Le blog d'un français non pratiquant

Les cocus de l'histoire

posté le 03-07-2011 à 13:53:14

Les Francs-maçons.

 

Que peut on dire d'une assemblée qui termine ses travaux par la phrase rituelle:

 

Que la paix règne parmi les hommes,

Que la joie soit dans les coeurs.

 

 

Dunand, Mozart, Abd el Kader...des noms prestigieux...mais aussi Lang, Mélanchon et bien d'autres opportunistes.

En 1970, il y avait 20000 FM en France, aujourd'hui il y en a quatre fois plus.

Peut on penser qu'en se démocratisant cette honorable institution a perdu de son crédit et de sa respectabilité ?

 

Des Francs-maçons font souvent « les gros titres des journaux pour leur affairisme »,

d'une part en raison des querelles internes à divers loges et, d'autre part, en lien avec l'Afrique.

 

Aujourd'hui, les loges regorgent d'opportunistes qui  rabaissent la Maçonnerie au niveau de club comme le Rotary et autres pépinières ou rendez vous d'hommes d'affaires.

  En permettant ou tout au moins en facilitant les relations commerçiales de certains, la FM s'est souvent retrouvée  à la une des médias, créant un malaise certain chez les plus respectables de ses membres.

 Ce phénomène est plus visite dans nos anciennes colonies où la mafia politique est entièrement confondue et représentée au sein des loges.

 

Ceci dit,

« La franc-maçonnerie était et reste encore le dernier bastion des valeurs que notre société recherche si ardemment." 

 

Pour le public, un Franc-Maçon

Sera toujours un vrai problème,

Qu'il ne saurait résoudre à fond

Qu'en devenant Maçon lui-même.

 

Le fameux complot mondial ...

Il est important de préciser à tous ceux qui sont persuadés que la Franc-Maçonnerie fait partie d'un complot judéo-maçonnique mondial qu'on leur a menti et que ce n'est pas la vérité.

Certes, il est parfois possible que certains Francs-Maçons ou certaines obédiences maçonniques aient des relations avec les pouvoirs politiques ou économiques, mais pas plus que dans le cas de n'importe quelle autre organisation humaine.

La preuve la plus évidente est que plusieurs de nos membres peuvent être au chômage ou sans la possibilité de trouver un emploi depuis des années. Si nous étions si puissants, comme cela peut-il se faire ?

 

 

Comment devenir Franc-Maçon ?

  • La formule consacrée dit :
  • vous devez être libre et de bonnes mœurs.
  • Avoir un ardent désir de mieux se connaître (qui suis-je, d'où est-ce que je viens, quel est mon devenir ?).
  • Votre situation sociale ne joue aucun rôle.
  • Avoir une certaine expérience de vie est un avantage.
  • Vous devez être prêt à travailler régulièrement en Loge.
  • La lecture, l'étude et la connaissance de soi sont les bases de votre progrès personnel.
  • Vous devez aimer être en contact avec des hommes de toutes races, de toutes conditions sociales, de toutes religions.

En quoi consiste le travail en Loge ?

L'esprit humain recourt à de nombreux symboles, c'est-à-dire des images ou des objets qui renvoient à une réalité différente, souvent abstraite.  

Pour bien comprendre la méthode symbolique en Franc-Maçonnerie, il faut faire la différence entre l'allégorie et le symbole.

  

Les symboles n'ont pas de signification bien établie. Ils suscitent des idées, des sentiments, qui dépendent de l'individu et du moment. Ainsi on peut interpréter ce même symbole comme par exemple: celui qui pèse exagérément les actes des gens est aveugle à leur caractère unique et heurte inconsciemment les sensibilités.

En permettant aux symboles de déployer leur caractère évocateur une personne peut devenir consciente de ce qui se déroule au plus profond de son être, comme les désirs, les angoisses, les valeurs et les convictions. L'homme devient plus sensible à la condition humaine en général, et à celle de son prochain.

 

La méthode symbolique confère à l'Homme une meilleure connaissance de lui-même.

Cette connaissance de soi doit permettre de faire des choix délibérés dans la vie et de travailler ainsi à son propre perfectionnement. Ce perfectionnement peut se situer dans différents domaines:

  • éthique : quelles sont les actions bonnes ou mauvaises pour nos concitoyens, pour la société et pour la nature... ?
  • psychologique : quelles sont mes motivations ? Quels sont mes désirs? Comment les intégrer dans ma personne ?
  • philosophique : qu'est-ce que l'Homme ? Quel sens donner à l'existence ?
  • spirituel : de quel « tout » fais-je partie ? (Nature, Univers, Dieu, ... ) Comment le ressentir ? Comment s'y intégrer ?

La Franc-Maçonnerie recourt à de nombreux symboles qui remontent à la plus haute antiquité et qui se retrouvent dans plusieurs cultures, comme les quatre éléments, les étoiles et les planètes et les figures géométriques ... Elle reprend en particulier la symbolique de la construction, comme le compas et l'équerre, qui sont universellement connus.

 

 

Que sont les rituels ?  

Ils n'ont rien de magique ! Ce ne sont que des outils pour élever l'esprit et le détacher de la matérialité. La représentation visuelle et matérielle des symboles se prête fort bien à une méditation personnelle où les pensées pénètrent au plus profond de nous mêmes. Lors d'un rituel les symboles se révèlent par des actes symboliques. Un rituel effectué en commun éveille tous les sens et peut agir sur les sentiments, les émotions et l'intuition de chacun. Mais la perception du rituel diffère d'une personne à l'autre et ne peut être communiquée oralement, car s'il en était ainsi la méthode ne serait plus symbolique. Cette expérience personnelle, difficile à communiquer, constitue le secret maçonnique, trop souvent mal compris.  

 

 Il existe plusieurs rites

le Rite Ecossais Ancien et Accepté. le Rite Ecossais Rectifié,le Rite Schroeder,le Rite français, le Rite Ancien, le Rite Memphis Misraïm.

Chaque rite a ses particularités, mais le but final reste bien entendu le même: l'initiation, l'éveil de la conscience et l'étude symbolique.

 

A quoi sert un rite ?

Le rite définit la pratique du rituel. Le rituel met un certain nombre de symboles en mouvement. Il permet aux participants une compréhension intuitive des lois de la nature, et, par conséquent, des lois qui nous régissent. Un rituel se vit et ne s'explique pas.

 

La Franc-Maçonnerie n'est-elle pas une secte ?

L'assemblée nationale française a commandé une étude sur les sectes en France. En résumé, nous pouvons dire :

  • La Franc-Maçonnerie n'a ni de gourou, ni de dogme.
  • On vous y enseigne que vous devez examiner vous-même toute idée, toute théorie.
  • Il est très facile d'entrer dans une secte, mais nettement plus difficile d'en sortir. Il est assez difficile d'entrer en Franc-Maçonnerie, mais très facile d'en sortir.
  • La secte vous éloigne de votre famille et de la société.
  •  La Franc-Maçonnerie vous aide à vous insérer plus harmonieusement dans la société et à vous occuper avec amour de votre famille.

 

Quelle est la relation entre la Franc-Maçonnerie et les religions ?

La Franc-Maçonnerie n'est ni une religion parallèle ni une religion de substitution : elle ne comporte ni évangélisme ni sacrements.

 Le Franc-Maçon utilise la méthode maçonnique pour chercher réponse aux questions essentielles, comme par exemple la différence entre le bien et le mal, l'apport d'arguments dans la recherche de la vérité universelle... etc.

La Franc-Maçonnerie ne se considère pas comme étant en concurrence avec les religions et les philosophies qui apportent des réponses, elle se trouve simplement du côté du questionnement. Pour les croyants, elle peut approfondir leur foi.

Dès le début, la Franc-Maçonnerie a réuni des hommes ayant des convictions différentes et qui voulaient établir des liens avec ceux qui pensaient autrement qu'eux. C'est ainsi qu'au début nous trouvons différentes convictions religieuses. Dans notre Loge toutes les opinions religieuses et philosophiques sont admises. Des personnes qui n'appartiennent à aucune religion ou à aucun groupement idéologique peuvent en faire partie.

Il est néanmoins exigé que le Franc-Maçon soit toujours tolérant envers les opinions des autres. D'ailleurs ceux qui possèdent la réponse aux questions fondamentales ne trouveront rien dans une association dont la recherche est le caractère principal. Ceux qui préconisent des idées intégristes en quelque domaine que ce soit n'y ont pas leur place. Celui qui veut persuader les autres du bien-fondé de sa vision des choses agit en opposition avec la méthode maçonnique de travail. Le prosélytisme n'est pas maçonnique.

A l'opposé des tendances intégristes, nous trouvons des tendances humanistes. Les humanistes et les Francs-Maçons ont en commun des principes fondamentaux tels que :

  • Le respect des « Droits de l'Homme ».
  • Le respect de la liberté d'expression.

En toutes circonstances la Franc-Maçonnerie préconise la rencontre entre les différentes convictions religieuses et philosophiques.

 

Qu'en est-il du fameux secret maçonnique?

Ce fameux secret maçonnique qui fait tant jaser depuis si longtemps. Depuis trop longtemps !

Le secret maçonnique, comme tout ce qui est maçonnique, est avant tout un symbole qu'il faut décoder, décrypter, interpréter. Ce curieux symbole a plusieurs racines :

La première racine est historique : les Francs-Maçons opératifs étaient des hommes de métier, souvent illettrés, dépositaires d'un réel savoir-faire. Il suffit de visiter un jour une basilique comme Vézelay ou une cathédrale comme Chartres ou Reims pour se rendre compte du miracle que ces édifices constituent.

Les règles du métier, pour n'être ni corrompues, ni détournées, devaient être tenues secrètes. Tout nouveau maçon devait prêter serment, sous peine des sanctions les plus graves de garder inviolables tous les secrets du métier et de ne les révéler qu'à quelqu'un dûment reconnu comme maçon de métier. Pour se faire reconnaître, des mots, des signes et des attouchements secrets étaient et sont toujours d'usage.

La deuxième racine est sociologique : en pays catholiques, au 19e siècle surtout, l'église a fréquemment condamné la Franc-Maçonnerie. l'Islam, encore aujourd'hui et notamment dans les pays du Maghreb, dans sa grande tolérance puni de mort l'appartenance à la Franc-Maçonnerie, raison pour laquelle il n'existe pas ou peu de Loges dans ces pays et si elles existent on peut deviner l'explication de leur très grande discrétion. Raison aussi pour laquelle il est hors de question de signaler leur éventuelle existence.

 

Par ailleurs, le nazisme et le communisme, comme tous les totalitarismes, sont profondément allergiques à la Franc-Maçonnerie qui véhicule des messages humanistes de liberté, de tolérance et de différence. Des Maçons sont morts dans les camps et les goulags aux côtés des Juifs et des Tziganes.

Cette condamnation et ces persécutions ont induit une certaine obsession du secret chez bien des Maçons. Cette obsession a moins de raisons d'être aujourd'hui, mais les habitudes sont prises et il est vrai que, dans certains milieux, s'afficher comme Franc-Maçon peut conduire à des désagréments, notamment professionnels. Cela explique pourquoi, dans nos pays, il est de règle de ne jamais dévoiler l'appartenance d'un Franc-Maçon vivant à quiconque, sans sa permission expresse.

La troisième racine est psychologique : elle exprime seulement que l'amour fraternel, la connivence, la sérénité, la tranquillité d'esprit et d'âme requièrent une certaine intimité. Et que cette intimité n'est possible qu'à l'écart, dans des lieux réservés.

Ensemble, ces trois raisons expliquent pourquoi la Franc-Maçonnerie n'est pas une société secrète, mais une société discrète.

Mais il y a une quatrième racine autrement plus sérieuse, symbolique et initiatique celle-là. L'initiation maçonnique enclenche, dans les couches les plus profondes de l'individu, un processus de perfectionnement impossible à exprimer à quelqu'un qui ne le vit pas lui-même.

Tout ou presque tout a été révélé sur la Franc-Maçonnerie. Les librairies regorgent d'ouvrages plus ou moins pertinents, plus ou moins authentiques, plus ou moins sérieux, qui révèlent les rituels, les mots de passe, les poignées de main. Il n'en demeure pas moins que le vrai secret de la Franc-Maçonnerie est incommunicable à quiconque n'est pas Franc-Maçon.  

 

C'est de l'effort, du travail, du combat communs que naissent les connivences et les fraternités qui vont au-delà de tous les mots :

là est l'essence du seul et véritable secret maçonnique que nul, jamais, ne saura trahir.

 

 


 
 
posté le 03-07-2011 à 05:45:06

L'ami des pauvres dans un restaurant MODESTE de N.Y.

 

 

DSK au restaurant avec Anne Sinclair pour sa première soirée libre 

(Guysen.International.News)


L'ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, libéré sur parole hier par le tribunal de Manhattan, a passé sa première soirée libre dans un MODESTE restaurant italien de New York avec son épouse Anne Sinclair.

 

FRANCE 24  diffuse TOUTES LES 20 MINUTES l'info allant jusqu'à nous régaler du menu de la super star qui pourrait (encore)  oser prétendre à devenir le président des français.

 

Dans une première diffusion du samedi soir le patron du restaurant nous fait part sur l'antenne du  montant de la note "de frais"qui s'élève à 460 €.

Bizarement, dimanche matin, cette séquence de l'addition a été coupée et le reportage passé en boucle s'arrête de suite  après ces délicieuses pattes aux truffes.

 

 

La soudaine libération "sur parole" de DSK montre que le dossier du procureur se dégonfle. Mais l'affaire n'est pas close...

L'accusation n'accorde plus le même crédit au récit de la victime présumée. Mais elle n'abandonne pas pour autant les poursuites.

que s'est-il passé dans la chambre d'hôtel le 14 mai dernier entre Nafissatou Diallo et Dominique Strauss-Kahn ?

 

Le procureur a d'autant plus intérêt à conserver l'un des chefs d'accusation qu'il risque un retour de bâton de la part de DSK, s'estimant victime d'une procédure abusive. "Le procureur luttera bec et ongles pour soutenir le bien-fondé de l'arrestation, car si tel n'était pas le cas, DSK pourrait assigner la ville de New York au civil", prévient Me Dreyfuss. Mais encore faudrait-il démontrer que l'État a commis des négligences, par exemple en menant l'enquête de façon trop hâtive.

 

D'ici le 18 juillet, date du prochain rendez-vous de DSK avec la justice américaine, une négociation pourrait intervenir. Sauf que les avocats de DSK se montrent pour l'heure hostiles à une telle démarche. C'est en principe à cette prochaine audience que la défense dira au juge quelles motions (requêtes) elle souhaite déposer sur la base des pièces qui lui seront d'ici là communiquées par le procureur. Une motion destinée à éteindre la procédure est donc à prévoir.

 

Un bon coup de pied dans les urnes quand même en 2012

pour la gauche caviar

 

... on sait seulement que la victime n'est pas exactement une femme sans histoire comme le sont les petites bourgeoises américaines ordinaires, citoyennes avec des droits, n'ayant pas à se battre pour s'en sortir.

Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu viol, ou du moins "incitation à se laisser faire" de peur de perdre son travail...

BHL peut s'exciter, rêver que DSK peut encore devenir président et lui en profiter pour tisser encore plus sa toile, reste à savoir ce que dans les urnes en 2012, les Français décideront...

 

A fauté ou n'a pas fauté ?

 

Le procureur laisserait tomber cette affaire d'après ce qui se dit par des gens du métier dans les médias.

Mais alors que devient la présumée victime dans tout ça ?

 Nous risquons de ne jamais connaitre la vérité, la présomption d'innocence certes mais aussi la présomption de culpabilité également et dans ce cas peut il revenir dans le circuit de la politique en France, et qui sait un jour être élu à la fonction suprême ?

Aie aie aie pauvre France...

 

Et la moralité dans tout ça !

 

 

La justice américaine est la même pour tous riches où pauvres, blancs où noirs, on allait même à dire que si cette affaire avait eu lieu en France, il n'aurait même pas était arrêté, et aujourd'hui cette même justice si partiale vous semble exécrable, injuste et impartiale, car les conclusions de l'enquête semblent innocenter cet homme, au détriment de cette femme qui aurait mentie depuis le début.

 

 

 


Commentaires

 

1. Frank-Marie-THOMAS  le 03-07-2011 à 06:17:03  (site)

En effet, que Nafissatou Diallo soit de moralité moins impeccable que ce que les médias nous avaient dit jusqu'à présent, qu'elle soit même, pourquoi pas, peu recommandable n'exonère pas DSK des actes qu'elle lui reproche.
Il n'y a pas que les vierges qui se font violer.
Mais en admettent même qu'il y ait eu rapport sexuel consenti, gratuit ou tarifé, DSK sort étrillé de cette aventure, qui dévoile des moeurs de libertin cynique et fortuné, bien éloignées de ce qu'on attend du futur Président de la République.
Certes, on ne demande pas à celui-ci d'être un prix de vertu ( d'ailleurs, à ce compte, ni Giscard, ni Mitterrand, Ni Chirac, ni Sarkozy n'auraient été élus ), mais à tout le moins de n'être pas des porcs.

 
 
 
posté le 02-07-2011 à 16:29:23

HOMMAGE AUX 69 SOLDATS FRANCAIS.

 

... In Mémoriam... In Mémoriam... In Mémoriam...

  

In mémoriam

Hommage aux soldats français d'Afghanistan

 

 

 


 
 
posté le 02-07-2011 à 11:15:46

Et TOC !

Pas mal la réponse de cette vieille dame à sa banque

        Cher Monsieur,

 

Je vous écris pour vous remercier d'avoir refusé le chèque qui m'aurait permis de payer le plombier le mois dernier. Selon mes calculs, trois nanosecondes se sont écoulées entre la présentation du chèque et l'arrivée sur mon compte des fonds nécessaires à son paiement.

 

 Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma pension, une procédure qui, je dois l'admettre, n'a cours que depuis huit ans. Il me faut d'ailleurs vous féliciter d'avoir saisi cette fugace occasion et débité mon compte des 30 Euros de frais pour le désagrément causé à votre banque.

Ma gratitude est d'autant plus grande que cet incident m'a incité à revoir la gestion de mes finances. J'ai remarqué qu'alors que je réponds personnellement à vos appels téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l'entité impersonnelle, exigeante, programmée, qu'est devenue votre banque.

A partir d'aujourd'hui, je décide de ne négocier qu'avec une personne de chair et d'os. Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant plus automatiques, mais arriveront à votre banque par chèques adressés personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre banque que je devrai donc sélectionner.

Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en une infraction au règlement postal. Vous trouverez ci-joint un formulaire de candidature que je demanderai à l'employé(e) désigné(e) de remplir. Il comporte huit pages, j'en suis désolée, mais pour que j'en sache autant sur cet employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n'y a pas d'alternative.

 Veuillez noter que toutes les pages de son dossier médical doivent être contresignées par un notaire, et que les détails obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux, obligations) doivent s'accompagner des documents concernés.

 

 Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN qu'il/elle devra révéler à chaque rendez-vous. Il est regrettable que ce code ne puisse comporter moins de 28 chiffres, mais, encore une fois, j'ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour avoir accès aux services téléphoniques de votre banque. Comme on dit : l'imitation est une flatterie des plus sincères. Laissez-moi développer cette procédure.

Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit : Immédiatement après avoir composé le numéro, veuillez presser l'étoile (*) pour sélectionner votre langue.
Ensuite le 1 pour prendre rendez-vous avec moi.


♦ Le 2 pour toute question concernant un retard de paiement.

♦ Le 3 pour transférer l'appel au salon au cas où j'y serais
♦ Le 4 pour transférer l'appel à la chambre à coucher au cas où je dormirais.
♦ Le 5 pour transférer l'appel aux toilettes au cas où...
♦ Le 6 pour transférer l'appel à mon GSM si je ne suis pas à la maison.
♦ Le 7 pour laisser un message sur mon PC. Un mot de passe est nécessaire. Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de Contact autorisé mentionné plus tôt.
♦ Le 8 pour retourner au menu principal et écouter à nouveau les options de 1 à 7.
♦ Le 9 pour toute question ou plainte d'aspect général. Le contact sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
♦ Le 10, à nouveau pour sélectionner la langue. Ceci peut augmenter l'attente, mais une musique inspirante sera jouée durant ce laps de temps.


Malheureusement, mais toujours suivant votre exemple, je devrais infliger le prélèvement de frais pour couvrir l'installation du matériel utile à ce nouvel arrangement.
Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?


Respectueusement,

Votre humble cliente

 

 source khella

 


 
 
posté le 01-07-2011 à 16:22:28

abandon des poursuites

 

 

 

Ce 1er juillet  on nuit on apprenait que l'accusation contre DSK est sur le point de s'effondrer. L'incroyable feuilleton des sept charges valant 74 ans de prison qui pèsent sur DSK depuis le 16 mai dernier pourrait connaître un épilogue dans les prochains jours.  le procureur et la défense discutent à présent d'un éventuel abandon des poursuites criminelles et de leur remplacement par un simple délit.

 


 
 
posté le 01-07-2011 à 14:33:50

Brèves du mois de juillet.

 

 

La dette a augmenté de près de 55 milliards d'euros durant les trois premiers mois de l'année 2011. L'augmentation de la dette française, fin 2011, atteindra 200 milliards d'euros. Pour un pays qui compte 65 millions d'habitants, cela commence à faire beaucoup.

http://leblogdrzz.over-blog.com/article-un-scandale-a-la-grecque-se-deroule-en-france-par-michel-garrote-78297651.html

 

 

Tunisie: un intellectuel de renom appelle à l'annulation de la Charia 

 

L'universitaire et islamologue tunisien Mohamed Talbi a appelé à "l'annulation de la charia" lors d'une conférence ce week-end à Tunis. "Il faut que nous annulions la charia musulmane parce que cette charia stipule qu'il faut tuer celui qui change de religion", a déclaré Mohamed Talbi lors d'une conférence samedi, dont des extraits ont été diffusés sur la radio privée Mosaïque FM. M. Talbi, 90 ans, docteur en histoire et ancien doyen de l'université de Tunis, est célèbre pour ses études sur la Tunisie médiévale et prône un islam en phase avec la modernité. "Je ne considère pas la Charia comme une émanation de Dieu mais c'est une exégèse" de certains penseurs de l'islam, a précisé Mohamed Talbi dans une interview au journal Essabah publié dimanche. "L'islam est à mes yeux des actes cultuels et un comportement, et non une politique ou un Etat", a-t-il conclu.

