par la direction de RTL. « A compter de ce jour, RTL met un terme à toute forme de collaboration avec Pierre Salviac. » a expliqué la radio dans un communiqué.

On pouvait tout dire de Carla Bruni Sarkozy, et souvenez-vous, aucun journaliste ne s’en privait. (M.Garroté)

 

 

La liberté, c’était avec Sarkozy. Maintenant, c’est le changement. 

 

Je vous laisse deviner les cinq ans à venir. 

 

la dame de fer forgé française n’est pas la libérale Tatcher, elle n’est pas charmée par la liberté d’expression – des autres. (M.Garroté)

 

Le Canard Enchaîné révèle que Valérie Trierwieler, en bonne socialiste autoritaire, ne tolère pas un mot de travers, et fait déjà régner la terreur dans les rangs journalistiques.

 

RTL vient tout juste de licencier le journaliste Pierre Salviac qui avait eu le malheur de se croire aussi libre que sous la présidence de Sarkozy, que nous apprenons que la dame de fer forgé a sérieusement secoué les puces d’une de ses collègues à Paris Match.

 

Dans un article de Paris Match, la journaliste Mariane Grépinet avait écrit les simples mots suivants : « Thomas, l’aîné des quatre enfants du couple Royal-Hollande ».

Trierweiler la terreur lui répond par SMS du tac au tac : « Thomas, c’est le fils de l’ex-couple Royal-Hollande. A quoi joues-tu ? ».

 

Qu’on se le dise, le goulag médiatico-social est tout proche.

 

En parlant de Thomas justement, certains se demandent si le futur patron de l’EPAD ne sera pas Thomas Hollande !

 

 

 

 

 

  © Jean-Patrick Grumberg    www.Dreuz.info

 

 


 
 
posté le 10-05-2012 à 04:54:52

En avant... ça continue...

 

 

 L'argent des français...

POLITIQUE 

Indemnités, avantages divers, le site de Challenges.fr a détaillé ce qui attend le chef de l'Etat quand il se sera retiré...

6.000 euros de retraite,

des voyages gratuits, un appartement...

Comme tous les anciens présidents,

Nicolas Sarkozy va bénéficier d’avantages dus à son ancienne fonction.

«D’abord, il percevra une indemnité de 6.000 euros brut, accordée à tous les "ex", quelle que soit la durée de leur séjour à l’Elysée.

Ensuite, il pourra siéger au Conseil constitutionnel, en tant qu’ancien Président et percevoir, à ce titre, une indemnité de 11.500 euros net par mois»,

explique le site challenges.fr.

 

Pour le moment, Nicolas Sarkozy n’a pas précisé s’il comptait siéger dans cette institution mais il pourrait redevenir avocat.

 

 

A ces avantages, Sarkozy bénéficiera d’avantages en nature.

Un appartement de fonction, deux fonctionnaires de la police nationale pour assurer leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs, sept collaborateurs L’ancien président pourra également voyager gratuitement, grâce à deux cartes de circulation illimitées, l'une sur Air France, en classe affaires, l'autre à la SNCF première classe.

 

«Pour l'Etat, la facture de ces nombreux avantages est salée: La charge financière -que personne ne connaît compte tenu de la dispersion des financements- peut être estimée à 1,5 million par an et par ancien président, souligne le député René Dosière dans son livre "L’argent de l’Etat" (Seuil)», détaille Challenges.fr.

 

 

 

 

 


 
 
posté le 20-04-2012 à 03:50:13

Intellectuellement et politiquement, la France semble agonisante.

 

Le pathétique naufrage de Nicolas Sarkozy

Je n’apprécie aucune forme de haine. Et celle qui s’est déversée contre Nicolas Sarkozy depuis cinq ans pas davantage que les autres. 
 
Cela a commencé dès le moment de son élection et aux campagnes de démolition menées contre la gauche et l’extrême gauche se sont ajoutées celles de sites d’extrême droite au fumet très antisémite.
 