 

 

 

Sondage : les Français partagés sur un retour en politique de DSK

 

La moitié (49%) des Français sont favorables à un retour de Dominique Strauss-Kahn sur la scène politique après sa remise en liberté sur parole, contre 45% qui ne le souhaitent pas, indique un sondage Harris Interactive à paraître dimanche dans Le Parisien. Cette proportion est nettement supérieure chez les sympathisants de gauche, avec 60% des personnes interrogées qui espèrent un retour de l'ex-patron du FMI dans la vie politique française contre 38% d'un avis contraire, et l'est encore plus chez les partisans déclarés du Parti socialiste, avec 65% d'opinions favorables contre 33% qui y sont opposées.

 

 

BHL : "La seule victime c'est DSK" 


Le philosophe Bernard-Henri Levy a rappelé lundi sur Europe 1 que, comme il l'avait "toujours dit", il n'y avait "qu'une victime" dans l'affaire Dominique Strauss-Kahn, DSK lui-même. "Il y a un homme dont la vie a été foulée aux pieds, déconsidérée, c'est DSK", a analysé le philosophe. "J'espère qu'il retrouvera sa liberté et son honneur", a-t-il précisé. Bernard-Henri Levy s'est également dit "totalement favorable à son retrour politique puisqu'il ne s'est peut- être rien passé".

 

 

 

France : 30 000 noms de domaine "sensibles" deviennent légaux  

"Hitler", "islam", "genocide" ou encore "rabbin" : trente mille noms de domaines Internet jusqu'à présent interdits car jugés sensibles, peuvent désormais être achetés par toute personne ayant un motif "légitime", terme qui doit être défini par décret.

 

 

 

France :

des passages de manuels d'histoire sur le partage de Palestine vont être modifiés 

Des passages de nouveaux manuels d'histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par le CRIF et le BNVCA, vont être modifiés à l'occasion de l'impression des versions définitives, a indiqué lundi l'éditeur Hachette Education. Ces passages étaient relatifs au plan de partage de la Palestine, a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels "spécimens" dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de premières L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes. le président du CRIF, Richard Prasquier, a évoqué une "présentation du conflit israëlo-palestinien tout à fait scandaleuse", dénonçant une idéologisation, via par exemple l'emploi du mot "nakba" ("catastrophe"). Il a par ailleurs dénoncé "des erreurs factuelles". Le BNVCA a reproché aux auteurs du manuel "d'interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti".

 

 

Ankara s'engage auprès de l'Otan : "nous pouvons prendre le contrôle de 5 villes syriennes" (presse turque) 

La Turquie, alliée de Damas dans la région, perd patience face à la répression en Syrie et pourrait renoncer à soutenir le président Bachar al-Assad, malgré ses promesses de réformes, estiment des analystes. L'inquiétude grandit en Turquie où près de 12.000 Syriens ont déjà trouvé refuge alors que le régime de Bachar el-Assad continue de déployer son infanterie et ses chars pour mater la contestation. Ankara craint que les troubles en Syrie fassent tache d'huile, des "terroristes" kurdes étant présents des deux côtés de la frontière. Les autorités turques se seraient engagées auprès de l'Otan à prendre le contrôle, le cas échéant, de 5 villes syriennes pour faire tomber le régime de Bachar Al-Assad, selon le quotidien turc Günes.

 

 

France : un ministre mis en examen pour diffamation 

Le ministre français du Travail, Xavier Bertrand, a été mis en examen pour diffamation pour des propos tenus il y a un an envers le site Mediapart, accusé d'utiliser des « méthodes fascistes » dans le cadre de l'affaire Bettencourt, ont annoncé lundi ses avocats.

 

 

 

Tunisie :

la future constitution devrait stipuler le refus de toute forme de normalisation

 avec "l'Etat sioniste"

 La commission de réforme politique tunisienne a annoncé l'adoption à la majorité d'un "pacte républicain" visant à servir de socle à la future constitution, qui stipule notamment le refus de toute forme de normalisation avec Israël. Ce pacte, qui doit servir de socle pour la nouvelle constitution tunisienne, refuse catégoriquement "toute forme de normalisation avec l'Etat sioniste" et soutient la question palestinienne. Cette mention a été l'objet d'un désaccord entre les membres de la commission, certains ayant jugé qu'elle n'est pas nécessaire dans une déclaration de principes, alors que d'autres, dont le mouvement islamiste Ennahda, qui s'est retiré fin juin de la commission, avait insisté sur son inclusion.

 

 

 

Courage...Fuyons !

  • Le Dignité Al-Karama, qui s'oppose au blocus d'Israël sur le territoire palestinien, a déjoué les gardes-côtes grecs. A bord se trouve notamment Olivier Besancenot, ex-leader du Nouveau parti anticapitaliste.
  • Il y a 17 heures
    Le navire de 19 mètres avec huit personnes à bord, dont l'ex-leader du
  • L'embarcation française "Dignité Al Karama" faisant partie de la flottille 2 a décidé de faire machine arrière et de retourner à son port de départ en Grèce, selon la radio publique israélienne "Reshet Bet shel Kol Israël". Le bateau, à bord duquel se trouve Olivier Besancenot, accompagné de 7 autres activistes, avait déjoué la vigileance des gardes-côtes grecs, mais a finalement décidé de retourner dans les eaux grecques "ne souhaitant pas briser seul le blocus de Gaza", toujours selon la radio israélienne. Les organisateurs français ont également prétendu qu'il s'agissait d'une "sortie symbolique de protestation".

 

 

Scandaleux...Scandaleux...Scandaleux...Scandaleux...

 

Christine Lagarde, nouvelle directrice du FMI, son salaire annuel : 551.700 dollars 

Le FMI a publié le contrat de travail de sa nouvelle directrice, Christine Lagarde, successeur de Dominique Strauss-Kahn, qui prévoit un salaire de base de 467.940 dollars par an et une allocation pour frais de représentation (sans justificatifs) de 83.760 dollars par an, soit un total de 551.700 dollars. Au taux de change actuel, cela représente environ 31.700 euros par mois.

 

 

Menace à peine voilée du Fatah : reprise des attentats en cas de non reconnaissance de l'Etat de Palestine en septembre  

 Le porte-parole officiel du Fatah pour l'Europe, Jamal Nazal, a mis en garde contre un échec de la reconnaissance de l'Etat de Palestine en septembre prochain à l'Onu. "Si la communauté internationale bloque la reconnaissance d'un Etat de Palestine et refuse le droit à l'autodétermination du peuple palestinien, la situation deviendra explosive et la région pourrait verser dans le chaos", a déclaré Nazal. Une menace à peine voilée de la reprise des attentats, selon les experts.

 

 

 

Affaire DSK: le père de Tristane Banon, ancien Conseiller économique et financier de Yasser Arafat 

La journaliste et écrivaine Tristane Banon, qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol, est la fille de l'élue PS Anne Mansouret, et de Gabriel Banon, ancien conseiller économique et financier de l'ancien leader de l'OLP Yasser Arafat.

Gabriel Banon était un proche d'Ibrahim Souss et de Souha Arafat, l'épouse du leader palestinien, et associé à l'un des proches de cette dernière, Pierre Rizk, l'ancien Chef du renseignement des Phalanges libanaises, qui avait été l'un des acteurs des massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982.

 

 

 

Le maire de Vaulx-en-Velin enjoint par un tribunal de retirer

le drapeau palestinien placé sur le fronton de la marie  

 

Le maire de Vaulx-en-Velin, dans le Rhône, devra enlever dans les 48 heures le drapeau palestinien qui flotte devant l'Hôtel de ville depuis un an, a décidé aujourd'hui le tribunal administratif de Lyon.

Ce drapeau avait été placé par le maire Front de gauche Bernard Genin, aux côtés des drapeaux français et européen en signe de solidarité avec le peuple palestinien.

 Pour justifier sa décision, le tribunal évoque "le principe de neutralité des services publics auquel est soumise la commune, comme toutes les collectivités publiques".

 Il estime également qu'il s'agit d'une "prise de position politique dans le domaine de la politique étrangère de la France, laquelle relève de la compétence exclusive de l'Etat".

 Le maire a aussitôt annoncé qu'il respecterait cette décision en enlevant le drapeau, mais qu'il allait continuer à défendre sa cause.

 "C'est bien une décision politique, prise à la demande du préfet et sous la pression intolérable de ceux qui sont en fait des représentants du gouvernement d'Israël", a-t-il ajouté.

 

 

 

Sondage :

44% des Français estiment que DSK ferait "un bon président de la République"  

Selon un sondage Opinionway pour le Figaro Magazine et LCI, 44% des Français estiment que l'ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, ferait "un bon président de la République".

 

 

 

La Jordanie lance une campagne pour la polygamie 

Un agriculteur jordanien s'est marié la semaine dernière avec sa 3e femme. Un évènement rare qui entre dans le cadre de son action en tant que directeur de l'Association pour la défense de la polygamie. Cette association milite pour la polygamie et pour la baisse du coût des mariages, afin de lutter contre le nombre en hausse de célibataires dans le royaume hachémite ces dernières années.

 

 

120 personnes arrêtées au cours d'un rassemblement de soutien aux militants pro-palestiniens à Paris 

120 personnes ont été arrêtées ce samedi au cours d'un rassemblement près de l'Hôtel de Ville. Les manifestants réclamaient la libération des militants pro-palestiniens interpellés vendredi à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv.

 

 

 LIlLESLAMABAD

 

Après " la Porsche tranquille " ( DSK) ,

le " président normal " ( Hollande et le scooter )

 et

la " présidente Lille et sa région c'est un peu (beaucoup)  !

 

Finalement ce merveilleux couple va formidablement bien avec cette ville...

  voici le PS halal de Martine Aubry-Brochen.

Né à Roubaix le 7 juin 1944 d'un père breton et d'une mère nordiste,

Jean-Louis Brochen, qui a épousé Mme Aubry en secondes noces en 2004,

est avocat depuis novembre 1969, spécialiste du droit social et du droit pénal.

Sa réputation vient de ce qu'il a plusieurs fois défendu des islamistes.

En 1993, bien qu'opposé au port du voile, il défend la scolarisation à l'école publique de jeunes filles portant le foulard islamique.

 Il a défendu en 2001 un membre du gang de Roubaix.

 

 

Aéroport Houari Boumédiène, mais...non !

Il s'agit de l'aéroport de Lilleslabamad.

 le drapeau de l'Algérie positionné sur le même plan que celui de l'Union européenne . Le drapeau national   apparaît en second plan.

 

 

Israël :

 Projet de loi en faveur de la castration chimique pour les délinquants sexuels. 

La commission Constitution, Loi et Justice de la Knesset, a ouvert les débats dimanche sur un projet de loi révolutionnaire pour le pays.

 Le plan devrait coûter NIS 23 millions par an et permettra aux délinquants de contrôler leurs pulsions sexuelles. L'occasion pour eux de se réinsérer dans la société et sur le marché du travail.

Après leur sortie de prison, les délinquants sexuels souffrent souvent de difficultés d'intégration en raison de la surveillance étroite dont ils font l'objet et qui limite leur liberté de mouvement.

Selon les termes du projet de loi, tout délinquant sexuel considéré comme un "délinquant à faible risque" sera en mesure de recevoir le traitement qui associe l'administration d'un médicament chimique inhibant les pulsions sexuelles et une prise en charge étroite sur le plan psychique.

 

 

 

Arabie Saoudite: trois Nigérians décapités au sabre pour meurtre .

 

Trois Nigérians, condamnés à mort pour le meurtre de l'un de leurs compatriotes, ont été décapités au sabre à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, a annoncé le ministère saoudien de l'Intérieur. Dans un communiqué, cité par l'agence officielle Spa, le ministère a précisé que les trois Nigérians se sont introduits de nuit dans la maison de la victime, l'ont ligoté avec sa femme, ont dérobé une somme d'argent et l'ont ensuite étouffé à mort.

 

 

VIRE...Marine fait le ménage!

 

  Le bras droit de Gollnisch, ouvertement antisémite, exclu du FN 

Selon le site Préférence-nationale.net, Yvan Benedetti,

conseiller municipal de Vénissieux (Rhône) et bras droit de Bruno Gollnisch

 pendant la campagne pour l'élection à la présidence du Front national, va être exclu pour deux ans du parti.

Parmi les erreurs qui lui ont été reprochées, des propos antisémites tenus dans une interview en mai dernier.

Il avait alors déclaré «Je suis anti-sionniste, antisémite, anti-juif». Propos qu'il avait essayé, depuis, de nuancer.

 La commission des conflits du FN s'était réunie courant juin, mais la décision finale revenait à Marine Le Pen.

 

 

 

Les Français préfèrent Hollande à Aubry face à Sarkozy 

 

Près d'un Français sur deux juge François Hollande plus capable que Martine Aubry de l'emporter face à Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de l'an prochain, même si l'image de la maire de Lille s'améliore chez les sympathisants de gauche, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche (JDD).

 

 

 

L'intervention française en Libye a déjà coûté 160 millions d'euros 

L'intervention militaire de la France en Libye a coûté jusqu'ici 160 millions d'euros,

a déclaré la ministre du Budget, Valérie Pécresse, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD).

 

14 juillet 2011

 

 

Faits divers

Publié le 13 juillet 2011 à 10h44

Marseille :

Un chauffeur de bus agressé par des voyageurs

 

Quand une police laxiste, démotivée ou manipulée ne fait plus son travail...

 

Un chauffeur de bus a été agressé, ce lundi, à Marseille par un groupe de voyageurs.

Cet employé de la RTM ne voulait pas que deux femmes intégralement voilées montent dans le véhicule.

Les faits se sont déroulés vers 18 heures 30 lundi soir, sur la ligne de bus 19, à Marseille. Non loin de la plage du Prado, un chauffeur de car, employé de la RTM (Régie des Transports Marseillais) a été attaqué par des voyageurs.

 Deux femmes entièrement voilées sont montées dans le véhicule mais le conducteur leur a demandé de se découvrir.

Devant le refus de deux usagères camouflées, le chauffeur a quitté le bus, en disant aux voyageurs qu'il ne repartirait pas tant que les femmes ne respectaient pas la loi.

Le machiniste a reçu un coup de poing au visage et se trouve actuellement en arrêt de travail.

« Les directives sont claires. Sur la voie publique, chacun doit être reconnaissable. Cela s'applique aux bus ».

L'une des deux femmes a été  amenée au comissariat, nous dit on,

quelles suites ont été données pour infraction à la loi sur le port de la burka ?

 

 

 

Sondage :

 les Français ne croient pas à la réélection de Sarkozy 

 

 Soixante-six pour cent des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy soit réélu à la présidence de la République en 2012, contre 29% qui sont d'un avis contraire, selon un sondage Ipsos pour le magazine Le Point.

Les partisans de l'UMP sont 72% à souhaiter sa réélection contre à peine 8% pour les sympathisants de gauche.

Soixante pour cent des Français pensent qu'il ne sera pas réélu. L'institut souligne que "Nicolas Sarkozy accuse un très net déficit de soutien chez les jeunes (près de 80% des moins de 35 ans ne souhaitent pas sa réélection), les plus diplômés (72% du même avis), que ne compense pas le ralliement finalement pas si unanime que cela de son socle électoral traditionnel".

 

 

 

France : l'adoption islamique pourrait entrer dans le code civil 

Le sénateur UMP Alain Milon veut intégrer l'adoption islamique "Kafala" prévue par le Coran dans le code civil.

Si le projet de loi en questyion est voté, il s'agirait de la première introduction dans le code civil d'un élément de droit coranique.

 

Nouvelle provocation de Dieudonné 

L'affiche de "l'Antisémite", le prochain film du "comique" Dieudonné,

(financé entre autre par l'Iran),

devrait faire scandale. On le voit habillé en tenue militaire nazi et hilare, donner à manger à un homme implorant, vêtu de la tenue rayée des camps de concentration et emprisonné derrière une grille.

 

 

 


 
 
posté le 01-07-2011 à 06:01:45

Le risque zero n'existe pas.

 
Un regrettable incident qui aurait pu être dramatique.
 


 
 
posté le 30-06-2011 à 15:18:38

L'art d'être chef est de savoir s'entourer...

 

PIPOLERIES

Sarkozy s'entoure de spécialistes, le bidouilleux douillet

 

 

 David DOUILLET

OU

 LE PERIL JAUNE  

 

Parrain des opérations «Pièces jaunes », prête gracieusement son image à cette noble cause.

 

Ceci sous couvert de bénévolat, ce qui est très étonnant, car chacun sait que les sportifs de haut niveau ont une carrière en général courte, et qu'ils sont obligés ensuite de travailler pour conserver un revenu décent.

Monsieur Douillet disposerait-il d'un patrimoine personnel suffisamment important, qui lui permettrait de se consacrer au caritatif plutôt que de travailler ?

 


Et bien non, Monsieur Douillet vit officiellement de ses revenus publicitaires et de sa rente de Chevalier de la Légion d'honneur, après un bref passage dans les sociétés de production de télévision, David Douillet prête maintenant son nom en façade à plusieurs marques de matériel de sport, commercialisant des vélos d'appartement ou des kimonos sous la signature DD, et même récemment à un jeu vidéo de simulation du judo, David Douillet judo.

 Les quelques euros manquants pour boucler ses fins de mois lui étant versés par la fondation des Pièces jaunes.


Il perçoit de la dite fondation caritative la modique somme de 32 000 euros par mois, versée sous forme d'indemnités de défraiement, donc non-imposable.
Etant établi que tous les frais engendrés par ses prestations lors des campagnes des «Pièces jaunes)> (déplacements en avion, véhicules, chauffeurs, garde-robe, hôtels ou locations, frais de bouche, téléphone ...) sont payés par la fondation,.

On peut légitimement se poser la question:

 

« mais de quels frais s'agit-il ? ».

 

Monsieur Douillet ,  grand amateur de belles voitures, bénéficie également d'un véhicule de fonction payé par

 les « Pièces jaunes » ( entretien, assurance, carte essence).

 

Le nid douillé

 

 

Arrêté il y a quelques semaines près de Nantes alors qu'il roulait bien au-dessus des limites de vitesse, sa carte grise   avérait que la voiture n'était pas è son nom mais à celui de l'association pièces jaunes. »

 

 

Madame Chirac nous a expliqué qu'il est très légitime de défrayer une personnalité comme David Douillet, sa notoriété rapporte bien plus à l'association en comparaison de ses frais.
Ben tiens! Madame Chirac. . . Elle aussi est bénévole, non salariée.

Ses lignes de frais sont plus détaillées que celles de Monsieur Douillet, car elle tient à la plus grande transparence quant au budget de sa fondation.

C'est ainsi que pour l'année

2007

Madame Chirac a signifié avoir dépensé   un budget de:
38 000 euros de frais de garde-robe (un vrai top model...)
48 000 euros pour son véhicule associatif

 Peugeot 608 très haut de gamme
347 000 euros de frais de déplacement (hôtels, avions, trains, véhicules..)
285 000 euros de frais de bouche (réceptions, repas pris à l'extérieur...)
52 000 euros de frais divers (téléphone, timbres...)
927 000 euros de frais de personnel

(elle a a sa disposition un bataillon dechauffeurs et secrétaires particuliers qui sont au nombre de 14, tous issus del'ancienne équipe de Jacquot, virés par le nouvel Elyséen.   

 

Soit une dépense moyenne de 141 000 euros par mois.  

 

Alors, que penser de ces petits gamins qui s'échinent à remplir le fond des tirelires en carton de pièces jaunes ?

Que penser de Monsieur Douillet qui dit à la télé: « nous prenons également les pièces plus grosses, ainsi que les billets, chèques et numéros de CB! »

 

Comment ne pas avoir honte pour eux, lorsqu'ils se laissent pommader en public par la presse ou par ce « fumiste » de  Drucker pour « leur générosité, leur bénévolat et leur grand coeur... »  
 

 

 


 
 
posté le 30-06-2011 à 05:14:24

La mascarade du retour

 

Les journalistes Taponier et Ghesquière libérés

Tout le monde connait l'histoire de ces deux militants, mais tout le monde fait semblant...la presse dans son ensemble ment et falsifie une fois de plus les faits.

Nous assistons à une démonstration d'hypocrisie où tous les menteus sont d'accord pour pavoiser et taire la réalité.

 

l'Elysée a bien  satisfait les preneurs d'otages en réunissant toutes les conditions

(mais quelles étaient-elles au fait?)

 

Ces deux journalistes y réfléchiront à deux fois lorsqu'ils décideront à nouveau de prendre des initiatives du même genre en terrain hostile...!!!

 

Rétablissons la vérité....

 Le 30 décembre 2009, deux militants de gauche, accessoirement journalistes à FR3, se rendent sans protection dans une zone à risque contrôlée par les talibans, pour « assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte ».
 

C'est le scandale médiatique que dénonce le Général de division D. Roudeillac autour de la capture des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.


 « LES DEUX JOURNALISTES DE FR3 N'ÉTAIENT PAS EN REPORTAGE QUAND ILS ONT ÉTÉ ENLEVÉS. LEUR AVION LES ATTENDAIT, LE REPORTAGE ÉTAIT TERMINE ! »

hurle le général dont le témoignage a été censuré par l'AFP et par l'ensemble des médias.

 « Les deux « touristes » farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l'armée terminé !! » ajoute Gérard Liebenguth, Président Amicale Nationale du 22°BCA et des Troupes de Montagne.

 


 Gérard Liebenguth : « Et pendant ce temps les médias nous bassinent sans arrêt avec leurs deux abrutis prisonniers volontaires à qui les professionnels sur place avaient vivement conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes. »

 Gérard Liebenguth : « Une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable, puisque prise après leur reportage réalisé (et non dans l'exercice de leur travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de fr3 et des JT (en toute désinformation délibérée) »

 L'Elysée était parfaitement informée de la faute coupable des deux journalistes.

 Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a critiqué leur « imprudence coupable », tandis le chef d'état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, très irrité de devoir engager la sécurité de ses troupes pour les deux irresponsables couverts par les médias, annonce au micro d'Europe 1 le coût des opérations de recherche.

 

« Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire ». « Je donne le chiffre parce que j'appelle à la responsabilité des uns et des autres ».

On sent, dans sa déclaration, qu'il brûle de lâcher le morceau. Contraint  par sa hiérarchie, il ne pourra en dire plus. Il ne pourra pas dire que les deux hommes n'étaient pas les journalistes en opération qu'on nous a présenté au moment de l'enlèvement, mais « ces deux personnages ».

 

Gérard Liebenguth, lui, met les pieds dans le plat, et raconte.

(Vous remarquerez que Mediapart, grand défenseur de la liberté d'expression à géométrie variable, si prompt à dénoncer les « affaires » du gouvernement, est resté bien silencieux, ainsi que l'ensemble du métier - corporatisme de la presse oblige).

 Gérard Liebenguth : « (c'était une) excursion perso, au lieu de reprendre leur avion prévu, en préférant prendre des pseudos guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux, plus éprouvés et surs, que leur avait fournis l'armée.

Excursion politique et non journalistique, puisque au seul motif idéologique qu'ils avaient manifesté.

 

Une irresponsabilité qui a déjà coûté fort cher en recherches sur place, avec la mise en danger de militaires et équipages d'aéronefs ayant effectué des recherches en zone à risques les jours qui ont suivi leur disparition !!, comme déjà rapporté par des éléments de l'armée de l'air sur place, ayant du participer aux recherches de ces imbéciles irresponsables !! »

Général ( Roudeillac : « Je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !! »

 

"L'intelligence, c'est comme les parachutes, quand on n'en a pas, on s'écrase".
Pierre Desproges

 

A qui profite la mascarade du retour ?

Comme toujours la France ment !

 

 

 

 


 
 
posté le 29-06-2011 à 14:22:23

UN FLIC EST MORT...

Fin de cavale pour le caïd le plus recherché de France.
Etoile montante du grand banditisme.

Encore un héros  des banlieues médiatisé et invité des plateaux nauséabonds des grandes chaines nationales..

 
Rédoine Faïd, ici sur le plateau de LCI. Capture d’écran.


Rédoine Faïd, ici sur le plateau de LCI.   

Rodoine Faïd, interpellé mardi, serait impliqué dans la mort d'une policière municipale. 

  le «repenti» le plus médiatique et l'un des «caïds» les plus recherchés de France. Au terme de six mois de cavale, Rédoine Faïd a été interpellé mardi après-midi à Villeneuve-d'Ascq par l'antigang de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lille. 

 

   Au terme de six mois de cavale, Rodoine Faïd a été interpellé mardi après-midi à Villeneuve-d'Ascq par l'antigang de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lille.

 

Rodoine Faïd est considéré comme le «cerveau» du projet d'attaque à main armée

ayant coûté la vie d'Aurélie Fouquet, policière municipale fauchée à l'âge de 26 ans

 d'une rafale de kalachnikov lors d'une fusillade sur l'A4 dans le Val-de-Marne.

 

 

Agée de 26 ans et mère de famille policière Municipale a perdu la vie, le 20 mai 2010,

 

 

Aux obsèques de la jeune femme,

Nicolas Sarkozy avait promis:

«Nous ne laisserons aucun répit aux voyous», avant d'ajouter: «Les meurtriers d'Aurélie Fouquet, je le dis devant son cercueil, seront punis avec la sévérité qu'exige l'ignominie de leur crime.»

 

 

WAIT EN SEE

 

 

 


 
 
posté le 28-06-2011 à 15:59:03

Et les veaux laissent faire...

 

 

J'ai déjà traité le sujet une première fois dans mon article intitulé 

Cinéma français ou propagande francophobe ? | DRZZ.fr.

 

Or, j'apprends que le film ‘Omar m'a tuer',

film produit par Jean Bréhat et Rachid Bouchareb,

présente une facture de plus de 6 millions d'euros.

Et j'apprends, dans la foulée, que Bréhat et Bouchareb ont obtenu le financement de Canal+ et France Télévisions.

 

 

Leur film a, en outre, obtenu les subventions publiques

du Conseil Général des Alpes-Maritimes (75'000 euros),

 de la Région PACA (150'000 euros)

et du Conseil Régional de Languedoc-Roussillon (100'000).

 On finance donc le cinéma anti-français avec l'argent des Français.

Cela se passe sous Sarkozy.

 

Je n'ose pas imaginer ce que cela deviendrait en 2012 si la gauche gagnait les présidentielles et les législatives...

 

-

Michel Garroté

Michel Garroté, Copyright 2011 

http://drzz.fr/

-

Cinéma français ou propagande francophobe ? | DRZZ.fr

 

 

 


 
 
posté le 27-06-2011 à 09:21:52

Une bien triste image de ces journalistes haineux.

 Leçon de démocratie.

L'émission de Pujadas:

 "Des paroles et des actes"

accueillait cette semaine

MARINE LEPEN.

 

PUJADAS a permis en fin d'émission à ce sinistre personnage qu' est

Laurent MOUCHARD allias Joffrin 

de dévoiler sa véritable nature  par un comportement lamentablement, jouant maladroitement le male dominant. 

 

Je prenais Laurent Joffrin pour un journaliste compétant et soucieux des règles journalistiques...Hé bien non. J'ai découvert hier le portrait rétrograde du petit journaleux type de service du parti communiste français, du bon vieux temps de Jacques Duclos ou de Georges Marchais.

 

Un chien hargneux, baveux  et gueulard dont la stratégie consistait à couper continuellement la parole afin d' empêcher Marine Lepen de s'exprimer.

Le pire, fut que Pujadas laissa faire.

 

LAURENT JOFFRIN, (de son vrai nom LAURENT MOUCHARD) falsificateur et donneur de leçons bien connu, s'est comporté comme un voyou, d'une manière ignoble et agressive, qui annonce une campagne électorale à venir riche en péripéties.

 

Affichant un tempérament d'une intolérance excessive, ce sinistre représentant des médias aux ordres donne une image bien réelle de ce qu'est la presse française.

Ce soit disant journaliste, parfaite représentation de cette France qui ment, qui se renie et qui se raconte des histoires contribue à rassembler  de plus en plus de français mécontents qui en désespoire de cause porteront leur voix sur Marine Lepen.

 

Pourquoi tant de haine ?

 Pourquoi Joffrin, (dont le vrai nom de famille est Mouchard…)

 perd ses nerfs face à marine Le pen ?

l’une des raisons est d’ordre psychanalytique…tics, bégaiements, essoufflements...

la raison peut être !

le papa de Laurent était très proche du papa de Marine.

Petit cachotier !

 

 

 

Le Vrai nom de famille de Laurent Joffrin est Laurent Mouchard.

Un patronyme qui vous prédispose au métier de commissaire politique ou au journalisme.
Le petit télégraphiste des bobos, membre du
Siècle, et ancien

Young Leaders ( la voix de l'ingérence américaine en France )

a gardé de sa jeunesse gauchiste des réflexes de dictateur maoïste.

Et comme tous les apprentis dictateurs de sa génération, il a conservé un gout prononcé pour le mensonge et le secret.

 

 

Joffrin s'est à mon sens ridiculisé en se montrant agressif, peu sûr de lui et hésitant.

C'est assez curieux de voir un journaliste se présenter comme tel et donner cette impression de très mal maîtriser cet exercice.

Sans doute qu'il est difficile d'être dans le rôle de l'Inquisiteur.


De plus, il n'a pas su quoi répondre à l'argumentation de Marine Lepen selon laquelle une politique immigrationniste fait le jeu du patronat par l'effet d'un appel vers le bas des salaires.

Quelle a été la réaction de Joffrin quand Marine Lepen a notamment rappelé que les syndicats allemands s'élevaient contre de telles pratiques de dumping social ?

Aucune, il n'eut aucune réaction.

 

  

Ces gens la sont ignobles! Aucune courtoisie, aucune classe, aucun argument, sauf du mensonge et de la haine!

 Ils   se disent "républicains.
 

En tant que membre du SiècleJoffrin a su covaincre ses patrons qu'il a toutes les qualités d'une "pute du système" et de "vendu".

 

 Conclusion


Pas de leçon à reçevoir d'un gars qui a travaillé (travaille encore?) pour les Rotschild et qui fait partie des "happy few" du Siècle.

 

Marine Le Pen a confirmé hier sa très grande maîtrise...

Une personne normale se serait levée et aurait emplatré ce gauchiste à vomir.

A part les irrécupérables, je pense que la Marine a dû séduire quelques indécis hier.

 

  Et je passe sur Caroline Fourest (façon de parler..)

qui a une fois de plus prouvé qu'elle était digne du titre d'intellectuelle faussaire.

La citation qu'elle a extraite du site du FN (qui au passage reflétait les vues programmatiques du parti en 2007) est précisément sortie de son contexte, et amputée de son début. 

la trés moche caroline fourest au meme titre que bhl n'a vraiment pas de figure,

prise la main dans le sac mainte fois (mensonges ,fausses citations,diffamations...)

elle ose encore pointer sa gueule  haineuse à la télé!

 

à   visionner

 

 

http://www.liberation.fr/societe/0101282224-jean-pierre-mouchard-le-compagnon-d-edition-il-dirigeait-la-societe-visee-par-l-enquete

 

Dans les Grandes Gueules sur RMC,

 Alain Marschall et Olivier Truchot ont reçu Marine le Pen

et sont revenu sur son altercation avec le directeur du "Nouvel Obs" Laurent Joffrin la semaine dernière sur le plateau de l'émission politique de France 2 "Des paroles et des actes".

Ce dernier lui avait lancé :

 "Vous habitez dans un château Mme Le Pen, moi je n'habite pas dans un château, je ne suis pas d'une caste ! Vous, vous êtes d'une dynastie madame Le Pen ... et moi je n'ai pas été nommé par mon père !"

 

Marine Le Pen a ainsi dévoilé en exclusivité un épisode passé commun de son père,

Jean-Marie Le Pen, et de Laurent Joffrin :

des vacances en famille !

 "Le père de M. Joffrin est l'un des meilleurs amis de mon père !

M.Joffrin a d'ailleurs eu l'occasion de passer des vacances, une croisière quand il avait 25 ans, avec son père et Jean-Marie Le Pen.

A l'époque, la fréquentation de Jean-Marie Le Pen ne lui hérissait pas le poil, mais peut-être qu'il veut faire oublier cela !"

 

 

 


 
 
posté le 26-06-2011 à 06:06:26

L'otage oublié, une omerta médiatique.

 

Gilad Shalit, l'otage oublié

Les médias, dans l'Hexagone, s'abstiennent de citer le nom lors de leurs décomptes réguliers, voire quotidiens, s'agissant des journaux télévisés des chaînes publiques - du nombre de jours de captivité endurés par les Français otages à l'étranger.

 

Ce n'est pas sa double nationalité franco-israélienne qui vaut à Gilad Shalit cette "omerta médiatique",

  

Pour Paris, en effet, en dépit de sa deuxième nationalité, il est avant tout Français, son sort devant donc mobiliser les autorités autant que celui des autres otages.

Tiens ! Tiens !

 

Ce traitement médiatique particulier est dû au fait que l'intéressé voit son statut d'otage contesté par les Palestiniens et par les Français partisans de la cause palestinienne, qui, eux, le voient comme un prisonnier de guerre. Contre la remise en liberté duquel, d'ailleurs, le Hamas réclame la libération de plusieurs centaines de détenus palestiniens.

 

Mais si Gilad Shalit était un prisonnier de guerre,

"il serait traité selon la convention de Genève", ont rétorqué, lundi à Paris, les avocats des parents du jeune homme. Qui ont rappelé que, "depuis son enlèvement, ses ravisseurs n'ont permis ni à la Croix-Rouge, ni à aucune autre organisation indépendante de lui rendre visite et de vérifier son état de santé".

 

Nicolas Sarkozy, assez timidement, depuis 2007, n'a cessé d'assurer qu'il menait "des efforts obstinés" pour faire libérer Gilad Shalit. Sans succès, à ce jour. Pour lui, ce "n'est pas un prisonnier de guerre", car il ne jouit pas des droits ad hoc, mais "un otage" : "traité de manière révoltante" et "contraire à tous les principes d'humanité".

 

Sarkozy à Shalit :

«La France ne vous abandonne pas» ...MAIS...

Merci de le soutenir, même si c'est bien tard.

 

Le portrait de Gilad Shalit a été déposé devant la façade de l'Hôtel de ville de Paris pour commémorer ses cinq ans de détention.

  • Un portrait du soldat franco-israélien enlevé par le Hamas palestinien a été installé pour tout le week-end (seulement) sur la façade de l'Hôtel de ville de Paris.
  • Dans une lettre, le chef de l'Etat exhorte ses ravisseurs à le libérer.
  • Cela ressemble tout de même à une manœuvre électorale.

L'engagement TARDIF de la France

  • Dans une lettre remise samedi à Jérusalem par l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, aux parents du soldat, Noam et Aviva Shalit, Nicolas Sarkozy assure que la France «ne l'abandonne pas». Le chef de l'État exhorte ses ravisseurs à «mettre fin au sort si injuste qui vous est fait» et à «laisser sans délai le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) vous rencontrer». Le président réaffirme son engagement : «La France ne vous abandonnera pas à votre sort et n'aura de cesse d'agir, avec d'autres y compris dans le monde arabe, pour que finisse ce calvaire injustifiable», promet sa lettre.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a déclaré avoir pour sa part adressé un courrier au président de l'Autorité palestinienne pour lui demander d'intervenir personnellement en faveur d'une libération. L'un des groupes armés ayant participé à l'enlèvement relève du Hamas, qui vient récemment de sceller un pacte de réconciliation avec le Fatah de Mahmoud Abbas.

 Gilad Shalit a été fait citoyen d'honneur de la Ville de Paris en 2009.

Belle jambe !

 

LETTRE

En France, dont tu es aussi citoyen, c'est le silence et l'indifférence pour tes 1700 jours de captivité dans les conditions les plus atroces sans même que la Croix Rouge soit autorisée par tes geôliers palestiniens du Hamas à te rendre vis ite. J'ai honte pour mon pays, la France.

On n'affichera pas ton portrait géant à la mairie de Paris comme on l'a fait pour Ingrid Betancourt.

Tous les citoyens français ne sont pas égaux devant le malheur d'être emprisonné par des terroristes ; tu es Juif et Israélien.

 Le grand sage Stéphane Hessel, qui n'a que les droits de l'homme de la DUDH à la bouche, dont il se dit l'un des corédacteurs, n'évoquera pourtant pas ton nom ni dans son ouvrage Indignez-vous ! vendu à plus d'un million d'exemplaires qui conspue Israël sans pourtant soulever les foules d'indignation contre elle, ni dans ses discours haineux appelant au boycott d'Israël, puisque l'indignation contient sa part de haine comme le dit si justement Spinoza dont il se réclame paradoxalement -

Mais il n'en est plus à une contradiction près ; notre corédacteur de la DUDH n'hésite pas en revanche à aller serrer la main de tes geôliers sans même demander à te voir.

Tu es Juif et Israélien. Ici, en France, tu n'entendras pas la foule scander ton nom pour demander ta libération ;

Tu entendras le ministre des affaires étrangères de la France décerner la légion d'honneur au Docteur Mustapha Barghouti, à l'origine du mouvement de boycott qui frappe Israël, alors que le boycott est contraire à la loi.

Tu es Juif et Israélien. Tu n'entendras pas les progressistes, la presse de gauche, les responsables politiques de gauche crier ton nom pour demander ta libération ; tous se taisent et t'ignorent. Tu es seul, tu es Juif et Israélien.

Tous acclament en place publique tes ennemis et forment des vœux pour la paix et pour tes bourreaux.

Michel ALBA

 


 
 
posté le 25-06-2011 à 10:13:08

Un sacré panier de crabes !

 

Le Siècle

"Le Siècle" est un "club de réflexion"   qui réunit les membres les plus puissants

et influents de la classe dirigeante française.

On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, les patrons

 des plus grandes

entreprises françaises, des journalistes de premier plan dans

les médias qui "font l'opinion", et quelques universitaires.

 

 

Le Siècle compte un peu plus de 500 membres choisis par cooptation, auxquels

s'ajoutent 200 invités renouvelés chaque année.

Une fois par mois, les membres du Siècle se réunissent au très sélect

Automobile Club

de France, place de la Concorde. De 20h à 21h, un apéritif permet de choisir l

ibrement ses interlocuteurs.

 A 21h vient l'heure du dîner. Les convives sont

placés par groupes de 7 ou 8

autour d'un chef de table qui veille à organiser le débat et à éviter les apartés.

Le repas se termine à 22h45.

Ceux qui le souhaitent peuvent prolonger la soirée au bar.

Sur Canal Plus, les "Guignols de l'info" ont fait allusion au Siècle,

avec une séquence où une organisation nommée "Le Spectre" gouverne secrètement

 

 la France.

Dans une mise en scène à la manière de James Bond - "Octopussy" ou de la série TV

"Le Prisonnier",

 on y voit des personnalités médiatiques et politiques obéir servilement

aux ordres du "n°1" de l'organisation, incarné par la marionnette

d'Ernest Antoine Seillière.

 

 

Une nouvelle aristocratie

Le site Cryptome a dévoilé mercredi son précieux document, au jour même où se tenait, sans véritable contestation populaire, la dernière réunion du Siècle. Ce pdf de 98 pages, compressé pour téléchargement en fichier zip, est le bottin mondain par excellence : les noms des dizaines de personnalités ayant participé au dîner de janvier 2010, ainsi que leurs coordonnées professionnelles, y figurent. Les adresses privées de domicile ont été par contre gommées. But invoqué, en préambule du texte, par la mystérieuse source anonyme ? Donner la possibilité aux citoyens hostiles à cette pratique d'interpeller directement, par téléphone ou email, ses adeptes. La démarche se présente ici comme une contre-attaque : « La publication de la liste facilitera les protestations à l'encontre des dirigeants et de ceux qui contribuent à détruire l'héritage de la Résistance : notre sécurité sociale, notre système de pensions, nos services publics ».Si le document semble authentique, il confirme d'ores et déjà ce que l'on devinait à propos du « Siècle » : la société civile, les partis politiques radicaux et les « minorités visibles » n'y sont quasiment pas représentés. Une caste à part, secrètement affairiste et déconnectée de ce qui constitue pourtant la diversité -politique, économique et culturelle- de la société française.

***Liste non exhaustive des noms figurant dans la liste du dîner du 27 janvier 2010 et dans celle, également affichée, des anciens membres du conseil d'administration du Siècle : 

 

En politique :

 Nicole Notat (nouvelle présidente du Siècle), Jérôme Monod (ex-conseiller à l'Élysée), Martine Aubry (PS), Anne-Marie Idrac (ex-secrétaire d'Etat au commerce), Pascal Lamy (OMC), Hubert Védrine (PS), François Baroin (porte-parole du gouvernement et ministre du Budget), Jean-Michel Berard (préfet), Marguerite Berard-Andrieu (conseillère technique à l'Élysée ), Xavier Bertrand (ministre de l'Emploi), Jean-Marie Cavada (eurodéputé), Olivier Dassault (député UMP), Rachida Dati (eurodéputé), Tony Dreyfus (député PS), Jean-Paul Faugère (directeur de cabinet du Premier ministre), Jean-Pierre Fourcade (sénateur UMP), Philippe Galli (préfet), Michel Gaudin (préfet de police de Paris), Hervé Gaymard (député UMP), Elisabeth Guigou (député PS), Hubert Haenel (sénateur UMP) , Christian Jacob (pdt du groupe parlementaire UMP), Pierre Joxe (PS, membre du Conseil Constitutionnel), Anne-Marie Lizin (sénatrice belge), Hervé Mariton (député UMP), Pierre Méhaignerie (député UMP), Catherine Nay (conseillère à l'Élysée), Françoise de Panafieu (député UMP), Pierre Steinmetz (membre du Conseil Constitutionnel), Henri Weber (PS, eurodéputé), Eric Woerth (alors ministre du Budget).

Dans le domaine médiatique et culturel :

 Marie-Louise Antoni (Le Monde), Olivier Nora (Grasset), Louis Schweitzer (Le Monde), Nicolas Baverez (Le Point, Le Monde), Jacques Attali, Véronique Cayla (Arte), Michèle Cotta (ex-France 2), Richard Descoings (Sciences Po), Denis Jeambar (éditions du Seuil, Marianne, IPJ), Alain Minc, Denis Olivennes (Europe 1, alors au Nouvel Obs), Alexandre Adler, Blandine Kriegel (philosophe), Pierre Assouline, Christopher Baldelli (RTL), Alexandre Bompard (Fnac, alors à Europe 1), Stéphane Boujnah (membre fondateur de SOS Racisme, dirigeant à la Deutsche Bank et à la Deutsche Securities Algeria), Takis Cadilis (Lagardère Entertainment), Monique Canto-Sperber (Ecole Normale Supérieure), Emmanuel Chain (producteur Tv), Teresa Cremisi (Flammarion), Axel Duroux (ex-TF1 et RTL), Bernard Fixot (éditions XO), Alain Genestar (Polka Magazine, ex-Paris Match) Antoine Herouard (secrétaire général de la Conférence des évêques de France) Emmanuel Hoog (INA), Serge July (ex-Libération), Julien Kouchner (CAPA), Pierre Louette (AFP), Rémy Pflimlin (France Télévisions), Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point), Henri Pigeat (CFJ), PPDA, David Pujadas, Jean-Marie Rouart (Paris Match), Laurent Solly (TF1), Didier Quillot (Lagardère, Canal+), Nicolas de Tavernost (M6), Thomas Valentin (M6), Gérard Unger (LICRA), Lionel Zinsou (Libération /Rothschild Group).