J’aurais aimé, en ces conditions, pouvoir soutenir Nicolas Sarkozy. J’ai très vite discerné qu’il se dirigeait vers l’ornière. Il est aujourd’hui très largement trop tard. Il y a, en fait, longtemps qu’il est trop tard.
 
Malgré la haine à son égard, Nicolas Sarkozy avait toutes les possibilités en main en 2007 pour entamer une opération de redressement. Il a tout gâché.
 
Il n’a tenu aucune de ses promesses. Il n’a jamais vraiment dit la vérité sur l’état du pays et la situation planétaire. Il semble n’avoir jamais eu la moindre stratégie de moyen terme et s’est contenté d’une succession de décisions d’un instant que la décision de l’instant suivant est venue défaire.
 
Il ne se dit pas socialiste, et il ne l’est pas au sens qu’on donne à ce mot au sein du parti socialiste, mais il l’a été au sens que ce mot peut avoir dans les pays du monde où on parle anglais. Au Royaume-Uni, il aurait été sur la gauche de Tony Blair et aux Etats-Unis, sur la gauche de Barack Obama.
 
Il ne se dit pas libéral et il n’est pas du tout libéral, et ne l’a jamais été. Il faut le crétinisme absolu de l’ensemble de la gauche française et d’une droite qui semble inspirée par Jean-Pierre Chevénement pour voir du libéralisme chez lui.
 
Nicolas Sarkozy est un étatiste autoritaire et impulsif, sans idées précises sur quoi que ce soit, et dès lors ouvert à n’importe quoi ou presque.
 
Economiquement, il laisse un pays tout au bord du dépôt de bilan, et puisqu’il n’a jamais parlé en homme de conviction, il laisse aussi un pays sans repères.
 
Socialement, il a laissé se poursuivre le délitement de la société, de zones de non droit en territoires perdus bien davantage encore qu’il l’étaient il y a cinq ans.
 
En politique étrangère, il n’a fait qu’accompagner la soumission du pays aux engrenages de l’Union Européenne et d’une politique arabe qui est en réalité une politique d’apaisement devant l’islam radical, et ses gesticulations récentes ne peuvent effacer ses actes passés.
 
Après s’être présenté comme un ami d’Israël, il a révélé avoir davantage d’affinités avec Mahmoud Abbas qu’avec Binyamin Netanyahu, a osé comparer l’Autorité Palestinienne au Vatican, et a contribué au vote en faveur de l’admission d’un « Etat palestinien » à l’Unesco.
 
Après s’être affiché avec Angela Merkel au point que des journalistes ont créé le sobriquet « Merkozy », il a pris ses distances. Il pourra effacer les distances ou les élargir au cours des jours qui viennent : cela dépendra des sondages.
 
Et je préfère laisser de côté charitablement la folle équipée libyenne dont les conséquences sont visibles chaque jour en Afrique subsaharienne.
 
J’aimerais me dire que l’élection de François Hollande créera une situation pire encore et me résigner à voter Sarkozy faute de mieux.
 
Je pense qu’effectivement, avec François Hollande à la présidence, ce sera pire encore. Mais je pense que Nicolas Sarkozy n’a plus la moindre chance d’être réélu, ce qui m’épargne la nécessité d’aller voter.
 
Et tout en trouvant la haine qui pèse sur lui injuste, je pense aussi que sa défaite sera logique.
 
Ses « ouvertures » à gauche ne lui ont valu aucune gratitude de la part de ses adversaires, d’autant plus qu’elles se sont accompagnées de prises de position xénophobes destinées à séduire l’électorat du Front National.
 
Son incohérence généralisée lui a valu les réserves et la déception de ceux qui avaient pu lui faire confiance.
 
Tout en pensant que sa défaite sera logique, il m’est arrivé d’avoir pitié de lui et de le trouver pathétique. Il imaginait pouvoir reconquérir un électorat par une succession d’annonces et de subterfuges. Il a raisonné en adepte de la politique politicienne, et il semble paniqué en découvrant qu’annonces et subterfuges ne fonctionnent pas.
 