En vrac :

Jean Veil (avocat de Jacques Chirac), Denis Kessler (ex-vice-pdt du MEDEF), Jean-Pierre Jouyet (AMF), Marie-Hélène Berard (trésorière de la chambre de commerce France- Israël et de la Fondation Chirac), l'Allemand Joachim Bitterlich (Veolia Environnement), Christian de Boissieu (conseiller économique auprès de Matignon), Jean-Paul Costa (pdt de la Cour européenne des droits de l'homme), Anne-Marie Couderc (Lagardère Active), Denis Delmas (pdt de TNS Sofres), Jérôme Jaffré (CECOP), Philippe Delmas (ex-vice-pdt Airbus), Frank Esser (pdg SFR), Louis Gallois(pdt exécutif EADS), Benoît Genuini (médiateur national de Pôle emploi), Philippe Ingall-Montagnier (procureur général près la cour d'appel de Versailles), Georges Kiejman (avocat), Bruno Laserre (pdt de l'Autorité de la concurrence), Jean-Bernard Lévy (pdt de Vivendi), Thierry de Montbrial (IFRI), Christian Noyer (gouverneur de la Banque de France), Michel Prada (ex-AMF).

 

 

 


 
 
posté le 25-06-2011 à 06:37:31

LE SAVIEZ VOUS ?

 

Parti des musulmans de France

 

Le Parti des musulmans de France, PMF,

est un parti politique français, créé en 1997 à Strasbourg, et fondé sur

les valeurs et les principes de l'islam

 

Il participe à la vie politique locale et, dans une moindre mesure, nationale française.L'orientation de ce parti tient beaucoup à la personnalité de son fondateur et président,

Mohamed Ennacer Latrèche.

 

 

Le logo du PMF représente le buste d'une femme, à l'image de la Marianne française, portant un voile islamique aux couleurs du drapeau de la France ; le visage de la Marianne n'est pas représenté.

Le PMF est ouvertement antisioniste,

et dénonce ce qu'il estime être « l'emprise » du sionisme sur la société française.

      Selon lui, les musulmans de France se trouveraient sous une tutelle « socialo-sioniste »[

C'est par conséquent sur le site web du PMF, et notamment dans l'article de son fondateur intitulé « La nébuleuse sioniste en France, 'les amis du CRIF' et leurs méthodes » que l'on peut trouver des éléments sur les positions et revendications du PMF, puisque Mohamed Ennacer Latrèche y dénonce le Crif comme étant, selon lui, « la Centrale du renseignement d'Israël en France »[]; le PMF a également lancé une pétition pour en demander l'interdiction].

Antisioniste convaincu, Latrèche utilise le conflit israélo-palestinien pour surfer sur la haine et les clichés.

 

Il publie en 2002 (avec La Pierre et l'Olivier, association pro palestinienne radicale, présidée par Ginette Skandrani), un livre intitulé Le Manifeste judéo-nazi d'Ariel Sharon, qui prêtait au premier ministre israélien des propos violemment racistes.

Le texte regorge de fantasmes antisémites et s'inscrit dans la lignée du Protocole des sages de Sion, faux antisémite célèbre qui continue à s'écouler en particulier dans le monde arabo-musulman.

 

Il s'est aussi affiché avec le révisionniste Serge Thion lors d'une réunion du PMF consacrée à la guerre en Irak et sa responsabilité dans des manifestations pro-palestinienne dérapant en slogans haineux a été souvent soulignée.

En réduisant la question de l'immigration magrhébine à sa dimension religieuse, on a ouvert la voie aux idéologues musulmans et aux surenchères communautaires de démagogues comme Mohamed Latrèche
.

 


 


 
 
posté le 23-06-2011 à 04:33:59

Madame 1.9 en 2002.

  Christine Boutin candidate pour 2012  AFP
22/06/

Christine Boutin   candidate au premier tour de la présidentielle.  .

  j'invite les Français à construire sans crainte leur avenir. J'invite les Français à être courageux et à renverser cette spirale mortifère", a scandé celle qui était déjà candidate à la présidentielle de 2002, obtenant 1,19%:

  "un devoir de défendre la dignité de l'Homme dans toutes ses dimensions et de promouvoir un modèle de société où l'Homme sera élevé au dessus des autres forces qui, aujourd'hui, l'assujettissent ou projettent de le faire". "Ma candidature se fait un devoir de défendre prioritairement les plus faibles, c'est-à-dire les valeurs de la vie, de son commencement à son terme naturel, de défendre les valeurs de la famille, cellule de base de notre société »

Noble programme !
 

 


Commentaires

 

1. freedo  le 23-06-2011 à 06:42:35  (site)

On se croirait revenu au 19ème siècle...po,po, po!

 
 
 
posté le 22-06-2011 à 18:50:17

Emeutes en banlieues...que fait l'Etat Français ?

 

EMEUTES: QUE FAIT L'ETAT FRANCAIS ?

 C'est la question que se pose sans doute la plupart des français face à l'incroyable silence et à l'inaction du gouvernement  après des jours et des nuits d'émeutes dans les banlieues françaises.

Dans d'autres pays tout aussi démocratiques que le notre, au lieu « d'étudier les mesures à prendre » lors de séminaires gouvernementaux à l'ambiance feutrée, des réponses musclées auraient déjà été apportées aux émeutiers.

 

 

 

Des milliers de véhicules carbonisés, des quartiers entiers dévastés, des habitants terrorisés, des policiers, des pompiers, des citoyens agressés, l'autorité de l'Etat bafouée, et des millions d'euros de biens publics et privés partis en fumée.

 

Sans parler de l'image de la France, ou de ce qu'il en reste, consumée elle aussi à travers les journaux télévisés et les forums Internet du monde entier.

 

Voilà  le beau tableau de chasse obtenu en quelques nuits par quelques centaines de voyous livrés à eux-mêmes, sûrs d'agir en toute impunité tant les moyens répressifs qui leurs sont opposés par l'Etat français sont dérisoires et insuffisants. 

Que doit-il se passer de plus pour que le gouvernement et le chef de l'Etat se décident à frapper du poing sur la table et à prendre les mesures adaptées qui s'imposent ?

 

Qu'ont-ils l'intention de faire concrètement pour ramener rapidement un semblant de calme républicain dans notre pays ?

Les français aimeraient bien le savoir. 

L'heure n'est plus à tergiverser.

 

Décider si oui ou non Nicolas Sarkozy a eu raison d'utiliser tel ou tel terme pour désigner des malfaiteurs avérés est une conversation de salon qui n'intéresse que les gauchistes mondains et leurs amis, lesquels n'ont de toute façon de leçon à  donner à personne vu leur incapacité passée à régler les problèmes de nos banlieues. 

 

L'heure est à l'urgence. Par son silence et son inaction, l'Etat témoigne à l'évidence de son malaise et de son hésitation d'Etat démocratique à prendre les seules mesures, clairement répressives, qui s'imposent pourtant dans un tel climat de violence et d'anarchie.


Pour l'heure, pour que l'Etat retrouve son autorité et ait une chance d'endiguer la flambée de cette violence urbaine qui menace désormais tout le territoire, le seul dialogue social est dérisoire et vain.

 

 

Il faut avoir le courage de regarder certaines réalités en face, et le réveil doit être dur pour certains. Oui, le modèle intégrationniste français est un échec.

Oui, la gauche comme la droite - mais surtout la gauche mitterrandienne si pleine de bons sentiments et de généreuses intentions - supportent l'écrasante responsabilité d'avoir étés incapables de gérer la poudrière des banlieues et de prévoir leur explosion.

 

Oui, il y a chez nous un grand nombre de voyous - qu'on les appelle racailles ou autre, peu importe - qui ne souhaitent pas respecter le modèle de société français, ni s'intégrer dans la démocratie qui a accueilli leurs parents quelques décennies plus tôt.

 

Oui, il y a une menace croissante de l'intégrisme islamique dans notre pays, dont quelques activistes profitent sans doute opportunément de l'anarchie actuelle pour piloter certains groupes d'émeutiers en leur apportant un soutien logistique inespéré, et contribuer ainsi à la déstabilisation du pays. 

L'Etat doit arrêter de se raconter des histoires, et réagir vite de la façon dont la plupart des français le souhaitent à l'évidence.

 

Avec fermeté, en déployant un arsenal répressif de grande ampleur, délivrant un message fort et clair à l'intention des émeutiers comme de la population: accroissement considérable des forces policières sur le terrain, interpellations massives, voire recours à l'armée et même couvre-feu... 

Sinon, en 2012, un autre gouvernement se fera un plaisir de les prendre, ces mesures. Mais la France aura fini d'être un Etat démocratique. Sans coup d'Etat, simplement par le bulletin de vote.

 

W.P

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 22-06-2011 à 18:38:38

Alerte rouge pour Tron et Lagarde.

 

Merdecredi noir  pour Madame Lagarde

et Monsieur Tron .

Deux informations gratinées paraissent, aujourd'hui mercredi 21Juin.

 l'une sur Christine Lagarde,

ministre de l'Economie française.

 

l'autre sur le Français Georges Tron,

ex-secrétaire d'Etat.

Christine Lagarde, ministre de l'Economie française, sous la menace d'une enquête de la Cour de justice de la République, fait l'objet, ce mois de juin, de l'ouverture d'une nouvelle enquête pour abus de pouvoirs sociaux, apprend-on, aujourd'hui, mercredi. Cette enquête vise deux subordonnés de la ministre de l'Economie française, Jean-François Rocchi, président du Consortium de réalisation et Bernard Scemana, président de l'établissement public qui supervise ce même Consortium de réalisation.

-

Les deux hommes ont mis en œuvre, sur ordre de Christine Lagarde, le choix d'un arbitrage privé, à la place de la voie judiciaire, pour solder le contentieux concernant la revente d'Adidas, ce qui avait rapporté 403 millions d'euros à Bernard Tapie. Jean-François Rocchi aurait permis à Bernard Tapie de toucher 45 millions supplémentaires en ajoutant dans le projet d'arbitrage la mention "préjudice moral".

 

La Cour a mis en délibéré au 8 juillet sa décision sur une ouverture d'enquête. Christine Lagarde - qui clame son innocence -  se voit ainsi visée dans ce dossier qui pourrait lui coûter la présidence du FMI.

 

Présidence du FMI pour laquelle Christine Lagarde a fait une campagne phénoménale tous azimuts, et, même, un brin déplacée, se frottant sans arrêt les mains devant les journalistes ; et caressant dans le sens du poil le Brésil, l'Inde et la Chine.

 

Depuis avant-hier lundi, le Français Georges Tron, ex-secrétaire d'Etat est interrogé par la police judiciaire dans le cadre d'une enquête sur les accusations de viol et d'agression sexuelle portées contre lui. L'ex-secrétaire d'Etat a été déféré au parquet, aujourd'hui, mercredi, à priori pour être mis en examen. Monsieur Tron clame son innocence.

 

 Michel Garroté, Copyright 2011 http://www.drzz.info/ext/http://drzz.fr/

-

 

 


 
 
posté le 21-06-2011 à 07:27:36

Encore lui...

 

Qui a voulu assassiner l'amiral Darlan ?

 

 

 De Gaulle  et  l'assassinat,

une multitude de contradictions.

 

 

Le 24 décembre 1942, c'est-à-dire à la veille de Noël, François Darlan revient 

de l'hôpital d'Alger afin de voir son fils malade.

En rentrant à son bureau, le jeune aristocrate Fernand Bonnier de La Chapelle abat froidement de deux balles ce principal représentant de Pétain en Afrique du Nord.

Mais n'ayant eu le temps de s'enfuir, l'homme de 20 ans est immédiatement neutralisé.

Malgré le procès ultra-rapide et son exécution au bout de seulement deux jours, les policiers ont tenté de connaître les véritables cerveaux de l'opération.

 Les aveux du meurtrier, peu connu de la population française, vont pourtant nous donner une réponse sur le sujet.

Le jeune meurtrier, Bonnier de la Chapelle,qui n'a pas eu conscience de ses actes,

 croit naïvement que ses collaborateurs vont le sauver.  

 En effet, le lendemain, le 26, Bonnier sera condamné à mort,  puis il sera fusillé.

 

L'Affaire Darlan est devenue une énigme avec divers témoignages et de sources se contredisant.

Il est certain que les proches du comte de Paris et de Charles de Gaulle avaient prémédité l'assassinat de l'amiral. Il ne fait aucun doute que le comte de Paris devait être le bénéficiaire de sa mort.

On peut penser que celui-ci souhaitait le meurtre, sinon il n'aurait pas laissé ses proches agir alors qu'aucune pression n'était exercée à son encontre.

 Mais en tout cas, l'histoire a démontré que c'est quand même lui qui a profité de la disparition de Darlan, un adversaire politique et militaire en moins pour le général.

 

Mario Faivre, cité par Fernand Bonnier comme étant un de ses complices dans l'attentat,

va publier un livre intitulé

Nous avons tué Darlan,

en 1975 (Editions de La Table Ronde).

 

Dans ce livre, Faivre va expliquer que De Gaulle était aussi lié à l'assassinat,

en tentant de démontrer que c'est finalement lui qui a profité de la mort de l'amiral.

Jean-Bernard d'Astier de la Vigerie, qui est de la même famille que les monarchistes et les gaullistes du même nom, va participer à la rédaction de l'ouvrage, malgré l'hostilité de sa famille.

Tous les deux vont livrer des faits peu connus.

Cependant, le général gaulliste Béthouard ne croit pas à sa version des faits.

 

Faivre va alors lui envoyer une lettre daté dans laquelle il ne condamne pas l'acte envers Darlan auquel il a participé,

 mais lui explique que la manière de De Gaulle de régler des problèmes était identique durant la période 1940-45 qu'en 1958-1969,

même si les deux périodes n'avaient rien à voir:

 

"Vous m'écrivez, mon Général, que vous jugez de Gaulle absolument incapable de patronner un crime politique.

Si l'action de De Gaulle, de 1940 à 1945, malgré certains de ses aspects qui sont assez répugnants, a, sans doute, évité à la France un régime communiste à la Libération, je pense que son règne, de 1958 à 1969, n'est qu'une succession de crimes, certains inutiles, d'autres aux conséquences catastrophiques.

 Avoir, durant les années qui ont précédé son retour au pouvoir, fait voter à chaque occasion ses partisans avec les communistes pour enlever toute chance au régime démocratique et à la République de réussir dans ses entreprises, je pense que c'est un crime.

Avoir empêché l'Europe de se constituer à l'époque où c'était possible, je pense que c'est un crime.

Avoir promis l'Algérie française, pour reprendre le pouvoir, alors qu'il était déjà décidé à faire le contraire, je pense que c'est un crime.

Avoir détruit l'armée, je pense que c'est un crime.

La fusillade de la rue d'Isly, où plus de cent personnes, hommes, femmes, enfants, ont été assassinés alors qu'ils chantaient la Marseillaise, je pense que c'est un crime.

Le sac de Bad-el-Oued, meurtres, viols, pillages, je pense que c'est un crime. Les enfants tués sur les balcons par les gendarmes mobiles, parce qu'ils s'y trouvaient malgré le couvre-feu, je pense que c'est un crime.

Les gamins abattus sans sommation parce qu'ils inscrivaient O.A.S. sur un mur, je pense que c'est un crime.

 Les camps de torture, qui n'avaient rien à envier à la Gestapo, les assassinats commis par les barbouzes, je pense que c'est un crime.

Avoir livré l'Algérie au F.L.N. et à la misère, je pense que c'est un crime. Avoir abandonné le pétrole du Sahara livré à de douteux accords bancaires qui se sont révélés être des chiffons de papier, je pense que c'est un crime.

Avoir empêché les harkis de gagner la Métropole, vouant ainsi à l'assassinat plusieurs dizaines de milliers d'entre eux, je pense que c'est un crime.

Avoir assassiné par peloton d'exécution interposé mon ami Roger Degueldre, alors que la guerre d'Algérie était terminée et que ne pouvait plus être invoquée l'exemplarité, je pense que c'est un crime.

Avoir détruit ce qui restait de sens moral, peut-être enlevé ses dernières chances à notre civilisation, je pense que c'est un crime"

(Lettre de Mario Faivre au général Béthouard, 18 décembre 1975).

 

N'oublions pas non plus que le général avait aussi mit en place l'Epuration

qui avait suivit la libération, c'est-à-dire l'élimination de ses opposants,

 à partir de 1944, même si l'on sait que cet évènement lui avait échappé et

était devenu incontrôlable, ce qui engendra une mini-guerre civile en France 

avec la mort de 15 000 à 20 000 personnes, dont de nombreux innocents.

 

  Cependant, une émission télévisée consacrée à l'assassinat de Darlan 

 eu lieu en 1979 et était présentée par Alain Decaux.

 

Pour cette occasion, il avait recueilli des témoignages inédits qui semblent confirmer

la thèse de Mario Faivre.

Parmi les invités, Jean-Baptiste Biaggi évoque des confidences de François d'Astier au sujet du meurtre de l'amiral, comme on peut le lire dans le livre publié

par Alain Decaux à la suite de son émission.

Il mentionne :

"De 1956 à 1958, j'ai été très lié avec François d'Astier de La Vigerie.

Les deux frères m'ont souvent parlé de l'affaire.

Enfin, j'ai bien connu l'abbé Cordier.

Nous avons vécu ensemble à Pino, en Corse, au couvent des franciscains. C'était le temps de l'O.A.S. et je n'en dirai pas davantage.

" (Alain Decaux raconte, Editions Perrin, 1980).

Decaux explique dans ce même ouvrage

"Il semble évident que l'assassinat de Darlan a été évoqué explicitement entre l'envoyé de De Gaule [Henri d'Astier] et le prétendant à la couronne de France."

 

 

 


 


Commentaires

 

1. Frank THOMAS  le 21-06-2011 à 09:27:16  (site)

La lettre citée est un peu trop systématique.
Elle a cependant le mérite de remettre en cause d'importants articles du dogme et de la religion gaullistes.

 
 
 
posté le 20-06-2011 à 19:26:42

Du criminel protégé Césaro Battisti à la grenouille d'encrier, Caroline Fourest.

 

Libres propos de

Gilbert Collard

Les belles âmes peuvent dormir en paix, Césaro Battisti est désormais libre comme l'air que ses quatre victimes ne respireront jamais plus : un policier, un surveillant de prison, un bijoutier, un boucher.

 Au bénéfice de la doctrine Mitterand, Battisti s'installa en France.

 

En 2001, il avait déclaré : « Politiquement, j'assume tout. »

 Le parti communiste, la gauche bien pensante, des intellectuels dont,

inévitablement, Bernard Henry Lévy, l'avaient soutenu jusqu'à patauger dans la belle mort de ses victimes bourgeoises.

François Hollande s'était même transformé en visiteur de prison pour lui témoigner tout son respect ! À l'initiative de Bertrand Delanoé, le conseil de Paris a voté une résolution le soutenant.

Et pourtant, la cour européenne des droits de l'homme a décidé à l'unanimité, le 12 décembre 2006, que les jugements condamnant Battisti en Italie étaient dans le strict respect des principes.

 Alors, pourquoi soutenir un assassin ?

 

 Parce que tout ce qui est de gauche, même le crime, même le mensonge, bénéficie d'un passeport moral et médiatique qui permet de franchir les frontières de l'intolérable.

Ils peuvent tout dire, ils sont dans le bien universel, dans la vérité, dans le cœur qui bat l'estrade.

Avec eux, un terroriste de gauche, un fasciste, est un brave mec et ses morts des accidents de l'histoire...

 C'est tellement vrai que le procureur italien a parlé d'une « formidable désinformation en France. »

Que se passe-t-il dans la pensée française pour qu'il suffise de se déclarer de gauche pour avoir tous les droits à la suffisance doctrinale, à l'affirmation péremptoire, à la confiance, à l'impunité ?

On vire même les rares rugisseurs non conformistes, les Zemmour, les Ménard, qui ne minaudent pas avec les mignons de la moutonnerie médiatique.

 Dernière avatar de cette omniprésence omnipuissante de la sainte onction, Caroline Fourest, la Jeanne d'Arc des plateaux-repas intellectuels. Personnellement, je n'ai rien contre elle, sauf qu'à la fin de l'émission « Salut les terriens », sans doute parce que j'ai commis le crime de la traiter de « grenouille d'encrier », elle a refusé de me serrer la main pour « ne pas se salir » !

C'est qu'elle est propre Caroline, d'une propreté estampillée laverie France Culture, blanchisserie le Monde, et surtout grande lessiveuse spécialiste autoproclamée de l'extrême droite.

 

 

Elle a tout ce qu'il faut pour prospérer un temps dans le conformisme de son commerce idéologique par lequel elle combat les fantômes des années trente qui s'accrochent aux toiles d'araignées de son cerveau en noir et blanc.

Qu'importe si le film est de la propagande !

Elle tourne la manivelle à mensonges et on l'invite pour

projeter le film qu'elle s'est fait.

Elle est la Vérité ! Elle est la Morale. Elle est l'Antifasciste. Elle est l'Archange. Elle est la voix de Londres sur les canapés médiatiques. La voix des bons français.

 La Voix vengeresse ! Les accusés convoqués à son petit tribunal sont condamnés d'avance du seul fait qu'elle les convoque...

Moi, je suis, « le sulfureux Me Collard » ! Je sens le soufre, j'évoque l'Enfer.

Sans doute parce que l'inquisition avant de brûler les hérétiques les couvraient d'une chemise de soufre ? Mon crime albigeois, c'est d'avoir confessé mon amitié pour Marine Le Pen. Sur l'infréquentable, la petite Fourest a commis un livre, une lavure, un anachronisme tricoté par des mensonges Enoormes, mais qui passent dans notre perméable PAF, comme une lettre à la poste des années d'occupation.

 

Elle reconnaît, au sujet de Marine, traquer « l'arrière-pensée derrière un sourire de circonstance », « Cerner les dits et les non-dits »... On a donc maintenant un commissariat aux arrière- pensées, à la parole psychanalysée par une police

de l'arrière-pensée.

 

Caroline Freud fracture les mots pour dénoncer ce qui n'est pas dit, mais qu'elle entend de son oreille collée aux portes de l'inarticulée.

Avec elle, de son aveu, on n'est plus jugé sur ce qu'on fait ou dit. Non ! On est jugé sur ce qu'elle entend et qu'on ne dit pas. C'est le silence de l'agnelle. On interprète tout, toujours dans un sens fascisant, exemple : « Son père [ Jean Marie] faisait 45 pompes tous les matins pour se maintenir en forme, et n'aimait rien moins que le coup de poing et la castagne pour se sentir toujours jeune. »

 

 Évidemment, le footing obsessionnel de Sarkozy, la bicyclette de Drucker ou le Golf d'Obama, sont des signes de bonne santé morale ! Le Pen l'éternel coupable, en plus de tout, est coupable de faire du sport...

 

Que n'aurait -on dit, s'il avait fait du body building... à Marrakech ?

 

Attention, âmes sensibles, vous allez apprendre un truc terrible sur Marine, un indice répertorié dans le Maleus Maleficarum ( ouvrage dans lequel les inquisiteurs avaient répertorié les signes de possession) :

« Marine Le Pen préfère visiblement se défouler au stand de tir. »

Faire du tir, discipline olympique, est l'aveu qu'elle se prépare, sans doute, à prendre le pouvoir les armes à la main, un soir de pluie, à Santiago du Chili con Carne dans le restaurant à la mode où Caroline n'aura que sa fourchette pour défendre la démocratie en péril de pistolet de stand de tir ! J'en ai froid de l'effroi.

 

Dans le même registre, se faisant soudain l'ami des policiers bafoués, de l'ordre respectueux des képis, elle accuse Marine Le Pen, fille de Brassens, d'avoir était poursuivi pour « outrage à agents » jamais Marine Le Pen n'a été poursuivie !

 

 Pourquoi inventer une poursuite qui n'a jamais eu lieu ? Cela étant, c'est une bonne chose que Caroline défende « l'honneur de la police », c'est un peu réac, mais c'est bien ; elle en a tellement besoin la police qu'on la protège des outrages, qu'une militante de plus des droits du policier, en la personne de Caroline Fourest, est réconfortant.

 

Et ainsi de suite. Marine aurait cumulé trois mandats pour accumuler les indemnités...sauf que le mandat de conseiller municipal était bénévole ! Enfin, je n'ai pas la place ici pour tout dire. Ce n'est qu'un blog ; il faudrait un livre ou un procès...

 

Les seuls qui aient grâce aux yeux brûlants de fièvre indignée de Caroline, c'est Daniel Cohn-Bendit et Frédéric Mitterrand.

Oui ! Auxquels Marine, elle, veut du mal injustement en raison de leurs « irréprochables » confidences sexuelles. Il y a deux pages dans le livre pour défendre Frédéric et Dany. Là, pas d'arrière-pensées. Honte à qui en aurait...

 

C'est tout de même préoccupant, cette pratique hallucinée du deux poids, deux mesures : les uns, quoiqu'ils fassent, tourisme sexuel, tripotage d'enfants, ont droit à la compréhension, à l'explication, parce qu'ils ont le bon sperme idéologique, les autres, pas question d'un instant d'indulgence.

 

Étrange livre qui est comme un conte pour enfants, si j'ose dire, où il y a les bons toujours bons et les méchants toujours méchants, jusqu'à la fin des temps, sans aucun espoir de rémission. C'est le livre d'une petite bourgeoise qui a lu beaucoup de livres, qui est figée dans ses idées comme dans un fauteuil roulant des années trente, qui se croit encore à l'époque des ligues, du boulangisme, de la cagoule, que sais-je.

 

 Comme si le monde n'avait pas changé, comme si le parti communiste avait encore Marchais à sa tête et Duclos à son micro, comme si la gauche n'avait pas eu Mitterrand et ses ambigüités irréprochables, comme si la droite n'avait pas ouvert ses portes à Besson, Lang, Charasse, Buisson de Minute, Hortefeux, condamné, mais aujourd'hui en appel, donc pas condamné définitivement, comme si le Front national n'avait pas à sa tête une jeune femme qui a sauté sur les genoux de son père, mais pas sur Diên Biên Phu, comme s'il fallait avoir la crainte d'un passé qui finalement n'existe que pour ses supposés adversaires qui en tire prébende, honneur et spécialisation dans la détestation systématique d'une frange électorale de la population.

 

 

Que cachent ces « arrière-pensées » ?

 La peur de voir s'effondrer un système qui tient en laisse idéologique le peuple qui en a marre, mais que l'on espère encore domestiquer en le culpabilisant.

Surtout, que rien ne change.

Tout va bien dans le meilleur des mondes de Caroline où Sarkozy serait réélu haut les mains propres ! En tout cas, elle s'y emploie de toutes ses forces morales.

Pour y parvenir, il faut éliminer la trublionne, chez qui tout est pervers, même...le sourire : « lorsqu'elle va trop loin, Marine Le Pen maîtrise mal son sourire.

 

Un sourire figé, artificiel, comme pour masquer sa peur d'être prise en défaut ou sa colère.

 Pour Lorrain de Saint Afrique, il cache « une vraie violence. »

Même le sourire est interprété ; la petite Caroline, c'est la Lombroso de la biographie, la Beccaria du sourire. Elle dissèque l'expression du visage, mesure la commissure des lèvres, scrute les zygomatiques, palpe les muscles peauciers ; elle invente une nouvelle science, l'anthropologie du sourire !

On imagine, chez elle, punaisé à un mur, les différents sourires de Marine Le Pen, annotés d'observations rigoureuses qualifiant la face cachée de la bête souriante...

C'est le zoo des zygomatiques ! Incroyable, mais vrai !

Au passage, vous avez remarqué le témoignage d'un ancien du front dont la parole enrichit, sans le salir, le réquisitoire.

 

 Dire du mal lave de tout, fait du passé table rase et donne des cheveux longs aux crânes rasés.

Le plus contradictoire dans ce livre, c'est qu'il repose essentiellement sur des témoignages d'expulsés du front, donc d'opposants à Marine le Pen.

On imagine un livre sur le PC, écrit à partir des témoignages d'exclus ou un livre sur Caroline Fourest à partir de ses anciens amis ou anciennes amies, aujourd'hui fâchés avec elle... C'est la vie !

Mieux vaudrait en rire, si le rire, lui aussi, ne risquait pas de figurer dans la criminologie politique du repérage fasciste !

Il faut demeurer immobile sous la toise de la petite Fourest.

 


 
 
posté le 20-06-2011 à 14:48:58

Référendum pour rétablir la peine de mort.

 

Bonjour  La République !

 

  Draveil (Essonne),

le laxisme des pouvoirs publics vient de faire une nouvelle victime, 

 ( Le Parisien du 9 mai 2011.)

 

Les circonstances de l'affaire font froid dans le dos aux parents que nous avons été, sommes ou serons...

 

Ce vendredi 6 mai, une petite fille - qui venait de quitter sa classe de CM1 - a été conduite de force sur un parking, et agressée sexuellement.

A 9 ans ! L'agresseur ? Un marginal de 35 ans.

Poursuivi dès 1993 pour des agressions sexuelles sur mineurs, condamné en 1998 pour viol sur mineur, puis en 2001 pour coups ayant entraîné la mort...

 N'en déplaise aux apôtres de la deuxième chance ou aux chantres de la prévention, un tel individu n'aurait jamais dû commettre plus d'un méfait.

 

Les crimes se multiplient a vitesse grand V,

 assassinats, meurtres de policiers, crimes sexuels

et  sans arrêt on entend que c'est l'œuvre de récidivistes ou de multirécidivistes.

 

Les experts et les bobos bien pensants nous assurent que nous n'entendons rien à la question ! En France, qui se soucie réellement des victimes ?

Nous l'avons vu avec les récentes affaires, DSK, Ferry, etc

 

Il serait temps de  réaliser que les statistiques de plus en plus floues masquent la réalité et comprendre que la justice n'est plus du côté des victimes et de leur familles mais des délinquants.

 

REFERENDUM 

RÉTABLIR LA PEINE DE MORT EN FRANCE !!!

 RETABLISSEMENT DE LA PEINE DE MORT POUR LES MEURTRIERS D'ENFANTS,

 Les pédophiles,

 Les violeurs,

 Les meurtrier de policiers,

 Les trafiquants de drogue.

 


 
 
posté le 20-06-2011 à 08:10:20

J'accuse Charles De gaulle...

 

L'école de la haine

" Au bout du canon d'un fusil, je naurais pas hésité une seconde."

 

 

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir, volontairement et sciemment, violé la Constitution Française dont il était le garant...
 
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir abusé la Nation française en transformant une victoire en défaite et en lui présentant les revendications d'une minorité de terroristes comme l'expression de tout un peuple...
 
J'accuse Charles De Gaulle, Président de la République Française et Chef suprême de son Armée, d'être resté passif devant l'assassinat de milliers et de milliers de citoyens français de toutes confessions...
 
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné l'ordre d'abandonner, après les avoir désarmés, les Harkis à la vindicte des égorgeurs du FLN qui ont perpétré le génocide de plus de cent cinquante mille de ces soldats français...
 
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné ordre aux officiers français, témoins de meurtres en séries, (innommables boucheries telle que celle d'Oran, le 5 juillet 1962, qui a fait plus de 3.000 morts français) de n'intervenir pour personne, même en danger de mort...
 
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir porté atteinte à l'intégrité du territoire national en bradant les départements français d'Algérie à un mouvement terroriste vaincu sur le terrain, et en lui abandonnant, non seulement une population qui souhaitait rester française, mais aussi tous les soldats métropolitains tombés entre ses mains barbares...
 
J'accuse Charles de Gaulle du chaos de l'Algérie et du déclin de la France ! 

 


 J'accuse également, comme étant ses acolytes, tous ceux qui se sont égarés avec lui dans cette impasse mortelle où souffrent et meurent, tous les jours, des hommes :
 
Vous, Messieurs les porteurs de valises du FLN, issus des partis socialiste et communiste, vous qui avez aidé l'ennemi de la France à s'armer pour combattre et tuer nos jeunes soldats français, je vous accuse d'être de vulgaires collaborateurs , passibles de la peine de mort...
 
Et vous, Monsieur le Président de la République, Messieurs les membres du Gouvernement, Messieurs les députés, Messieurs les sénateurs, Messieurs les membres du Conseil Constitutionnel, par votre silence, vous devenez, vous-mêmes, face à l'Histoire, ses complices...

 


 Quant à vous, Messieurs les journalistes, témoins silencieux des faits, à l'époque, vous méritez aussi d'être au banc des accusés puisque vous n'avez même pas honoré les deux principes fondamentaux de votre charge : le respect de la démocratie et l'expression de la vérité !

 


 
En effet, Messieurs les journalistes, la France a remporté une victoire militaire écrasante sur le FLN, vous l'avez tu, à l'époque, et certains d'entre-vous le taisent encore...
 
Des milliers de jeunes soldats français, des appelés de vingt ans, ont donné leur vie pour que vive l'Algérie Française, vous l'avez tu, à l'époque, et certains d'entre-vous le taisent encore...
 
Des hommes, des femmes, de jeunes enfants, des vieillards, ont été ignoblement sacrifiés pendant des jours, des mois, des années, par des terroristes relevant d'une barbarie tellement bestiale qu'aucun mot ne saurait la décrire, vous l'avez tu, à l'époque, et certains d'entre-vous le taisent encore...

 


Messieurs les journalistes, tous les martyrs que je viens d'évoquer ont le droit d'être vengés, aujourd'hui, tout comme l'ont été ceux de la Shoa, hier... Il est temps de cesser de vous prêter à la dénaturation. Il est temps d'exprimer enfin la vérité historique.
 
Charles De Gaulle mérite, même à titre posthume, d'être poursuivi devant le Tribunal de l'Histoire, et condamné comme l'ont été les artisans et les complices de l'holocauste juif, et comme sont, aujourd'hui, poursuivis et condamnés les tyrans, devant le Tribunal Pénal International !
 
C'est à vous tous, Messieurs, que je lance, aujourd'hui, ce pathétique appel : Ouvrez enfin les yeux ! Sortez de votre égarement ! Ayez le courage de reconnaître la vérité historique et de stigmatiser les vrais responsables de la décadence de la France et du chaos de l'Algérie !
 
C'est à ce prix-là, et à ce prix seulement, que notre hymne national aura, à nouveau, un sens, et que le drapeau tricolore pourra, désormais, flotter sans tache sur un pays en paix avec lui-même...
 
 
 
JOSEPH HATTAB-PACHA
 
Président du Comité VERITAS
Ancien Maire de la Casbah d'Alger
Ancien Conseiller Général
Dernier descendant d'Hussein Dey
Régent turc d'Alger de 1818 à 1830

 


 
 
posté le 19-06-2011 à 08:07:57

Les colonisateurs auraient pillé les colonies de leurs matières premières

 

 

La colonisation 

un document à analyser en  le recadrant dans le contexte de l'époque.

http://aspectsecodelacolonisationalgerie.blogspot.com/

Voir également l'article:" Les Pourrisseurs de l'Algérie Française".

 

 

 

Certains affirment que la colonisation a présenté surtout des côtés négatifs laissant entendre qu'il s'agissait de colonialisme.

 

Cela implique que les phénomènes nés de la colonisation ont été pires que ce qui existait auparavant pour les populations autochtones comme par exemple le massacre quasi total des indiens d'Amérique du Nord   ou le démontage en 1945 par les soviétiques d'usines entières en Europe centrale pour les remonter en Union soviétique.

 

  Pour certains algériens tel Boutéflika et certains de ses séides du FLN, le 2 juillet 2006 lors d'un colloque international à Alger, il a osé affirmer que

« la colonisation en Algérie est l'une des formes les plus barbares de l'Histoire, caractérisée par la destruction et les violations flagrantes des droits naturels et civiques du peuple algérien »

 

 

 

Depuis 50 ans, des idéologues, historiens, enseignants de l'Education nationale, journalistes de médias développaient une histoire revue et corrigée.

Ce que je trouve beaucoup plus grave c'est la forme de calomnie dont sont directement victimes les Français d'Algérie.

 

Depuis cette loi qui était passée quasiment inaperçue, l'obligation faite à l'école et aux enseignants de revenir à plus d'objectivité et de reconnaître aussi le rôle positif de la colonisation a fait réagir ces derniers auxquels certains médias en particulier marxistes.

 

 

 Il suffit d'opérer une comparaison sous forme de bilan avant et au sortir de cette colonisation et éventuellement d'observer l'évolution après pour savoir si la décolonisation a été un apport encore plus bénéfique. 

 

 


 
 
posté le 18-06-2011 à 18:55:50

Sarkozy perd les suffrages de ces rancuniers de pieds noirs...

 

La France peut-elle encore commémorer le De Gaulle du 18 juin 1940 et fermer les yeux

sur le De Gaulle responsable du crime d'Etat du 19 mars 1962 ?

 

« Je vous ai compris : De Gaulle 1958-1962"

de Serge MOATI. »

     

De nombreux Français ont découvert effarés le cynisme  de De Gaulle en 1958.

Ses mensonges et son parjure  vont le conduire à "sacrifier" les Français d'Algérie et de livrer aux égorgeurs plus de 100 000 harkis.  

 

Il aura fallu plus de quarante ans pour que les intellectuels français partisans de l'indépendance de l'Algérie se rendent compte,qu'ils ne pouvaient plus être les complices passifs de ce "crime d'Etat".     

 

De Gaulle  porte l'entière

responsabilité de l'abandon et du massacre de plus de 100.000 Harkis, de Pieds-noirs et de soldats français après la date du 19 mars.

 

 

Un crime dénoncé dès la signature des "Accords d'Evian"

par le professeur Maurice Allais, prix Nobel d'Economie (auteur de "L'Algérie d'Evian,  

Georges Bidault,

Jacques Soustelle,

Bachaga Boualam, député et vice-président de l'Assemblée nationale (1958-62) et ...

 

Depuis quelques années par de nombreuses personnalités de toutes

 sensibilités de Dominique Schnapper (fille de Raymond Aron), André Santini, Michel Tubiana, Germaine Tillion, Jacques Julliard, Georges-Marc Benamou, Jean Daniel, Jean Lacouture , Jean-Pierre Dubois    (président de la Ligue des Droits de l'Homme), qui, dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy le 12 avril 2010, lui demandait de tenir son engagement du 31 mars 2007.  

 

« Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître

               la responsabilité de la France dans le massacre et l'abandon

                des harkis et de milliers d'autres « musulmans français »

qui lui avait fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine

                                                  pas une nouvelle fois ».

 

 

L'accumulation de preuves officielles et de témoignages démontre de façon si évidente la responsabilité du crime contre l'humanité commis par le général De Gaulle.

 

  Georges-Marc BENAMOU a pu déclarer dès 2003, sans être poursuivi par la famille du général De Gaulle ou être inquiété par la Justice :

 

« La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l'Histoire.

Il y a eu 80.000 morts.

Paris a systématiquement entravé leur sauvetage.

De Gaulle est bel et bien complice d'un crime  contre l'humanité. »

(Paris-Match - N°2841 - 30/10- 5/11/2003).

Alors est-il encore possible au Président de la République de commémorer "l'homme" du vrai-faux appel du 18 juin 1940 ?

(entendu selon les archives personnelles du général par moins d'un millier de Français sur 40 millions)

et fermer les yeux sur le "crime d'Etat" du 19 mars 1962,

 

Trois millions de Français rapatriés, leurs descendants et amis attendent depuis plus de 4 ans que le Chef de l'Etat Nicolas Sarkozy tienne cet engagement du candidat Nicolas Sarkozy.

 

Pour toute réponse, à moins d'un an de l'élection présidentielle de 2012, en ce 18 juin 2011, Sarkozy se pavane devant la croix de Lorraine pendant que sieur Estrosi envisage l'érection d'une statue de nottre sinistre héros.

 

Dans ce contexte, Christian ESTROSI, député-maire de Nice, en voulant rendre hommage à l'homme du 18 juin 1940 en oubliant celui du 19 mars 1962, ne devient-il pas lui-même, par naïveté ou inconscience, le complice d'un « crime contre l'Humanité »

 

Source: Jeune Pieds Noirs

 

 

 


 
 
posté le 18-06-2011 à 17:36:22

Colloque sur la sécurité. un échec total selon G.Collard.

 

L'avocat Gilbert  Collard  participe,

le 16 juin 2011 à Paris, à un colloque sur la sécurité

 

 

 

PARIS

 Soucieux de gagner en crédibilité, le Front national a organisé jeudi  un colloque

 sur les banlieues qualifiées de "zones de non-droit;

 

    Augmenter de 25% le budget de la justice en cinq ans, porter le nombre de places

    de prison à 90.000 et de faire entrer les victimes dans les commissions de

     libération conditionnelle.

 

   Retour de la double peine et "l'injonction civile", soit "l'interdiction de pénétrer dans certains territoires" afin d'isoler les "voyous" et "caïds" de leurs quartiers d'origine.

 

   Sans surprise, Marine Le Pen a loué les vertus de la "tolérance zéro" pour défendre les "braves gens qui se lèvent tôt".

 

    Elle s'est aussi prononcée pour le retour d'un service militaire et de la méthode syllabique obligatoire à l'école.

 

 

 

Alors que sa présidente est en mesure, dans les sondages, de sérieusement menacer

 l'UMP et le PS en 2012, le FN voulait aussi montrer jeudi qu'il est un parti de

moins en moins isolé, en donnant la parole à quelques "témoins" de la société civile : enseignants, représentant d'un syndicat de policiers municipaux, anciens policier ou gendarme...

 les intervenants ont plaidé pour une politique plus ferme de sécurité. 

 

Le colloque a enfin été l'occasion pour la présidente du FN d'afficher au grand jour

sa proximité avec le célèbre avocat marseillais Gilbert Collard, venu en vedette.

 

Assurant être là pour apporter une "contribution criminologique", "sans être prisonnier d'aucune idéologie", il a ouvert les travaux en lançant une charge virulente contre le bilan sécuritaire de Nicolas Sarkozy, "un échec total".

 

"Il est passé de Kärcher Premier à Kärcher Zéro ! Mais entre le Premier et le Zéro, il y a des morts, des spoliés, des enfants qui souffrent et des mères qui pleurent", a lancé le pénaliste.

 

La peine de mort,  n'a pas été évoquée.

Le FN prône le rétablissement grâce à un référendum populaire.

Source :Le Figaro

 

 

 

 

 


 
 
posté le 17-06-2011 à 16:35:38

Bataille d'Alger: Tortures et terrorisme.

  

La Bataille d'Alger : Torture et Terrorisme

Jean Monneret

Il y a cinquante ans en pleine guerre d'Algérie, se livrait dans la capitale de ce pays, ce qu'on appela ensuite La Bataille d'Alger.

Cette Bataille s'est terminée par une grande victoire de l'Armée Française sur ce qu'il est convenu d'appeler le terrorisme. C'est donc un événement d'une grande portée historique. Soyons clairs cependant. Si nous avons choisi d'en parler ce soir, ce n'est pas dans l'esprit de commémorer cette bataille, mais dans celui de tirer des enseignements de ce qui s'est passé alors.


Ce que l'on appelle le terrorisme est en effet devenu aujourd'hui un phénomène planétaire. New York, l'Espagne, Londres, la France, l'Indonésie, Djerba en Tunisie, Dar-es-Salam en Tanzanie, Kaboul en Afghanistan, voici quelques uns des lieux où se sont déroulés ces dernières années, des attentats terroristes importants, graves par le nombre des victimes et leurs conséquences. Ceci justifie donc amplement l'adjectif planétaire que je viens d'utiliser.