J’ai, cela dit, bien davantage pitié du peuple français que de Nicolas Sarkozy, qui trouvera prochainement d’autres activités sans difficultés, et je trouve bien plus pathétique la situation de la France.
 
L’élection de François Hollande va, sans nul doute, accélérer le glissement du pays vers le gouffre, mais, même si Sarkozy avait été réélu, le pays aurait glissé vers le gouffre. Plus lentement, c’est tout.
 
Derrière Hollande se profile le silhouette du stalinien Jean-Luc Mélenchon qui, par son score, quinze pour cent sans doute, montrera que les inepties débitées pendant des années par Arlette Laguillier et par le Parti communiste peuvent se recycler et trouver un écho chez des gens qui ont moins de compréhension des principes de base de l’économie et de la géopolitique que des animaux de compagnie moyennement intelligent.
 
En troisième position, devant Mélenchon, on trouvera Marine Le Pen qui, si elle tient un discours juste sur l’islam, tient, en économie, un discours digne de celui de Mélenchon, et ne semble toujours pas comprendre que la Russie est un pays à régime autoritaire aux alliances douteuses, que les Etats-Unis sont, depuis des décennies, la puissance vectrice de la liberté, et que ce qui sépare Israël des pays arabes est ce qui fait tout la différence entre démocratie et totalitarisme. Le discours sur l’islam tenu par Marine Le Pen ne peut me permettre de lui accorder mon adhésion dès lors qu’elle se trompe sur le reste. Si ses positions étaient celles de Geert Wilders aux Pays Bas, mes propos seraient différents, mais ce n’est pas, ou pas encore, le cas.
 
Intellectuellement et politiquement, la France semble agonisante. En regardant les débats et les prestations des candidats à l’élection présidentielle, il m’arrive d’avoir l’impression d’assister à des débats entre membres de l’aile gauche du parti démocrate américain et membres de factions gauchistes américaines, et à des prestations des mêmes gens. Dix candidats, tous étatistes à des degrés divers, tous à diaboliser la finance sans rien y comprendre, tous à proposer en matière économique des absurdités qui étaient déjà ridicules au temps où Adam Smith écrivait son Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations.
 
En regardant les livres en vente, je renonce, le plus souvent, à chercher un livre sensé. Il m’arrive parfois d’en trouver un, peut-être deux. Le seul magazine que je trouve encore lisible, Valeurs actuelles, publiait récemment un dossier intitulé « Résister à la pensée unique », et on y trouvait effectivement quelques personnes qui résistent, mais pas toujours à la pensée unique. Etaient évoqués, à côté de gens respectables tels qu’Eric Zemmour, Elisabeth Levy ou André Bercoff, le linguiste Claude Hagège qui « résiste » à l’anglais (quelle belle résistance !) et un débiteur de platitudes fades appelé Paul-François Paoli.
 
Au cours de l’été prochain, la France s’apprêtera doucement à rejoindre la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie sur la liste des pays sinistrés.
 
Y aura-t-il une recomposition sur la droite de l’échiquier politique français après la défaite de Nicolas Sarkozy ? J’aimerais le penser, mais j’en doute. Les penseurs libéraux et conservateurs en France sont une espèce en voie de disparition en France. Je suis très bien placé pour le savoir.
 
 
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
 


 
 
posté le 16-04-2012 à 04:25:24

Avec cet hommage, François Hollande a montré qu'il sait être le président du non-changement en politique étrangère

 
La gauche   ne se trompe jamais :
elle choisit toujours de soutenir nos ennemis . 
Nous allons bientôt goûter les fruits empoisonnés de l’alliance gauche-islamisme . 
 
Les dérapages de François... 
Un homme politique arabe qui a du sang sur les mains…
Pardon mais c’est un pléonasme
 

 
Le candidat socialiste à l'élection présidentielle a salué jeudi la mémoire de l'ex-président dictateur arabe algérien Ahmed Ben Bella, décédé mercredi. 
 
Ahmed Ben Bella restera selon lui "l'un des symboles" de l'indépendance de l'Algérie, "étape historique décisive".
Dans un communiqué, François Hollande a également tenu à "saluer la mémoire de Ben Bella qui fut en 1962 le premier président de la République algérienne et dont nous venons d'apprendre la disparition".
 
Qui était vraiment Ahmed Ben Bella ?
 
C’est aller un peu vite en besogne que de dire qu'Ahmed Ben Bella ne fut que le "président de la République algérienne" et l'homme d'une "étape historique".
Car Ben Bella fut bien plus que cela. Il fut avant tout un des neuf « chefs historiques » du CRUA, futur FLN, parti indépendantiste arabe algérien.
A ce titre il avait du sang sur les mains, et beaucoup de sang français. 
 
A la tête du FLN, il devient le premier chef d'Etat de la première "République arabe algérienne" le 15 septembre 1963, une République très autoritaire et qui n'était pas plus démocratique qu'aujourd'hui.
Ben Bella cumule également le poste de premier ministre.
Dans sa jeunesse, il s'engagea au PPA-MTLD de Messali Hadj, avant d'être arrêté en 1950. Ben Bella avait pour objectif de construire un socialisme – c'est sans doute ce qui plaît à Hollande – propre à son pays, mais avec des liens avec la France, tout comme avec Cuba.
 
Devenu chef de l'Etat, Ben Bella est à la tête de la République arabe algérienne, et dans un élan raciste ignoble, il écrase les mouvements d'insurrections kabyles et les oppositions politiques.
 
En 1963, son dauphin désigné est le colonel Boumediene, et soutenu par l'Égypte et Cuba, il s'engage dans la guerre des sables contre le Maroc. Il se rapproche alors des puissances communistes, Chine et U.R.S.S.. 
 
Par ailleurs, Ben Bella fut un partisan du panarabisme. Il entreprend une politique d'arabisation de l'enseignement, et fait appel à des instituteurs égyptiens, et devient un admirateur du dictateur fascisant Nasser, le héros de la "nation arabe" dans les années 50 et 60.
 
Ben Bella et Hollande
 
Le 19 juin 1965, Ben Bella est destitué par un coup d'État militaire mené par son vice-Premier ministre, le colonel Houari Boumedienne.
 
Tous les crimes et le sang versé par Ben Bella n'ont pas empêché François Hollande de ne voir en lui qu'un grand homme, et de le rencontrer en décembre 2010.
 
Pour Hollande, Ben Bella "restera, pour les Français et pour les Algériens, l'un des symboles d'une étape historique décisive de nos deux pays". 
 
Avec cet hommage, François Hollande a montré qu'il sait être le président du non-changement en politique étrangère, poursuivant la même ligne immorale d’alliance avec les pires dictateurs.
 
Hollande sera donc, s’il est élu, le servile successeur d’une politique sans doctrine et sans intelligence, qui soutient des Assad ou des Ben Bella jusqu'à ce qu'on ne puisse plus cacher qui ils sont vraiment.
 
Ben Bella semble avoir mieux réussi qu'Assad en se faisant destituer.
Il ne fut pourtant pas bien meilleur.
 
© Misha Uzan pour www.Dreuz.info et http://citizenkane.fr  
 
 
 


 
 
posté le 15-04-2012 à 04:54:55

Epilogue tardif et maladroit qui risque de se transformer en un boomerang éléctorale.

             

 LA FIN DE 50 ANS D'UN MENSONGE FRANÇAIS

et de la longue promenade en bateau

que nous a offert Sarkozy le 31 mars 2007.

 

 

 

  e l  

  Mieux vaut tard que jamais !  

Que ne ferait on pas pour racoler un petit million de voix !

« La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l’Histoire. Il y a eu 80.000 morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complice d’un crime contre l’humanité. »

Georges-Marc BENAMOU (Paris-Match – N°2841 – 30/10- 5/11/2003)

 

 


 

 


 
 
posté le 12-04-2012 à 10:16:13

Propos d'Algériens... Ben Bella...

 
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La  
pratique,
c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
 
Nous, nous avons réuni théorie et pratique :
Rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi ! 
 