Or, les problèmes que pose aujourd'hui la lutte contre le terrorisme, les objectifs de celui-ci. La tactique et la stratégie de ceux que l'on peut appeler les terroristes, tout cela rappelle énormément ce qui s'est passé en Algérie il y a un demi-siècle. A vrai dire, le terrorisme en Algérie et cette Bataille d'Alger dont je parle furent l'ébauche, la représentation à une échelle moindre de ce qui se passe aujourd'hui (comme disent les Anglais in a nutshell, dans une coquille de noix, en miniature, si l'on veut, encore que pour ceux qui les subirent, les souffrances infligées par le terrorisme, n'aient rien eu hélas de miniaturisé.


Ce court exposé introductif commandera donc le plan que je vais suivre dans cette conférence.

  1. Qu'est-ce que le terrorisme ? Que faut-il entendre par ce terme ? Car une confusion délibérément entretenue sévit à ce sujet. Quels sont ses formes, ses buts, et ses méthodes ?
  2. Quel fut exactement le déroulement de la Bataille d'Alger ? Quand a-t-elle commencé ? Quand s'est-elle terminée ? Quels moyens utilisa notre Armée ? Bien entendu, à ce stade se posera le problème de l'utilisation de la torture et nous n'éviterons pas de traiter cette question, dans son intégralité.
    Nous aborderons à cette occasion l'analyse des différentes positions s'étant manifestées chez les chrétiens de l'époque, les conflits qui s'en sont ensuivis. Là aussi, nous essaierons modestement d'en tirer quelques leçons, si faire se peut, pour l'avenir.
  3. Dans une 3ème partie qui débouchera sur notre conclusion nous verrons comment la fin de la Guerre d'Algérie a entraîné un certain nombre de conséquences graves. Nous nous poserons donc la question, aujourd'hui interdite dans les médias, de savoir si la fin du conflit algérien n'a pas allumé, ou contribué à allumer le redoutable incendie qui commence à consumer la planète et que les thuriféraires du chef de l'Etat d'alors ont présenté à l'inverse comme destiné à l'éteindre pour reprendre une autre image, nous nous demanderons si une nouvelle barbarie, de nouvelles ténèbres ne gagnent pas actuellement ce monde rongé tout à la fois par le relativisme moral et la violence.

 

1/ Qu'est-ce que le terrorisme ?

Cette histoire a commencé, pour moi aussi, il y a cinquante ans. Permettez-moi de déposer un instant mon costume d'historien et de rappeler un souvenir personnel. Souvenir qui fut pour moi le début d'une longue aventure qui ne s'est jamais terminée depuis, et qui me conduit indirectement devant vous ce soir.

Je me rendais au lycée ce matin-là et je passais sur la Place du Gouvernement à Alger, aujourd'hui Place des Martyrs. Des soldats français avaient établi un cordon de sécurité et je vis derrière eux un musulman qu'ils venaient d'abattre lors de la reconstitution d'un attentat. C'était la première fois de ma vie que je voyais un homme mort de mort violente [certes pas la dernière hélas] et ceci m'a naturellement marqué. Je me rappelle que l'homme avait deux trous rouges, non pas au côté, comme le dormeur du Val de Rimbaud, mais à la place du cœur. Ce qui m'a frappé alors c'est qu'il n'y avait pas de sang à terre. Rien qui rappelle ces flots de peinture rouge que l'on voit dans les films policiers. Passons.

Et plus tard, en réfléchissant à cette scène, je me suis souvent dit qu'elle était typique de ce que fut la Guerre d'Algérie. Un homme jeune qui avait lancé des bombes. Une tentative de fuite, des militaires qui l'abattent. Des magistrats trop épris de formalisme juridique, ayant imposé une reconstitution comme en temps de paix, alors que nous étions en guerre civile, un soleil éclatant sous un ciel très beau, dans un pays magnifique, des actes terroristes très laids, une mort très basse, une tragédie horrible dans un décor somptueux un peu comme si une sorte de malédiction pesait sur ce territoire.

Depuis cette date, j'ai toujours considéré le terrorisme comme le fléau de notre époque et je dois dire que les événements qui se sont enchaînés ensuite ne m'ont guère porté à changer d'avis. Venons-en à la question clé : Qu'est-ce que le terrorisme ?

Lors de la 2ème guerre mondiale, en France occupée tout particulièrement, on a souvent appliqué l'étiquette infâmante de « terroristes » aux gens qui luttaient contre le nazisme et les armées du 3ème Reich. Les résistants français furent souvent décrits comme tels sous l'Occupation et une certaine confusion en a résulté car, aujourd'hui, divers mouvements ou partis politiques veulent nous présenter comme résistants des gens qui ne sont en fait que de vulgaires terroristes. Alors où est la frontière entre les 2 ?

Disons d'abord où elle n'est pas. Elle n'est pas entre ceux qui luttent pour l'Indépendance nationale et qui, ainsi, seraient ipso facto des résistants et les autres. Ça c'est le point de vue de la gauche anticolonialiste. En d'autres termes, on n'est pas résistant en fonction des buts que l'on poursuit, si nobles, si élevés qu'ils puissent paraître en théorie. La frontière entre le terrorisme d'un côté et la Résistance de l'autre se situe au niveau des cibles visées.

Le résistant à l'oppression peut utiliser des moyens violents et illégaux, comme un terroriste. MAIS il vise exclusivement l'Armée, ou la police, ou encore les responsables civils de cette oppression.

Le terroriste utilise lui aussi des moyens violents et illégaux. MAIS s'il lui arrive de viser l'Armée et la Police oppresseuses [ou tenues pour telles, car il y aurait beaucoup à dire sur la notion d'oppression] il vise tout autant et parfois, bien plus souvent, et délibérément, la population civile, sans épargner les femmes, les enfants, les vieillards. Bref, le terroriste frappe indistinctement des civils n'ayant pas de responsabilité dans la politique qu'il combat. Le fer de lance de sa lutte ne vise pas des responsables, mais des innocents, souvent sans autre motivation que le caractère ethnique ou religieux différent de la population civile frappée par les attentats.

Prenons des exemples pour fixer les idées :

Lorsque Fabien abat un officier allemand dans le métro parisien en France occupée, c'est un acte de Résistance. Je n'entre pas dans la question de savoir s'il était opportun d'user de cette méthode, à ce moment-là, si le parti communiste n'a pas joué un jeu dangereux à l'époque, entraînant des prises d'otages parmi les Français etc... le cycle attentat - répression etc... Ce débat n'a pas sa place ici. A mes yeux, toutefois ce n'est pas un acte terroriste c'est un acte de résistance. Opportun ou inopportun dans sa forme, on en a discuté, on en discute encore.

Lorsque des tueurs d'Al Qaida font sauter un train à Madrid, tuant des dizaines de banlieusards espagnols se rendant à leur travail, c'est un acte de terrorisme.

Les résistants français ne s'en sont pas pris aux banlieusards allemands, c'est donc une méthode et un esprit différent qui les animaient.

En Algérie, le Front de Libération Nationale, durant le conflit algérien, s'en est pris à plusieurs reprises à des civils européens innocents, c'était du terrorisme. Je m'empresse d'ailleurs d'ajouter qu'il s'en est aussi pris très souvent à des civils musulmans totalement innocents. Il y eut aussi le massacre de Mélouza, action terroriste type de Kabyles massacrant des Arabes. Je vous renvoie pour les détails au numéro de mai-juin de la Nouvelle Revue d'Histoire.

Tout le monde a entendu parler du massacre des harkis, massacre frappant des gens engagés aux côtés de l'Armée française mais au mépris des Accords signés.

Venons en donc au terrorisme pendant la Bataille d'Alger.

2/ Le déroulement de la bataille - Enjeux et chronologie

La chronologie est reine en Histoire.

Dans le sujet qui nous occupe, elle est capitale car selon le moment où l'on fait débuter la bataille d'Alger, on peut fausser complètement l'idée de la responsabilité des poseurs de bombes.

Le Film de Pontecorvo (1) - La Bataille d'Alger - fait démarrer l'enchaînement fatal des attentats à un attentat contre-terroriste commis par des Européens en août 1956. C'est là une manipulation. CAR s'il y a bien eu un attentat commis par des Européens dans la Casbah contre des civils musulmans c'était un attentat contre-terroriste. C'est-à-dire qu'il répondait à des actes terroristes précédemment commis par le FLN. Pontecorvo fausse les choses en dissimulant ce point. Je m'empresse de dire que je ne pense pas que, pour autant, l'acte contre-terroriste commis par des policiers européens dans la Casbah se justifiait. Frapper des civils innocents, était une erreur, puisque c'était copier les méthodes de l'adversaire.

Je ne sais pas si nous aurons la possibilité de parler de cela, mais la méthode la plus efficace pour neutraliser le terrorisme c'est de frapper ceux qui le financent. C'est notamment l'enseignement de la lutte contre le terrorisme au Maroc à l'époque du protectorat. Les exécutants doivent être frappés également bien sûr. Mais frapper une population aveuglément parce qu'elle est de la même ethnie que les terroristes, c'est reproduire en creux, la même faute que ces derniers.

Revenons-en à la chronologie. Faire débuter la Bataille d'Alger le 10 août 1956, comme Pontecorvo, est une manipulation de l'Histoire.

La décision de faire débuter la Bataille tel ou tel jour comporte une part d'arbitraire. Pour ma part, je fais remonter le début de cette Bataille au 19 juin 1956. ce jour-là dans la prison Barberousse à Alger, deux militants du FLN, condamnés à mort par un tribunal, sont exécutés. La décision de les exécuter a été signée par F. Mitterrand alors Ministre de la Justice.

Tous les deux ont été pris les armes à la main par notre Armée. Ils s'appellent Zabana et Ferraj. Tous les deux sont enterrés en Algérie au cimetière des martyrs.

L'un d'eux a participé au massacre d'une famille européenne le 25 février 1956. Toute la famille a été mitraillée, une fillette de 8 ans a été délibérément tuée et même, je crois, achevée.

En représailles de cette exécution le FLN décide de lancer ses tueurs contre la population européenne, l'ordre est donné d'abattre tout Européen mâle au-dessus de 18 ans (en principe femmes et enfants doivent être épargnés et jusqu'à 54 ans).

Dans la pratique, quand les groupes du FLN se mettent à poser des bombes, dans les cafés, dans les stades, dans les moyens de transport, sur les marchés, les explosifs tuent indistinctement hommes, femmes, enfants. Quand on lance des grenades sur les boulodromes, on a toute chance d'y tuer des personnes âgées et des retraités.

Le 20 août 1956, le FLN tient un congrès clandestin en Kabylie. C'est le Congrès de la Soummam. Il définit sa doctrine de guerre et décide d'amplifier la lutte dans les grandes villes d'Algérie. Il ordonne d'accroître les attentats contre les civils et prépare une grève générale.

Le FLN a remarqué en effet qu'un attentat dans la capitale a plus de portée internationale que 10 opérations militaires dans l'intérieur du pays.

Le 30 septembre 1956 en fin d'après-midi. Le chef des commandos terroristes d'Alger, Yacef Saadi, utilisant les services de jeunes femmes musulmanes, aux physiques peu orientaux et passant pour des Européennes donc, fait placer des bombes dans les principaux cafés du Centre ville notamment le Milk-Bar et la Cafétéria

Voir Bilan : 3 morts (3 enfants), des dizaines de blessés (douze personnes furent amputées). Aujourd'hui, les explosifs sont beaucoup plus puissants. En Irak, par exemple, il peut y avoir 30 à 100 morts par jour.

Le 22 octobre 1956 un avion civil allant du Maroc en Tunisie et transportant les chefs de la délégation extérieure du FLN est arrêté au-dessus d'Alger et les 5 dirigeants du Front emprisonnés. Cet arraisonnement, pour spectaculaire qu'il soit, n'a qu'un effet psychologique : il montre la détermination des autorités françaises. Sur le terrain, les 5 hommes arrêtés n'ont aucune influence et les attentats continuent.

Après des péripéties diverses que je ne peux toutes exposer ici. Le FLN décida de déclencher une grève générale des Musulmans dans toute l'Algérie pour le début de 1957. Il s'agissait alors que s'ouvrait la session annuelle de l'ONU consacrée à l'Algérie de démontrer que le peuple algérien soutenait le FLN et sa revendication d'indépendance.

Le 7 janvier 1957, le Ministre Résident en Algérie décidait d'investir le général Massu alors placé à la tête de la 10ème D.P. des pouvoirs de police dans la ville d'Alger. La 10ème D.P. avait été choisie car c'était une division d'élite ayant remporté de nombreux succès militaires contre les maquis FLN. Désormais, elle allait lutter contre le terrorisme urbain.

Le 8 janvier un européen communiste Yveton ayant posé des bombes à l'usine à gaz d'Alger fut exécuté à Barberousse.

La description de la Bataille d'Alger a été faite dans de nombreux livres. Je rappelle les faits marquants. Le 28 janvier 1957 ce fut le début de la grève générale. La grève fut brisée par des moyens énergiques : devantures des magasins fermés arrachées, fonctionnaires et employés publics conduits au travail manu militari. Un des plus importants chefs FLN Ben M'Hidi fut arrêté dans la Casbah. Le reste des dirigeants FLN s'enfuit en Tunisie.

Le 24 septembre 1957, après des mois d'attentats et de recherches par les parachutistes l'organisation FLN d'Alger fut démantelée. Yacef Saadi le chef des réseaux et Zohra Drif une des principales poseuses de bombes furent arrêtés. Le 8 octobre Ali le Pointe un des derniers chefs terroristes d'Alger fut abattu par les paras du 1er REP, je crois.

Le problème de la torture

J'aborderai ce problème uniquement en historien.

Je constate que, à l'époque récente, l'église universelle comme l'Eglise de France ont condamné, à maintes reprises, la torture.

J'ai sous les yeux le discours de Pie XII, en date du 30 octobre 1953, prononcé au VIè Congrès International de Droit Pénal. La condamnation est sans équivoque. La torture lèse un droit naturel même si l'accusé est réellement coupable.

Comment ? Dans quelles conditions ? Le problème de la torture s'est-il posé dans la Guerre d'Algérie ?

D'abord, - il est inutile de tourner autour du pot, - la torture fut pratiquée dans certaines unités de l'Armée française. Pas par toutes. A partir de 1958, la responsabilité des interrogatoires fut transférée à des organismes spécialisés, les DOP composés de gens formés, ce qui avait pour objectif de limiter cette pratique et également d'éviter les décès dus à une utilisation débridée de ces méthodes. L'efficacité de cette mesure est difficile à apprécier. Elle a été contestée.

Il est inexact de dire que la pratique de la torture était systématique et répandue sur tout le territoire algérien. Il est plus encore de dire que tous les Algériens, en tant que population, étaient systématiquement visés comme l'affirme de manière inexacte R. Branche dans son livre.

Tout au contraire, un important document de la Croix Rouge montre, après enquête, que seuls 20 % des détenus algériens de l'Armée française se plaignaient de cela. (Voir Maurice Faivre. Le renseignement dans la Guerre d'Algérie. Ed. Lavauzelle p.143).

Ajouter qu'ils (les militants FLN) avaient ordre de s'en plaindre plus ou moins systématiquement.

Ceci dit : si vous avez entendu parler de la villa Sésini ou de la ferme Améziane, ces lieux ont existé. Ce ne sont pas des créations de la propagande.

Comment se fait-il que la torture ait pu être pratiquée par des soldats d'un pays très anciennement civilisé, chrétien etc ? Il convient de dire immédiatement qu'on ne peut poser le problème exclusivement en ces termes.

Ce sont ceux de la gauche de l'époque, chrétienne et pas chrétienne, réunie dans la condamnation de la torture en Algérie. Mauriac, Sartre, Louis Martin Chauffier, Pierre-Henri Simon, Vidal-Naquet, Jean Ellul, Paul Ricoeur. J'en oublie.

Dénoncer la torture sans parler du terrorisme est une escroquerie intellectuelle.

Dénoncer la torture sans parler de la guerre subversive également.

Voyons donc comment se pose le problème concrètement.

Vous êtes officier, capitaine par exemple, responsable de vos hommes, responsable d'un secteur ou d'un sous-secteur. Un jour un soldat et des civils sont abattus par un terroriste qui lance une bombe dans un café.

Vous enquêtez, nous recherchez le coupable, et vous vous heurtez au mutisme de la population ; car elle a peur.

Si vous arrêtez néanmoins l'exécutant, il va passez plusieurs mois ou années en prison certes, puis il sera ou ne sera pas jugé et finira un jour libéré, car la guerre ne peut durer toujours et que l'amnistie ou telle mesure de clémence va poindre. Le terroriste, lui attend, tranquillement la fin de toute cette agitation. Il ne craint guère la justice d'un pays démocratique. A ce compte-là, les apprentis terroristes ont vite fait de proliférer et vos hommes comme les civils du lieu tombent dans d'autres attentats. Le système pénal ordinaire n'est pas dissuasif en guerre civile.

Dans Alger, en 1957, les cafés, les transports en commun, les stades furent la scène d'attentats effroyables, comme je l'ai dit, tuant et mutilant des femmes et des enfants. Ne pas réagir eût été manquer à la mission de maintien de l'ordre. Ne pas combattre la lèpre du terrorisme eût été capituler. Car certains dans ce cas poussent à la négociation avec les poseurs de bombes et leurs mandants.

En effet, le terrorisme n'est pas une forme de guerre classique. Dans la guerre classique, on cherche à détruire les forces de l'adversaire. La guerre mondiale, avec l'Allemagne du moins, a pris fin quand son potentiel militaire a été réduit drastiquement.

Le terrorisme ne cherche pas à détruire les forces de l'adversaire, il cherche à intimider et à détruire le courage de l'adversaire. Cessez de réprimer <- -> négociez leur suggérera-t-il ensuite. Sans cela, ce sera le chaos. Et c'est effectivement le chaos. Voir Baghdad aujourd'hui. Voir Alger en 1957. Des dizaines de morts et de blessés tous les jours, des amputés par dizaines. Parmi eux des enfants.

Ou vous négociez <- -> ou vous relevez le défi et vous décidez de démanteler les réseaux de poseurs de bombes.

Et c'est là que reparaît le problème de la torture. Car pour démanteler les réseaux de la terreur, il faut des renseignements. Les renseignements s'obtiennent par des interrogatoires et dans la situation de 1957, cela voulait dire interrogatoires musclés.

Et c'est là qu'apparaît le problème. Et quel problème !

Vous êtes chrétien cela vous répugne : Pourquoi ? Parce que ce que l'on torture ce n'est pas un légume, c'est un homme créé par Dieu à sa ressemblance et à son image. Problème. Mais l'Armée, elle, sa hiérarchie du moins, n'est pas chrétienne, il y a certes des chrétiens parmi les officiers, mais c'est une armée laïque d'un pouvoir républicain. Alors ? Bref. Chacun l'aura compris, il n'est pas toujours facile d'être soldat et bon chrétien. Ce ne l'a pas été durant la guerre d'Algérie. V. Volkoff a écrit à ce sujet un roman remarquable qui s'intitule Le tortionnaire. Je vous y renvoie.

Pour un certain nombre de gens, la lutte contre le terrorisme, justifiait l'emploi de la torture compte tenu de l'horreur du terrorisme et de la nécessité du renseignement. Globalement, ce fut la position des hommes qui dirigeaient alors la France, Guy Mollet, François Mitterand à Paris, Robert Lacoste, le préfet Baret à Alger, ont assumé le recours à la torture, dans les faits. Plus tard, des années plus tard et selon une pratique habituelle en démocratie, les militaires, les généraux Massu et Bigeard furent désignés comme des boucs-émissaires. Ce n'est jamais la faute des politiques, c'est toujours la faute des militaires.

Condamner est facile mais que faire ? comment agir ? les dirigeants, eux, nous, chacun d'entre nous dans ces circonstances ? L'expérience montre que nul ne peut prévoir ce qu'il ferait. Le mal commis par les terroristes est horrible, la torture est horrible. Il y a là un dilemme. Faut-il replier le drapeau et partir sans combattre ? Faut-il ne combattre qu'avec des méthodes pures et impeccables ? Oui. Mais lesquelles ?

Certains ont pu avancer que dans des circonstances de crise lorsque l'étau du terrorisme se referme sur une ville, la torture devient un moindre mal.

Le problème s'est posé avec Yveton, ce militant communiste s'apprêtait à faire sauter l'usine à gaz d'Alger. L'attentat fut déjoué par ses collègues.

MAIS, il avait remis une autre bombe à une autre militante communiste, libre elle, qui pouvait la faire sauter n'importe où dans Alger. Certains voulaient donc torturer Yveton pour lui faire avouer où se trouvait la seconde bombe.

En définitive, la 2ème bombe fut retrouvée sans qu'il ne fût torturé, mais il s'en était fallu de peu.

Un ecclésiastique, le RP Delarue qui était l'aumônier du 1er REP, fit une déclaration remarquée à ce sujet. Il affirma que dans ce cas, il fallait torturer pour faire parler le poseur de bombes. Ceci émut évidemment considérablement en France et en Algérie.

Date de l'intervention du RP Delarue ? 10 février 1957.

Bien sûr il s'agit là d'un cas d'école et nous ne tomberons pas dans l'angélisme. Parfois aussi, les gens torturés n'étaient que des suspects. Non pas suspects de lancer des bombes, mais suspects de connaître quelqu'un qui pourrait connaître quelqu'un, qui connaîtrait des poseurs de bombes. La dérive en la matière est très rapide.

La condamnation absolue de la torture quand des bombes explosent tous les jours est difficile à suivre.

La justification de la torture par la nécessité de contrer le terrorisme n'est pas facile à accepter non plus.

Il faut noter la contribution qu'apporta il y a un demi-siècle l'abbé de Nantes à la clarification de ce problème publiée en 1957 sous le titre Morale et Torture dans une revue qui s'appelait L'ordre Français, personnage par ailleurs controversé, je le sais bien. Mais, n'entrons pas dans des débats secondaires.