 
C'est vrai que Ben Bella a été une véritable catastrophe pour l'Algérie,
 
Benbella,un vrai bourricot...
 

 

Il a toujours été fidel à la voix de son maître:
 
 
ePrétendre qu'il a été "préparé" dès 1950 par les français à être président de l'Algérie,c'est méconnaitre totalement l'état d'esprit des français par rapport à l'Algérie à l'époque.
En 1950,l'Algérie était un "département français" dont il n'était pas question de se séparer ni dans dix ans ni dans mille.

Les ciconstances psychologiques et politiques qui ont fait de Ben Bella le "leader de la révolution" sont très bien décrites par Yves Courrière dans "Les Enfants de la Toussaint",mais elles ont l'inconvénient d'être trop prosaiques pour des esprits obnibulés par les thèses conspirationnistes.
 
"Jen'ai pas peur des Français car ils vont partir, j'ai peur des hommes qui vous gouverner l'Algérie de demain" (Colonel Lofti)

"Heureux les martyrs qui n'ont rien vu" (Mohand Arav Bessaoud)

 

 
 


 
 
posté le 11-04-2012 à 04:17:09

HARKIS SARKOZY

 

 

 

 


 

 

 

Pendant qu'une faction gauchisante de prétendus harkis nous harcèle de mails pour voter Hollande... 

 

  Nicolas SARKOZY ira en visite surprise à Rivesaltes !

 

Samedi 14 avril 2012, la France va-t-elle enfin sortir de 50 ans d’un mensonge français ?

 

Mais que va donc dire le Président-candidat Nicolas SARKOZY à Rivesaltes le samedi 14 avril 2012,

 

plus de 5 ans après son engagement du 31 mars 2007 ?

Pour le savoir cliquer sur : HARKIS : Nicolas SARKOZY à Rivesaltes !

 

 

 

 


 
 
posté le 09-04-2012 à 09:52:44

Homélie de Monseigneur Molinas le 26 mars.

 

 

 

 

 

Homélie de Monseigneur Molinas

 

 Notre Dame de Paris le 26 mars : 

 

Concernant cette homélie: extrait de l'article de Mme Danielle

 Pister paru sur le site algérianiste de Nice:

 

Le moment le plus

 poignant de cette cérémonie religieuse, qui se déroula sous les

 auspices de la statue de Notre-Dame d’Afrique, fut sans contexte

 l’homélie de Mgr Molinas qui évoqua la tragédie des dernières semaines

 de l’Algérie française en traçant, étape par étape, un parallèle

 saisissant avec la liturgie du jour, la fête de l’Annonciation, à

 laquelle il rattacha la venue du Christ et sa montée inéluctable vers le Golgotha.

 

Jamais on n’entendit, dans un lieu saint, prononcé par un homme

 d’Église, une telle dénonciation de l’abandon de l’Algérie et ses

 suites tragiques, et un tel réquisitoire contre ceux qui auraient pu,

 qui auraient dû, éviter tant de morts. Jamais, non plus, on

 n’entendit, sous les voutes de Notre-Dame, prononcer, haut et fort,

 les noms de nos martyres de l’Algérie française, fusillés pour avoir

 été fidèles à la parole donnée : Piegts, Dovecar, Degueldre,

 Bastien-Thiry. Personne n’oubliera la force* *accusatrice avec

 laquelle Mgr* *Molinas clama, en forme de conclusion, les dernières

 paroles du Christ : « Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce

 qu’ils font ! "

 


 

 


 
 
posté le 04-04-2012 à 17:17:21

Un scandale de plus...

 

 

Cher ami,

Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de Français, ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...

 

Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest – enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle.

 

Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable. Mais je vais vous montrer qu'il s'agit de bien autre chose ici...

 

L'affaire est tellement scandaleuse qu'il fallait absolument que je vous envoie un mail pour vous informer !

 

Alors, voilà ce qui se passe :

En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.

 

Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !

 

Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière – il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !

Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?

 

Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'ethylotests ! Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").

Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !

 

Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1€ pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain.

Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !

Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...

... Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer une amende ?

Franchement, de qui se moque-t-on ?

C'était déjà la même chose avec les radars : au départ ils sont venus nous dire que c'était pour notre sécurité, et il n'y avait pas de raison de ne pas y croire. Enfin, au début...

Car vu les bénéfices colossaux que raflent maintenant, chaque année, les grandes entreprises qui installent et entretiennent les radars (plus de 200 millions d'euros par an, directement issus de vos PV), qui peut encore venir nous parler de sécurité ??

 

Année après année, les pouvoirs publics tirent un peu plus sur la corde, en se disant que ça va passer, que les Français ne vont rien dire... Alors depuis 2003 et la mise en place des premiers radars vitesse, on a eu les radars feu rouge, les radars tronçon, les radars discriminants, les radars "zones de chantier", les radars mobiles embarqués dans des véhicules en mouvement, etc... L'Etat fait rentrer de plus en plus d'argent, et la cagnotte des entreprises productrices de radars gonfle, gonfle...

 

Ces entreprises sont devenues tellement puissantes que, désormais, elles ne se cachent même plus pour faire leurs magouilles : le fameux lobbyiste qui vient d'obtenir le marché du siècle, avant de se lancer dans le business de l'éthylotest, dirigeait une société de radars ! C'est même lui qui a vendu les premiers radars feu-rouge au gouvernement !

 

Quelques entreprises bien placées veulent grossir facilement leur chiffre d'affaire sans prendre de risque, ils sollicitent les pouvoirs publics, lesquels nous jouent la carte de la sécurité routière, et hop le tour est joué, le business est installé, et vous êtes ses clients forcés.

Comment en est-on arrivés là ? Tout simplement parce qu'à chaque fois qu'ils tiraient un peu plus sur la corde, aucune voix ne s'élevait assez fort pour que ça fasse scandale et que ça s'arrête.

 

Mais tout cela n'a que trop duré : quel autre business vont-ils réussir à implanter demain ? L'éthylotest anti-démarrage obligatoire dans toutes les voitures (coût : 1000 euros par véhicule) ? Des boîtes noires comme dans les avions, ou la géolocalisation obligatoire ?

Ne vous en faites pas pour eux : ils trouveront toujours un prétexte de sécurité routière pour donner mauvaise conscience à ceux qui voudraient contester.

 

En vérité, c'est eux qui devraient avoir honte de leurs pratiques. Agiter sous le nez des gens des images horribles d'accidents, profiter du deuil des familles des victimes, pour engraisser un business juteux, ce sont des pratiques inqualifiables !

 

Mais tant que des millions de Français ne leur auront pas fait savoir à quel point ils sont indignés, rien ne les arrêtera.

 

Notre atout, en tant que simples citoyens, c'est que les élections approchent et qu'aucun candidat ne peut se permettre d'ignorer la colère de plusieurs millions de Français. Nous devons mettre, sur chacun des candidats en campagne, une pression telle que le Président qui sortira des urnes n'aura pas d'autre choix que de faire cesser ces pratiques honteuses.

Nous devons agir dès maintenant, c'est pourquoi je vous demande de faire deux choses simples mais essentielles :

 

--- Signez la pétition aux candidats que vous trouverez sur ce lien : http://www.liguedesconducteurs.org/petition-aux-candidats.html

Dans quelques jours, je veux pouvoir amener à chaque candidat plusieurs centaines de milliers de signatures, puis le double la semaine prochaine, et encore plus la semaine suivante, pour leur coller une telle pression avant l'élection qu'ils ne pourront pas l'oublier une fois élus ;

--- M'aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme un alibi pour engraisser un business juteux.

Je vous remercie.

Bien cordialement,

 

Christiane Bayard 
Secrétaire Générale
Ligue de Défense des Conducteurs

 

 

 

LIGUE DE DEFENSE
DES CONDUCTEURS
Stop à la répression absurde
Oui à une conduite responsable

 
 

116, rue de Charenton 75012 PARIS

 

 

 

 


 
 
 

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