Je résume ici ses arguments tout en nuances.

Après avoir dénoncé le lobby d'intellectuels français qui avait fait de la dénonciation de la torture son fonds de commerce, dans le seul but de discréditer l'Armée française :

  1. Il rappela que les obligations morales et religieuses doivent toujours être rapportées aux situations concrètes, et à la recherche du bien des personnes.
  2. La recherche du salut commun de l'humanité peut en certaines circonstances primer.
  3. La vie humaine consiste le plus souvent à choisir le meilleur bien ou le moindre mal. Les dénonciateurs de la torture cherchent à donner mauvaise conscience aux peuples civilisés.
  4. A propos de la torture, il faut donc examiner les intentions diverses - les conditions concrètes.

 

La torture consiste à faire souffrir sciemment et beaucoup (des gifles, une violence mineure, des privations mesurées ne sont pas de la torture).

  1. en cas de sadisme - à rejeter à condamner.
  2. créer un climat d'horreur, exemple : des chrétiens torturés récemment en Turquie, le but est de dissuader ceux qui voudraient les imiter. Le FLN en Algérie : couper les lèvres ou le nez des fumeurs ou des buveurs d'alcool - à condamner. Il s'agit alors d'inspirer l'horreur à l'adversaire, de l'effrayer.
  3. recherche de Renseignement - dans ce cas la torture peut selon l'abbé de Nantes être justifiée. « Instrument de combat inhumain elle peut être l'instrument désespéré du Droit contre la force matérielle brutale », je cite. Je cite encore : « On ne saurait proscrire la torture si cette condamnation théorique n'a d'autre effet pratique que de livrer le monde pacifique et civilisé au barbare et au violent ». Abbé de Nantes p.60
  4. Il ajoute : On évitera de juger la torture bonne ou exécrable selon qu'elle s'exerce dans le camp de nos concitoyens et amis ou dans celui de nos adversaires.

    La recherche du Rgt par la torture oblige l'homme supplicié à révéler ce qu'il sait pour éviter de souffrir. Ce procédé précise l'Abbé de Nantes est extrêmement efficace, il est cependant odieux, ajoute-t-il aussitôt.

    « Il reste, je cite, un moyen immoral d'une guerre immorale. »

    Mais il peut, dit l'Abbé, devenir indispensable dans certaines circonstances.

    Pour remplir son devoir primordial de sauvegarde de l'ordre pacifique, de la vie et des biens des personnes, l'Etat a le droit strict et le devoir de tout tenter pour obtenir de celui qui sait, les renseignements nécessaires à la répression.

  5. L'Abbé de Nantes s'empresse d'ajouter que cette justification ne peut s'attacher qu'à une nécessité supérieure. Seules de très hautes urgences, des devoirs sacrés peuvent jouer ce rôle.

     

    Même justifiée selon ce principe la torture demeure un moyen dangereux qui peut rapidement se dégrader et souiller le pouvoir qui en use.

    Le recours doit être ultime <- -> Il ne peut être qu'appliqué dans des limites précises pour un temps assez bref dans un plan d'accélération de la lutte vers une prompte issue.

    « Pour un chrétien, la torture ne sera jamais un moyen normal de combat..... » conclut-il.

Mon opinion

La torture peut neutraliser des terroristes mais elle en crée d'autres. Camus l'a bien vu

recherche du Rt aujourd'hui peut encore nécessiter l'emploi d'une contrainte physique mineure. Mais

utilisation de la ruse a permis de grands succès - bleuite ... intoxication, pendant le conflit algérien.

corruption de l'adversaire lorsqu'il est vénal, un moyen immoral mais qui peut s'ordonner à une fin militairement souhaitable.

combinée avec contrainte réduite sur les prisonniers, mais dans le cadre des grandes lois internationales.

Ambiguïté des professionnels de l'anti-torture

Tous ceux dont j'ai cité le nom tout à l'heure comme des dénonciateurs de la torture doivent être présentés dans toute l'ambiguïté qui fut la leur. Ils furent des dénonciateurs de la torture pratiquée par des militaires français.

Or, la torture fut pratiquée par tous les protagonistes de la guerre d'Algérie. Les barbouzes, le MNA, par exemple. Au premier chef, par le FLN. Les hautes consciences précitées se turent lorsque les victimes se situaient dans l'autre camp et que les bourreaux étaient membres de la prétendue Armée de Libération Nationale du FLN. Egalement lorsque les torturés étaient des membres de l'OAS ou des Pieds-noirs suspectés de l'être.

Or, ces tortures et ces massacres perpétrés par le FLN ne sont pas de petits événements annexes de l'histoire du conflit algérien.

Citons en quelques-uns :

20 août 1955, massacre d'Européens à Philippeville, à El Halia, Aïn-Abid et autres lieux : les victimes sont tuées souvent après d'horribles supplices.

27 mai 1957, massacre de Mélouza. Un village peuplé de paysans messalistes (expliquer) est massacré. (Voir NRH de mai - juin 2007).

A partir du 17 avril 1962 des milliers d'Européens sont enlevés par le FLN.

Selon les enquêtes les plus récentes 3 856 européens sont victimes de rapts. La plupart sont torturés. 2 000 d'entre eux sont portés disparus encore à ce jour, c'est-à-dire qu'ils sont morts dans d'horribles souffrances.

A partir de la même date et plus encore après la proclamation de l'Indépendance, les harkis, c'est-à-dire les supplétifs musulmans de l'Armée Française, et nombre de ceux qui à un titre ou un autre, avaient servi les autorités françaises seront victimes par dizaines de milliers de tortures et de massacres abominables.

Sartre, Mauriac, Martin du Gard, PH. Simon resteront silencieux. Le Nouvel Observateur se taira. Jean Daniel, grand pourfendeur de l'Armée française et de la torture, se taira. Quarante années plus tard, il reconnaîtra ses torts et demandera, un peu tard, pardon aux harkis.

Tous ces gens auront ainsi révélé le fond de leur pensée : leur préoccupation n'était pas de combattre la torture et de défendre les Droits de l'Homme, elle était de gêner et de nuire à l'Armée française. Ils pensaient servir ainsi la cause de l'émancipation du peuple algérien.

L'objectivité m'impose de dire cependant que Vidal-Naquet récemment disparu dénonça dans le Monde en novembre 1962, le massacre des harkis. Dénonciation demeurée, unique en son genre et sans lendemain. (Comme il avait dénoncé la torture contre l'OAS). De même, le Professeur Ricard dénoncera le massacre des harkis.

Le massacre des harkis fut dénoncé le plus souvent par d'autres intellectuels et d'autres journaux : La Nation Française de Pierre Boutang. Joseph Folliet. Gabriel Marcel. Maurice Allais, Prix Nobel d'Economie, Philippe Tesson dans Combat.

Pas par Sartre, pas par Mauriac, pas par P.H. Simon.

3/ La fin de la Guerre d'Algérie et l'encouragement donné au terrorisme dans le monde entier

Le Général De Gaulle a souvent affirmé qu'il ne négocierait pas avec le FLN et qu'il ne lui remettrait pas l'Algérie, clefs en mains. C'est pourtant ce qu'il fit « Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur Alger » avait-il dit. C'est pourtant ce qui se produisit.

Je ne reviens pas sur les détails qui conduisirent à cette fin sans gloire. Le référendum d'autodétermination qui eut lieu en Algérie, le 2 juillet 1962, et la proclamation de l'Indépendance du pays le 3 juillet 1962 furent accueillis par beaucoup de Français de l'époque avec ce qu'il faut bien appeler « un lâche soulagement ».

A en croire la propagande officielle : désormais le problème algérien était résolu. Le boulet était détaché. Cette boîte à chagrins, cette boîte à scorpions dont parlait le Général à son mémorialiste Alain Peyrefitte, était remisée au loin. Le nœud gordien était tranché. Le cancer opéré, la tumeur enlevée.

Eh bien non !

Le problème algérien est toujours là - comme nous allons avoir l'occasion de nous en rendre compte hélas, si une troisième guerre civile se déclenche dans ce pays d'outre méditerranée.

Et le terrorisme lui, est toujours là plus puissant que jamais.

Chassé par la porte, il est revenu par la fenêtre dix fois plus fort.

Or, les Accords d'Evian, le pseudo référendum du 2 juillet, la capitulation devant des gens qui n'avaient d'autre légitimité que celle d'avoir mené - avec ténacité il est vrai - un combat violent, cruel, sans scrupule, tout cela fut un encouragement prodigieux pour tous les terroristes de la planète.

Voyant comment, les terroristes algériens, ces gens longtemps traqués, combattus et justement vilipendés, finirent par s'asseoir à la table des négociateurs et par imposer leur loi, les apprentis terroristes du monde entier se sont dits : pourquoi pas nous ?

Et la chronologie à cet égard est imparable : c'est tout naturellement au Moyen Orient cette plaie purulente au flanc du monde que le mouvement connut un premier essor.

- - 1970 à peine 8 ans après la fin du conflit algérien apparaissent Septembre Noir et FDPLP.

En 37 années, le monde islamiste est devenu la pépinière d'un terrorisme qui, aujourd'hui, a gagné la planète.

Par un retour des choses prévisible, l'Algérie et peut-être demain le Maghreb tout entier - des pays qui ont plus que flirté jadis avec le terrorisme - vont se retrouver en butte aux méfaits et aux destructions de ce même terrorisme.

Dans le long conflit mondial qui a débuté, les historiens retiendront peut-être un jour que les Accords d'Evian de 1962, furent à la guerre contre le terrorisme ce que Munich fut à la 2ème guerre mondiale.


Jean MONNERET

 


 
 
posté le 17-06-2011 à 07:08:30

Estrosi représentant la droite "Bling bling" dans toute sa splendeur.

 

Estrosi continue sa danse du ventre devant les associations de rapatriés

 

En cherchant un peu la trajectoire politique de monsieur Estrosi ,

on retrouve qu'il fut l'adjoint aux sport de feu M. Jacques Médecin à Nice. Bonne école !

 

 

...Estrosi...Estrosi...

Il a été à la bonne école ...Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer ne voulait pas manquer un pot avec Nicolas Sarkozy...La droite bling-bling dans toute sa splendeur.

A vous de juger sur cette dépense.

Christian Estrosi s'est offert aux frais du contribuable un voyage en jet privé pour 138.000 euros, uniquement pour assister à un pot à l'Elysée entre sarkozystes.

Il a deja fait le meme coup il y a quelques mois en venant à la Réunion en jet privé car il avait raté son vol Air France alors qu'il était ministre des dom.

Cout du voyage : 130 000 euros !

 

C'est une habitude chez lui !

 

Au début des années 1990, des élus départementaux,

le quotidien régional Nice-Matin   et une partie de la presse nationale  mettent en cause Christian Estrosi et sa femme, à l'époque, Dominique Estrosi,

au sujet du détournement en 1989 d'une subvention publique

 de 750 000 francs

que le Conseil général des Alpes-Maritimes destinait initialement à une association loi 1901 appelée « Le Golf de Nice », association ayant vocation à assurer la promotion du lieu.

 

Le 16 décembre 1993,

 le conseil constitutionnel annule l'élection législative des 21 et 28 mars 1993 dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes,

et déclare inéligible Christian Estrosi suite à une déclaration des comptes de campagne considérée comme frauduleuse,

 

Sa carrière de pilote moto précédant son entrée en politique et son absence de diplômes lui valent à l'époque le surnom de « motodidacte », donné par ses adversaires.

 

 

 

Au mois de septembre 2010, Il envisage l'érection d'une statue

de Charles de Gaulle, à Nice.

Devant l'indignation des Pieds Noirs, il feint d'accepter

                               leurs objections. 

                                     

 Madame A. Rampal, son adjointe chargée des rapatriés de la ville, envoyait ce message aux Associations de Français d'Algérie de Nice : 

 

« L'installation de la statue est repoussée à très long terme ; le maire ne peut y renoncer officiellement mais accepte de la différer dans très longtemps. »

 

Or, ce samedi, 11 juin 2011, Christian Estrosi annonce fièrement que cette statue sera inaugurée à l'occasion de l'anniversaire de l'appel du 18 juin, samedi prochain, à la place qu'il avait initialement choisie : la place De Gaulle.

 

Cette annonce publique, faite par la presse quelques jours, seulement,

après les flatteries mercantiles qu'il a tenues aux journées PN / Harkis de Cimiez

les 5 et 6 juin dernier, nous confirme sa décision de contourner nos objections

et renier sans états d'âme ses promesses et engagements d'élu.

 

Que penser d'un tel comportement vis-à-vis de toute

la Communauté Pieds-Noirs et Harkis , de ses simulacres de compassion

aux drames que nous avons vécus et le mépris que l'élu, maire et député, affiche, aujourd'hui, à l'égard des Français d'Algérie ?

 

Oui, Christian Estrosi se révèle coupable de mensonge, de forfaiture et il n'est pas étonnant qu'avec toute une clique de bonimenteurs patentés, il inaugure la statue de celui qui a été un orfèvre dans ce domaine, un modèle du genre, l'homme de « la plus grande trahison de la Vème République » ( A. Duhamel), l'homme responsable de notre dramatique exode.

 

La statue du dernier Badinguet de l'histoire coûtera aux niçois

la bagatelle de 500 000€

 

Cette décision indigne qui constitue une véritable provocation pour tant

des nôtres qui ont choisi Nice pour y refaire leur deuxième vie, ne peut

rencontrer que le plus profond mépris.

 

Elever une statue à un tel personnage relève de la plus sinistre contribution à la falsification de l'Histoire de France et,

ce faisant, constitue une insulte à tous les morts pour la France.

Au-delà, c'est une véritable édition publique de fausse monnaie,

tendant à reporter sur les Français d'Algérie la responsabilité des ignominies de la liquidation des Départements français d'Algérie.

 

Pieds Noirs...

vous qui avez été si souvent été amnésiques,

 

Allez vous continuer d'apporter vos voix à cette clique de menteurs, de bonimenteurs et de faux culs, qui promettent le soir de reconnaitre la responsabilité de la France dans le massacre des Harkis et qui, le lendemain enterrent en grande pompes aux Invalides, le responsable de ces massacres ?

 

 

 

 


Commentaires

 

1. nike free 3.0 ii  le 17-06-2011 à 06:01:10  (site)

J'ai été très impressionné, je dois dire. J'ai vraiment rarement rencontré un blog, à la fois éducative et divertissante

 
 
 
 
posté le 16-06-2011 à 13:59:12

la bataille d'Alger:Une grande victoire de l’Armée Française sur ce qu’il est convenu d’appeler LE TERRORISME.

 

 

 

     Version algérienne de la bataille d'Alger.

 

On désigne par Bataille d'Alger ces opérations «  fidaï  »audacieuses vécues par la Capitale à partir de la fin de l'année 1956 jusqu'en septembre 1957, intervenues en réponse aux orientations du Comité de Coordination et d'Exécution après l'approbation des résolutions du Congrès de la Soummam.


Le martyr Larbi Ben M'hidi s'installa dans la capitale en compagnie de Benyoucef Benkhedda et Abane Ramdane, réussit à encadrer les cellules de fidayin et organisa des opérations militaires dans les rues et les quartiers de la Capitale.

 

" Ces opérations consistaient à poser des bombes

dans les lieux de concentration de l'armée française , "

les bars, les postes de polices" tels que l'explosion du Casino de la Corniche le 9 juin 1957, et la liquidation de certains traîtres et colons despotes comme Froger qui fut tué dans les rues de la capitale fin 1958.

 

 

La réalité :

 Le FLN n'eut pour cibles que les populations d'Alger en s'attaquant aux lieux fréquentés par des femmes et des enfants.

 

Vers 17 h 30,   trois bombes à retardement  avaient explosé presque simultanément dans un rayon de cent mètres, à la brasserie   « Otomatic »,   à la   « Cafétéria »,   toutes deux rue Michelet,   et à la brasserie   « le Coq Hardi »,  rue Charles-Péguy. 


  Quatre femmes européennes tuées,   une fut si déchiquetée qu'on ne put l'identifier immédiament , deux jeunes filles furent gravement blessées,  une cinquantaine de personnes,  dont vingt femmes  atteintes et plusieurs mutilées.

 

 

Zorha Driff, poseuse de bombes du Milk-Bar

Bar fréquenté par des pied-noir qui tue trois jeunes femmes

et fait une douzaine de blessés.

 Zohra Drif est condamnée en août 1958, à 20 ans de travaux forcés

 par le tribunal militaire d'Alger pour « terrorisme ».

Graciée par De Gaulle.

Cinquante ans après, elle viendra encore insulter les victimes en

déclarant sur une chaîne de TV Française, qu'il s'agissait de

bombinettes.

 

Jusqu'en fevrier 57,

les Algérois avaient vu passer beaucoup de soldats
 
Les rappelés débarquaient par bateaux entiers,  parmi eux, il y avait de tout.

Un jour, la foule regardait arriver
une unité particulièrement minable, 

des dockers grommelèrent :

« 
Ce n'est pas avec ces bataillons de femmes qu'ils nous materont.  » 

 

Massu raconte...


   Les paras, c'était autre chose.
 
On ne tarda pas à s'en apercevoir.
L'une de mes premières instructions porta sur la tenue.
L'essentiel concernait le port du béret : 
 

  mon but essentiel :   rétablir la confiance.

Comment ?    

Tout d'abord, en montrant au F.L.N. qu'on n'avait pas peur de lui.
L'ordre du jour contenait cette phrase :

    «  
J'irai me promener dans la Casbah.   »

·  Sur la population,   

l'impact fut considérable.
   L'une des premières conséquences de cet impact fut
la floraison du Renseignement
.

       Mes hommes, avant même d'avoir agi, inspiraient la crainte,    

 «   foutaient la trouille  »,  une trouille salutaire,
mais dont
les terroristes humiliés
se vengèrent bien souvent en colportant de sombres histoires, totalement étrangères à la vérité et se résumant paradoxalement ainsi : 

 L'arrestation de Bouchouchi Mahdj , permis au 3° RPC d'anéantir en six jours
une grande partie du réseau bombes.

 

 En quelques jours  un total de 87 bombes sont récupérées.
qui sans aucun doute auraient caussées la mort de mombreux Algérois.

 

L'arrestation de Ben M'Hidi :

 


Ben M'Hidi, était membre du comité de coordination et d'exécution. 
 
Il était un des chefs FLN en Oranie. 
 
«   Les succès   » dans cette région,
    l'avaient désigné pour la gestion des attentats dans le département d'Alger.

Un massacre de femmes et d'enfants en Oranie lui serait directement imputable

 
C'est lui qui a voulu la grève insurrectionnelle du 28 janvier 1957. 
 
Il voulait faire du département d'Alger,   «   un nouveau Dien-Bien-Phu  »
 

L' échec de la grève,   les coupes sombres provoquées par les arrestations,
l'obligent à rester à Alger.
 

Les forces de l'ordre ont réussi à remonter la filière qu'il veut renforcer.
 

Il est arrêté le 16 Février 1957

par
les parachutistes du Colonel Bigeard et les policiers de la DST.
 

Ils est directement responsable
de la mort de dizaines d'Algérois,  
surtout de femmes et d' enfants lors des attentats à la bombes.

 

Depuis son arrestation, Ben M'Hidi Larbi,
était gardé dans un cantonnement du 3° R.P.C.
à la disposition des services de police ( D.S.T. ) et
des services de renseignements du 2° bureau de
la 10° région militaire d'Alger.
 

   Il sera transféré
le 3 mars 1957 à 23 heures à Maison-Carrée.
 
Il sera supprimer
avec
l'accord des politiques de l'époques

 
Sa disparition comblera le vœu de notre Ministre de la guerre,
M. Max Lejeune,  

 il estimait que Ben M'Hidi Larbi
avait suffisamment de
sang sur les mains
pour que
"son suicide
"  soit souhaitable. 


Il me précisa :

«  
Dites-vous bien que si l'avion de Ben Bella
    n'avait pas été piloté par un équipage français,
    il ne se serait jamais posé.
 »

 

Du 20 janvier au 31 mars :
 

La 10° division parachutiste a arrêté 1.827 membres du F.L.N.
 
Ces individus étaient   :
 

membres de cellules   :                     267

tueurs et terroristes    :                      253

collecteurs de fonds    :                        322
 
propagandistes et agents divers   :     985



  Parmi ces 1.827 membres du F.L.N. : 
 
environ deux cents ont perdu la vie dans l'exécution de leurs missions,
au cours de combats corps à corps, de poursuites, d'évasions,
d'accidents divers

 
Pendant ce premier trimestre 1957,

en face de
ces deux cents membres du FLN
qui ont perdu la vie,
il faut mettre
les 168 assassinats d'Européens
dans la Mitidja et
surtout les 68 fermes abandonnées du fait de l'insécurité permanente dans
les régions de l'
ArbaRivetAlmaMaréchal FochSaint-pierre Saint-Paul.


  L'armement saisi comprenait : 
 
87 bombes, 200 kg d'explosifs, 166 grenades. 812 armes ( pistolets, mitraillettes ).

 

Quant au bilan des pertes des forces de l'ordre,

il est très léger,
contrairement au films produit par Yasef Saadi

 
Pendant les trois premiers mois de 1957 :
 
Le 1er R.C.P. a eu un officier blessé,  le 1er R.E.P. un sous-officier et trois légionnaires blessés, le 28 R.P.C. deux tués dont un officier le lieutenant Guillaume, le 38 R.P.C. aucune perte,  le 20 G.A.P. aucune perte.

 

Le 3 Juin 1957
Trois bombes à retardement,   dissimulées dans des lampadaires en fonte,   aux arrêts d'autobus,
explosent vers 18 heures trente,   l'heure de sortie des bureaux.

Elles provoquent
la mort de huit personnes dont trois enfants.
Il y aura quatre-vingt-huit blessés, dont trente-trois seront amputés.

Les bombes ont frappé,   sans distinction de sexe,   d'âge,   ou de religion,
mais en majorité des musulmans

 

 

La bombe était plaçée sous la scène.

 

Le dimanche 9 juin, c'est la Pentecôte,

 Le téléphone m'apprend qu'une bombe a éclaté au casino de la Corniche, tout proche de chez moi.
Brothier et moi nous nous précipitons.
 

Le spectacle qui nous est offert n'a pu s'effacer de notre mémoire !
Toute
une jeunesse joyeuse, venue danser au terme de ce beau jour de fête,  est massacrée.

Le bilan est lourd :
 

9 morts,    85 blessés dont 39 femmes,     10 dans un état désespéré.

Ce sont des Français de souche,   en grande majorité du quartier populaire de Bab-El-Oued,
beaucoup n'ont pas vingt-cinq ans !


 

Ce jour là,

les paras arrêtent  
Maurice Audin,  communiste,   chef de réseau,   professeur à l'université d'Alger,
il avait obtenu sa mutation en 1953 afin de
participer à l'insurrection qui s'annonçait.

C'est lui   et ces complices
qui était chargé de caché et de transférer vers le maquis,
les tueurs F.L.N. recherchés par les parachutistes.
 

Les arrestations des membres du réseau communiste
marquera le début de la seconde partie de la Bataille d'Alger et la fin des poseurs de bombes.

Dès le 12 juin,  la « pêche » aux bombes continue,    inlassablement.
Le 25 juin,  le 1er R.C.P. et le 9° zouaves découvrent 33 bombes dans la Casbah.
 


  Le 27 juillet,

Le F.L.N. a prévu de faire sauter huit bombes.
 

Les porteurs de bombes sortent d'une cache de la rue Saint Vincent de Paul pour rejoindre
les quartiers européens,  mais
le quadrillage des forces de l'ordre les empêchent de rejoindre
leurs objectifs,  ils doivent éviter les patrouilles militaires pour ne pas être arrêtés et fouillés,
le temps passe, l'heure fixée à la minuterie approche.
 

Une bombe explose avec son porteur,  sans doute mal réglée,  les autres poseurs s'affolent,
l'un d'eux monte dans un escalier de HLM,  il essaye de la désamorcer, 
il saute avec sa bombe.
 

Les six autres s'en débarrassent n'importe où.

Un caporal para, du 3e R.P.C.
M. Cazes,
sera blessé gravement, il a voulu désamorcer la bombe qu'il avait découvert. 
 
Trois bombes, dont une de 10 kg,  sont désamorcées par les artificiers.
 

Ce jour là, il n'y eu que trois blessés dont un grave du 3° R.P.C. et
les deux terroristes tués par les engins 

 


Le mardi 24 septembre :

Arrestation de Yacef Saadi

 

 


 

Les bérets verts,   les zouaves   et les gendarmes   cernent depuis trois heures du matin l'un des quartiers de la Casbah où se trouve

la  rue CatonLe filtrage et le contrôle d'identité
des habitants commencent à quatre heures.

Une indicatrice avait eu l'idée de mettre de la peinture rouge au creux de ses mains.

Ainsi tachait-elle dans le dos et
faisait-elle repérer à son insu l'agent de liaison
qu'elle rencontrait dans la foule, parfois même
lui passait-elle un pli dont elle était chargée.
 

C'est alors que la rue Caton
attira l'attention de nos observateurs :

Ils avaient remarqué l'entrée d'hommes tachés de rouge qu'on ne voyait pas ressortir, sans doute
parce qu'ils quittaient l'immeuble par une autre issue. 
 
Par contre,
une fillette de six ou sept ans  franchissait
la porte du 4,   traversait les escaliers
de l'étroite ruelle et entrait au 3.

C'était elle qui, en fait, assurait le dernier relais. 

 

Le colonel JeanPierre
pénètre le premier dans le repaire  : 
une maison à petites fenêtres et couloirs très étroits,   au premier

étage,  un patio sur lequel donnent des chambres,  un couloir conduisant à une cuisine moderne et un escalier. 
 
En haut de celui-ci,
un mur sur lequel un panneau d'une quarantaine de centimètres paraît avoir été rajouté.
Attaqué à la pioche par les soldats,  le mur perd ses premiers moellons et laisse apparaître

Yacef Saadi,   presque nu,  qui lance une grenade offensive sur les légionnaires et
tire une rafale de mitraillette.
 

Le colonel Jeanpierre et un adjudant-chef sont blessés.
Des pourparlers s'engagent entre les officiers du 1er régiment étranger parachutiste et Yacef qui,
se sachant identifié et dans l'incapacité de s'échapper, accepte de se rendre.

Il demande à ne pas être séparé de la jeune 
Drif Zohra   qui, nue elle aussi, se trouve à ses côtés
(condamnée à mort par contumace pour l'affaire des bombes du Milk-Bar et du Coq-Hardi). 
 

Tous deux sortent alors de leur réduit, après qu'on leur ait fourni des vêtements
Yacef, qui souffre d'une angine, sollicite des soins.

 

Dans les milieux musulmans, où la nouvelle s'est répandue en quelques heures,
«  
il semble que se manifeste comme une gêne  »,  

écrit le correspondant particulier du Monde. 
 
On se montre déçu de la faible résistance opposée par Yacef Saadi.
 

On établit même un parallèle entre sa reddition et le combat qu'ont livré, avant de mourir, ses deux adjoints Mourad et Ramel.
 

Yacef Saadi, dont l'imagination d'un grand nombre faisait un être  insaisissable, est mis,   le lendemain de sa capture,  dans la villa mauresque d'El Biar,
P.C. du 1e. régiment étranger parachutiste, en présence

des membres de la presse autorisés à le photographier,  

ainsi que Zohra Drif.


 

 Ali la Pointe.

                                      Qui était ce personnage ? :
 

«  Ali la Pointe  »,   qui a aussi comme sobriquet   « Petit Boxeur ».
Ces derniers temps,   on le désignait dans la rébellion sous le surnom de   «  
Si Lahbib
 ».
Il figure sur les registres de l'état civil sous le nom

de   Amar Ali,  

né à Miliana,   le 14 mai 1930.
Il a donc
vingt-sept ans
.

En 1945, il se fait connaître à Alger comme
joueur de tchic-tchic
.
Son quartier opérationnel était alors
Bab-el-Oued
.

Peu après,  il commence à se faire une petite place dans «  
le Milieu
 »   comme souteneur,
non sans avoir commis au passage quelques
vols à main armée
.
 

Son  casier judiciaire   comporte quelques condamnations :

1943   : vols d'effets militaires.

      1950   :  viols                                  

                                           1952   :   coups et blessures volontaires, violences    et    voies de fait à agent. 
                1953   :  tentative d'homicide volontaire.
    1954   :    
tentative d'assassinat.

 

Le 22 avril 1955 :
Ali la Pointe  réussit à s'évader du chantier de travail de Damiette
(Médéa),
où il purge une condamnation pour tentative d'assassinat.

Cette évasion constitue un
tournant dans sa carrière de « voyou
».
 
Peu après, il est présenté à  
Yacef Saadi
  qui l'incorpore aussitôt à son groupe d'action armée,
dirigé alors par  
Chaib Ahmed   dit le « Corbeau »,

autre personnage Yacef Saadi a dit de lui :

« qu'il n'avait aucune instruction,
encore moins de sens politique, mais qu'il était très dévoué
»... 

 Pour le tester Yacef l'envoie sur un premier attentat : Abattre un

militaire en plein centre ville. Ali  pointe l'arme sur la victime désignée, mais il n'y a pas de munitions dans le révolver.

 

 

Une version algérienne de cet assassin pour les uns

et véritable héros pour les autres.

 

Ali Ammar de son vrai nom, était un combattant algérien

pendant la bataille d'Alger et considéré comme un héros national en Algérie.

Il est né le 14 mai 1930 à Miliana.

Il a vécu une enfance très difficile en travaillant jeune dans les fermes des colons.

Il quitte la ville de Miliana pour Alger et adhère au Club Sportif d'Alger où il devient boxeur.

Il fait la connaissance de plusieurs nationalistes durant cette période.

Ils l'influencent sur la résistance au colonisateur français.

Il passe plusieurs fois des séjours en prison puis adhère finalement à la lutte de libération auprès des fédayins d'Alger, un groupe de résistants pour l'indépendance de l'Algérie dirigé par Yacef Saadi.

Il participe à des attaques menées contre la police française et les postes de l'armée.

Le 8 octobre 1957, il tombe avec Hassiba Ben Bouali, Taleb Abderrahmane et d'autres résistants, à l'âge de 27 ans,

après le bombardement de la maison qui les abritait dans la Casbah.

 

Localisé par le capitaine Leger,

Le soir du 8 octobre 1957, l'opération est déclenchée

de façon classique :

quartier cerné, îlot contenant la cache investi par les paras du 1er REP.

Les militaires ont fait évacuer la population des maisons comprises dans l'îlot.

Il est minuit.

Ils mènent toujours les opérations après l'heure du couvre-feu.

Revêtu d'une djellaba dont le capuchon lui recouvre en partie le visage Hassan Ghendriche, alias Zerrouk, est mené, en grand secret, 5, rue des Abdérames. Il entre dans la maison vidée de ses habitants, se dirige au premier étage et fait déplacer par les Paras un divan.

 

Il leur montre, sur le mur, la trace de l'entrée de la cache, un rectangle d'environ 40 cm sur 50.

 

Le régiment est, à cette époque, sous les ordres du commandant Guiraud, adjoint du colonel Jeanpierre, blessé lors de l'arrestation de Yacef, le 24 septembre.

 

Ali la Pointe est connu a ce jour pour avoir une sacrée réputation, réputation qui a été d'ailleurs confirmée par les interrogatoires de Yacef, d'être courageux et même féroce comme un fauve.

 

Il possède, dans sa cache, de l'armement et quatre bombes.

Que va-t-il en faire?

Les officiers des parachutistes essayent d'abord de parlementer avec lui. Ils frappent à la porte de la cache :  

 

« Rends-toi, Ali, c'est fini, Yacef est en prison nous te promettons la vie sauve. »

Mais c'est le silence complet.

Silence qu'explique peut-être l'épaisseur du mur de la cache.

Ils répètent leur appel à plusieurs reprises.

Craignant une réaction désespérée d'Ali, ils font évacuer le bâtiment par tous les paras qui ne sont pas absolument utiles.

Ne restent dans la maison que les officiers de renseignements.

À 5h du matin la mise à feu.

Finalement, le commandant Guiraud décide de faire sauter la cache en plaçant des charges de plastic aux angles.

 

Heure H :

5 heures un groupe de sapeurs vient se mettre à la disposition du capitaine commandant du 1er REP.

Très vite, tout est prêt.

La maison est maintenant totalement évacuée.

Une dernière fois, le capitaine Allaire tente d'obtenir une réponse d'Ali la Pointe en lui parlant au mégaphone:

le silence est toujours absolu.

Comme il a été décidé, c'est la mise à feu.

L'explosion est d'une violence inouïe.

Des gravats de toute sorte vont retomber jusque sur les jeeps P.C., stationnées rue Randon.

Une poussière extrêmement dense se dissipe :

la maison a disparu, littéralement soufflée.

Quelques paras pendent, accrochés a ce qui reste d'une terrasse, quatre d'entre eux vont se blesser en tombant.

 

Maintenant, il est indispensable de déblayer pour retrouver le corps d'Ali la Pointe, dont la légende est si vivace dans la population de la Casbah qu'il est nécessaire de prouver sa mort.

 

 C'est dans les derniers jours que sera trouvé les corps d'Ali la Pointe, Hassiba Ben Bouali et de Mahmoud puis, quelque temps après, le corps du Petit Omar . 

 

 Cette guerre qu'ils ont perdue par les armes,

 n'a-t-elle pas hanté les nationalistes algériens dans leur fierté ombrageuse

 N
'est-ce pas l'humiliation qui pousse aujourd'hui un  

Yacef Saadi,  

 dans le film de Pontecorvo
qu'il inspira,  
à transformer la vérité,  à la modeler pour lui donner la mesure de son orgueil blessé ? 

  



 






 


  •  

 

 

 


 
 
posté le 15-06-2011 à 16:31:13

Les "pourrisseurs" de l'Algérie Française. Pas un seul ne fut inquiété.

 

Les"Pourrisseurs"...



 
Ceux que les Pieds Noirs lucides appellent les « pourriseurs », avec leur poids, leur rayonnement, leurs pouvoirs, leurs coures, leurs courtisans, leurs hommes de main, leurs alliances, leurs intrigues.

Ont-ils contribués à faire l'Algérie ? C'est certain !

Ont-ils contribués à pourrir   l'Algérie ? C'est certain aussi !  


La Présence française en Algérie a favorisée un développement partiel du pays au profit d'une minorité de notables soucieux de défendre leurs immenses privilèges.

Ces hommes, la plupart du temps résidant en France, étaient peu nombreux mais maîtres économiquement du pays. Ils formaient un véritable lobby représenté à Paris par René Mayer et Henri Borgeaud.

 

En 1954, l'Algérie produisait 12 millions d'hl de vin, 692 000 t. de phosphates, 1 200 000 q. d'agrumes, 205000 t. d'alfa avec un chiffre d'affaire de 13 milliards. Les plantations de tabac couvrent 28500ha,  un gisement de gaz annonce une grande aventure.

22000 colons se partagent alors 3 500 000 ha, 7000 d'entre eux détiennent des domaines de plus de 100 ha et accaparent plus de 2 millions d'ha soit 87% de toutes les terres cultivables.  

 

A cette époque 13% des enfants arabes sont scolarisés.

Pour ces partisans acharnés du maintien de l'Algérie dans son statut, dont le chef de file et porte de voix était Amédée Froger,

le mot même de  «  réformes  » est « inélégant » et inoportun. 

 

Ces grands seigneurs du colonialisme, hommes sans lesquels il n'y a pas d'empire, mais par lesquels, inéluctablement, les empires finissent par sombrer,

 ne représentaient que quelques familles qui de tous temps, firent et défirent jusqu'en 1958, tous les jeux de la politique algérienne,

aussi bien dans les plus petits villages du bled qu'à l'Assemblée Algérienne ou qu'à l'Assemblée Nationale française.

Prétendant les défendre, ils allaient mener les Pieds Noirs au drame.

 

En 1954, quand éclate la rébellion, l'Assemblée Algérienne, née du statut de 1947, est appelée « la chambre verte ». Les agriculteurs, musulmans et européens y sont beaucoup plus représentés que les populations urbaines.

La plus grosse masse du budget allait à l'agriculture qui comptait 22000 colons sur une population européenne de près d'un million d'âmes.

 Sur ces 22000 colons, une grande majorité vivait au dessous du seuil de la pauvreté.


Contrairement à ceux qui feront naître une légende qui voulait que chaque pieds noirs fut un colon milliardaire qui amenèrent le pays à la ruine,

ces petits agriculteurs furent les véritables artisans de l'Algérie des campagnes,

très proches de leurs ouvriers arabes et de leurs familles

et par conséquent les premières cibles et victimes de la rébellion.

 

Symbole de l'énergie, du courage, de la persévérance, la cinquième génération de ces entêtés petits colons allait pouvoir cette année là, « Le 131 ème été »,

espérer peut être une récolte convenable, récolte qui n'aura pas lieu.

 

 

En choisissant la politique du pire, l'Algérie algérienne du FLN se coupait de ceux qui auraient pu assurer la continuité.

Germaine Tillon, ethnologue communisante et partisane de l'indépendance de l'Algérie donne des chiffres précis de l'implantation du grand colonat et confirme que l'Algérie de Papa, boutade ou réalité partielle donnera naissance à un mythe, repris et divulgué par une presse partisane qui en fit une légende gobée et consacrée par 50 millions de français.

 


 

 Le domaine de la Trappe à Staouéli

 


Borgeaud,

 seigneur de la Tappe, était à lui seul une véritable institution.

 Avec 1000ha à Staouéli, 80 000 hl de vins par an, propriétaire des usines Bastos, de cimenteries, d'industries alimentaires, important actionnaire de banques et ainsi de suite... « En Algérie, à cette époque, on boit Borgeaud, on fume Borgeaud, on emprunte Borgeaud. » Cet ultra-conservateur disposait à Paris de moyens de pressions considérables pour mettre en place de hauts fonctionnaires comme ce fut le cas pour Jean Vaujour, chef de la police d'Algérie.
Humainement au dessus de tous les personnages de son rang, Borgeaud avait la meilleure réputation du gang des grands colons de l'Algérie coloniale . Il devait laisser sur son entourage une empreinte teintée de paternalisme et était fort apprécié de son personnel.

  


L'alfa, 13 milliards de C.A annuel

 

 

Blachette,

le roi de l'alfa, autre richissime propriétaire vend la plus grande partie de sa récolte aux papeteries anglaises.

Actionnaire de nombreuses entreprises, il s'était taillé une réputation libérale dont personne n'était dupe.

 

L'Alfa pousse en grosses touffes espacées sur les hauts plateaux. Les indigènes vêtus du classique burnous blanc arracheront l'alfa et le chargeront à dos de chameau. Il sera ensuite expédié en France et surtout en Angleterre. On l'utilise dans la fabrication de la pâte à papier.

13 millions d'anciens francs étaient le rapport d'une année de récolte d'alfa. Plante qui pousse à son gré et sur laquelle le roi de l'alfa paye une redevance de 75 centimes par tonne jusqu'à 100 000 tonnes et 25 centimes par tonne excédentaire. Jusqu'en 1956 cette redevance ne sera pas augmentée. Blachette vit entre Alger et Paris où il loue à l'année une suite « Au Prince de Galles ».


Propriétaire du Journal d'Alger, Blachette joue le jeu des libéraux.

A l'Assemblée Nationale il dispose de 14 voix dont il est absolument sûr.

 Refusant une place de ministre, il pousse son dauphin, Jacques CHEVALLIER qui deviendra sous secrétaire d'état et maire d'Alger.
La campagne électorale de CHEVALLIER pour la mairie d'Alger sera :

« Un toit pour chacun. »

En, fait on allait poser ce toit, sur des murs dont les pierres provenaient des carrières Blachette à Forcalquier.

Pierres que, par pleins bateaux, on transporte jusqu'à Alger, alors que la ville blanche dispose d'une carrière, située à flan de colline à Bab el Oued.
 

 


Raymond Laquière.

  Vieux renard de la politique, maire inamovible de St Eugène, banlieue résidentielle d'Alger, n'était pas un fanatique défenseur de l'Algérie Française. Il rêvait plutôt d'une Algérie indépendante dont il aurait été le personnage numéro un. Mégalomane, démagogue, Laquière se  prenait véritablement pour le personnage essentiel de l'Algérie.

 

Jacques Duroux,

 

 

Puissant sénateur, propriétaire de l'Echo d'Alger, journal de gauche, des Moulins de l'Arrach, des Cargos Algériens, du Domaine de Ben Dallibey.

Son fils, défaitiste pour les uns et lucide pour d'autres, transféra la majeur partie de ses biens au Canada.

Le journal d'Alger après avoir été le journal du front populaire devint celui de l'Algérie Française.

Le beau fils de Jean Duroux, Alain de Sérigny allait devenir avec « L'Echo d'Alger », le plus grand défenseur de l'Algérie Française en donnant chaque jour une version partisane des réalités algériennes, poussant les populations à se raidir contre toutes réformes.
En Oranie Pierre Laffont, dans le constantinois Léopold Morel ou Gratien Faure furent les moteurs de leur département.

 

  

Laurent Schiaffino


 

Tout ce que l'Algérie importait ou exportait transitait par L.S

Chaque cargo portait le nom d'un des membres de sa famille.

 

 le petit nab's, autre richissime propriétaire, puissant sénateur, président de la  Chambre  de  Commerce d'Alger et  de la XXe  région économique, transportait tout ce que l'Algérie importait ou exportait.

D'origine génoise, d'une famille de navigateurs installée à Alger bien avant la conquête, pour L.S l'Algérie ne fut jamais qu'un rivage d'où il surveillait la mer, assez indifférent à ce qui se passait dans son dos.

Pas un seul, non pas un seul de ces colons milliardaires ne furent inquiétés par le FLN qui avait choisi, par stratégie politique et médiatique, de s'attaquer à d'autres cibles plus innocentes, plus proches et plus révélatrices des véritables sentiments entretenus avec « les arabes ».

 

Amédée Froger.

 

Président de l'inter fédération des maires d'Algérie était Maire de Boufarik, haut lieu de la colonisation, ville symbole de l'extraordinaire acharnement des premiers pionniers qui transformèrent l'immense marécage de la Mitidja en vignobles, orangeraies et champs de tabac.

 A. Froger n'était pas un colon, mais sa position de président de la caisse de solidarité, qui avait pour objet de redistribuer sous forme de crédits les sommes provenant de la contribution payée par les communes, en faisait le défenseur et le porte parole du grand colonat. Il sera assassiné par le FLN en 1956.

 

Encore aujourd'hui nous rencontrons un nombre impressionnant de pieds noirs, presque toujours issus de milieux modestes totalement étrangers à cette caste de grands seigneurs, qui continuent de défendre l'indéfendable et de prétendre que le grand colonat ne fut pas ce que l'on en dit.

 

L'histoire du nombre restreint de ces quelques familles qui se partageaient littéralement les ressources du pays est trop méconnue.

 L'intégralité de ces grands propriétaires, n'ayant plus rien à espérer de l'Algérie s'en allèrent dès les premiers années de guerre, laissant les populations et les naïfs qu'ils avaient manipulé pendant des années face à leur destin.

Comme partout dans le monde, la discrétion qui enveloppe la vie feutrée de ces grandes familles est totale. Il est curieux de constater qu'aucun de ces « capitalistes » (termes employés à l'époque) ne fut inquiétés par le FLN, à l'exception d'Amédée Froger, tonitruant porte parole du grand colonat dont il ne faisait pas intégralement parti.

Il fut assassiné par Ali La Pointe, à la sortie de son domicile, rue Michelet à Alger.

 

 

 





 

 

 


 
 
 

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